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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme


FORT FORT LOINTAIN



Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme Tumblr_nctxg2rB1v1s3wy60o2_250

⊱ pseudonyme : Little-Chocobo
⊱ tête mise à prix : Thomas Brodie-Sangster
⊱ crédits : Elf (Ava)
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Alexei Trainesavate - Lancelot Dulac - Cheshire Beausourire - Poucette Toutepetite
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Sorcier blanc
⊱ allégeance : Mitigé

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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyLun 10 Nov - 22:50



Nina & Wolfran
une petite citation trop mimi qui roxe

Ce n'était pas tous les jours que Wolfran assumait sa forme de loup. Cela pour plusieurs raisons: premièrement, le faire serait risqué de se faire voir par la garde de la Régente Fée et possiblement emprisonner. Après tout, personne ne savait qu'il était sorcier blanc, les gardes penseraient qu'il n'était qu'une bête parlante rebelle de plus. Passer du temps dans un cachot, merci mais non merci. La deuxième raisons était qu'il devait emmener un petit baluchon de vêtements avec lui, au cas où il devrait se retransformer dans l'urgence, à moins de vouloir se retrouver nu devant un ou une parfait/e inconnu/e. Très peu pour lui. À part avec sa famille qui sont dans le même cas que lui, son père étant un fier grizzly (et pas que dans la forme si vous voulez tout savoir), il n'était pas à l'aise avec l'idée de se retrouver nu devant des gens (compréhensible md direz-vous). Enfin, troisièmement, il y avait le risque que quelqu'un ne découvre sa vraie nature par ce biais et il ne le souhaitait pas. Il avait déjà dû s'exposer à Kaa (ce qu'il ne regrettait pas pour le moment), ça ne voulait pas dire que ça lui plaisait de le faire, bien au contraire. En bref, tout ça pour dire qu'il était effectivement rare de le croiser en loup.

Pourtant il y avait des jours où l'envie se faisait puissante, bien trop pour que l'apothicaire ne l'ignore. Dans le fond, ce loup faisait partie intégrante de son être et il était normal que Wolfran ressente le besoin de temps à autres de prendre cette forme. Il hésitait toujours longtemps avant de le faire, pour toutes les raisons citées précédemment, mais une fois qu'il le faisait, c'était comme une libération. Ses sens étaient bien plus aiguisés que sous sa forme humaine et les sensations comme décuplées. Il adorait courir en forêt comme ça. Il n'attaquait jamais rien ni personne, effrayant peut-être quelques lapins par pur esprit joueur, mais ne tuant jamais. C'était totalement contraire à ses principes (et puis un guérisseur qui tue? Bonjour l'hypocrisie). Tout ce qu'il voulait en faisant cela, c'était de profiter de quelques heures de liberté. La plupart du temps, il courait un peu, puis buvait dans un des ruisseaux traversant la forêt, pour enfin trouver une clairière où il pourrait se prélasser dans l'herbe.

Ce qu'il faisait, en loup d'un noir de geai, quand il entendit le premier cri. Il releva la tête, se demandant s'il ne l'avait pas rêvé. Puis il l'entendit: le bruit de loups, des vrais loups, chassant, et le cri à nouveau. Il n'y avait pas beaucoup de loups dans cette contrée normalement, mais ceux qui s'y trouvaient n'étaient pas forcément des tendres. Le sorcier se releva et courut dans la direction du bruit. Il devait aider la personne pourchassée par ces loups, ou alors elle se ferait mettre en pièce. Il courut, courut, courut, jusqu'à trouver ce qu'il cherchait.

Une jeune femme se trouvait là, dos à un arbre, encerclée de loups. Wolfran piqua un sprint sur les derniers mètres et fit dos à la jeune femme pour montrer ses crocs aux loups. Ces derniers ne semblaient pas s'inquiéter d'un loup seul face à eux. Ce qui semblait logique. Sauf que le sorcier montrait tous les signes de défiances possibles. Il n'avait pas peur et les loups le sentaient. Celui qui devait être le chef s'approcha et, pendant quelques secondes, les deux loups se tournèrent autour, grognant et les poils hérissés dans l'idée d'intimider l'autre. Finalement, l'apothicaire sauta sur son adversaire, s'engageant dans un combat dont il sortit victorieux, ses dents sur la gorge de l'autre. Pas besoin de le tuer, il avait montré sa dominance, la meute en face devrait trouver une nouvelle proie s'ils voulaient manger. Relâchant le chef, Wolfran recula vers la jeune femme, toujours en montrant les crocs, montrant bien que cette proie-ci était sienne. Finalement, la meute recula puis prit la fuite et le loup noir se détendit immédiatement, relaxant ses muscles pour finalement se tourner vers la jeune femme. Etant donné qu’elle venait de se faire attaquer par des loups, il se coucha, se faisant le plus petit et donc le moins menaçant qu’il le pouvait et prit la parole.

"Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal…" il remarqua enfin du sang "Vous êtes blessée ? Vous pouvez marcher? Si oui, suivez-moi. Je travaille comme apothicaire, je peux vous aider."
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyMer 26 Nov - 23:04



Nina & Wolfran
pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?


Voilà maintenant quelques jours que j'ai réintégré la forêt qui m'a vu naître, et je me sens complètement déroutée. Je reconnais encore certains arbres, certaines clairières, mais ce ne sont que de vagues souvenirs. Ici un rocher, ici un hêtre... ou du moins ce qu'il en reste. Je savais que les soldats de la Mouche Pailletée avaient fait des ravages dans les environs, mais jamais je n'aurai cru que c'était à ce point là. Autrefois, je me promenais entre les arbres, mais aujourd'hui ils ne sont plus que des lambeaux, des débris, des éclats de bois détrempés par la pluie et ternis par le temps. Et ça me rend triste. Tellement triste.
Je me sens étrangère dans un endroit où j'ai passé toute ma vie. Je ne me sens pas à ma place, comme rejetée par cette forêt. Elle a évolué et moi non. Elle a changé, est devenue familière à d'autres personnes, d'autres tribus, d'autres animaux.
Je suis stupide d'avoir cru qu'en revenant, tout allait rentrer dans l'ordre, redevenir comme avant, sans aucune tâche noire en plein milieu du tableau. Comme à mon habitude, je n'ai pas réfléchis, ni aux conséquences, ni aux changements.

