Power Rangers Médiévaux

quelqu'un a pensé à appeler la Fée des dents ? elle va avoir un client

Elle avait beau largement préférer Merlin à Marraine, il y avait des fois où il merdait grave. Non mais sérieusement ! Boire ou voler, faut s'décider, mais pas les deux en même temps ! A croire qu'ils ne faisaient pas de prévention sur l'île de Graaoul. Qu'importe. Tout ce qui comptait à présent, c'était de ramener le tout à la normal, et bien entendu, le taille 46 ailé était incapable de trouver ses ingrédients toute seule, ça l'aurait étonnée aussi ! Une dent de Dragon, non mais vraiment. On n'a pas idée d'utiliser des trucs pareils dans des potions. Enfin, ce n'était pas non plus comme si Olga s'y connaissait après tout, et c'est bien une chose qu'elle accordait sans mal à Marraine : ses fioutue potions. Râlant toute seule - pour changer - l'Ogresse se dirigeait vers les ruines flambantes, coin apocalyptique à l'ambiance d'enfer, parfait pour griller un Troll ou deux. Arc en main, flèches sur le dos, elle n'avait pas manqué d'embarquer une corde ainsi qu'un paquet de marshmallows qu'elle avait réussi à sauver de l'estomac de son ventre à pattes de frère. Non, elle ne comptait pas se faire une soirée feu de camp à griller des friandises, mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé pour appâter le Dragon, et c'était toujours mieux que rien il fallait l'avouer ! Ne sachant pas trop à quoi s'attendre - elle ne partait pas à la chasse aux dragons tous les jours - Olga appréhendait à moitié cette future rencontre carbonique. Raison pour laquelle elle préféra se concentrer sur la compensation accordée en échange de cette mission. Elle n'avait aucune idée de ce que ça allait bien pouvoir être, et ça l'inquiétait un peu d'ailleurs. Avec cette siflette géante, il fallait s'attendre à tout, mais surtout au pire ! Soufflant un coup, blasée sur les bords, la brune pénétra dans l'enceinte des ruines envahies par l'odeur de soufre et de putréfaction, pas de quoi la déranger jusque-là. Sans trop se poser de question, et n'ayant croisé aucun Dragon en se baladant dans le château, l'Ogresse entama l'ascension de la tour. Le nez baissé et fixant ses pieds, elle s'amusait à compter les marches une à une. C'était sans compter l'obstacle qu'elle n'avait - bien entendu - pas vu, et dans lequel elle fonça tête la première sans aucune délicatesse !

ACTION : Olga se cogne dans quelque chose - ou voire même quelqu'un - alors qu'elle monte les escaliers de la tour.
SI RÉUSSI : Elle se rattrape de justesse à ce fameux obstacle et évite ainsi la chute jusqu'en bas.
SI RATÉ : Olga se casse la figure dans les escaliers, provoquant un vacarme épouvantable, et pour ce qui est de l'entrée discrète, on pourra repasser !

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'⊱ LE DESTIN' :

Olga, Poucet, L'âne, Dragée & Elis

eh bien, monsieur... je sais que les dragons sont éteints depuis des milliers d'années mais est-ce qu'ils le savent, eux ?

