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karma's a bitch - Hansel


FORT FORT LOINTAIN

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karma's a bitch - Hansel EmptySam 7 Mar - 15:22



mathilde & hansel
Team winners

« Hansel, ce n’est pas que je ne te fais pas confiance mais… tu es sûr qu’on va dans la bonne direction ? »

Malgré sa promesse de confiance, la voix de Mathilde était chargée de doutes, alors que les deux compères s’enfonçaient dans les bois qui longeaient les falaises de Fort Fort Lointain. Malgré le froid de la saison, un soleil radieux éclairait la capitale et l’ombre ses arbres se détachait nettement sur le sol, les conifères environnants étant la seule protection des deux promeneurs face à l’aveuglement. Marchant sur le chemin longeant la falaise, il leur suffisait de tourner la tête pour apercevoir la mer en contrebas comme recouverte d’un manteau de diamants. En y regardant d’un peu plus près et en plissant les yeux pour ne pas être trop éblouis, ils pouvaient même voir le port et l’Ecorchée amarrée là. Ecorchée qu’ils avaient quittée trois heures plus tôt, et à laquelle ils ne semblaient pas prêts de revenir de sitôt. Mathilde soupira, s’emmitouflant un peu plus dans sa cape et relevant les yeux vers Hansel qui se débattait avec la carte. La jeune femme haussa un sourcil derechef, avant de se retourner pour observer le bois de sapins autour d’eux. Elle n’était jamais contre une balade en forêt, surtout qu’elle n’avait encore jamais exploré ce coin-là de Fort Fort Lointain, mais tout de même, la perspective de passer une nuit dans les bois parce qu’ils s’étaient perdus ne l’enchantait guère. Certes, ses relations avec Hansel s’étaient grandement améliorées ces dernières semaines, surtout depuis la réunion avec les rebelles où Sinbad les avait emmenés sans vraiment leur expliquer dans quoi il les embarquait, mais tout de même. Elle avait accepté de l’aider dans la recherche d’un trésor qui aurait été laissé dans les hauteurs par un pirate il y avait presque cent ans de cela, une information douteuse qui lui avait été donnée par un vieil homme délirant sur le port, mais apparemment Hansel avait jugé la piste suffisamment sûre pour l’explorer, et Mathilde était partie du principe qu’il s’y connaissait sûrement mieux qu’elle en trésors. Les pirates en faisaient bien leur gagne-pain, non ? Apparemment, Lorcan avait dû rester sur le bateau, et il était venu la trouver parce qu’il connaissait son sens de l’orientation sans pareil et son aisance dans les forêts. S’il y avait quelque chose à remarquer dans ces bois, nul doute qu’elle le verrait. En cela, il n’avait sûrement pas tort. Encore fallait-il qu’ils arrivent au bon endroit pour pouvoir chercher correctement. Et visiblement, la partie n’était pas encore gagnée. Lasse, Mathilde profita de ce que Hansel se débattait avec sa carte pour s’asseoir sur un tronçon et se reposer de la longue marche qu’ils venaient d’effectuer, et grimaçait d’avance en pensant au retour, surtout s’ils se perdaient encore plus. Croisant les bras sur ses genoux, elle leva le nez pour apercevoir, à travers la cime, un envol de corbeaux au-dessus de leurs têtes. Au moins, ce n’était pas une mauvaise journée pour se perdre en forêt. Et elle pouvait bien faire un effort pour Hansel. Lui en avait fait pour l’accepter dans son entourage, elle s’en rendait bien compte même s’ils n’en avaient jamais parlé franchement ; elle pouvait bien lui rendre la pareille pour signer définitivement le traité de paix.

Baissant la tête, Mathilde ramena ses prunelles noisettes sur Hansel. A eux deux, ils étaient les plus jeunes membres de l’équipage (enfin, si tant était qu’on pouvait considérer Mathilde comme un membre de l’équipage, plutôt une complice annexe), et réussir à faire la paix lui avait permis de découvrir qu’elle avait bien plus en commun avec Hansel qu’ils ne l’avaient cru au premier abord. Outre leur loyauté envers Sinbad et l’équipage, tous les deux étaient du genre imprudent, tête brûlée, et toujours prêts à partir à l’aventure, même si Mathilde était de nature bien plus pessimiste que son aîné. Ils étaient deux enfants dans le monde incroyable de la piraterie et de l’illégalité, et ils avaient fini par se serrer les coudes sans trop y réfléchir, juste parce que c’était plus sûr comme ça. La réunion avec les rebelles en avait été la preuve. Deux bleus qui se faisaient tous petits contre le mur pendant que les grands discutaient – même si Mathilde n’avait pas estimé avoir moins de légitimité pour parler, Marraine ayant tendance à lui sortir par les yeux malgré ses doutes quant au succès des rebelles. Bref, ils faisaient une bonne équipe, tous les deux. Même si tant qu’à faire, elle préférait faire une bonne équipe avec lui ailleurs que perdus dans une forêt. Elle n’aurait aucune difficulté à les ramener à la civilisation, mais la distance parcourue commençait à lui peser dans les jambes.