Je arpente les clairières et les chemins de terre sans véritable autre but que de cueillir les baies que Olga m'a demandées. J'étais tellement contente de rendre service que je me suis précipitée au dehors, mais encore une fois je n'ai absolument pas réfléchi.
Je n'ai pas non plus un sens de l'orientation hors du commun, - pour ne pas dire totalement catastrophique -  alors je devrais plutôt faire attention à ne pas me per... Trop tard, je suis perdue. Mais alors là, je me suis bien bien perdue. Je regarde autour de moi, mais je ne reconnais plus rien du tout. Quand est-ce que je suis passée devant ce buisson de fleurs moi ? Je ne m'en souviens pas. J'aurai dû faire attention à la route au lieu de faire semblant de réfléchir.

Abattue, je me laisse glisser le long d'un tronc d'arbre pour essayer de trouver une solution. Je regarde autour de moi et tente de revenir dans mes souvenirs les plus profonds, dans ma plus petite enfance... Mais non, je ne reconnais rien. Rien de rien. Je soupire, et prends conscience que j'ai très mal aux pieds. Au final, une petite pause ne me fera pas de mal, je ne sais même pas depuis combien de temps de marche comme ça ! Je ramène mes genoux contre moi et enfoui ma tête dedans. Je me sens vraiment très seule à ce moment-là, comme je ne pensais plus le ressentir.
Crac. Je relève la tête d'un coup. J'ai entendu un bruit, je le sais, je n'ai pas rêvé. Un craquement. Frrrrrrfrrrrr Non, là c'est définitif, je n'ai absolument pas rêvé. Quelque chose s'approche de moi, et je n'ai pas du tout un bon pressentiment. Dans quoi je me suis encore fourrée, moi ? Paniquée, j'essaye de monter à l'arbre contre lequel je me suis assise, mais rien n'y fait. Je suis trop petite, les branches sont trop hautes, et je suis nulle pour grimper dans les arbres ! C'est Ulrich qui est doué pour ça, pas moi !

J'abandonne et me colle tout contre le tronc. J'écarquille mes yeux globuleux pour tenter d'apercevoir ce qui approche. Je pourrais à la limite me défendre, mais cela impliquerait ôter mon charnel et risquer de m'exposer au regard de quelqu'un. Je ne sais absolument pas si ce qui arrive vers moi est un humain où une bête sauvage. Pour ça aussi, j'ai toujours été nulle : repérer les bruits, les traces de pas, la traque, ce genre de choses... Mon truc à moi c'est les baies et les fleurs, pas les combats ! Et même en ogre, je ne suis pas certaine de savoir me défendre... Je me terrerai je pense. Oui, comme un lapin. Ou un oignon. Les ogres c'est comme les oignons, après tout ! C'est cool les oignons. Surtout en soupe.
Non mais Nina, c'est vraiment pas le moment de penser à bouffer là !

J'entrevois alors deux petits yeux jaunes qui s'approchent de moi. Peu à peu, la silhouette noire se détache de celles des arbres, et je peux clairement discerner un loup qui a l'eau à la bouche et qui me regarde en se pourléchant ses babines velues. J'ai toujours eu une sainte horreur de ces bestioles. Les loups, les chiens... les caniches... Tout ça c'est du pareil au même ! Ma peau frissonne tandis que ses poils se hérissent. Bon sang, mais dans quoi je me suis fourrée, c'est pas vrai !
Pour une fois, une idée pas trop bête me vient : et si c'était un animal parlant ? Je n'en suis pas certaine vu la façon dont il me regarde, comme si j'étais un énorme cuissot de jambon qui sort du four, mais je ne perds rien à tenter de l'amadouer.

"Euh... Bonjour Monsieur le Loup ? Je suis désolée si j'empiète sur votre territoire, mais je me suis perdue, voyez-vous, et je me demandais si, par hasard, vous connaîtriez le chemin pour aller à la ville ?"

Il se met à grogner, sans jamais détacher ses yeux menaçant de ma frêle carcasse. Bon, visiblement j'ai affaire à un loup sauvage tout ce qu'il y a de plus authentique. Je détourne, moi le regard. On m'a dit une fois - et je vous assure que je ne sais plus du tout qui m'a dit ça - que regarder une bête féroce dans les yeux ne faisait que la mettre encore plus en colère. Je doute que ce soit possible pour celle là, mais on ne sait jamais. Si elle pouvait ne m'arracher qu'un bras et me laisser la vie, au final ça m'arrangerait assez ! Mais pas la jambe, hein ! Sinon, comment je pourrais monter sur scène un jour, sans jambe ? Des actrices manchotes, c'est connu, mais des unijambistes ou des culs-de-jatte ? Mon avenir serait fichu.

Encore dans tes pensées absurdes, Nina ! Réveille toi, ma cocotte, là ils sont quatre autour de toi quand même !
Nom d'un rat de motte ! Ils sont quatre maintenant, quatre loups salivant et hyper menaçant qui vont faire de moi leur goûter. Et dire que je n'aurai pas revu mes parents, que je n'aurai même pas pu leur dire que je les aime... Et Ulrich ? On vient de se retrouver, je ne suis pas prête à le quitter une fois de plus ! Mais si je dois mourir aujourd'hui... Je suppose qu'on ne choisi pas le jour de sa mort. Ni la manière. Ni l'endroit.
Mon regard se porte un peu plus loin que les loups, et j'aperçois alors un autre loup noir, beaucoup plus imposants, qui court vers moi. Il a alors une tête de bourreau, celui qui fonce vers moi pour laisser tomber ma tête sur l'échafaud. Je ferme alors les yeux et je me crispe de toutes mes forces. J'espère juste que je ne vais pas avoir trop mal.

Après des secondes interminables, j'ouvre un seul œil pour regarder ce qu'il se passe, et surtout pourquoi je ne suis toujours pas morte. J'entends des grognements, des grondements même, et le tout sur un ton assez menaçant. Le loup s'est interposé entre moi et les quatre autres, comme pour me protéger, et se jette sur le premier loup en face de moi. Ils se battent pendant un moment, et vu que l'attention des autres loups est portée sur le combat, j'essaye de trouver un angle de sortie pour courir à toutes jambes. Mais je ne fais que m'attirer plus d'ennuis. Je passe près du loup le plus chétif, pensant qu'il n'allait rien me faire, mais d'un coup de patte griffue il me renvoi violemment à ma place initiale : j'atterris contre l'arbre dans un fracas énorme, et la douleur de la griffure sur mes côtes et celle du choc de l'arbre dans mon dos me coupe la respiration.