Il n'aurait peut-être pas dû venir. Ce fut ce qu'il se répéta inlassablement à chaque marche franchit, et autant vous dire qu'il y en avait pas mal, des marches. C'était la malédiction de tout réparer, voilà. Il fallait bien que des gens s'y collent, après tout, puisque la fameuse régente ne semblait pas être prête à le faire, et que les habitants soient se cachaient, ou râlaient. Et puis qui de mieux que le gentil forgeron pour aller se farcir le sale boulot dans des ruines aussi flamboyantes que sa forge ? Le gouvernement, peut-être ? C'était trop beau pour ne serait-ce qui penser un seul instant. Alors ses pas continuaient à le mener en haut de la plus haute tour de ce château déchu, et c'était  tant pis pour ses pensées les plus profondes, qui lui disaient clairement que de cette inconscience il ne tirerait que du mauvais. De toute façon, maintenant qu'il était là, Elis ne pouvait plus faire demi-tour. Il lui fallait simplement... Quoi d'ailleurs ? Son corps s'immobilisa un instant, pourtant encore dans les escaliers qui semblaient ne jamais en finir. Il observa tout ce qu'il avait pris. Une pince, son épée, et c'était précisément tout. S'il devait s'occuper de la bête seul, et c'était une hypothèse plausible, il ne manquerait pas de se faire réduire en- "Hé !" Il perdit l'équilibre un instant, étant donné la tête dure qui venait de lui broyer le dos, mais heureusement réussit à se rattraper à temps aux parois étroites de pierres. Tout en fronçant les sourcils, le forgeron tourna la tête vers le bas, alerté par le typhon-cacophonie qui venait de faire son apparition, pour ensuite se ramasser quelques marches plus loin. Bon sang. Au moins n'était plus tout seul maintenant. - parce que oui, ce n'était pas réellement un déchaînement de la nature qui s'invitait en ces lieux, mais juste une jeune femme sûrement malchanceuse - et aussi inconsciente que lui, et peut-être un peu bourrin aussi. Il grimaça et après coup, redescendit quelques marches pour l'aider à se redresser. Lui qui aurait voulu faire tout cela avec discrétion. On avait dû l'entendre jusqu'au cœur de la citée. "Rien de cassé ?" demanda-t-il pour la forme, alors qu'ils étaient tous les deux à nouveau sur leurs pieds. Il la détailla un instant, de son arc passé derrière son épaule au paquet de marshmallows. C’était mieux que rien – et au moins n’avait-il pas eu le droit au garde qui surestimait ses capacités parce qu’il était justement un homme de la régente. "Vous êtes venue pour… ? Non, ne dites rien. Au moins on aura de quoi l’appâter. " Bien sûr qu’elle était là pour la mission, et pas en promenade de santé. "Même si c’est raté pour l’entrée en toute discrétion." Elis se remit donc à monter les marches, en faisant semblant de savoir ce qu’il faisait parce qu’il fallait bien que quelqu’un s’y attelle. Arrivé en haut, une porte l’attendait, qu’il ne mit pas longtemps à vouloir ouvrir. Il espérait que celle-ci ne soit pas verrouillée à clé, et… dieu merci ce ne fut pas le cas. Il poussa donc cette grosse planche en bois, et hésita un instant avant de pénétrer dans la pièce peu éclairée, aucun plan ne lui venant à l’esprit. C'était bien le comble.

ACTION : Elis rentre dans la pièce où vit le gentil dragon qu'ils cherchent.
SI RÉUSSI : Il voit la petite bestiole, juste en face de la porte, à plusieurs mètres certes mais dans son champ de vision ce qui est un commencement.
SI RATÉ : Le bruit provoqué par les deux compères a alerté le dragounet qui s'est dissimulé dans la pièce tel le vile qu'il est.

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'⊱ LE DESTIN' :

This is blasphemy. This is madness!

remember us

Comment se faire bien voir par la reine du royaume ? En partant à la chasse au dragon. Ce n’est pas quelque chose d’ordinaire dans mes cordes, mais je ne suis pas seule, et il y a une grosse récompense à la clé. J’aime tout ce qui brille, je ne pouvais décemment pas passer à côté de cette quête. Fort Fort Lointain est devenu un tombeau. Les gens n’osent plus faire un pas dehors devant tant de désolation, d’affliction. Si le ciel est toujours aussi sombre et la mer toujours aussi noire, c’est de la faute de Merlin. Cet enchanteur totalement fou, pourtant, je ne peux cacher ma grande admiration envers cet homme. Mais il n’empêche qu’il a failli, et c’est de mon devoir de participer à la réparation des dégâts. Après tout, je ne cherche pas seulement à être crainte, j’aspire aussi à être aimée par le peuple. Poucet à mes côtés, mon champion ouvre la marche et je reste bien sagement derrière le guerrier. Les salles se succèdent, toutes plus putréfiantes que les autres, jonchées d’os et d’armes fondues par le feu, dommages causés par des monstres ailés. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? La plupart ont fui le pays, et la dernière en liste demeure tranquillement dans sa chaumière dans la cité, armée seulement de jambes et de bras. Je n’aurais jamais pensé qu’il restait un dragon dans la contrée, néanmoins, si la reine a exigé une escapade ici, c’est que les ruines ne sont pas désertes. Le coeur en alerte, je piétine dans les pas de Poucet et calme ma respiration. Mes ailes commencent à montrer leur appréhension, la peur me gagne et je serre fermement ma dague en fermant les paupières. Je dois garder le contrôle.

