AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline


FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyVen 17 Oct - 20:35

Le navire entrait au port, sa coque se distinguant dans le brouillard et des lettres d'or se dessinaient à l'avant : The Queen's Dust. Au pont supérieur, Nemo sondait le port du regard. La terre. Elle lui avait presque manqué. Mais Nemo aimait la mer, parce qu'elle le faisait voyager. A terre, c'était toujours le même paysage, les mêmes visages. Rien ne changeait. Chaque paysage en mer était éphémère, illusoire parfois. Les visages n'étaient sont que des ombres, sur le pont pour accomplir leur travail, mais il ne s'intéressait pas à eux. Ce qui l'intéressait, c'est ce qu'il se passait autour. Chaque vague qui se cassait sur la coque de son navire, chaque mouette qui volait au-dessus de son bateau. Nemo vivait pour cela. Malheureusement, son devoir l'appelait et il se devait de livrer les marchandises au Royaume. Il aperçu les formes de ses clients qui attendaient tous leur quelque chose, les yeux avides de bénéfices. Cela faisait quatre mois - quatre long mois qu'il n'avait pas eu à faire face à ces chiens, reniflant la moindre opportunité pour acheter moins cher. Nemo savait les contenter.
Une silhouette se dessina alors, accompagnée d'une myriade de petits hommes. La garde royale. Son sang ne fit qu'un tour. Que pensaient-ils, qu'il transportait des criminels, de la marchandise illégale ? Si Nemo avait bien une valeur, c'était celle du travail accompli. Plissant les yeux, il distingua ce qui lui semblait être le capitaine de la garde royale. Bien sûr qu'il en avait entendu parler, elle était célèbre, presque une légende urbaine : c'était une femme, qui commandait une armée d'hommes. Cela n'étonnait guère le capitaine qui savait que seule la volonté et le mental d'acier comptait dans ces postes.
Les marins sortirent les cordes et attachèrent le bateau au port. Il était temps. Nemo rejoignit la terre ferme et alla à la rencontre de la fameuse Marie Lopaline, Capitaine Lopaline pour ceux qui tenaient à leur vie. Les on-dits étaient donc vrai : c'était une femme magnifique.
« Capitaine Lopaline... Que me vaut l'honneur de vous rencontrer ici ? » Oh, il savait pourquoi il la rencontrait ici. Bien sûr qu'elle allait inspecter son bateau, le retourner de fond en comble pour ne serait-ce qu'un rat qui avait osé monter sur son bateau pendant une escale. Nemo n'avait rien à se reprocher. « S'il vous plaît, dites à vos hommes de faire attention à mes marchandises. Comme vous le savez, certaines valent une fortune. » Il la dévisagea un instant, s'arrêtant sur ses formes féminines, formes qui lui avaient tant manqué. « Allez-vous fouiller vous-même mon navire ? Il y a certaines choses qui ne conviennent pas à une femme. » Mais Marie lui convenait très bien, par contre.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyMar 28 Oct - 23:19



Nemo, Marie

Les serments d'amour sont comme les voeux des marins, on les oublie après l'orage.