Je suis maintenant au sol, je n'arrive pas à respirer, j'étouffe, l'air passe mal. Je suis complètement sonnée, et dans ma confusion je vois mon loup sauveur se tourner contre et me montrer les crocs, comme les autres auparavant. Je ne comprends plus rien du tout, mais je vois les quatre loups s'en aller en courant. Je me retrouve seule avec ce loup dont je ne comprend pas la position. Il s'approche de moi à pas lents, et je crois qu'il ne grogne plus. Mais tout tourne dans ma tête, et je me sens toute flagada, sans compter la brûlure de mes entailles et mes nombreux ecchymoses sur les bras et les jambes. Doucement, très doucement, il me fait face et se couche devant moi, comme un chien qui s'étend en position de dominé. Encore groggy, je ne comprends pas grand chose, mais j'entends une voix douce et tendre s'échapper de la gueule de ce mastodonte des bois.

"Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal… Vous êtes blessée ? Vous pouvez marcher? Si oui, suivez-moi. Je travaille comme apothicaire, je peux vous aider."

"Comment un loup peut-il être apothicaire ? La Mouche Pailletée ne le permettrait jamais ! Oh, pardon, je voulais dire Marraine la Bonne Fée..."

Quelle gourde ! Non seulement je viens - encore - de passer pour une idiote devant un inconnu, mais en plus je viens de dévoiler ma position politique à quelqu'un qui va sûrement me dénoncer... Il faut que je me rattrape.
Je tente de me mettre debout, malgré les douleurs et l'élancement sur mes côtes, mais je vois que je peux marcher. Mes jambes ne sont absolument pas atteintes, si ce n'est quelques bleus suite à la chute. Pourquoi faut-il que ma peau marque aussi vite ? Je vais devoir porter des pantalons pendant des semaines avant que ces tâches ingrates, témoins de ma stupidité, ne soient totalement parties !

"Je... je peux marcher, je crois. Mes jambes n'ont rien, par contre je crois m'être fait griffer par un des loups et j'ai assez mal dans le dos. Vous êtes sûr de vouloir m'aider ? Vous avez faillit être blessé vous aussi, contre l'autre loup ! Je suis vraiment désolée, c'est de ma faute. Vous n'avez rien ?"

J'ignore si mon sauveur a été amoché, lui aussi, mais je ne l'espère pas... Tout est de ma faute ! Si seulement j'avais demandé à Ulrich de m'accompagner, je ne me serai jamais perdue, et rien de tout cela ne serait arrivé...
Il faut que je me rachète auprès de ce... loup ? Je dois faire quelque chose pour lui. Il vient de me sauver la vie, après tout !

"Merci beaucoup d'avoir sauvé ma vie, c'était très généreux de votre part... Oui, merci."

Je le suis alors, sans savoir réellement où il m'emmène, mais je sais que je lui dois ma vie, et qu'il va falloir que je le dédommage pour le risque que je lui ai fait courir.
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyLun 8 Déc - 22:16



Nina & Wolfran
une petite citation trop mimi qui roxe

La jeune femme le fit rire intérieurement. Au lieu de se préoccuper de ses blessures et, de manière générale, de son état, elle se demandait comment un loup pouvait être apothicaire sous le règne de « la Mouche Pailleté ». Ce surnom amena une image mentale qui, il le savait, allait rester dans son esprit pour longtemps. Wolfran avait l’imagination fertile et parfois une simple phrase, une simple expression un peu imagée démarrait dans son esprit une histoire parfois totalement loufoque, des totalement tragique, ça dépendait de son état d’esprit à ce moment-là et de ce que la phrase/expression disait. Expressif comme il l’était sous forme humaine, il lui arrivait de faire de drôle de tête en pleine rue. Mais tant pis, il était un humble apothicaire, personne ne se souciait vraiment de sa présence hormis quand on venait le voir dans sa boutique. Alors il ne risquait rien. Alors là, la mouche pailleté…Il avait bien envie de rire, mais les sons qui sortirent de sa gueule n’étaient que de vagues sons canins bien loin de pouvoir s’apparenter à un quelconque rire. C’est pour cela qu’il s’arrêta rapidement et retourna son entière attention à la jeune femme blessée.

Qui s’inquiétait presque plus pour lui que pour son propre état. Cette jeune femme l’étonnait de plus en plus. Il secoua la tête, ajoutant de sa voix pourtant pour un animal de sa taille.

"Ne vous inquiétez pas, j’ai perdu quelques touffes de poils, mais rien qui ne puisse repousser." Si sa forme animale le lui permettait, il aurait souri. Le cas étant, il ne le put. "Oui, je vais vous aider. C’est mon métier d’aider les gens à se soigner, venez avec moi si vous pouvez marcher. Dîtes-moi si ressentez le moindre inconfort on fera une pause."

Wolfran avait failli dire « c’est mon travail de soigner les gens », ce qui était vrai à une époque, mais qui ne l’est plus aujourd’hui. Il ravala l’amertume qui manqua de surgir et prit les devants de la marche, conduisant la jeune femme vers l’orée des bois doucement, mais sûrement. D’une part, il aurait voulu aller plus vite, pour la soigner au plus vite. Mais d’une autre, s’ils avançaient trop vite, son rythme cardiaque s’accélérerait et risquerait donc de saigner plus qu’elle ne le faisait déjà. Alors ils gardèrent un rythme tranquille. Alors qu’il vit l’orée du bois approcher et donc la couverture des arbres s’éclaircirent, Wolfran pris une bifurcation qui les mènerait là où il avait caché ses vêtements. Car s’il ne risquait pas de transformation accidentelle comme pourraient en rencontrer parfois ceux qui sont obligés d’utiliser le Charnel, un loup en ville attirerait l’attention voire la panique. Or, cela l’obligerait à se retransformer ou à s’expliquer et il risquait gros dans ce cas.

"Attendez-moi là un instant, je reviens." Et sur ces quelques mots il s’enfonça dans d’épais fourrés à la recherche du baluchon de vêtements qu’il cachait toujours dans ces cas-là.

Une fois le baluchon ouvert, il reprit sa forme humaine et s’habilla aussi vite qu’il le pouvait étant donné les circonstances. En état de cause, il avait les cheveux plein de brindilles et épines de sapin (ou pin, il n’avait pas franchement pris le temps d’identifier l’arbre en question) et son haut plus ou moins bien rentré dans son pantalon, mais ça irait. Si on lui posait la moindre question, les randonnées en forêt, c’était éreintant et puis voilà. Il ressortit des fourrées et tenta de se dépoussiérer du mieux qu’il put avec ses mains.

"Allons-y. Tenez, mettez ça, ce n’est pas le moment que quelqu’un hurle la panique en vous voyant blessée, ça ne ferait que nous ralentir." Il lui tendit sa cape. "Ma boutique n’est pas très loin."

