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And now you are the one to change the face of the world ▬ iseut & beowulf


FORT FORT LOINTAIN

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And now you are the one to change the face of the world ▬ iseut & beowulf EmptyDim 1 Fév - 16:58



Iseut & Beowulf
And I have left my tears behind me. So I refind the way that I know so bright to me. And I only adore the fact that we are the creators of our own lives

Beowulf s'est presque habitué à sa nouvelle vie. Peu à peu, les petits gestes quotidiens se sont installés sans qu'il n'y prenne garde. Il se lève toujours à la même heure, débarque à la forge, salue ses collègues et s'oublie dans le travail, évitant de ressasser les milliers de pensées prêtes à le noyer. Mais en agissant de la sorte, il s'éveille un matin en ayant la désagréable impression de n'être rien. Il est quelqu'un sans passé, sans avenir. Il n'est personne. Et pour un ancien héros tel que lui, c'est horriblement difficile à accepter. Alors il se lève avec la soudaine conviction de devoir trouver quelque chose pour enfin redonner un sens à son existence. C'est bien curieux comme comportement ; du jour au lendemain, décider de reprendre son destin en main. Mais Beowulf n'y fait pas attention, il n'a plus grand-chose à perdre, à peine un peu de crédibilité face au monde. Après tout, d'où il vient on le croit mort. S'il venait à l'être réellement, personne ne le remarquerait.

Depuis qu'il est arrivé à Fort Fort Lointain, le guerrier entend les murmures de la rébellion se lever peu à peu. Simple observateur jusqu'ici, Beowulf s'est contenté de jeter un œil curieux aux quelques braves ou inconscients levant la voix autour de lui. Il en a vu disparaître, il est vrai. Il ne sait pas vraiment ce qu'ils sont devenus ; sont-ils morts, cachés ou emprisonnés ? Il l'ignore. Tous l'ignorent. Mais ce dont l'homme est sûr c'est que les rebelles recherchent des recrues. Quand il suit ses collègues à la taverne du coin, il n'est pas rare qu'il attrape une bride d'une conversation parlant de recrutement. Ce soir, il est bien déterminé à les rejoindre. Il ne sait pas vraiment s'ils voudront de lui mais après tout, il serait bête de refuser une paire de bras. Les temps sont durs, il faut être aveugle pour ne pas le remarquer.

Il est tard quand enfin Beowulf sent que c'est le moment de parler de ses dernières convictions. Depuis son arrivé ici, il reste régulièrement en compagnie d'un apprenti de l'Excalibur, nommé Mathias. Le jeune gars est un peu saoul et, dans l'état dans lequel il se trouve, il ne lui en faut pas beaucoup pour commencer à s'emballer sur son avis sur Marraine la Bonne Fée. Le seigneur déchu décide de faire rasseoir son compagnon, prêt à se mettre debout sur la table, visiblement très en colère. « Dis-moi, Mathias... » Le plus jeune est bien étonné que son collègue lui parle. C'est que, d'ordinaire, celui-ci est si silencieux qu'il n'a guère l'habitude d'entendre sa voix grave résonner. « Dîtes moi, messire... » Le verre de trop qu'il a déjà ingurgité rend son verbe curieux et a enflammé ses joues. Un instant le guerrier se demande si c'est vraiment le moment de lui parler d'un sujet aussi sérieux. Mais vu le regard insistant posé sur lui, il n'a plus trop le choix et ne peut guère se rétracter. « Tu fais partie du mouvement rebelle, n'est-ce pas ? » A en croire l'attitude soudaine de son interlocuteur, il n'y a pas déclaration plus véridique. Le jeune homme a gonflé la poitrine, le menton droit et le regard pétillant – bien que vitreux à cause de l'alcool. « Eh ouais, les Lames de Cendres, c'est pas n'importe quoi. C'est du sérieux mon gars. La Fée, là, elle s'est cassée parce qu'elle sait bien qu'elle a du mouron à se faire. » Beowulf acquiesce, légèrement amusé par le discours décousu du garnement dont les mots sont difficilement articulés. « Vous cherchez des bras supplémentaires ? » Cette question éveille une soudaine vivacité chez Mathias qui attrape son vis-à-vis par le col, le tirant vers lui, les deux hommes se retrouvant front contre front. « Alors toi, toi, Beowulf, toi tu caches quelque chose. Quelque chose d'énorme. A tel point que tu ne peux pas le cacher. Toi, toi, t'es un rebelle dans l'âme. Ca se voit. Les hommes à barbe ont toujours quelque chose à cacher. » Le saoulé claque sa chope sur la table après s'être écarté de son compagnon. « Mais moi je peux pas t'aider. Moi je suis qu'un nouveau, une jeune recrue, tu vois le genre... » Il lui lance un clin d’œil et, à nouveau, casse toute notion d'espace vitale en se retrouvant à quelques centimètres de l'oreille de Beowulf. « Il faut que tu trouves Iseut, c'est elle qui m'a recrutée. » Le jeune homme hoche la tête, appuyant ses propres propos avant de poser un index maladroit sur le bout de ses lèvres. « Mais chuuuut, Beowulf, c'est un secret. Faut pas que tu parles. Mais comme tu causes jamais, ça risque de pas être difficile. » Un hips sonore conclut son discours avant que le garnement ne prenne part à une conversation houleuse entre leurs voisins. Beowulf a eu ce qu'il voulait et ne dit plus un mot de la soirée, observant son jeune collègue, les bras croisés, en imaginant la tête qu'il tirerait demain, une fois rentré dans le bruit de la forge.