Marie détestait les retours marchands au port de Fort Fort Lointain. Pour une quelconque raison qui lui échappait, elle et ses hommes étaient toujours ceux chargés d'accueillir les bateaux de la marine royale et leurs équipages et aujourd'hui revenait The Queen's Dust. Elle l'avait elle-même vu partir, mais n'avait pas été chargé d'inspecter la carcasse en bois du navire avant qu'il ne parte, pas cette fois-là. Clandestins, petits malins, trésors cachés et marchandise illégale – s'il le fallait et sur un seul ordre, Marie pouvait faire éventrer chacun des sacs de marchandise à l'intérieur de chacun des bateaux au départ comme à l'arrivée. Elle l'a fait déjà fait, généralement pas sans raisons. Il faut dire qu'une seule des caisses de marchandises coûtait une petite fortune, et il ne valait mieux pas qu'elle se plante – aussi pourri que son caractère puisse être, elle n'aime pas faire du tort aux gens qui ne le méritent pas –, et il en va également de sa réputation. Que penserait-on d'un capitaine de la garde royale qui ruine chaque livraison au hasard et dans l'espoir de trouver, un jour, quelque chose ? Marie secouait la tête, préférant ne pas y penser. Elle préférait laisser passer quelque chose par inattention et redoubler de vigilance la fois d'après plutôt que de s'alarmer pour pas grand chose.
Une fois de plus, Lopaline réunissait ses hommes dans la grande cour du château et les inspectait tous, un par un. Étant à la tête de cette unité, elle refuse tout bonnement que ne serait-ce qu'un seul d'entre eux ne soit pas présentable. Même quand ils partent seulement en patrouille, Marie prend le temps de vérifier leur uniforme et leur équipement à tous. Un membre de la garde royale doit être aussi parfait que s'il devait se présenter devant Marraine, en toutes circonstances – elle n'était pas de celles qui ignoraient ce genre de règles. À vrai dire, Marie était plutôt de la vieille école, elle aimait agir comme le capitaine qui s'occupait de son unité, à son arrivée dans la garde. Elle n'a pas eu à le cotoyer bien longtemps, mais n'oublie pas pour autant ses manières de faire. Ses exigences poussées qui lui donnaient envie à elle d'être parfaite dans cet exercice. D'un coup d'oeil rapide et habitué, elle inspecte chaque homme, s'assure que tous aient leur épée et qu'elle ait bien la liste des marchandises déclarées en main. Elle donne le feu vert d'un signe de tête, grimpe sur son cheval et ordonne le départ, un bras levé. C'est une quarantaine d'hommes qui arrivent au port peu de temps après, prêts à accueillir le navire principal de la Marine. Ça n'est que la seconde fois que Marie le voit – première fois qu'elle rencontrera son équipage. Elle ne l'a qu'aperçu au départ, trop occupée pour être chargée de l'inspection du bateau. Le même qui arrive au port, ses marins accueillis par une haie de gardes bien rangés. De bons petits soldats en apparence. Marie pose un regard sur chaque homme qui se penche au-dessus des barrières, sans encore en descendre. Ils ne poseront pas le pied à terre tant que ses hommes à elle n'ont pas fait leur tour. Levant à nouveau son bras en l'air, Marie autorise ses hommes à monter, à ne pas faire attendre les marins trop longtemps. C'est pas patient, un marin.
Le seul d'entre eux à descendre semble correspondre à ce qu'on lui a dit du nouveau Chef de la Marine Royale. Grand, plutôt beau garçon – un sourire et des yeux à faire pâlir le Mister FFL de cette année-là. Une main en permanence sur le manche de son épée, Marie s'avance jusqu'à lui, le saluant d'un bref signe de tête. Capitaine Lopaline... Que me vaut l'honneur de vous rencontrer ici ? Il n'était pas dans ses habitudes d'apprécier outre-mesure les marins – bien que l'équipage de Sinbad lui était très amical –, mais Marie détestait plus que tout ceux qui se sentaient obligés de mettre les formes à la moindre phrase. Ils avaient l'air ou trop polis, ou effrayés, ou suspects. Ou en manque. S'il vous plaît, dites à vos hommes de faire attention à mes marchandises. Comme vous le savez, certaines valent une fortune. Elle sent le regard du chef de la marine s'aventurer sur elle, ne dévie pas le regard pour autant. Elle aura tout le temps de le détailler plus tard. Allez-vous fouiller vous-même mon navire ? Il y a certaines choses qui ne conviennent pas à une femme. Marie éclate d'un rire sec, presque ironique. Croyez-moi, si vous cachez quelque chose ma présence sera loin d'être un honneur pour vous. Elle haussa un sourcil, bien étonnée des paroles de l'homme qu'elle trouverait presque rabaissantes. Insinuriez-vous que je vaux moins ou suis moins forte que vous et votre équipage ? Je donnerai à mes hommes les ordres que j'estime juste de leur donner, et ne leur dirai de faire attention que si j'estime qu'ils ne font pas déjà attention.
Un sourire prend doucement forme sur son visage, étirant ses lèvres rosées d'un bout à l'autre de sa peau de porcelaine. Une vraie poupée jetée au milieu d'un océan de réalité. Sa voix se faisait aussi plus douce, Marie laissant tomber les armes une fois qu'il n'y en avait plus besoin. Je ne crois pas que nous ayons déjà été présentés – bien que vous connaissiez mon nom, je ne suis pas sûre d'être aussi renseignée sur vous. Courte pause, Quel que soit votre nom, Chef de la Marine Royale est un titre avec une sacré responsabilité. Elle avançait d'un pas, provoquant presque son interlocuteur, ses yeux glacés plantés dans ceux du marin. Je n'aimerais pas avoir à abîmer le bel homme qui vient tout juste de gagner ce titre, j'espère que vous ne me décevrez pas.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyMer 29 Oct - 0:00