Sur ces mots il reprit la marche vers sa boutique de Ragtown. Il déverrouilla la porte et laissa la jeune femme entrer avant de la suivre et de refermer en laissant le panneau sur fermé. Ce n’était pas le moment de recevoir des clients…

"Alors, faîtes-moi voir cette griffure…"
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyLun 22 Déc - 19:17



Nina & Wolfran
pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?


"Oui, je vais vous aider. C’est mon métier d’aider les gens à se soigner, venez avec moi si vous pouvez marcher. Dîtes-moi si ressentez le moindre inconfort on fera une pause."
Je le suis en hochant la tête, tout simplement parce que je ne sais absolument pas quoi dire de plus. Si je le remercie encore une fois, je passe pour une simplette qui n'a aucun don pour la conversation. Ce qui est le cas en fait, mais je préfère que ça ne se voit pas trop. Même si c'est un peu ce que je fais à chaque seconde de ma journée, je n'aime pas tellement me ridiculiser... Bien que je semble être née pour cela. Non mais c'est vrai, je crois que de toute ma vie je n'ai jamais suscité l'admiration de personne. Je ne suis pas vraiment susceptible -heureusement d'ailleurs sinon je détesterais tout le monde - mais faire rire tout le monde à ses propres dépends est assez désagréable. Mais bon, en général je ris avec, je me moque de moi-même, parce qu'il est vrai qu'il y a de quoi se moquer tout de même ! Je suis devenue un synonyme de maladroite, alors si c'est ce que je devais être, je me contente de faire rire les gens. Au final, ce n'est pas si mal, je leur apporte un peu de joie, un peu d'humour, peut-être sans le savoir. Bon, c'est décidé ! Si je n'arrive pas à devenir une célèbre actrice, je me reconvertis en humoriste !

"Attendez-moi là un instant, je reviens."
Le...Loup ? me sort un moment de ma diatribe intérieure sur mon avenir pour se diriger vers un fourré proche du chemin. Je le vois qui s'y enfonce, puis j'entends un froissement de vêtements. Je le vois revenir à moi sous sa forme humaine, les cheveux recouverts d'épines de sapin. J'ai d'abord un mouvement de recul. Je ne m'attendais pas réellement à cet aspect là... Il a l'air tellement jeune ! Sa voix grave et profonde m'avait donner à imaginer un homme moins... chérubin. Mais il a un visage qui inspire quelque peu la confiance, et puisqu'il m'a sauvée, je ne vais pas faire la fine bouche sur le physique de mon sauveur ! Il me tend une cape fourrée, bien qu'il ne fasse pas très froid et me fait signe de continuer notre route. "Allons-y. Tenez, mettez ça, ce n’est pas le moment que quelqu'un hurle la panique en vous voyant blessée, ça ne ferait que nous ralentir. Ma boutique n'est pas très loin." Il n'a pas tout à fait tort. J'enfile la cape et le suit de près. Mine de rien, ma blessure me lance assez violemment et j'ai hâte qu'il me soigne tout cela. Par contre, je n'ai absolument aucune idée de la façon dont je vais le payer... En baies peut-être ? J'en ai un panier plein, mais je doute que cela lui suffise.

Oh mais... nous sommes à Ragtown ! La boutique de l'apothicaire surgit devant moi subitement, et franchement il ne me semble pas l'avoir remarquée auparavant. Pourtant, ce n'est pas la première fois que je viens ici, je viens souvent voir Kaa danser à La Sirène Amputée. Le jeune homme me fait entrer dans sa boutique pleine de fioles, d'ingrédients de toutes les couleurs. J'ai l'impression de me retrouver dans un laboratoire comme ceux décrits dans les livres !

"Alors, faîtes-moi voir cette griffure…"
Je m'exécute sagement en enlevant tout d'abord sa cape, que je pose délicatement sur le comptoir de la boutique. Je délace - non sans mal - le corset de ma robe juste assez pour pouvoir ôter ma manche gauche et lui montrer clairement mon dos, à l'endroit exact qui me fait souffrir depuis quelques minutes maintenant. Je ne l'entends rien dire du tout, mais je l'entends qui s'affaire dans mon dos. Inquiète, je me risque tout de même à lui poser la question. "C'est grave doct... euh Monsieur ?" Bon, Nina, tu es condamnée à passer pour une idiote. Mon premier réflexe est de vouloir me rattraper en débitant une énorme phrase d'excuse quant à ma bêtise, mais je referme rapidement la bouche avant d'aggraver mon cas. Je le laisse me soigner en prenant bien soin de fermer mon clapet, ainsi qu'en réprimant de petits gémissements de douleur.
"Pardon, je viens de me rendre compte que je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Nina Têtedure, j'habite dans la forêt dans la maison Fiersbras ! Je suis souvent passée à Ragtown, mais je dois avouer que votre boutique ne m'a jamais sauté aux yeux. Bon, il faut dire aussi qu'en général quand je viens dans cette partie de la ville c'est pour aller voir le magnifique danseur à la Sirène Amputée donc..."
Bon sang, Nina, tu ne peux pas t'empêcher de toute suite passer pour un moulin à paroles ? Oups... Bon, eh bien pour garder une contenance digne, c'est raté. Encore une fois. Je me demande si je dois tout de suite aborder le sujet du moyen de paiement, ou s'il est préférable que je me taise jusqu'au moment fatidique... Ohlala Nina, comment tu vas t'en sortir cette fois-ci ?
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyJeu 25 Déc - 20:06



Nina & Wolfran
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Une fois la manche de la demoiselle hors de la zone blessée, Wolfran pouvait voir plus clairement la blessure. Elle n’était pas belle, il n’y avait pas à dire. En même temps, une blessure par griffure de loup qui était belle, c’était quand même assez rare, vous en conviendrez. Il prit son temps pour observer et ausculter la blessure. Elle avait arrêtée de saigner abondamment ce qui était déjà un très bon signe, même si le sang ne s’était pas complètement arrêté. Maintenant, elle semblait plus moche que grave. Ce n’étaient pas des griffures profondes, ce qui était une chance. Il s’en était douté, de par le fait qu’elle puisse encore bouger le bras aux suites de l’attaque. Autrement, il se serait inquiété bien plus sévèrement. Il releva la tête de là où il observait à la question de la jeune femme et lui offrit un sourire doux et rassurant.