« Iseut, oui. Vous savez où je peux la trouver ? » On lui a déjà indiqué qu'elle traînerait en ce jour à la Griffe Marine mais il n'a aucune idée de l'endroit exact où la trouver. La vieille dame devant lui semble entrer en une grande réflexion intense avant de lui répondre. « Votre Iseut, elle n'aurait pas un mouton avec elle ? » « Si, si, c'est cela. Un mouton. Nommé Guarin. » C'est Mathias qui lui a expliqué tout cela, le lendemain, une fois qu'il eut dessoûlé. « Ah oui, oui, je vois... Elle doit traîner près des pierres précieuses. Elle fait de beaux bijoux, vous savez ? Regardez, ma bague vient de chez elle. » Oh ça, Beowulf n'en doute pas, en jetant un œil au doigt de la femme, il estime effectivement que cela doit être du bon travail. Mais ce n'est guère pour cela qu'il veut la voir. L'homme remercie son interlocutrice avant de disparaître vers l'endroit qu'elle lui a indiqué. Au loin, il aperçoit entre deux personnes se bousculant, l'éclat de la laine d'un mouton. Pour sûr qu'il ne doit pas être loin de son but ; il est rare de croiser une telle bestiole dans un marché noir tel quel celui-ci. Jouant des coudes pour s'approcher de la demoiselle qu'il suppose être Iseut, Beowulf prend la parole une fois arrivée à sa hauteur. « Excusez-moi... » Commence-t-il pour attirer son attention. « Iseut, je présume ? » L'homme jette un œil vers l'animal laineux qui reste collé à sa maîtresse. S'il s'est trompé, il n'a vraiment pas de chance. « Je me nomme Beowulf Guerrierné. Si je suis ici aujourd'hui c'est que je veux rejoindre la rébellion et l'on m'a dirigé vers vous. » L'homme ne mâche pas ses mots et n'a pas jugé utile d'y aller par quatre chemins ; compte tenu de l'endroit où il se trouve, pour sûr qu'il peut se le permettre.
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

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And now you are the one to change the face of the world ▬ iseut & beowulf EmptyMar 17 Fév - 1:22



 
Beowulf & Iseut
And now you are the one to change the face of the world

La période est-elle sombre ou heureuse ? Iseut ne saurait y répondre. Pourtant, ainsi l'a-t-elle voulu, la déchéance de la Reine Usurpatrice, sa fuite, l'abandon de sa chimère. Elle voyait déjà le premier pas vers le retour de l'ère paisible à laquelle elle aspirait, vers cette atmosphère de tolérance et de tranquillité d'esprits. Elle s'imaginait bien reprendre une existence ordinaire, sans batailles ni grands mots. A croire que la petite bergère ne l'a jamais vraiment quitté, qu'elle n'a jamais réellement pu se défaire de cette naïveté qui collait à sa porcelaine comme elle colle à son âme guerrière aujourd'hui encore.