La terre ferme et ses habitations, ses occupants vivant sous le royaume, et les règles du royaume. Ça lui avait presque manqué. Il aurait franchement pu se passer des inspections imposées par la souveraine, mais passons. Sans inspections, pas de Marie Lopaline et il se délectait bien d'avoir une femme telle qu'elle devant ses yeux. Au diable les filles de joie, les gueuses et les romantiques ! Elles n'auront jamais le charisme d'une femme se battant pour ses convictions, simplement parce qu'elles sont trop simples d'esprit pour avoir une quelconque ambition. Et l'ambition, dans ce monde, est la seule qualité qui puisse vous faire survivre. Ou du moins était-ce ce que Nemo pensait. L'ambition après tout lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises, aussi voilà la valeur à laquelle Nemo s'accrochait !
Du coin des yeux, il regarda les hommes de la garde monter sur son navire. La délicatesse n'étant pas leur fort, il pria pour qu'ils n'abîment aucune des marchandises. Son attention dévia à nouveau sur le Capitaine Lopaline. « Croyez-moi, si vous cachez quelque chose ma présence sera loin d'être un honneur pour vous. » Si Nemo pouvait être certain d'une chose, c'était que son navire ne cachait rien. Les inspections avant le départ, il les faisait lui-même. Ses hommes étaient incapables d'apercevoir un arbre sur une route, alors à quoi bon ! Il avait le goût du travail bien fait, le goût d'en récolter les louanges. « Insinuriez-vous que je vaux moins ou suis moins forte que vous et votre équipage ? Je donnerai à mes hommes les ordres que j'estime juste de leur donner, et ne leur dirai de faire attention que si j'estime qu'ils ne font pas déjà attention. » Un rictus, un petit rire. Oh non, Nemo n'insinuait rien. Il constatait. Quoique, Marie Lopaline pourrait bien valoir plus que ses trois meilleurs hommes réunis. « Je suis certain que vous valez votre rang. ».Non, ça ne voulait pas dire grand-chose, mais c'était seulement prononcé pour apaiser les tensions. S'il pouvait en faire autre chose que son ennemi, il ne disait pas non. Loin de là. Combien de temps cela faisait-il qu'il n'avait pas eu une femme dans son lit ? Bien trop. « Je ne crois pas que nous ayons déjà été présentés – bien que vous connaissiez mon nom, je ne suis pas sûre d'être aussi renseignée sur vous. Quel que soit votre nom, Chef de la Marine Royale est un titre avec une sacré responsabilité. » Un sourire, magnifique au passage. Nemo l'adopta aussitôt et l'imita avant de répliquer : « Vous n'avez pas à m'envier ! Capitaine de la garde royale, voilà un beau titre également... Et je m'appelle Nemo Quatrevents. » Il eut soudain l'envie de lui proposer de poursuivre l'entretien dans sa cabine mais, pour sûr, cela ne serait pas passé.
« Je n'aimerais pas avoir à abîmer le bel homme qui vient tout juste de gagner ce titre, j'espère que vous ne me décevrez pas. » dit-elle en se rapprochant de lui. Son sourire s'élargit et ses yeux deviennent malicieux. « Oh, vous n'avez rien à craindre. » Avançant d'un pas également, il rajouta : « Enchanté, d'ailleurs. Dommage que les présentations ne soient pas des plus... conviviales. »
Tous les sens de Nemo étaient en éveil - cette femme lui plaisait beaucoup. Malheureusement, ses hommes ne trouveront rien sur son bateau et elle repartira bientôt pour une quelconque autre mission. Il devait trouver un moyen de la retenir. « Avez-vous besoin de voir les fiches de commande, peut-être ? Elles sont dans ma cabine. » Il s'était pourtant promis de ne pas l'inviter dans sa cabine ! Mais peut-être en avait-elle besoin... Ses hommes s'occupaient de fouiller, ne devrait-elle pas se concentrer sur les formalités ? Après tout, s'il devait aller les chercher seul, qui sait quelle modification de dernière minute il pourrait faire et falsifier ces précieux documents... Sans que personne ne s'en aperçoive. Non vraiment. Il valait mieux être accompagné.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyVen 21 Nov - 1:27



Nemo, Marie

Les serments d'amour sont comme les voeux des marins, on les oublie après l'orage.