« Hansel, je crois qu’il va falloir te rendre à l’évidence… ton vieillard radotait, et il n’y a probablement aucun trésor caché dans ces bois. Aussi près de la ville, quelqu’un l’aurait déjà trouvé si c’était le cas ! » soupira à nouveau la jeune femme en se relevant pour lui prendre la carte des mains et y jeter un œil. Non qu’elle n’aimait pas cette petite balade, mais elle avait à faire en ville aussi, et quelques livraisons à faire à la Griffe Marine. Tant qu’à faire, autant abréger et soit trouver le trésor, soit rentrer chez eux. Elle parcourut la page du regard, fronça légèrement les sourcils, avant de soupirer à nouveau et rendre la carte à son compère. « Tu t’es fait avoir, cette carte n’est pas à jour. Toute cette zone du bois… » Elle entoura du doigt une partie de la forêt vers laquelle ils semblaient se diriger. « … a été rasée pour récolter du bois il y a déjà deux ans. Il ne reste plus grand-chose dessus. » Tant qu’il ne demandait pas comment elle le savait, tout irait bien. Elle n’était pas sûre de la tête qu’il ferait si elle lui expliquait que c’était les arbres qui lui avaient soufflé cette histoire à l’oreille à l’instant même. Convaincre Sinbad qu’elle n’avait pas perdu la boule avait été assez compliqué comme ça, elle ne tenait pas à réitérer l’expérience avec Hansel. Face à la mine déconfite de son ami, son visage s’adoucit et elle lui tapota gentiment l’épaule. Pauvre apprenti pirate, sa première recherche de trésor en solitaire se soldait par un cuisant échec. Elle espérait qu’il ne s’en était pas trop vanté auprès de Lorcan ou des autres membres de l’équipage, autrement ils allaient bien se moquer de lui à son retour.

Le soleil commençait lentement à décliner, indiquant la fin d’après-midi. Il était plus que temps de rentrer. D’un regard, Mathilde indiqua à Hansel qu’il était grand temps de faire demi-tour. Un vent léger faisait bruisser les feuillages des arbres, et les animaux nocturnes de la forêt commençaient doucement à se réveiller, prêts à prendre le relai après les diurnes. C’était l’heure à laquelle la forêt entrait en transition, l’heure à laquelle elle commençait à reprendre ses droits et où les humains comme eux feraient mieux de s’esquiver et respecter son intimité. Mathilde regardait autour d’elle, scrutant les bois, aux aguets mais pas méfiante.

« On reviendra demain si tu veux. Mais mieux préparés, et après s’être assurés qu’il y avait bien quelque chose à trouver par ici ! Les vieux ivrognes ne sont pas des sources très fiables, je pensais que Sinbad t’aurait appris au moins ça. » plaisanta-t-elle en lui donnant une petite tape de réconfort sur le bras. Et pendant ce temps, sans qu’elle ne le remarque, quelque chose approchait, quelque chose de dangereux sorti tout droit des entrailles de la forêt…
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karma's a bitch - Hansel EmptyDim 29 Mar - 17:06




Mathilde et Hansel
music on
- une très ancienne famille de loups-garous.
- un bon pedigree, commenta vimaire.