Car malgré le coup de maître de ses compagnons de cause, en dépit de la disparition de Marraine et de la foule mugissante, assoiffée de justice, la bergère sent la peur. La colère, également. Indicibles et puants, ces sentiments rien de moins que naturels se sont frayés un chemin aux consciences brusquement éveillées. Et elle ne sait qu'en faire. Elle n'a jamais eu aussi peu de certitudes ... Et, étrangement, autant envie de se battre. Sa détermination n'a pas cédé un pouce de terrain aux doutes qui pourraient l'assaillir. Semblerait-il qu'il y ait encore un long chemin à parcourir et que la blonde veuille assister à l'épilogue.

A l'image des rues qu'elle emprunte chaque jour, l'ambiance de la Griffe Marine a changé, elle aussi. On sourit plus volontiers, on semble plus léger. Mais c'est sans compter sur les doigts toujours à portée d'armes, sur les chuchotis encore plus nombreux. Une espèce d'hypocrisie que la jeune femme n'avait pas l'habitude de déceler dans cet endroit particulier, du moins pas de façon aussi avérée. L'anarchie peut donner des ailes comme elle rend également plus méfiant, même en cette place qui n'a jamais eu beaucoup de règles.

Néanmoins, la joaillère continue de s'y rendre, sans états d'âme ni questionnements existentiels. Il faut dire qu'elle y a pris goût et qu'elle serait bien en peine de s'en passer. Elle a cédé à la facilité dans laquelle bien d'autres - tout ceux qui l'entourent, à vrai dire - ont plongé avant elle. Quand bien même elle pourrait s'en passer, qu'importe qu'elle en connaisse les dangers, elle a oublié sa raison et ses réticences. Certains ont le goût du luxe, elle a le goût du risque, même s'il empeste l'arnaque, la violence et la misère. Elle va d'étal en étal, vide sa bourse tandis qu'elle remplit sa besace, Guarin sur ses talons, l'oeil et l'oreille aux aguets. Elle évite quelques mouvements de foule, des badauds saouls qui veulent en découdre, se fond dans la masse malgré sa crinière blonde et les bijoux qu'elle dissimule sous sa cape. Téméraire mais pas inconsciente, un certain soir où elle a frôlé la rixe mortelle dans ce Marché lui a appris à faire preuve de prudence.

Surtout lorsqu'on l'interpelle.

La rebelle pivote d'un mouvement, la main frôlant déjà discrètement sur le pommeau de son épée. L'homme, l'inconnu, est grand, bien bâti et a cet air déterminé que seuls ceux qui ont vécu peuvent se permettre d'arborer avec tant d'assurance. Les paupières de la jeune femme se plissent tandis qu'il prononce son nom.


" Qui la demande ? "


Le ton est neutre mais sa posture ne laisse aucun doute quant à sa suspicion. Elle le laisse se présenter, cherchant à mettre une anecdote sur le nom qu'il lui donne. Sans succès. Heureusement, elle ne tarde pas à comprendre ce qu'il lui veut. Aussitôt, son menton vrille de gauche à droite, ses lèvres se tordant en une moue contrariée. Ils ont beau être dans l'antre de l'illégalité, il n'en reste pas moins qu'on ne peut jamais savoir à qui se prête l'allégeance de l'oreille qui vous écoute. Sans cérémonie, muette, et faisant fi de la masse qui s'oppose à sa propre stature, elle s'empare du bras de Guerrierné pour l'entraîner dans une ruelle à l'écart.