Soudain, un grand fracas parvient à nos oreilles, et aucun de nous ne dissimule notre surprise. Nous ne sommes pas seuls. Poucet se dirige à tâtons vers une tour, la plus haute, celle d’où provenait le vacarme. Nos pas courent sans bruit en montant les marches des escaliers, et s’arrêtent à hauteur de deux silhouettes qui ne me sont pas inconnues. Nous coupons court à leur conversation, mais je n’en ai pas perdu une miette. Le dragon est ici. Mon coeur manque d’exploser, quand j’aperçois ces boucles rousses, cette barbe mal rasée, ces yeux que j’ai tant aimés. Elis. Je n’avais jamais été aussi physiquement proche de lui depuis plusieurs années, et voilà que nos chemins sont encore amenés à se croiser. J’évite de regarder Poucet et enchaîne bien vite pour qu’Elis me remarque, tout en lui laissant croire que sa présence m’indiffère. « Olga, je pensais bien te trouver là, ça explique la puanteur de l’endroit. » Dans un sourire extrêmement hautain envers cette femme au courage inégalé, je m’avance et passe devant chacun d’eux, m’efforçant de garder le contrôle. Mes ailes ne laissent rien apparaitre, et je tiens à ce que cela reste ainsi. Je tire une certaine satisfaction de mon entrée, mais quand je croise les yeux de mon champion, mon sourire disparait. Je sais qu’il n’aime pas mon attitude, qu’il déplore même ma présence. Mais il n’y peut rien. Je le défi d’un regard, et laisse traîner ma robe un peu plus près de la porte. « Je vais voir où il se cache. » Avant qu’il puisse ronchonner quoique ce soit, mon corps devient minuscule et mes ailes battent l’air. J’entre et cherche la bête.

ACTION : Dragée vole près du plafond dans toute la pièce
SI BON : Elle trouve le dragon et réussit à l’endormir d’un sort (effet de quelques minutes seulement)
SI MAUVAIS : Le dragon la trouve avant elle et crache des flammes, la blessant

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'⊱ LE DESTIN' :

Olga, Elis, Dragée, Poucet et L'Âne

Il est bizare ce sol, il est pas palpable...

