Frollo & Poucette

Un problème, peut-être?

On aurait pu penser qu’avec Marraine disparue et Charmant disgracié, Leroyal manquerait d’activité. Ca n’aurait pas pu être plus faux. Devant changer d’égérie, la boîte bourdonnait d’activité, pire qu’une fourmilière. Entre les services com qui essayaient de trouver de nouvelles campagnes (notamment avec ma petite Odette comme égérie, ce que je pouvais l’adorer cette gamine), les services commerciaux qui tentaient de booster les ventes de toutes les façons qui pouvaient leur venir et les services annexes qui essayaient de suivre la cadence. Autant le dire tout de suite, même mon travail de secrétaire prenait une dimension étrange. Notamment parce que Gracieux étant un cygne capricieux, surtout très soumis au stress, et que les ordres et contrordre de sa part fusaient dans tous les coins. Autant le dire, heureusement que je m’étais fait un chignon aujourd’hui, sinon j’aurais fini pire qu’un épouvantail laisser au vent tant je courais dans tous les coins avec papiers, café, à envoyer des messages à nos partenaires…

En parlant de partenaire, j’avais vu sur l’agenda de la boîte un nom qui me fit soupirer de lassitude. Un, dont on avait cruellement besoin surtout en ces temps de crise mais qui me laissait…perplexe. Claude Frollo, ingénieur Poly-Féérique, il participait à la création de nouveaux produits et très doué dans ce qu’il faisait si j’en croyais la fréquence à laquelle on l’appelait. Sauf que s’il était poli et courtois (bien qu’un peu froid) avec tout le monde, moi, il me présentait…rien du tout. Un bonjour histoire de rester poli mais après, nada, que dalle, des clous. C’est comme si je n’existais tout simplement pas. Et si j’avais le malheur de devoir lui parler, on aurait dit que les pires démons de l’enfer lui adressaient la parole. Si je mettais un point d’honneur à ne pas me laisser influencer par cela, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que j’avais bien pu lui faire. Si encore j’étais sûre de ne le voir qu’une fois dans ma vie et, avec de grandes chances, ne plus jamais le recroiser dans cette même vie, je ne m’en formaliserais pas. Mais vu qu’il était un visiteur régulier de Leroyal…Ca commençait à sérieusement me courir sur le haricot. Alors aujourd’hui, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, si vous me permettez l’expression.

Armée d’une tasse de thé (qui ne serait de toute façon par perdue s’il décidait de ne pas l’accepter) et d’un sourire poli, je m’approchais de lui, alors qu’il attendait que son rendez-vous soit appelé.

"Un thé, Mr Frollo ?" je le laissais répondre avant de reprendre "Excusez, je vais peut-être vous paraître un peu frondeuse dans un instant mais…" je plantai mon regard dans le sien, mon sourire poli toujours en place mais mes yeux avides de réponses "Est-ce que vous pourriez me dire ce que j’ai bien pu vous faire ?"

Voilà, au moins c’était dit après advienne que pourra. Espérons seulement que ma petite intervention ne le poussera pas à rompre son partenariat avec Leroyal, sinon je pouvais dire adieu à mon job. Pas que je ne pourrais pas en retrouver un autre mais tant qu’à faire, autant partir de moi-même plutôt que de me faire virer, ça ne fait jamais bien sur un CV.

Poucette & Frollo

Un problème, peut-être ?