" Où vous croyez-vous donc, messire ? " le reprend-elle dès qu'elle fut assurée que nul ne les avait suivi. " Décliner votre identité et vos intentions au milieu de tant de gens ... Si vous ne craignez pas pour votre vie, veillez à avoir un peu de respect pour la mienne. Je ne tiens pas à finir au fond d'une fosse, ou pire, dans les geôles royales. " Cette fois, elle n'a pas retenu sa colère naissante. Plantée devant lui, bras croisés, elle le dévisage avec mauvaise humeur. " Qui vous a dirigé vers moi ? Et que savez-vous de la rébellion ? Ou plus exactement, qu'espérez-vous y faire ? "


De nouvelles têtes étaient les bienvenues chez les Lames, personne ne l'aurait contredit sur ce point. Cependant, pas à n'importe quel prix. Et surtout pas n'importe qui.
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And now you are the one to change the face of the world ▬ iseut & beowulf EmptyLun 6 Avr - 20:56



Iseut & Beowulf
And I have left my tears behind me. So I refind the way that I know so bright to me. And I only adore the fact that we are the creators of our own lives

Il aurait dû se montrer plus délicat, forcément. Ou tout du moins plus subtile. Beowulf ne sait pas trop. Les mois passés en exil ne l’ont pas vraiment aidé. L’homme a une pensée pour Camil et son ami homme-loup, leur compagnie lui manque soudain. Ah, la vie dans les bois, finalement, ce serait peut-être la meilleure chose pour lui. Mais on ne change pas la nature de quelqu’un si facilement : un Guerrierné est un Guerrierné. Un être de cette trempe n’a de cesse de vouloir relever les défis, dans l’espérance vaine de pouvoir inscrire en lettres d’or leur patronyme au creux de l’Histoire de ce monde. Voilà pourquoi Beowulf est là aujourd’hui, et qu’il a omis toute prudence dans ses paroles. Partir d’un si mauvais pas le fait grimacer un instant. Il ne se laisse pas abattre pour autant ; il se tient, bien droit, face à son interlocutrice visiblement en colère, le regard perçant. Si l’ancien seigneur est un homme fier, il sait reconnaître quand il a eu tort.

« Navré de vous avoir embarrassée, j’aurais dû y réfléchir à deux fois. »

En plus de ses paroles sincères, le guerrier accorde un signe de tête solennel à son interlocutrice, preuve de sa bonne foi. Il est certain que l’exilé ne veut aucun mal à cette femme : s'il avait été quelqu'un de mal attentionné et lâche, il aurait déjà profité de leur isolement pour agir. Cependant, Beowulf est persuadé que cette demoiselle ne fait guère partie de la catégorie des filles perdues et sans défense que l’on peut croiser au sein du royaume. Rien qu’en observant le réflexe de sa main approchant son arme, l’homme avait compris à quel genre de femme il avait à faire. Le contraire l’aurait déçu.

Passé ce faux pas – en espérant qu’il soit excusé – Beowulf se concentre désormais sur la question de son vis-à-vis. Iseut n’est vraisemblablement pas d’humeur, assurément par la faute du guerrier et celui-ci a tout intérêt à faire ses preuves. En tant qu’ancien seigneur, Guerrierné a eu l’habitude de devoir parlementer, parfois avec des interlocuteurs assez rigides. Cependant, l’homme n’en a plus eu l’occasion depuis des mois ; les derniers événements de son existence lui ont fait perdre une grande partie de son assurance quasi légendaire. Il ne se défile pas pour autant ; Beowulf sait qu’à l’instant il joue ce qui sera son avenir. Se vendre est une chose ardue. L’homme hésite un instant à parler de son passé ; être un seigneur déchu est un statut des plus gênants et peut facilement causer de nombreux malentendus. Cependant, cacher l’homme qu’il a été semble être aussi peu recommandable. Beowulf choisit l’honnêteté.