"Non, ce n’est pas très grave. Il ne faut pas la négliger, mais elle est plus moche de grave. Désolé de vous dire ça d’ailleurs…"

L’apothicaire savait à quel point certaines femmes faisaient attention à leur physique, en passant par leur ligne à la moindre imperfection qui devenait une catastrophe nationale. Alors annoncer à une jeune femme, mignonne comme tout, qu’elle avait une vilaine blessure dans le dos n’était pas forcément quelque chose qu’elle souhaitait entendre…Et il pouvait le concevoir facilement. Pourtant, elle ne sembla pas plus traumatisée que cela et Wolfran alla chercher de quoi soigner la jeune femme en attendant de préparer l’onguent adéquat pour traiter au mieux la blessure. Il commençait à s’affairer dessus, nettoyant avec un linge humide le sang pour y voir plus clair que la jeune femme – Nina, donc – reprit la parole.

Elle tira un sourire au blond. Sans doute possible, elle faisait partie de ces gens typiquement spontanés, qui parlent sans s’encombrer de trop des conventions et des ronds de jambes habituels. C’était inhabituel, surprenant et…Etrangement rafraîchissant. Dans une société où personne n’était réellement qui ils disaient être, avoir une spontanéité pareille faisant du bien. Intérieurement, l’apothicaire priait pour qu’elle reste comme elle était pour toujours, cette spontanéité et ce naturel franc qui ne plaisait certes pas à tout le monde, mais qui était si rare et par conséquent si précieux dans ce monde. Il allait passer au linge imbibé d’alcool pour désinfecter la blessure quand elle parla de sa boutique, et du fait qu’elle ne l’avait jamais repérée auparavant. La raison qu’elle donna lui fit hausser un sourcil. Est-ce qu’elle parlait du même danseur qui était venu lui rendre visite il y a quelques temps ? Possible, il avait dit travailler à la Sirène Amputée après tout…Mais passons. Il garda le linge à la main, ne touchant pas la peau à vif devant lui pour prendre le temps de lui répondre.

"Je m’appelle Wolfran Loupnoir. Vous n’avez pas à vous justifier Nina. Ma boutique est modeste, et sa vitrine l’est tout autant. Ceux qui ont besoin de mes services savent où me trouver et c’est très bien ainsi." Il jeta un coup d’œil au linge dans ses mains. L’odeur de l’alcool commençait à lui piquer le nez, il fallait qu’il finisse de la soigner aussi, rapidement si possible, ne serait-ce que pour pouvoir lui donner quelque chose contre la douleur par la suite "Nina, je vais devoir désinfecter la plaie. Ça ne va pas être agréable, alors dîtes-moi si ça vous fait trop mal, je ferais une pause. N’ayez pas peur de m’arrêter, je préfère y passer trois heures mais vous savoir dans un inconfort minimum plutôt que de finir sa rapidement mais vous faire souffrir bêtement."

Sur ce, il commença à tapoter doucement les contours de la blessure avec le linge imbibé, attentif à la moindre réaction de sa patiente.
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptySam 10 Jan - 23:05



Nina & Wolfran
pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?


Wolfran, donc. Wolfran... Loupnoir ? Comme c'est bien choisi ! C'est ç la fois poétique et extrêmement fidèle, je dois dire ! Pas comme mon nom à moi... Nina, c'est mignon, mais Têtedure ? Non seulement ça n'a rien de très féminin, mais en plus ce n'est pas très représentatif de ma personnalité... Têtedelinotte ou Têtenlair aurait été plus approprié je crois. Bien que Têtedure c'est très... ogresque, finalement. C'est vrai qu'après tout, je suis un ogre. Je dois tellement m'appliquer à le cacher tous les jours, que parfois j'en oublie presque mon allure verte et mon attitude nauséabonde. Est-ce que ça me manque ? Oui, bien sûr. Est-ce que je regrette d'avoir troqué une vie de liberté contre une partie de cache-cache sans fin ? Bien sûr que non. Ce n'est peut-être pas facile tous les jours, mais je crois qu'Ulrich en valait la peine. Enfin, il ne m'a pas encore donné l'occasion de me dire que j'ai fait le bon choix, il est insupportable après tout mais... c'est Ulrich.

"Nina, je vais devoir désinfecter la plaie. Ça ne va pas être agréable, alors dîtes-moi si ça vous fait trop mal, je ferais une pause." Euh... pardon ?
Je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il va se passer que je me crispe carrément. J'ai juste entendu "mal", et ça y est, je panique. J'ai toujours pleuré comme une madeleine à la moindre écorchure ou la moindre piqûre d'insecte - sauf devant Ulrich, mais c'est parce qu'il criait tellement fort que cela couvrait mes pleurs, donc il a toujours cru que je n'avais jamais mal. Je sens doucement quelque chose éponger ma blessure, et le contact avec la chose est froid et un peu picotant.

"Vous êtes vraiment magique, je ne sens presque rien du tout ! Ça picote un peu, mais il faut croire que ce n'est pas si profond que cela... AÏE !" Bon, ok, là j'ai eu mal, mais... Ah si, j'ai les larmes aux yeux. Bravo Nina, tu viens encore de prouver ton courage et ta ténacité à un illustre inconnu ! Bon, il est super gentil et a dit qu'il s'arrêterait si j'ai trop mal mas franchement, j'aurai pu faire bonne figure pour une fois. Je suis vraiment un cas désespéré. Nina Casdéséspéré, voilà mon vrai nom. "Je suis désolée, je crois que j'ai toujours été assez sensible au niveau de l'épiderme, la moindre écorchure me fait un mal de chien... Et pourtant il est étrange que je n'ai pas eu plus mal que cela pendant tout le chemin ! J'espère que rien ne s'est logé dedans..."

Je suis tétanisée. Qui dit corps étranger dans une blessure, dit infection. Donc il faut nettoyer la plaie ENTIÈREMENT jusqu'à voir quelque chose. J'en sais quelque chose, c'est moi qui nettoyais souvent les plaies d'Ulrich quand cette andouille arrivait à s'écorcher en fuyant un nid de guêpe et criant comme une pucelle. Aller, Nina, tu peux le faire !
"Vous pouvez continuer, je crois que ça va aller." J'attrape néanmoins le jupon de ma robe et le serre très très fort dans mon autre main pour essayer d'atténuer la douleur. Pitié, faîtes qu'il n'y ai rien dedans, faîtes que cela ne s'infecte pas...