Ça n'était pas la première fois qu'un homme faisait des avances peu discrètes à Marie, mais elle n'était jamais sûre de devoir en être flattée ou dégoûtée. Elle avait pour sûr un physique agréable, un visage de poupée de porcelaine bien propre à Yasen, et une silhouette fine et élancée, courbée comme il faut là où il faut. Elle n'avait jamais pensé à détester son apparence, et ne voyait pas pourquoi les autres le devraient – mais si elle appréciait d'être séduite, c'était plutôt pour qui elle est que comment elle est. Quand un homme – ou une femme, elle n'était pas rien regardante sur ce critère – s'intéressait à elle, ce qu'elle représente, c'était presque déjà dans la poche. Elle n'était pas bien difficile à avoir, au fond. Quelques Oh, capitaine, comme je vous admire ! et autres louanges à propos de sa force de caractère et des valeurs auxquelles elle ne déroge jamais étaient bien souvent suffisantes. On pouvait même lui mentir, si on était prêt à en assumer les conséquences. Marie n'était pas la plus pieuse des femme du Royaume, pour sûr, mais elle supportait très mal comme toute femme qui se respecte qu'on se joue d'elle. Elle aimait avant tout qu'on la respecte, et le respect comptait pour elle autant que le désir au sein d'une relation.
Le capitaine Nemo était loin d'être l'homme le plus fin qu'elle ait côtoyé, son regard et son sourire suffisaient amplement à le trahir. Il y a des étincelles dans les yeux d'un homme qui ne trompent que rarement. Bon point pour lui, il était loin d'être désagréable à regarder, et sa voix avait quelque chose de mielleux qui plaisait à la petite naïve en Marie. Je suis certain que vous valez votre rang. La main de Marie quitta le fourreau de son épée et se releva jusqu'à venir tourner et retourner le pendentif qu'elle ne quitte jamais. C'était plus un mouvement mécanique qu'un aveu d'attirance, mais elle se rendait compte un peu trop tard que pour un homme simplet – non pas qu'elle insinue que Nemo en est un, mais on ne sait jamais – ce pouvait être un signe plus que parlant. Elle laissa retomber le bijou sur sa poitrine, remontant son regard sur le visage de Nemo. Il était moins stupide qu'il en avait l'air, et avait l'air plus sincère que Marie ne l'aurait cru. Son sourire éclatait et oh Dieu s'il ne la bouffait pas du regard, je veux bien que Marraine soit une truie. Vous n'avez pas à m'envier ! Capitaine de la garde royale, voilà un beau titre également... Et je m'appelle Nemo Quatrevents. Vraiment, devoir le coincer serait un bien regrettable geste. Elle aurait presque envie de dire à ses hommes de partir avant que l'un d'eux n'ait eu le temps de trouver quoi que ce soit, mais sa compagnie était trop agréable pour qu'elle décide de fuir ainsi. Étonnement, même s'il n'était pas discret il avait une certaine retenue qui lui accordait un genre de classe. Il aurait pu être noble, s'il ne l'était pas déjà, que Marie n'en aurait pas été surprise – il avait le visage d'un Duc. Oh, vous n'avez rien à craindre. Enchanté, d'ailleurs. Dommage que les présentations ne soient pas des plus... conviviales. Marie haussa les sourcils, comme surprise. Elle avait depuis un moment déjà deviné les intentions cachées derrière cette moustache, mais ne pensait pas qu'il aurait osé être aussi direct. Il ne la plaquait pas encore contre le mur de sa chambre, mais elle savait parfaitement ce que signifiait convivial pour un homme venant de passer quatre mois en mer. Avez-vous besoin de voir les fiches de commande, peut-être ? Elles sont dans ma cabine. Marie esquissa un sourire en retour. Les fiches de commande, c'est ce pour quoi elle était là. Elle hocha doucement la tête. Bien entendu, Capitaine. C'était bien trop formel pour être crédible. Elle s'avançait déjà vers le navire, n'attendant pas son feu vert pour monter. Elle supposait aussi qu'il la suivait, sans juger utile de jeter un œil derrière elle. Elle s'arrêta devant la porte de la cabine, ignorant les quelques murmures des matelots et des soldats qui semblaient déjà prêts à lancer des paris sur cette relation. Votre navire est magnifique, Cap- Elle se reprit en souriant. Je suppose que j'aurai à revenir faire plusieurs inspections sur le Queen's Dust, ne nous perdons pas dans les politesses.. Nemo. Pour sûr, il devait être un homme au caractère au moins aussi fort que le sien, et tout aussi déterminé à ce que son travail soit fait – et bien fait. Son navire n'était pas seulement beau, mais parfaitement entretenu, et elle ne se serait pas étonné de voir une demi-douzaine de soubrettes sortir d'une cale secrète pour astiquer le bois sous leurs bottes. Même si ça n'était pas dans ses plans, elle était sûre de pouvoir manger sur le sol si elle le voulait. Elle attendit que Nemo ouvre la pore et la tienne ouverte pour qu'elle entre dans la cabine, après quoi elle s'attarda à inspecter chaque coin et recoin de la pièce. Il était clairement visible que Nemo était au service de la reine et recevait ses subventions. Marie fit les cent pas dans la pièce, avant de se rediriger vers l'imposant bureau, laissant son regard aller et venir le long de celui-ci. Alors, capitaine, ces fiches ? Si elle n'écoutait qu'elle même elle aurait bien envoyé ces fiches au diable, mais ses bonnes manières essaient d la convaincre de faire son boulot. J'espère pour vous que tout est en ordre. Je me répète sûrement, mais vous faire enfermer aux cachots serait regrettable. Que notre rencontre soit aussi la dernière le serait tout autant. Ses longs cils fouettaient l'air, laissant le temps à ses iris gelés de remonter à Nemo, de l'observer en agrandissant son sourire. Vraiment, ce serait un gâchis.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyMar 25 Nov - 23:28