« Je vais être honnête avec vous, comme je souhaite qu’on le soit toujours avec moi-même. » Une valeur capitale pour l’homme, presque une façon de vivre. « La personne qui m’a dirigé vers vous se nomme Mathias, un jeune apprenti de l’Excalibur. » C’est à peu près tout ce qu’il sait de ce gars mais cela lui avait suffi. « Je travaille dans cet établissement depuis peu, je viens d’arriver en ville. » Beowulf garde le contact visuel avec son-à-vis, le regard planté dans le sien, soucieux de se faire bien comprendre. Il a la détermination de ceux qui se relèvent face aux coups incessants du destin. « Je vous avouerais que je ne connais que trop peu de choses sur cette ville, ces habitants, la rébellion... Mais en tant qu’ancien seigneur, ce séjour, si court soit-il, m’a suffi pour saisir le malaise du peuple. Et cela, je ne peux le tolérer. » Une bonne âme est toujours à prendre. Beowulf ignore si son interlocutrice le croira car un tel discours peut être tenu par beaucoup. Lui est sûr de la véracité de ses mots, fera tout en son pouvoir pour l’appliquer. « J’ai l’habitude de lutter, de me battre. Je refuse de rester tapi dans ma forge à entendre le cœur de Fort fort lointain se lamenter, je veux le défendre. Je me battrai aux côtés de ceux prêts à se sacrifier. » L’homme est bien conscient du danger qu’une telle entreprise représente. « Je n’ai plus rien à perdre, vous l’avez peut-être deviné mais je suis conscient que ce n’est pas le cas de tout le monde. Je donnerai ma vie pour ceux qui ont encore quelque à accomplir sur cette Terre. » Le discours de Beowulf est peut-être un peu trop inspiré, il en a conscience mais chaque mot qu’il a prononcé était empli de vérité et de détermination. Chaque phrase n’est que la preuve de sa volonté sans faille à vouloir braver le destin.
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Iseut Sautemouton
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Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
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⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
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And now you are the one to change the face of the world ▬ iseut & beowulf EmptyMer 13 Mai - 13:55



 
Beowulf & Iseut
And now you are the one to change the face of the world

« Navré de vous avoir embarrassée, j’aurais dû y réfléchir à deux fois. »

La bergère balaya ses excuses d'un revers de la main avant de ramener cette dernière sous sa poitrine. Parce que le mal était fait et qu'il était inutile de s'appesantir là-dessus, mais surtout parce qu'il en fallait davantage pour la ramener dans de meilleures dispositions après un tel départ. Certains auraient avancé - à raison - que la jeune femme était un brin soupe-au-lait, en plus d'avoir la rancune tenace. Il aurait donc été pertinent que l'homme s'empresse de répondre à ses questions. Au lieu de ça, une sorte de silence hésitant s'installa. Elle pencha donc la tête d'un côté, ses paupières se plissant légèrement. Qu'attendait-il ? Le déluge, peut-être ? La patience et la réflexion n'étaient déjà pas exactement le fort d'Iseut lorsqu'elle était dans un bon jour, alors face à cet inconnu qui avait failli leur valoir un aller simple pour la potence, autant dire qu'elle s'étonnait elle-même de sa maîtrise. Finalement, l'enseignement de Potté n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Du moins, pas complètement. Elle s'apprêtait d'ailleurs à lui enjoindre vertement de se bouger le séant quand il reprit la parole.

A sa première phrase, elle haussa un sourcil; à la seconde, elle fronça du nez. Le portrait devait être plutôt comique pour son vis-à-vis, néanmoins, en ce qui concernait la joaillère, rien dans ses informations ne prêtait à rire. Inutile de préciser que tandis qu'il l'informait de son arrivée et de sa prise de poste récentes, elle était déjà en train d'imaginer la semonce qu'elle passerait à ce cher Mathias pour son outrecuidance et sa témérité. Leur leader de cause s'était chargé de son éducation au sein des Lames et elle-même s'était empressée de la transmettre à son premier filleul. L'un des premiers "sacrements" étant nommé la discrétion, ceci expliquait sa fureur, bien qu'elle la dissimula plutôt habilement pour quelqu'un d'aussi sanguin. Elle en revint même rapidement à son interlocuteur, stoïque face à ses aveux. Le moins qu'on pouvait dire, c'était qu'il avait la détermination à la voix et, semblait-il, au coeur également.