On peut se retrouver face à une licorne, un troll ou encore une siflette. Mais un dragon. C'est en ce moment même que Poucet se demande ce qu'il fiche ici, à la réalité ce n'est pas vraiment de son plein gré qu'il est venu, plus par défaut que par véritable motivation, c'est bien sûr Dragée dans toute sa splendeur souhaitant bien se faire voir par la reine, qui a eu la bonne idée de lui glisser à l'oreille que peu importe sa réponse, elle irait attraper une dent de la bête. Bien évidemment, le combattant ne put répondre que de manière positive bien que très blasée - pour ne point changer des bonnes habitudes. Quelque part, si la météo peut changer grâce à lui, y'a de quoi en être fier. Et tout ça, c'est à cause de Merlin dit-on, ce bon vieux sorcier complètement barge fanatique de créations diverses et variées. Là, c'est tout le paysage qu'il a changé, des odeurs se faufilent à gauche à droite, les plantes pourrissent et se lamentent. Bigre, c'est un Halloween jusqu'au bout de la moindre parcelle de terre existante. Main posée sur son épée glissée dans son fourreau, sa mine change au fur et à mesure que les salles s'enchaînent telles des évidences, un escalier qui s'éternise ainsi que des ombres qui se font de plus en plus nettes. Pour son plus grand déplaisir, il découvre deux personnes. Une qu'il connaît, l'autre beaucoup moins. Une inconnue à la chevelure d'ébène et à la dégaine brute, et son frère qui n'aurait même pas dû venir ici. Soit, son travail de protecteur personnel va devenir de plus en plus étalé jusqu'à être pour n'importe qui. Ne faisant rien de plus si ce n'est détailler la pièce qui s'ouvre à eux, un roulement d'yeux lui déforme le visage en entendant les dires de sa bien-aimée duchesse. Toujours une phrase pour faire plaisir, ça lui correspond qu'à moitié. Alors, si l'on fait le compte, il y a Dragée fée bourgeoise, Elis le forgeron transi et Olga, une donzelle qu'il n'a pas encore eu le temps de découvrir. Les sourcils vaguement haussés, il reste stoïque jusqu'à voir sa protectrice s'éloigner pour fouiller en hauteur. Un pas un seul pour commencer la quête, l'intérieur paraît plus chaleureux que l'on pourrait le croire. Un lit en plein centre bien qu'à moitié calciné, un bureau rongé par des rats squatteurs, une chaise en lambeaux et c'est bien évidemment sans compter sur la présence de trois armoires qui à les regarder une à une s'en vont en empirant. Tout se passe bien les premières secondes, jusqu'à ce qu'un cri de stupeur le pousse à se retourner. Le dragon miniature aux couleurs criardes est là, ayant attaqué la bonne fée pour la pousser à reculer. En haut de l'armoire la plus grande bien évidemment. Inspirant longuement, c'est en grinçant des dents qu'il ajoute. « Si tu pouvais éviter de te faire gober ma chère, ce serait un début. » Aquilon ne servira pas aujourd'hui, toutefois sa force non plus. Bien, que lui reste-t-il si ce n'est un entêtement de cheval ? Il n'empêche que voir un de ses proches se faire avaler n'est pas une solution qui lui plaît totalement. Réfléchissant à deux fois avant de faire une bourde, sa taille ne lui permet pas à son plus grand dam d'atteindre le haut du meuble qui ne lui attire aucune confiance. Un coup d'oeil. D'un geste de main il attrape la table qui pourrait soutenir son poids - pourrait n'est pas être bien évidemment. Inspirant longuement, ses poings se serrent. « Rappelez-moi de passer un savon à Merlin lorsque nous aurons terminé ceci. » Il n'a qu'une parole. Pinçant sa lèvre inférieure presque nerveux de cette épreuve qui l'attend, c'est d'un pied fébrile qu'il grimpe sur la surface en bois pour atteindre le bestiau braillant, cherchant probablement sa mère ou essayant de l'intimider. A voir lequel des deux frôlera l'infarctus en premier.

ACTION : Poucet monte sur une table branlante pour attraper le kiki dragon foutu au-dessus d'une grande armoire.
SI BON : la table tient le coup et lui permet de faufiler sa main pour attraper la bête, qui malheureusement ne se laisse pas faire, bien au contraire. Celle-ci se tape un joli vol plané droit sur le matelas miteux - c'est comme au base-ball les gars, va falloir lever haut la main.
SI MAUVAIS : la table ne tient pas le coup, Poucet par réflexe se raccroche à l'armoire qui sous l'impulsion se vautre la tronche avec lui. Résultat des courses un maître d'armes tout plein de poussières à moitié écrasé par le meuble, forcément le dragon se fout joyeusement de sa trogne, en profitant même pour lui mordre la main avant de filer aussi sec se percher sur une poutre en bois bien en hauteur - ben oui, ce serait trop facile sinon.