Il ne s'était pas trompé, non. Cette carte le mènerait à quelque chose, le vieillard le lui avait dit en hochant convenablement la tête, de la monnaie trébuchante bien dissimulée dans les coutures de son long manteau poussiéreux. Hansel en était convaincu. Du moins, il se convainquait lui-même à chaque pas fait dans la direction qui lui semblait être la plus juste, avec la ferme intention de trouver ce qu'il y avait dans ces bois-là, espérant tout au fond de lui que ça n'allait pas prendre la forme d'une étrange maisonnette en pain d'épices. A bien y réfléchir, c'était sûrement à cause d'elle qu'il avait cherché à se rapprocher à nouveau de la forêt, comme si de ce fait il aurait pu rayer une bonne fois pour toute cette mauvaise impression qu'il ressentait à chaque fois qu'il mettait un pied dans ce genre d'endroit. Avec un trésor - à lui, cette fois - en poche, alors les bois redeviendraient un bel endroit, un lieu du présent, sans fantômes vieillots se cachant dans les fourrées. Et puis, c'était aussi pour se prouver à lui-même ainsi qu'aux autres qu'il pouvait se débrouiller tout seul. Tout seul avec Mathilde. Ils étaient une équipe, après tout. Pas depuis le tout début de leur histoire, certes, car Hansel avait d'abord eu du mal à l'accepter dans son entourage, et pas aussi soudés que les frère et sœur Denougatine, quoique maintenant rien n'était moins sûr, mais ils formaient un bon duo tout de même. Ils s'entraidaient dès qu'ils le pouvaient, et même lorsqu'ils ne le pouvaient pas, et à eux deux ils réussissaient à tenir tête aux autres, parce que c'était dans leurs principes, et qu'ils ne dérogeaient pas à ces derniers. Tandis que de son propre côté, Hansel ne dérogeait pas à sa curiosité presque malsaine, qui souvent le menait à rien du tout, ou dans de mauvaises impasses - il n'aurait su dire ce qui lui était le plus habituel. Les deux situations se valaient, visiblement.
"Hansel, ce n’est pas que je ne te fais pas confiance mais… tu es sûr qu’on va dans la bonne direction ?" L'interpellé aurait pu lever les yeux au ciel et soupirer comme un gamin pour montrer son mécontentement s'il n'avait pas été en train de marcher en tête, avec la fabuleuse idée de continuer sur sa lancée, bien imprimée dans son crâne borné. Ainsi il ne l'entendit qu'à moitié, et il leva simplement la carte au dessus de sa tête pour la lui montrer. "On est bientôt arrivé, pas de doutes là-dessus !" En revanche, pour ce qui était de ce qu'ils étaient en mesure de découvrir une fois là-bas, c'était une autre histoire. Le jeune homme mit donc un pied devant l'autre, un petit sourire aux lèvres, les sourcils froncés, comme si cela aurait pu l'aider à déchiffrer le vieux bout de parchemin qu'il tenait entre ses doigts, à moins que cela eut protéger ses yeux troublés par le soleil qui régnait bien au-dessus d'eux. C'était un bon jour pour trouver un trésor. Et puis Fort fort lointain était agréable lorsque le climat le permettait. Il s'y était rendu au matin, et malgré les heures sombres auxquelles les habitants de la ville étaient confrontés, il déambulait dans les rues un sympathique sentiment de normalité : les femmes étaient au marché - celui où on trouvait des légumes, pas des armes - les gosses jouaient bruyamment, et même si les patrouilles de chevalier-flics n'arrêtaient pas leur ronde, Hansel s'était senti comme quelques années auparavant, lorsqu'il était encore bien à la capitale. Non, en effet, c'était une belle journée. Enjolivée par la compagnie de son amie, même si elle semblait ne pas le croire. Ils continuèrent pourtant ainsi jusqu'à ce qu'elle finisse par s'asseoir sur un tronc d'arbre, et que la carte devienne un peu trop incompréhensible au goût du marin. L'écriture était gauche, l'encre avait bavé de nombreuses fois et, même s'il ne voulait pas l'avouer, Hansel était plutôt perdu. Vraiment perdu. "Hansel, je crois qu’il va falloir te rendre à l’évidence… ton vieillard radotait, et il n’y a probablement aucun trésor caché dans ces bois. Aussi près de la ville, quelqu’un l’aurait déjà trouvé si c’était le cas !" Il voulut protester lorsqu'elle le priva de sa carte qui lui donnait une certaine contenance bien qu'il ne sache quoi en faire, mais elle la lui prit tout de même, et il ne put que croiser les bras contre son torse, drapé dans sa dignité. "Figure-toi que c'est souvent ce qu'on a sous le nez qui nous échappe, alors ce que tu dis n'a pas de sens !" se défendit-il sans réellement de conviction, ou juste une légère exaspération qui pouvait être prise comme telle. Il s'approcha tout de même d'elle pour regarder par dessus son épaule lorsqu'elle reprit la parole, bien qu'il n'aurait jamais voulu entendre ce qu'elle lui dit. "Tu t’es fait avoir, cette carte n’est pas à jour. Toute cette zone du bois a été rasée pour récolter du bois il y a déjà deux ans. Il ne reste plus grand-chose dessus."