« Mais en tant qu’ancien seigneur, ce séjour, si court soit-il, m’a suffi pour saisir le malaise du peuple. Et cela, je ne peux le tolérer. » Le coin de ses lèvres s'ourlèrent d'un sourire sarcastique. " Vous m'en direz tant. " lâcha-t-elle tandis qu'elle se sentait se détendre quelque peu. Ses raisons étaient louables et ne pouvaient être taxées de tardives étant donné qu'il venait d'arriver. Dès lors, il eut toute son attention. L'emphase de son ton n'eut pas le bon goût de paraître exagéré à la bergère, certainement parce qu'elle n'était pas en reste quand il s'agissait de vendre ses discours à un auditoire. Cela lui avait même valu la prison, à ce propos. Cependant, au-delà de la foi qu'il mettait dans son argumentaire, elle décela également une sorte de désespoir tout personnel. Lequel, concrètement, lui fit de la peine. Il ignorait qu'en quelques palabres bien choisies, il venait de se mettre la rebelle dans la poche. Naïveté, quand tu nous tiens ... " Hum. Je vois. "


Ce fut tout ce qu'elle trouva à répliquer, ses bras revenus pendre le long de son corps. Naïve, mais pas trop quand même. Probablement parce qu'elle avait eu son lot d'entourloupes lors de ses premiers temps à la Capitale, elle n'était plus aussi facile à embobiner. Ou, du moins, disons qu'elle y réfléchissait à deux fois avant de s'engager dans quelque aventure incertaine. Quel crédit pouvait-elle accorder à son discours ? Il semblait plus que convaincu par ses propres paroles mais comment savoir si un pernicieux dessein ne se cachait pas sous cette attitude de prince déchu ? Elle le dévisagea longuement, sans mot dire, tiraillée entre ses réticences nait de la paranoïa ambiante et son intuition lui soufflant que là où il y avait des certitudes, il avait bien fallu encourir quelques périls.

Finalement, elle lâcha un profond soupir, ses épaules s'affaissant alors qu'elle levait les yeux au ciel, vaincue.


" Allons plutôt discuter de ça autour d'un verre. Cette ruelle empeste l'ogre en pleine digestion. " Ainsi donc la grande guerrière fut-elle terrassée et l'ancien seigneur récompensé pour son culot. Enfin, si l'on pouvait résumer les choses ainsi. Elle lui fit signe de lui emboiter le pas et s'il voulait en obtenir davantage d'elle, il n'eut d'autre choix que de la suivre à travers la foule de la Griffe Marine. Foule qui ne manqua pas d'être attirée par le petit duo fauve qu'il formait. Tandis qu'elle poussait la porte d'une taverne somme toute assez peu engageante, Iseut ne put que grommeler intérieurement. Difficile de passer inaperçue avec un mastodonte pareil dans son sillage. " J'espère que vous êtes plus subtile au combat que quand vous marchez, parce que le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on vous voit venir. " déclara-t-elle, les prunelles luisant d'un certain amusement alors qu'ils prenaient une table restée libre au fond de la gargote. Elle aurait plus le conduire ailleurs, par exemple plus loin dans Ragtown et hors du marché noir, mais elle aurait risqué qu'on les découvre ensemble. Pour le moment, elle préférait sans tenir à ce domaine de l'illégal où chacun avait tant à cacher qu'il se moquait bien de quelles affaires s'entretenaient ses voisins de tablée. Elle héla le tavernier et une fois que ce dernier eut pris leur commande, elle en revint à Beowulf, un air plus que sérieux figeant ses traits lisses, trop pour être entièrement humains. Évidemment, après tout, elle ne l'était pas. " Vos arguments sont très percutants et, me semble-t-il, pleins de bonne volonté. Je suppose que vous mériteriez autant que n'importe qui de nous rejoindre, puisque c'est cette même volonté qui est essentielle dans la lutte que nous menons. Du reste, non seulement la décision ne m'appartient pas entièrement mais en plus, il me faudra vous présenter et me porter garante de vous. Vous comprendrez donc ma réticence pour le moment. " Ce qu'elle ne disait pas, en revanche, c'était l'autre difficulté : Potté porté disparu, en fuite et le mouvement plus branlant que jamais. L'entretien "d'embauche" promettait d'être épique. " Contez-m'en plus à votre propos. D'où venez-vous exactement ? " Et quels malheurs avez-vous essuyé pour que vous soyez prêt à donner tant manqua-t-elle d'échapper, ravalant cette question indiscrète in extremis. Il n'aurait plus manqué qu'elle ne le vexe.
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