Il ne savait pas exactement quand cette discussion avait dérivé de sa visée professionnelle. Peut-être était-ce dès qu'il l'avait aperçue, ou bien dès qu'il avait compris que Marie Lopaline n'était certainement pas une femme comme les autres. Il se délectait, s'amusait et sa joie se décupla lorsqu'il comprit enfin que la capitaine rentrait dans son jeu. Parfait. Nemo savait très bien qu'elle devait voir ses fiches de commande, afin de comparer si la marchandise qu'il avait ramené était conforme à ce qu'il transportait dans ses cales. Cependant, il n'était pas obligatoire de sa part de lui formuler cela comme une invitation - elle avait tout ses droits.
Il fut à moitié étonné lorsqu'elle accepta rapidement et se dirigea vers son bateau. Réagissant au quart de tour, il la suivit et laissa ses yeux admirer la capitaine de dos. Arrivés sur le pont, tous ses matelots adoptèrent un air interloqué. Peut-être était-ce le fait de voir une femme inspecter le navire ou simplement une femme accompagné Nemo sans que celui-ci ne la regarde de haut. Les deux solutions étaient plausibles mais, d'un regard, il fit taire les murmures. Dans tous les cas, cela ne les regardait pas et il perdait de précieuses secondes de travail. « Votre navire est magnifique, Cap- », un arrêt, un sourire « Je suppose que j'aurai à revenir faire plusieurs inspections sur le Queen's Dust, ne nous perdons pas dans les politesses.. Nemo. » Un haussement de sourcil suggestif, un sourire en coin. Tout cela se présentait pour le mieux. « Bien sûr, Marie. » Il avait accentué son prénom, les lettres roulant sur la langue comme une belle promesse. S'il était marin depuis plusieurs années, il n'avait pas oublié ses manières. Naturellement, il ouvrit la porte et la tint ouverte, attendant qu'elle entre dans sa cabine. Où ils ne seraient plus que tous les deux.

La jeune femme pénétra dans l'habitacle et le claquement de porte apporta un soulagement soudain à Nemo. Seuls. Ses marins avaient interdiction formelle de pénétrer ici ou de le déranger à quai s'il n'y avait aucun danger. Il avait instauré une telle autorité qu'il était certain qu'elle ne pourrait être remis en cause. Marie inspectait la pièce, avant de se placer devant le bureau. Oh, il n'entendait plus rien de ce qu'elle disait. Il était sûr que ce n'était pas important, de toute manière. Doucement, il s'approcha d'elle, admira ses lèvres bouger. Nemo aurait pu être comparé à un prédateur, mais il ne cédait pas à ses pulsions sans être sûr que l'envie soit réciproque.

Alors doucement, il atténua la distance entre lui et Marie et, approchant de son bureau, posa ses mains sur celui-ci, entourant le corps de la jeune femme. Captive. Il pencha légèrement sa tête et inspira lentement ; les effluves du parfum de la capitaine acheva de le convaincre que cette femme était exceptionnelle. Il ne tenterait rien de plus pour le moment, mais il voulait tester les limites du jeu qu'ils venaient d'instaurer. Lentement, sans murmurer toutefois, il dit : « Les fiches... » Il se pencha un peu plus au-dessus d'elle, tendant son bras. Nemo en profita pour admirer ses yeux et, d'un geste, récupéra les fameuses fiches. « Sont ici », dit-il, brandissant les fiches entre leurs deux corps. La balle était dans le camp de Marie. Elle pouvait décider d'inspecter ces foutues fiches ou des les envoyer au diable. Nemo priait pour qu'elle choisisse la dernière option.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyVen 2 Jan - 21:14



Nemo, Marie

Les serments d'amour sont comme les voeux des marins, on les oublie après l'orage.