Ah.
C'était tout ce qu'il aurait eu le courage de dire à ce moment-là. Sa mine boudeuse se transforma en une expression où un certain chagrin transparaissait. C'était finalement un jour aux relents de pourri. L'ancien confiseur grimaça, et récupéra sa carte, qu'il regarda une énième fois avec toute l'attention dont il était capable. Peut-être cherchait-il une date, ou quoi que ce soit d'autre qui puisse l'aider à effacer ce sentiment d'abattement qui l'avait pris soudainement. Bien entendu, il ne releva pas le fait que Mathilde, malgré son jeune âge et son métier qui n'avait rien à voir avec la forêt en connaisse autant sur cette dernière, étant bien loin de s'imaginer que cela cette aptitude puisse se répercuter sur tout le reste par la suite, et à la place il se remit à bouder, au lieu de marcher pour une direction ou une autre. Il aurait bien pu continuer à examiner sa carte jusqu'à ce qu'elle lui dise lui-même de se bouger, cependant Mathilde ne semblait pas être de son avis, et quand elle parla à nouveau, c'était sûrement elle qui devait avoir raison. Encore.  "On reviendra demain si tu veux. Mais mieux préparés, et après s’être assurés qu’il y avait bien quelque chose à trouver par ici ! Les vieux ivrognes ne sont pas des sources très fiables, je pensais que Sinbad t’aurait appris au moins ça." Relevant la tête des petits caractères qui dansaient dans ses yeux pour l'énerver, Hansel eut une grimace en l'entendant. "Hin, tu parles. Si je lui avoue tout cela, il éclatera de rire et retournera à ses occupations sans rien m'expliquer du tout." Il était tellement occupé ces derniers temps, après tout. Peut-être juste que par sa bêtise Hansel réussirait à le divertir un instant, mais ce serait tout. Et puis Lorcan. Loran. Il s'imaginait déjà lui raconter ses déboires et devoir supporter ses railleries pour une semaine au moins. Pour le coup, lui qui avait réussit à dépasser l'image du petit nouveau sur le navire depuis quelques temps, lui qui s'était intégrer après quelques difficultés - parce que c'était compliqué, de changer de vie -, il devrait recommencer depuis le début. Et c'était assez déplaisant, comme avenir. Soupirant finalement, il reprit pour son amie. "Tu crois vraiment que je me suis fait rouler dans la farine ? Pourtant, le vieil homme avait l'air gentil, c'est lui qui me l'a proposé, sa carte ! Et pour pas grand chose en plus !" Il regretta derechef ce qu'il venait de dire. C'est sûr qu'on faisait souvent des pieds et des mains pour se débarrasser d'un bien qui ne nous était d'aucune utilité, en s'offrant un petit profit qui plus est. Quel naïf. Il aurait du s'en douter.
"Tu sais quoi ? Parfois j'ai vraiment l'impression de m'être complètement paumé." Un œil conscient sur la carte, il hocha tristement la tête. Il faisait un bien piètre pirate. Ce fut ce qu'il voulut rajouter après une seconde de silence penaud, mais il fut couper dans son élan par un grognement qui l'interpella de suite. Ses yeux se fixèrent sur Mathilde, cherchant la provenance de ce grondement, songeant de ce fait à toutes les possibilités, mais ce fut la véritable éventualité qui lui arriva le plus tardivement. Ainsi il remarqua que deux loups sortaient des bois en se décalant un peu de Mathilde, qui ne les voyait pas puisqu'ils se trouvaient dans son dos. Un instant Hansel demeura immobile, incapable de se dire que c'était bien là la réalité, la vraie vie et pas un pauvre cauchemar d'où il se réveillerait un peu groggy. "MATHIIIIIILDE !" fut la première chose qu'il hurla. Ce qui suivit fut incompréhensible, pour lui aussi. Et même ses mouvements étaient incohérents, mais peut-être bien plus utiles que tout le reste puisqu'ils semblèrent garder les loups à l'écart - jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils n'étaient pas dangereux. Hansel le comprit après eux, et réussit à coordonner ses mains pour qu'elles puissent décrocher son arbalète, qu'il arma sans trop de sang froid en la pointant sur le loup qui venait en tête, sans prendre le temps de se demander ce que ces animaux avaient bien contre eux, car de toute sa vie il ne s'était jamais fait agressé par aucun loup. Ils étaient pacifiques, quand on ne les embêtait pas. Contrairement aux hommes.
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