L'apothicaire passe un temps infini sur le nettoyage de la blessure, et je l'entend enfin poser tout le barda qu'il avait dans les mains. Bon, respire Nina, au pire il te soignera, ce n'est pas bien grave... Et s'il doit chercher la chose avec une pince ? Je sens mon estomac qui se serre.
"Alors, vous voyez quelque chose ?"
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme Tumblr_nctxg2rB1v1s3wy60o2_250

⊱ pseudonyme : Little-Chocobo
⊱ tête mise à prix : Thomas Brodie-Sangster
⊱ crédits : Elf (Ava)
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Alexei Trainesavate - Lancelot Dulac - Cheshire Beausourire - Poucette Toutepetite
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Sorcier blanc
⊱ allégeance : Mitigé

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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyLun 12 Jan - 9:55



Nina & Wolfran
une petite citation trop mimi qui roxe


L'apothicaire n'aurait peut-être pas dû parler de douleur. Ou peut-être aurait-il dû tenter de minimiser les choses, vu la crispation dont faisait preuve Nina. Il se sentit désolé pour elle et allait, d'ailleurs, s'excuser quand elle lui assura qu'il devait être magique car elle ne sentait presque rien, juste avant d'émettre un petit son de douleur. Wolfran retira bien vite le tissu désinfectant de la peau de la jeune femme, attendant qu'elle lui donne le feu vert pour continuer. Son commentaire, bien qu'anodin, tira une touche de mélancolie à l'apothicaire qui, malgré ce qu'il affichait, était magique. Il ne fit pourtant aucun commentaire, se contentant d'attendre en l'écoutant parler. Il résuma sa tâche de désinfection avec la plus grande précaution, tentant de minimiser la douleur. Le succès de son opération lui était inconnu, car elle lui faisait dos. En revanche, il observa attentivement la blessure alors qu'il finissait de la nettoyer, afin de vérifier ou rejeter la crainte de sa patiente. Il pensait plutôt la rejeter, elle avait certes, eut sa plaie à vif durant un temps, mais rien qui ne laisse à penser que quelque chose, autres que les quelques fibres aux abords de la plaies, ne soit entré.

Cela mui fut confirmé quand le sorcier eut tout désinfecté et qu'il put observer un peu mieux la plaie. Non. Définitivement rien à signaler ici. Il eut un sourire et entreprit de rassurer Nina.

"Il n'y a rien. La plaie est propre et saine. Je vais finir de m'occuper de tout ça, mais je vais vous appliquer un baume anesthésiant. Vous serez consciente, mais vous ne sentirez plus rien au niveau de votre blessure pour les prochaines heures."

Il valait mieux; il avait besoin de recoudre la blessure et sans anesthésie, elle allait souffrir le martyr inutilement. Wolfran jeta le tissus qu'il avait utilisé précédemment, et entreprit de sitraire la jeune femme pendant ce temps. Elle semblait bavarde ce qui serait un avantage dans le cas présent.

"Vous êtes très courageuse jusque-là Nina. Je vous félicite. J'ai déjà eu de grands bonhommes défaillir de douleur alors que je m'occupais d'une simple coupure au doigt..." ce n'était pas vraiment ça, il y avait effectivement eu coupure au doigt, mais tenant plus de l'amputation que d'une coupure à l'enveloppe...mais ça, elle n'avait pas besoin de le savoir... "Parlez-moi un peu de vous Nina. Qu'est-ce que vous faites dans la vie, hormis vous balader en forêt?"

Le distraire pendant qu'il travaillait, recousait le tout pour ensuite la laisser repartir tranquillement avec ce qu'il fallait pour s'occuper de la plaie par la suite. En revanche, il fallait qu'elle ne gigote pas trop.

"Par contre, je vais vous demander de ne pas bouger pendant ce temps. D'accord? Mais n'hésitez pas à parler. Ca me fera de la compagnie."

Il lui afficha un sourire doux tandis qu'il reprenait son travail.
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyVen 23 Jan - 16:54




Nina & Wolfran
pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?


"Il n'y a rien. La plaie est propre et saine. Je vais finir de m'occuper de tout ça, mais je vais vous appliquer un baume anesthésiant. Vous serez consciente, mais vous ne sentirez plus rien au niveau de votre blessure pour les prochaines heures."
Nom d'un rat de motte, c'est le plus beau jour de ma vie ! Oui, bon je l'avoue, j'avais vraiment très peur que ça ne soit plus grave que ça en avait l'air, et franchement, c'est pas avec Ulrich à la maison que j'allais pouvoir guérir correctement ! Il ne réussit pas à faire vivre une plante plus de deux jours, alors qu'est-ce que ça aurait été s'il avait dû s'occuper de moi, je ne veux même pas l'imaginer. Du coup, quand Wolfran m'apprend la nouvelle, je ne peux absolument pas m'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement. Je me rends compte que j'étais crispée pendant tout ce temps quand je relâche mes épaules qui me font mal et que j'halète un peu.  

"Quelle chance que je sois tombée sur vous dans la forêt, vous êtes vraiment très doué !" Et en plus il va m'appliquer un truc anesthésiant ! Je dois monter un autel en son honneur ou ça se passe comment là ? Non parce que franchement, cet homme est un amour, véritablement adorable. Si je n'étais pas blessée, je lui ferais le plus gros des câlins du monde ! Bon, maintenant je suppose que les soins sont terminés, donc je pourrais peut-être reconsidérer le câlin...

Une énorme aiguille en forme de crochet bien pointu me passe sous le nez, et je crois que j'aurai mieux fait de m'évanouir plutôt que de rouvrir les yeux... Bon, eh bien si je n'ai pas le choix, je crois que je vais devoir me tenir tranquille et encore une fois faire semblant que je suis courageuse... Mais Wolfran s'y prend très bien, et je n'ai pas eu mal outre mesure, alors je lui fais confiance. C'est bizarre de faire confiance à quelqu'un que l'on vient à peine de rencontrer, mais je ne me vois pas agir autrement avec lui.