Qu'elle était une femme décevante, Marie. Bien des hommes l'avaient charmé sans que rien n'arrive. Ils espéraient qu'un signe fonctionne, ils espéraient qu'une parole suffise. Marie n'était pas compliquée à attraper dans ses filets, mais c'était autre chose pour la remonter. Comme les autres fois, elle accepta les remarques et regards de Nemo sans sourciller, prenant un certain plaisir à être admirée de la sorte, sans faire le pas décisif qui les rapprocherait. Elle ne voyait pas où était le plaisir d'un jeu de séduction s'il se terminait aussi vite. Il faut dire que le pauvre capitaine venait de passer quelques mois en mer et le temps avait du lui sembler long, quand bien même il avait fait une escale, mais l'imaginer au bord du désespoir après une abstinence de deux mois l'amusait terriblement. Ah, décidément, les marins devaient être ou gay ou masochistes pour se lancer dans de si longs voyages et en bannir les femmes – elle connaissait même un équipage qui présentait les deux critères à la fois.
Ses pensées se firent emporter par la houle lorsque sa contemplation de la cabine fut interrompue par Nemo. Nemo qui s'approchait, Nemo qui s'approchait trop près osa-t-elle penser, un instant. Elle haussa les sourcils, surprise par des avances aussi rapides et directes. Ce capitaine n'était pas aussi raffiné qu'elle l'aurait cru, et elle en était un peu déçue. Elle le scruta d'un air incompréhensif, se retenant de réagir par une remarque offensive. Son dos s'arqua un peu en arrière, la penchant au-dessus du bureau – elle ne faisait que suivre les mouvements de Nemo –, se retenant avec ses mains sur le meuble en bois. Les fiches... Sa voix était douce, il semblait s'amuser tout autant qu'elle à avoir le dessus sur la situation. Sont ici. La tête de Marie tourna d'un seul coup, fouettant presque la joue de Nemo avec quelques mèches de cheveux. Elle suivit le mouvement de sa main, de derrière elle jusqu'à lui tendre lesdites fiches. Pour un instant, la capitaine de la garde se sentit plus idiote qu'elle ne l'avait jamais été. Bien sûr que non, leur jeu n'était pas fini. Se saisissant des fiches, elle prit la liberté de s'asseoir sur le bord du bureau, probablement sur quelques papiers peu importants lâchés là à la va-vite, avant de croiser ses jambes. Les matelots semblaient s'être calmés à l'extérieur, et elle aurait juré en entendre parier quelques uns sur la situation à l'intérieur de la cabine, si elle n'avait pas été aussi concentrée sur ces maudites fiches. C'est qu'on ne se refait pas, et le travail passe bien avant les hommes pour Marie. Si la reine elle-même arrivait, à cet instant précis, et qu'elle se laissait aller aux mots doux de Nemo, qu'arriverait-il ? Serait-elle celle qui devrait sortir devant elle et assumer un Non votre Majesté, je n'ai rien eu le temps de vérifier, voyez-vous Monsieur Quatrevents ici présent s'occupait à vrai dire de m'embrasser tendrement, c'était autrement plus important. ? Certainement pas. Jamais de la vie. Marie parcourut les quelques feuilles des yeux, les faisant tourner en toute vitesse, avant de se propulser au sol et de sortir de la cabine, sans un mot. ABEL ! L'un de ses hommes – le plus grand, barbu et assuré de tous – se présenta à elle dans la seconde qui suivit. Elle tendit les fiches à cet homme qui la dépassait d'une bonne tête et demie, inspectant avec lui objet par objet que tout était bien conforme aux papiers et aux commandes initiales. Ledit Abel se contenta de hocher la tête quand sa capitaine glissa un mot à son oreille, et réunit tous les hommes sur le pont alors que Marie s'en allait à nouveau dans la cabine, refermant la porte avec délicatesse derrière elle. Il semblerait que tout soit en règle, Capitaine. Elle peina à retenir un Cette fois-ci, du moins. de sortir en reposant les fiches sur le bureau, et se contenta de prendre le stylo plume – probablement précieux – que Nemo avait laissé sur son bureau pour signer au bas de chaque page de ses initiales. Voyant celles de Nemo apposées à côté, elle se demanda si elle devait prendre le fait que les initiales de leurs prénoms se suivaient pour un signe, mais finit par soupirer en se rendant compte que ce travail lui avait prit trop d'énergie pour aujourd'hui. Comme si rien n'était arrivé ces dix dernières minutes, elle se hissa à nouveau sur le bureau, poussant les fiches qu'elle venait de signer dans un coin. Son regard se leva vers le marin qui attendait sagement à quelques mètres d'elle tout au plus. Vous avez l'air déçu, Nemo. Un sourire doux et satisfait étira ses lippes au point d'en dévoiler ses dents. Je vous devine impatient. Il ne me semble pas que ce soit un trait qui convienne aux marins, vous devriez apprendre à attendre votre tour, vous savez. Sans faire la grimace. Un rire léger s'éleva dans les airs au moment où elle reposa pied à terre pour s'approcher, à son tour, trop près de Nemo. Apprendre à manger, également. Sa patte blanche se tendit vers la joue de Nemo avant de se raviser à mi-chemin. Marie se hissa sur la pointe des pieds, déposant un baiser sur la joue droite du marin, prétextant en enlever quelconque miette qui s'y trouvait. Elle se recula un instant, l'observant des yeux aux lèvres, avant de revenir se pencher à son oreille, murmurant d'une voix douce. Mon père me racontait petite que lorsque les marins royaux revenaient de voyage, jadis, un baiser était accordé au capitaine par la demoiselle de son choix, pour sa bravoure en mer. Tournant doucement la tête vers lui, elle effleura sa peau du bout des lèvres, avant de les déposer sur les siennes le plus délicatement qui soit, s'en séparant quelques secondes plus tard. Disons que vous en aurez un à chaque retour en règle, mh ?
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyMer 14 Jan - 23:18