Noir sur blanc, sur l'agenda, était inscrit : Rendez-vous Leroyal. D'un claquement sec, Claude Frollo referma le carnet qu'il rangea ensuite dans sa sacoche en lâchant un bref soupir. Ces derniers temps, les rendez-vous avec cette firme se multipliaient à vu d'oeil ; il semblait que le partenariat qui liait l'entreprise de cosmétique et la fabrique de potions n'ait jamais été aussi fort. Leroyal leur fournissait certains produits en échange de pré-préparations de lotions, ou autre, en règle générale. Sans parler de certaines sommes de leurs fonds communs... Bref, un mot résumait la situation : prospérité.
Lentement, Claude Frollo sortit donc de la fabrique pour se rendre à cet énième rendez-vous. Il indiqua sèchement au secrétaire son absence que se dernier nota frénétiquement sur le registre ; puis Frollo descendit le long des rues commerçantes jusqu'à l'enseigne Leroyal. L'alchimiste n'aimait pas particulièrement se rendre jusqu'ici, l'endroit sentait les parfums et les soins capillaires à outrance, mais c'était pour la bonne cause. Sa bonne cause... Il régnait aujourd'hui une curieuse agitation, et Frollo fut donc obligé de patienter. Droit comme un i, il observait les allés et venus du personnel et de la clientèle dans une parfaite immobilité. Enfin, l'on daigna venir l'accoster. Mais la personne qui apparut, une tasse de thé fumante entre les mains, n'était pas exactement celle que Frollo eut espéré voir. Il s'agissait tout bonnement de Poucette Toutepetite, la secrétaire de Leroyal. Cette femme était d'une vulgarité déconcertante qui hérissait à chaque fois tous les poils de Frollo. D'allure peut-être stricte en sa fonction de secrétaire, elle n'en portait pas moins de rouge à outrance (quoi de plus vulgaire que le rouge sur des femmes ?) ; et, comme elle était une femme, Frollo s'en tenait le plus éloigné possible. Ne le jugez pas misogyne, il considérait seulement la gente féminine d'un œil méfiant : tentatrices, elles incarnaient une forme de mal dans sa religion.

Doucement, Frollo s’empara de la tasse qu'elle lui tendait en prenant garde à ce que leurs doigts n'entrent pas en contact. La tasse resta cependant sur sa coupelle, l'ingénieur n'en buvant pas une seule gorgée. Ses lèvres remuèrent un vague merci, puis il se concentra sur un autre point de la pièce, ignorant résolument la jeune femme qui se tenait toujours en face de lui, visiblement résolue à ne pas bouger. Pour cause, la bougresse reprit la parole ! Claude lui jeta un rapide coup d’œil, vaguement intrigué, mais les paroles de mademoiselle Toutepetite le laissèrent un instant interloqué.Les sourcils haussé, il fondit ses yeux sur elle, tel un faucon, et sembla, pour la première fois, la considérer en tant que personne existante. D'un œil froid, il se mit à la considérer gravement avant de déclarer d'un ton cassant :

« Eh bien, vous tenir là, devant moi, pour commencer... » mais il se reprit rapidement et, plus courtois, ajouta : « A vrai dire non, vous ne m'avez rien fait, mademoiselle Toutepetite... Quoique votre vulgarité me choc. » Lassa-t-il tombé sur un ton de reproche, les sourcils froncés en désignant d'un vague signe de tête sa tenue complète.

Claude trempa les lèvres dans son thé sans cessé de la fixer d'un regard perçant avant de continuer sur sa lancée :

« Je vous trouve bien directe, mademoiselle, il ne serait pas vraiment dans votre intérêt, ni celui de l'entreprise, si je rompais notre partenariat... Non, ne prenez pas cet air outré, ce n'était pas une menace... » et c'était vrai, Frollo ne comptait pas rompre ce partenariat si florissant à cause d'une remarque qui lui semblait légèrement déplacée, venant d'une femme. Cela aurait été incroyablement stupide. « Il s'agissait simplement d'un conseil pour vous... »

Aussi étrange que cela puisse paraît, Frollo ne souhaitait pas non plus la contrarier par ses paroles, ils n'étaient pas là pour jouer subitement au chat et à la souris...

« Pour en revenir au vif du sujet, est-ce vous qui allez servir d'intermédiaire, aujourd'hui, ou vais-je finalement avoir mon rendez-vous ? »

S'entretenir d'affaires avec elle ne l'aurait pas enchanté. Il reposa sa tasse sur une petite table sans quitter la demoiselle des yeux, mais, cette fois-ci, quelque chose fuyait dans son regard. Non, décidément, la présence des femmes n'était pas sa tasse de thé (justement !).

Frollo & Poucette

Un problème, peut-être?

Ah ! Au moins c’eut le mérite de tirer une réaction de mon interlocuteur. Peut-être fallait-il que je sois directe plus souvent ? J’hésitais à montrer un sourire plus fier et triomphant que celui de simple politesse que j’exhibais à tout va ici, afin de toujours paraître avenante, même quand je n’avais qu’une envie : étrangler la personne en face de moi. Ce qui ne s’appliquait à Mr Frollo ici présent. Il me laissait perplexe, mais je n’avais pas vraiment d’animosité envers lui. Vexée, complètement, il ne se fait pas d’ignorer totalement quelqu’un de la sorte, c’est de la plus grande impolitesse. Sans compter que je n’aimais pas cela. J’avais ma petite idée sur le pourquoi du comment, mais j’espérais me tromper. Cet homme était quelqu’un de respectable, je le savais, de cultivé aussi en plus d’être tragiquement intelligent de ce que j’en avais compris et j’espérais sincèrement que je me trompe ; parce qu’il serait un bien triste monde si les gens comme lui étaient des machistes misogynes en plus.