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quelqu'un a pensé à appeler la Fée des dents ? elle va avoir un client

Ça commençait bien ! A peine arrivée, et déjà une chute dans les escaliers. Vu comment la chance semblait être de son côté, Olga aurait mieux fait de repartir vite fait. Mais non, c'était une têtue, pas question de renoncer juste pour une petite descente forcée de quelques marches. Elle s'apprêtait à répondre aux question de "l'obstacle" qu'elle avait percuté, un homme donc, quand une voix qu'elle ne connaissait que trop bien s'éleva dans l'air. « Olga, je pensais bien te trouver là, ça explique la puanteur de l’endroit. » Un sourie se dessina sur ses lèvres alors qu'elle regardait passer la blonde. Manquait plus qu'elle ! Olga croyait rêver : qu'est-ce que cette mijaurée faisait ici ? N'avait-elle pas peur de se casser un ongle ? Enfin, c'était sans compter sur son garde du corps tout en muscle qui la suivait de près. Normal. « Oh, mais rien n'est trop beau pour toi ma chère ! » Toujours ce même ton mielleux lorsqu'elle s'adressait à elle. Non, vraiment. Elles ne s'aimaient pas, ce qui ne risquait pas d'arranger les choses ! Et la voilà qui joue les éclaireurs. Restant sur le pas de la porte, Olga ne rata rien de l'attaque du petit démon ailé. Brave bête. « Un point pour le dragon ! » Air innocent sur le visage, regardant ailleurs, Olga fit comme si de rien n'était. C'est là que monsieur garde du corps entra en scène, jouant les acrobates afin d'attraper le punk en herbe - oui parce qu'il fallait avouer que ce cher petit dragon avait un look d'enfer ! Avançant prudemment dans la pièce, Olga l'observa faire, aux aguets. En tout cas, le dragonet semblait sur la défensive, ce qui n'était pas vraiment bon signe. Braillant comme pas possible, il allait finir par attirer un dragon taille adulte, avec le bol qu'ils avaient ! Et inutile de dire qu'Olga n'avait pas vraiment envie de faire la connaissance de maman ou de papa dragon. On ne se demande pas pourquoi, n'est-ce pas ? « Vous lui faites peur. » Cherchant qui venait de parler, la brune baissa les yeux sur ... un âne ?! Attendez. Un âne qui parle, sans charnel ? C'était pas censé être illégal ça ? L'Ogresse n'eut pas le temps de se poser plus longtemps la question, que le nouvel arrivé apprivoisait déjà la bestiole. A croire qu'il savait y faire, parce que la boule d'écaille se réfugia immédiatement entre ses pattes. Olga ne put retenir un soupir amusé. Si elle s'attendait à voir ça. En général, les dragons mangent les animaux. Bon d'accord, l'âne en question était trop grand pour qu'il puisse vraiment faire le poids, mais quand même. De là à le prendre pour une nounou, c'était quand même pas mal, il fallait l'avouer ! Ils lui faisaient peur hein ? Remarque, c'était pas complètement faux. Trois personnes adultes plus un moustique géant qui débarquent chez lui sans prévenir, y a de quoi flipper pour sa crête. Souriant gentiment, la brune sortit son paquet de marshmallows. Qui sait ? Peut-être qu'elle pourrait l'appâter avec. « Et les guimauves ? Il en a peur aussi ? » La brune s'accroupit en face de l'âne et en mit une par terre, juste devant le mini dragon en herbe avant d'en mettre plusieurs dans sa main et de la lui tendre. Risqué, nous le savons tous, mais on connait Olga depuis le temps, on sait très bien que ce n'est pas ça qui allait l'arrêter.

ACTION : Olga propose des guimauves au dragon pour le calmer et le rassurer.
SI RÉUSSI : Il attrape rapidement la guimauve au sol et la mange tranquillement, toujours un peu méfiant.
SI RATÉ : Il se jette sur les guimauves et la main d'Olga, qui se retrouve avec une excroissance de dragon au bout de son bras droit.

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Olga, Poucet, L'âne, Dragée & Elis

eh bien, monsieur... je sais que les dragons sont éteints depuis des milliers d'années mais est-ce qu'ils le savent, eux ?