Jeu délicat. Marie n'était pas de celle que l'on jouait facilement, un petit tour et puis s'en vont, tout redevient comme avant. Marie était une tornade. Nemo était un orage. Les deux étaient explosifs. C'est cela, qui attirait le capitaine. Le défi, l'inattendu. Les fiches, ce n'était que le début. Et qu'est-ce qu'il en avait réellement à faire, des fiches, au final ? Ce n'était qu'une excuse, pour se rapprocher, tâter le terrain. Pourquoi pas tâter autre chose, aussi. Marie s'installa sur le bureau à son aise, les fiches en main. Nemo recula de deux pas, croisant les mains sur son torse et la scrutant, fixement. Elle sortit un instant, rentra à nouveau dans la cabine, et signa les fiches. La paperasse était finie.

Enfin.

« Vous avez l'air déçu, Nemo. » Son sourire, taquin, laissait entendre au capitaine qu'il ne serait sûrement pas déçu pour longtemps encore. « Je vous devine impatient. Il ne me semble pas que ce soit un trait qui convienne aux marins, vous devriez apprendre à attendre votre tour, vous savez. Sans faire la grimace. Apprendre à manger, également. » Elle était là, à quelques centimètres de lui, la main dans les airs, s'approchant de sa joue. Qui s'arrêta. Remplacée par ses lèvres, qui vinrent déposer un baiser sur la joue de Nemo.

Le capitaine avait flirter tellement de fois qu'il en avait perdu le compte. Mais il adorait cette sensation, ce petit noeud à l'estomac qui vous faisait appréhender votre prochaine action, qui vous faisait comprendre que oui, vous adorez ce que cette femme vous fait. Nemo adorait la façon qu'avait Marie de faire. « Mon père me racontait petite que lorsque les marins royaux revenaient de voyage, jadis, un baiser était accordé au capitaine par la demoiselle de son choix, pour sa bravoure en mer. » Nemo rigola - non pas pour se moquer, mais un rire véritable, dont il avait besoin. Son père l'avait définitivement bien élevée. « Vous savez, les marins ont besoin de bien plus qu'un baiser. » Un autre baiser, sur les lèvres cette fois. « Disons que vous en aurez un à chaque retour en règle, mh ? »

Nemo prit quelques secondes avant de répondre. « Je n'accepterais le retour en règle que si deux baisers sont en jeu. » Doucement, ses mains se glissèrent sur le visage de la capitaine, entourant son visage de poupée. Et à son tour, il s'autorisa à poser ses lèvres sur celles de la belle brune, mais s'y attarda un peu plus longtemps.

Si Marie avait raison sur un point, c'était que Nemo n'avait aucune patience. Et qu'il avait très envie d'elle, aussi.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline EmptyJeu 5 Fév - 0:23



Nemo, Marie

Les serments d'amour sont comme les voeux des marins, on les oublie après l'orage.