Quittant mes propres pensées, je ne sus quoi répondre à sa première réponse. Qu’est-ce qu’il entendait par là au juste ? Que je n’étais pas digne de me présenter devant lui ? Ou autre chose ? Je n’en fis, finalement, pas grand cas, étant donné qu’il reprit avec un air bien plus courtois et d’un coup, c’est comme si sa première phrase n’avait jamais existé dans mon esprit. J’avais cette mémoire sélective à court terme qui me permettait d’effacer rapidement les choses qui me contrarient et qui sont sans importance majeur. Très utile pour éviter de se prendre la tête pour pas grand-chose. Cependant, si son ton et son air étaient courtois, les mots, eux, étaient acides et emplis de reproche. Comment ça ma vulgarité ? Je n’avais rien de vulgaire ! Rien ne l’indiquait, en tout cas, ma tenue était stricte mais à la mode et certes le montrais un peu plus de jambes que certains n’aimeraient, mais de là à me dire que j’étais vulgaire…je haussais donc les sourcils, clairement perplexe et désignant que je voulais une explication sur le pourquoi du comment.

Sauf que la notion d’un possible rompt du partenariat entre cet homme et son boulot me fit prendre un air plus qu’outré. Il oserait menacer un tel partenariat simplement parce que j’étais directe ? Sincèrement ? Même Charmant est parfois moins drama-queen que Mr Frollo en ce moment. Je me sortis de cette indignation qui montait doucement mais surement en moi à sa dernière question et j’eu presque envie de le planter là, dans la salle d’attente et de retourner corriger lettres et communiqués de presse en attendant sagement ma pause déjeuner ou le départ de cet homme, selon ce qui arriverait le premier (probablement la pause dèj). Sauf que je n’étais pas ce genre de femme ; ça me jouerait des tours un jour, mais je ne pouvais pas le laisser partir sans lui avoir dit ce que je pensais.

"Mr Becnoir vous recevra dès son précédent rendez-vous terminé." Est-ce que j’en restais là ? Non, j’allais en rajouter "Et pardonnez mon approche directe, mais comme vous semblez faire comme si je n’étais pas plus qu’une chaise quand je suis dans la même pièce que vous, si je voulais une réponse il allait falloir changer de tactique que de simplement vous offrir une tasse de thé et une tentative de conversation futile pour faire passer le temps d’attente. Et de quelle vulgarité parlez-vous au juste ?"

Oui, car cet état de fait me perturbait beaucoup. Je ne me suis plus considérée comme « sage » depuis que j’ai retrouvé une taille humaine normale, mais de là à me dire vulgaire…Il y a une marge entre la none et la fille de joie tout de même.

Poucette & Frollo

Un problème, peut-être ?

Claude retint un soupir d'exaspération en entendant le nom de Becnoir. Notre-Dame, qu'il détestait cet homme ! D'ailleurs, il s'agissait d'un fait réciproque, l'entretien n'allait pas être des plus pacifique, malheureusement... Entre la secrétaire qui se croyait tout permis et ce timoré, Frollo allait avoir sa dose de Leroyal pour les mois à venir. Toutes ces personnes débordaient de suffisance, ici, uniquement parce qu'ils travaillent dans une firme de cosmétique. Pensaient-ils être les meilleurs ? Leur partenariat avec la fabrique du bonheur leur assurait les meilleurs potions et lotions en avant première, ils n'avaient pas de quoi se vanter... Enfin, pour ne pas parler sur le coup de la colère, Leroyal avait tout de même de grands mérites, même sans les accords établis entre leur entreprise et  l'usine de potions. Cependant, Frollo était pour l'heure énervé, bien que le seul signe de son agacement ne se traduise que par le serrement soudain de ses mâchoires, et il n'avait pas envie de réfléchir raisonnablement à toute la situation. Peut-être y songerait-il plus tard, au cours de l'une de ses nombreuses insomnies...