En fait, ce n'était pas le paquet de marshmallows qui faisait tâche dans cette comédie de mauvais goût, le pire n'était ni la jeune femme qu'il avait rattrapé comme il l'avait pu, ni même le minuscule dragon qu'il n'avait au final même pas vu. Non, le pire, c'était lui au milieu de tout ça, ça étant un château en ruine, de maigres chances d'en ressortir avec toute sa tête, et deux êtres qu'il aimait autant peut-être qu'il détestait. Bon, un seul peut-être pouvait se vanter de ceci, mais la personne qui le suivait n'était pas en reste quand il s'agissait de le malmener. La fée Dragée et son champion. Et ils voulaient tous ici participer à une même mission ? La bonne blague. L'une se vautrait dans les escaliers, l'autre n'osait pas entrer, et celle qui en eu l'audace se fit copieusement agressée par la bête qui s'était cachée - comme elle avait bien fait. Elis ne peut s'empêcher de regarder ce spectacle avec un mélange de frayeur et d'appréhension coincé en travers de la gorge, et se mordit les doigts de ressentir encore de la peur pour une créature aussi vile que la fée. Il eut même envie de l'aider. C'était idiot. Mais ne l'étaient-ils tous pas ici ? Le forgeron commençait à réellement envisager cette possibilité. Pourtant il eut la décence de rester immobile, jusqu'à ce que son petit frère qui ne lui avait pas encore adressé la parole entreprenne de grimper sur une table pour attraper la bête à la manière d'un enfant qui poursuivrait un papillon - étrangement, il se représenta très bien l'image. Il s'approcha ainsi donc du bouclé, et allait même lui dire de redescendre par pitié Poucet de cet objet bancal lorsque des bruits de sabots - sérieusement ?- se firent entendre, ainsi qu'une voix d'homme qui le firent faire volte face pour voir passer un âne parlant. Allez, pourquoi pas. "Vous lui faites peur." Il n'aurait jamais cru pouvoir entendre d'une bête dans son genre un ton si doux, paternel presque, mais ce fut bien ce qui se déroula sous ses yeux qui clignèrent à plusieurs reprises, et enfin l'espoir revint, avec l'idée qu'ils n'étaient pas tous complètement perdus. Ils lui faisaient peur. Elis aurait pu y penser, bien sûr. Non ? Maintenant alerte, il sortit la pince qu'il avait récupéré à la forge, et s'apprêtait à se rapprocher de la bestiole - ou plutôt des deux bestioles - pour en finir enfin avec cette idiotie, quand la dénommée le prit de court en essayant de plutôt faire venir le bébé dragon vers elle, à croire qu'elle désirait absolument user de son sachet de guimauves. Idée qui fonctionna, et qui fit comprendre au roux que ce n'était peut-être pas le moment de foncer tête baissée, en voyant le regard méfiant de la créature qui s'était mis à déguster la friandise. C'est ainsi que le forgeron posa sa pince sur la table, et se retourna afin d'amener toute son attention sur Dragée. Il avait eu une réflexion qui ne lui plaisait pas plus que cela, mais c'était tout ce ce qu'il possédait sous la main qui tienne un peu près la route. Quoiqu'il dû se faire violence pour ne serait-ce que faire un pas vers elle. Lorsqu'il fut enfin poster face à son visage d'ingrate, c'est un ton murmuré -pour ne pas affoler le dragon- mais dur qui sortit d'entre ses lèvres. "Endors-le d'un sort, il est occupé. Comme ça on pourra s'en charger sans risquer de se faire encore brûler." Ainsi inconscient, ils pourront enfin lui retirer l'une de ses dents. Ça fonctionnait dans la tête d'Elis, en tout cas. Bon tout de même, il ne put s'empêcher de rajouter personnellement. "Allez ! Je sais que tu en es parfaitement capable, tu l'as déjà fait de nombreuses fois."