"Parlez-moi un peu de vous Nina. Qu'est-ce que vous faites dans la vie, hormis vous balader en forêt? Par contre, je vais vous demander de ne pas bouger pendant ce temps. D'accord? Mais n'hésitez pas à parler. Ca me fera de la compagnie." Euh... très bonne question, je me la pose moi-même. Ce que je fais dans la vie ? Est-ce qu'il est de bon ton de lui dire que je passe mes journées à regarder Amour, Gloire et Royauté sur mon canapé en ingurgitant des tonnes de pop-corn pendant que mon ex-futur-peut-être-pas-petit-ami ronfle sur mes genoux ? Je ne crois pas. Mais il ne mérite pas que je lui mente non plus. Je ne peux pas lui raconter de mensonge, il a été tellement gentil avec moi, alors qu'il aurait très bien pu continuer sa sieste de gros loup noir pendant que je me faisais attaquer. Cela dit, il m'a demandé de lui tenir compagnie, et je crois qu'il ne demande pas cela par pure politesse. J'ai du mal à concevoir le fait que quelqu'un apprécie ma compagnie, d'habitude j'ai le droit à des insultes pour me faire taire. Mais maintenant que j'y pense, je n'ai pas vu une seule personne dans cette petite échoppe, et la décoration ne révèle aucune touche féminine... Wolfran doit être très seul, outre ses clients. Allez, Nina, fais ce que tu sais faire de mieux et parle lui ! De toute manière ça m'occupera l'esprit et j'oublierai qu'il est en train de m'enfoncer un morceau de métal épouvantable dans la peau...

"Pour tout dire, je ne fais pas grand chose... Je suis arrivée à Fort Fort Lointain il y deux mois, et je ne trouve pas vraiment de travail. A vrai dire, il faudrait que j'en cherche un, mais rien de ce qui est présent dans la ville ne me tente. Il faut dire aussi que je veux suivre mon rêve, qui est comme qui dirait impossible. Vous allez me trouver sotte, mais j'aimerai vraiment devenir comédienne, devenir une actrice célèbre... Je serai pas mal placardée sur les panneaux de toute la ville ! J'avais essayé avant quand j'étais à Yasen, mais très franchement, c'est beaucoup moins glamour que cette ville. Qui sait, peut-être y arriverai-je un jour..." Il doit vraiment avoir un baume miracle, parce que je ne sens rien du tout ! "Vous savez, d'habitude je suis très douillette et je ne supporte pas la douleur, mais vous vous y prenez tellement bien que je ne sens rien du tout ! D'ailleurs, si je n'avais pas vu cette énorme aiguille, je suis certaine que je ne me serai même pas rendu compte que vous étiez en train de... Aïe ! ... de me recoudre !" Bon, là j'ai eu un peu mal, je l'avoue, mais bon, on ne peut pas vraiment être infaillible non plus !

"Pardonnez-moi, je parle trop, je ne le sais que trop bien, mais je ne peux pas m'en empêcher ! Je papote, je papote, une vraie pipelette, tant et si bien que la plupart du temps je divague à un tel point que je ne me souviens même plus qu'elle était la question que l'on m'a posée au tout début ! Zut... voilà, j'ai recommencé." Bon, il est temps de dire quelque chose d'intelligent maintenant, non ? Comme quoi ? Bah, le paiement bécasse ! Comment tu vas t'en sortir si tu ne peux pas le payer ? SI ça se trouve, le fait que les gens ne peuvent pas le payer le rendent furieux, il enfle, devient tout vert et mute en loup vert à pustules... Je me retourne tout doucement pour le regarder travailler avec un visage absolument serein et un petit sourire figé sur les lèvres. Bon, la créature verte et pullulante ce ne sera pas pour aujourd'hui. Bon, quand faut y aller, faut y aller !

"Wolfran, vous êtes vraiment extrêmement doué ! Je n'en reviens toujours pas de la chance que j'ai eu de tomber sur vous. C'est tellement dommage qu'il n'y ait pas plus de monde dans votre boutique..." Ah, commencer par un compliment, bien joué Nina ! Normalement, ça fonctionne toujours. "Justement, en parlant de votre commerce, il y a une chose que je dois vous dire... Je suis vraiment mortifiée, désolée au possible, mais je n'ai pas un seul schilling sur moi, je ne pourrais donc pas réellement vous payer de la manière la plus classique qui soit. Mais si vous le désirez, je peux revenir demain et rapporter ce que je vous dois ? Ou vous rendre un service en contrepartie ? Je suis tellement désolée, demandez-moi ce que vous voudrez !"

Nom d'un ogrillon, et s'il me dénonçait aux chevaliers-police pour abus de service ou je ne sais quoi ? Et si ils m'arrêtaient tellement violemment que mon charnel tombait et que je redevenais une ogresse devant la garde royale ? Nina, dans quoi t'es-tu encore fourrée ?
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⊱ pseudonyme : Little-Chocobo
⊱ tête mise à prix : Thomas Brodie-Sangster
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyDim 25 Jan - 23:52



Nina & Wolfran
une petite citation trop mimi qui roxe


Apparemment, sa tactique de distraction en la faisant parler a fonctionnée. Wolfran l’a vu se crisper quand l’aiguille lui passa sous le nez (il aurait préféré ne pas la lui montrer mais pour le coup il n’avait pas eu le choix, logistiquement parlant), mais quelque chose dans la boutique sembla calmer la jeune femme et elle se détendit, tranquillement, avant de commencer à parler. Parler, c’était la clé, comme le découvrait l’apothicaire. Elle parlait beaucoup, vite, mais elle ne parlait pas pour ne rien dire…Pas trop du moins. Elle était amusante et un sourire s’installa définitivement sur le visage du blond alors qu’il s’appliquait à recoudre la jeune femme.

Bien que concentré sur son ouvrage, le sorcier l’écoutait attentivement. Après tout, ce n’était pas simplement pour la distraire qu’il lui avait proposé de parler. Il voulait aussi en apprendre plus sur elle, par pure curiosité et aussi parce que ça lui permettait de se donner un semblant de vie sociale. Car autrement, il n’en n’avait pas vraiment. Il voulait se faire discret et il y arrivait plutôt bien. Peut-être trop bien si on en croyait le vide qu’était sa vie ne dehors de son échoppe. Echoppe surtout fréquentée par les gueux, ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un soigneur…Mais ça lui convenait. Il arrivait très bien à se faire de l’argent en vendant certains remèdes, avec des clients sérieux et fidèle (et arthritiques il fallait bien l’avouer) qui venaient chercher leurs prescriptions toutes les deux semaines…Autrement c’est vrai que…Eh bien il n’avait pas une vie personnelles des plus passionnantes. Alors quand il avait l’occasion de connecter avec un autre être, il n’hésitait pas et sautait sur l’occasion. Ce qu’il se passait maintenant avec Nina. Il en était fort aise par ailleurs. Son histoire est fascinante. Il boit ses paroles avec intérêt et curiosité, continuant son œuvre sur la blessure devant lui. Actrice…C’était un joli rêve.