À travers les hublots de la cabine, Marie pouvait déjà voir la lumière du jour baisser. Elle avait du passer un temps fou sur ce bateau, mais on lui avait toujours dit qu'on ne voyait pas passer le temps, une fois en bonne compagnie – oui, ce devait être ça. Ses pensées se perdaient entre les flots qu'elle apercevait dans le lointain, et un soupir lui échappait quand elle tentait d'imaginer l'heure qu'ils devait être. Peut-être dix-sept, ou dix-huit heures ? Elle avait rendez-vous au château même aux alentours de dix-huit heures trente; il était hors de question de se mettre en retard pour une paire de beaux yeux.
À l'extérieur, les pas réguliers des soldats qu'elle avait amenés ici, menés par Abel dont elle reconnaissait la voix grave sans problème, tapotaient sur les planches de bois jusqu'à sortir du bateau. Ils n'étaient jamais aussi disciplinés que lors d'une sortie en ville, d'une inspection. Si leurs talents au combat étaient primordiales, il était peu probable qu'une réelle attaque survienne à la capitale-même – en soi, cet entraînement militaire n'était qu'une partie théorique, quand bien même ça coûtait à Marie de l'avouer, il n'en fallait pas tant pour stopper un voleur au marché –. Leur réelle fonction, c'était de se montrer, tout simplement. La garde n'a pas besoin de se battre pour imposer sa présence et un quelconque respect, il suffit généralement de se montrer. Qui qu'ils soient, ce qui ne sont pas partisans de Marraine ne le seront jamais; il en était de même pour la garde royale, qui n'était pas si différente puisqu'elle obéissait à la Reine. Il arrivait que les soldats croisent des regards haineux voire dégoûtés – c'étaient les pires –, mais chacun savait pertinemment que ceux-là ne changeraient pas, pas même après une guerre sanglante. Mais ils étaient là, et c'était indéniable, personne ne pouvait ni ne pourrait leur reprocher le contraire. Et Marie en était d'autant plus fière; elle avait prit part en s'engageait dans la garde royale à quelque chose de grand, quelque chose de voyant qui, elle en était sûre, resterait toujours. Mais pour qu'elle puisse y rester, il faudrait encore qu'elle puisse se rendre au rendez-vous de dix-huit heures trente, et dix-huit heures trente c'est bientôt, probablement. Il fallait se dépêcher, car si ses hommes n'attendaient pas pour les rapports et les entraînements de fin de journée, ses supérieurs n'attendraient pas plus.
La capitaine reprenait ses esprits petit à petit, serrant un peu plus ses bras autour du cou de Nemo. Ça ne lui plaisait pas, de devoir partir ainsi, aussi vite, mais une pensée éclair lui souffla que ça n'était que pour de meilleures retrouvailles, dans le futur. Ses doigts effleuraient doucement sa peau à l'en faire frissonner légèrement, alors que son visage à elle se fendait d'un visage malicieux.
Vous savez, les marins ont besoin de bien plus qu'un baiser. Mais Nemo en voulait peut-être – probablement – un peu trop. Les marins, à force de vivre au milieu de vagues majestueuses, s'emportaient un peu trop et rêvaient tout éveillé, au point d'en être quelque peu démesurés. Un baiser se déposa à nouveau sur les lèvres de la capitaine, qui ne pouvait répondre autrement qu'en fermant les yeux doucement. Ses mains se séparaient lentement l'une de l'autre, finissant par passer sous la veste du marin, restant tout de même sur sa chemise. Elle profitait de ce baiser pour justifier silencieusement la prise ferme qu'elle avait sur la taille de l'homme, profitant un dernier instant de cette proximité qui l'enchantait. Je n'accepterais le retour en règle que si deux baisers sont en jeu. Comme si c'était une réponse logique à ses remarques, Marie ne pouvait s'empêcher d'éclater d'un rire sincère. Je doute que votre requête soit acceptable, Nemo, ni même raisonnable. Son visage s'approchait dangereusement de celui du marin, en profitant pour observer longuement son visage et ses grands yeux. Je n'ai, ceci dit, rien contre la démesure. Elle sourit au marin, au point de dévoiler les perles nacrées qui peuplaient joliment sa bouche aux lèvres rosées, avant de se reculer d'un pas. Son regard passa d'un coin à l'autre de la pièce, se stoppant sur une petite commode, dans le fond de la pièce. À pas de loup, elle s'approcha du meuble de bois foncé et se saisit d'un petit bracelet trop masculin pour elle, qu'elle avait vu briller à dix pas de là. Sans plus un mot, et surtout sans demander sa permission au principal intéressé, Marie passa son poignet dans le bijou, s'éloignant déjà en direction de la porte de sortie. Ça n'était pas un vol ni un emprunt, plus une pièce témoin de leurs futures rencontres. Elle posa sa main sur la poignée aux reflets dorés, se tournant une dernière fois vers le capitaine. Disons que j'y réfléchirai, longuement. Elle tourna la poignée doucement, comme si ça retardait sa sortie de la grande pièce. Je suis une femme de nature indécise, mais j'espère vous revoir assez rapidement pour vous donner ma réponse, capitaine. Son sourire s'élargit de plus belle alors qu'elle ouvrait la porte, lançant un clin d’œil audit capitaine avant de s'enfuir légèrement, comme une enfant qui s'était déjà trop amusée.

RP terminé :coeur:
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Contenu sponsorisé





Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline Empty

Revenir en haut Aller en bas

Ain't nobody who's as good at what I do - Marie Lopaline

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» en garde [PV Marie]
» we'll carve our names as the sun goes down - marie
» Emmène-moi au bout du monde. /PV Marie
» Eleazar - Nothing good comes free
» I May Be Bad But I'm Perfectly Good At It - Suzy Rubanrose




Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
⊱ il était une fin :: Les RPs :: Chapitre 1-