This is blasphemy. This is madness!

remember us

« Si tu pouvais éviter de te faire gober ma chère, ce serait un début. » Je réplique d’une simple grimace, mon corps désormais à sa taille initiale, recroquevillé dans un coin de la salle. J’ai évité les flammes, mais je sens encore le souffre imbiber mes narines, et je suis mal tombée sur le dos, celui-ci me faisant atrocement souffrir. C’est dit, je ne repartirai plus jamais, jamais, à la chasse au dragon. Et encore, celui-ci est minuscule. Qu’aurais-je récolté face à un monstre ailé adulte, je ne préfère pas l’imaginer. J’observe Poucet tenter une approche à son tour, sans succès. L’animal déploie ses ailes et se rue à l’autre bout de la pièce, atterrissant sur un matelas miteux. J’aurais presque envie de répliquer avec narquois quelque chose, mais je me retiens, me relevant seulement aussi lentement que possible pour ne pas réveiller la douleur qui se fait encore sentir. « Vous lui faites peur. » Mes pupilles se rétractent, mes yeux s’écarquillent, mes membres s’immobilisent. Un âne qui parle vient d’entrer. Finalement, je ne sais pas de quelle bête je dois le plus me méfier, du dragon ou de l’âne qui parle. Je longe doucement le mur en m’éloignant de ses sabots pour me rapprocher d’Elis et Olga près de la porte. Quand, celle-ci rejoint l’âne qui dorlote le dragonnet entre ses pattes. Sérieusement ? « Et les guimauves ? Il en a peur aussi ? » La brune tente à son tour de materner l’animal et réussit sans mal. Quel spectacle. Un dragon aussi docile qu’un chat. Elis semble sortir un objet de sous sa ceinture, et s’éloigne à son tour pour se rapprocher de Poucet, me laissant seule dans l’embrasure de la porte. Je le vois poser une pince sur la table. Effectivement, nous devrions attendre que le dragon ait une totale confiance en nous avant de tenter de lui arracher une dent.

Mon regard se perd sur Olga. Qu’est-ce que je fais là ? À quoi bon essayer de me rendre utile si c’est pour en récolter des blessures. J’ai cru que je pouvais être un héros, idiote. Je ne suis rien de plus qu’une duchesse, une fragile et superficielle fée. Ma magie ne me servirait même pas à tuer une mouche. Je ne suis pas une guerrière, contrairement à cette gueuse qui sait se débrouiller. Elle sait se battre, se défendre. Elle peut même amadouer un dragon. Je caresse des doigts une de mes boucles d’or, en me mordant la lèvre inférieure. La vérité, que je ne voulais pas m’avouer, je la vois là, devant moi. Après tout, pourquoi suis-je venue avec Poucet ? Seule, j’aurais fini en tas de cendres. Je ne suis rien, et mon nom ne figurera pas dans le journal pour avoir réussi cette mission. C’est eux qui seront glorifiés. C’est eux qui le méritent. Je vais garder mes distances, et rester en alerte, faisant ce que je sais faire le mieux. S’il arrive quelque chose, je serai là au moins pour les soigner. « Endors-le d’un sort, il est occupé. Comme ça on pourra s’en charger sans risquer de se faire encore brûler. » Mon coeur émet un bond. Mes yeux croisent ceux d’Elis dont la voix m’a tirée de mes songes. Il me regarde enfin, et je reste tétanisée. D’ordinaire féroce et sûre de moi, quand je vois Elis me regarder ainsi, je redeviens une petite fille timide et inoffensive, sans rien pour me protéger. Je n’ose dire mot, ahurie qu’il m’adresse la parole et pose ses yeux sur moi, à la fois molle et stoïque. « Allez ! Je sais que tu en es parfaitement capable, tu l’as déjà fait de nombreuses fois. » Je secoue ma tête et acquiesce silencieusement, sans cligner des paupières. Je me fais violence, réfléchis à quelque mot que je pourrais lui dire, mais mon coeur est résigné, lâche. Alors j’avance sans bruit de quelques pas et tend doucement mon bras, baguette levée.

ACTION : Dragée lance un sort de sommeil (effet limité à quelques minutes)
SI BON : le dragon s'endort sur sa guimauve
SI MAUVAIS : l'Âne est touché par le sort et rejoint Morphée

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