Wolfran releva la tête quand elle lui fit un nouveau compliment. Il la laissa parler cependant, sentant bien qu’elle n’avait pas terminé. Il aurait bien dis quelque chose, sincèrement, en réponse à tout cela, mais de deux chose ; l’une, il était concentré sur ce qu’il faisait et de deux, il ne voyait pas trop quoi dire à part des platitudes des plus inutiles. Alors il les garda pour lui, finissant de recoudre la blessée, tandis qu’elle reprenait la parole après lui avoir jeté un regard hésitant. Il sentait venir les questions et s’y attendait. Quelles qu’elle soit.

Ah…Non, il ne s’attendait pas à ce qu’elle parle du paiement. Enfin, si. Mais pas forcément maintenant. Il coupa le fil de suture et ranger son matériel alors qu’elle terminait son petit discours. Elle était vraiment attendrissante et adorables comme ça…Il eut un petit rire et prépara de quoi faire un bandage.

"Ne vous en faîtes pas pour cela. Le paiement peut attendre." Il appliqua la compresse sur la blessure et reprit "Je ne vous aurais pas laissée, blessée, dans la forêt. Ça serait contre mes principes en tant qu’apothicaire. Vous m’avez l’air de quelqu’un d’honnête, donc si vous repassez dans les prochains jours avec de quoi payer il n’y aura pas de problèmes. En attendant, il faut que vous écoutiez attentivement mes instructions quant aux soins de votre blessure."

Wolfran commença alors à lui expliquer ce qu’elle devait faire. Changer le bandage tous les jours, nettoyant la blessure avant d’appliquer un baume cicatrisant dessus puis de refaire le bandage. Bref, assez simple en somme. Il lui prépara quelques compresses et le baume dans un petit sachet et le déposa sur le comptoir, faisant ensuite le tour pour faire face à la jeune femme.

"Vous devrez repasser me voir d’ici trois semaines pour que je vérifie l’état de la cicatrisation." Une idée lui vint "Et si vous voulez me payer une petite partie maintenant, je vous demanderais un tout petit service. Gardez pour vous mon petit…Don, si vous le voulez bien. Je préfère qu’on ne sache pas mon autre forme…C’est d’accord ?"
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Nina ⊱ l'homme est un loup pour l'homme EmptyVen 30 Jan - 17:50



Nina & Wolfran
pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?


"Ne vous en faîtes pas pour cela. Le paiement peut attendre."
Wow wow wow, c'est quoi ce jeune homme parfait là ? Si ça n'avait pas été Wolfran je n'y aurais pas cru, mais comment penser un seul instant qu'il puisse m'embobiner ? Avec son visage de chérubin et son sourire si rare... Bon, d'accord, je parle de lui comme si j'étais sa meilleure amie, mais j'ai l'impression qu'il tel que je le décris. Parce que moi je le ressens ainsi, et puis c'est tout. Evidemment que je reviendrais dès demain avec de quoi le payer ! Je lui apporterai tous les schilling qu'il faut, et je lui ferais des cookies aussi. Tout le monde aime les cookies de toute manière. Les schilling pour les soins, les cookies pour la gentillesse.

Alors, c'est bientôt terminé ? Il faut croire que oui. Et après ? Après je n'en sais rien. J'aimerai bien revenir le voir souvent, discuter, se balader ensemble, sous sa forme humaine ou non d'ailleurs, mais il ne semble pas en avoir très envie. Il ressemble aux personnes solitaires qui sont adorables à l'intérieur mais qui ont du mal à converser et à se faire des amis. Peut-être n'aime-t-il tout simplement pas la présence des humains. Si ça se trouve, il est hyper populaire chez les loups ! Je n'en ai aucune idée, et je serai bien mal placée pour émettre des commentaires sur Wolfran. Oui mais voilà, je ne peux pas m'en empêcher. Eh oui, je suis aussi bavarde en pensée qu'à l'oral. On ne change pas un ogre aussi facilement.

"En attendant, il faut que vous écoutiez attentivement mes instructions quant aux soins de votre blessure." Oui, bien sûr que je vais écouter attentivement ! Alors je dois retourner le voir dans trois semaines. Quelle bonne idée ! Je me renseignerai pour savoir ce qu'il aime et je le lui apporterai ! Il faudra que je lui offre quelque chose chaque fois que je viens le voir, comme ça il verra que je ne suis pas une écervelée... Enfin pas tant que ça. Je le regarde préparer tout ce qu'il faudra pour me soigner et m'envelopper le tout. Décidément, il faut vraiment que je n'oublie pas de venir le payer...

Mais qu'est-ce que je vais dire moi à Olga et Ulrich quand je vais rentrer avec les médicaments et la blessure ? Je vais encore me faire gronder alors que ce n'est pas de ma faute... Et en plus je n'ai pas les baies que je devais rapporter à Olga ! Nom d'une bave d'escargot, je vais passer un sale quart d'heure moi...

"Et si vous voulez me payer une petite partie maintenant, je vous demanderais un tout petit service. Gardez pour vous mon petit…Don, si vous le voulez bien. Je préfère qu’on ne sache pas mon autre forme…C’est d’accord ?" Et là je prends conscience que je n'ai plus ouvert la bouche depuis un moment. Alors comme ça, peu de gens sont au courant ? Le pauvre, il doit se cacher alors pour redevenir lui-même ? Comme je connais ça... Depuis que je suis arrivée, je n'ai pas ôté mon charnel une seule seconde. J'ai bien trop peur que quelqu'un me voit ! Et si jamais on me voit, je vais faire comment pour recoller les morceaux avec Ulrich ? Je sais très bien que je ne suis qu'une empotée, alors j'évite. Mais ça devient pesant d'avoir la peau blanche et d'être aussi menue. Alors oui, je vous comprends Wolfran.
Je pose ma main sur la sienne et lui sourit aussi gentiment que je le puisse. Même si je suis certaine qu'il ne comprendra pas pourquoi je fais preuve de temps d'amitié, je tiens à cette marque... d'affection ?

"Ne vous en faites pas, je comprends. Je ne dirais rien à personne, vous pouvez compter sur moi !" J'attrape le sachet avec tous les médicaments. Il est temps pour moi de m'en aller, je l'ai assez embêté avec mes sottises. "Merci encore infiniment pour tout ce que vous avez fait pour moi, je ne vous remercierai jamais assez ! Je reviendrais demain pour vous payer, c'est promis !" Je m'éloigne et lui adresse un signe de la main avant de passer le pas de la porte. Et je regrette. Je regrette de ne pas lui avoir proposé une balade dans la forêt un de ces quatre. Parce que ce ne serait pas poli, trop avenant, et indécent. Oui, par trop indécent. Mais j'espère vraiment, vraiment que l'on va se revoir.


RP Terminé :kyu:
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