Enfin, là n'était pas la question car miss Toutepetite se montrait particulièrement insistante à son égard. L'opinion de Claude lui importait-elle tant ? L'alchimiste ne comprenait pas pourquoi elle s'acharnait de la sorte alors qu'il s'était évertué à être franc ; qu'il l'apprécie ou non pour telle ou telle raison n'empêcherait certes pas la secrétaire de Leroyal de dormir sur ses deux oreilles, si ? Il lui jeta un regard froid.

« Ecoutez, je ne tiens pas à tergiverser cent sept ans sur le sujet, miss Toutepetite. Bien que l'attente ne me sied guère alors que je suis arrivé à l'heure, ne vous sentez pas obligé de faire la conversation, surtout en ce domaine. Qu'est-ce que mon opinion pourrait bien changer ? Rien, j'en suis certain, à part vous offenser. »

Le regard de Frollo se durcit d'avantage.

« Mais puisque vous insistez, soit, mais ne soyez pas offusquée, vous l'aurez cherché. La plupart des femmes sont vulgaires sans même s'en rendre compte, je les considère comme naturellement tentatrices envers les hommes, manipulatrice de surcroît, étant donné qu'elles ont la fâcheuse tendance de passer pour victimes. N'y voyez là aucune critique à votre égard, je parle de manière générale... Pour en revenir à vous, par contre, je dirais que votre démarche et vos tenues ne sont pas appropriées. Sans compter sur la couleur rouge, couleur qui, dans la religion à laquelle je me tiens, est synonyme de luxure, entre autre. »

Claude croisa les bras sur sa poitrine et plongea ses yeux dans ceux de Poucette. Il avait été franc, comme elle le souhaitait, maintenant, sa curiosité envers son aversion était sûrement assouvie. Toutefois, il se doutait que sa réaction ne serait pas des plus dociles et souriante. Il s'attendait donc fermement à quelques paroles féministes bien placées, aussi attendit-il en silence, les lèvres serrées, le visage fermé. Elle avait posé la question, il lui avait répondu franchement, autant ne pas faire de rondes jambes dans des situations délicates comme celles-ci. De toute façon, qu'elle le déteste ne changerait absolument rien dans la vie de Frollo ; les gens ne l'appréciaient pas, généralement, mais il ne les appréciait pas non plus, trop occupé par d'autres sujets que le relationnel.

Frollo & Poucette

Un problème, peut-être?

Non mais quel culot celui-là ! Je comprenais mieux pourquoi Gracieux ne l’appréciait pas. Il était certes quelqu’un de franc, chose que l’on ne pouvait qu’admirer, mais il était aussi si…dédaigneux et méprisant. Argh, je détestais ce genre de type qui se croit mieux que les autres et qui pensent savoir comment les gens autour d’eux pensent. Surtout pour un sujet pareil. Comment ça connaître son avis ne changerait rien ? Oh que si, cela me permettrait, peut-être, de comprendre un peu mieux qui était cet homme et ça me ferait aussi peut-être prendre conscience de quelque chose qui n’allait pas et que les autres personnes n’osaient pas me dire (pourtant je pense que Mowgli se serait fait une joie de pointer du doigt ce qui n’allait pas). Hey, j’ai beau ne pas comprendre sa réaction, ça ne veut pas dire que je me crois parfaite, bien loin de cela. Je sais que j’ai un sacré caractère, certains diraient même un sale caractère, ce qui ne veut pas dire que je ne tente pas de soigner certains aspects de ce dernier.

"Je vous prierais de ne pas assumer mes réactions Mr Frollo. Quant à ce que cela changerait, serait que je comprendrais peut-être un peu mieux quel genre d’homme vous êtes."

Je n’eus pas attendre bien longtemps, puisqu’il se mit à expliquer son point de vue et…okay, je l’avais cherché, mais je ne pouvais m’empêcher de sentir une colère sourde monter en moi. Cependant, j’étais fière et je refusais de donner raison à cet homme, alors je fis des gros efforts pour rester calme. Si je m’énervais, il aurait gagné la bataille et je me le refusais, fierté féministe, que voulez-vous. En tout cas je comprenais un peu mieux. Je ne peux pas dire que ça me plaisait, mais au moins, je comprenais. C’était, dans le fond, une histoire de croyances. Et effectivement, moi qui adore le rouge, je ne peux pas avoir fait bonne impression sur lui. Note pour moi-même : éviter de porter du rouge quand je sais qu’il risque de passer. J’en resterai à des pastels, verts, bleus…des couleurs froides. Car j’avais beau ne pas aimer spécialement ce type, il n’y avait aucune raison que je ne l’offense, moi aussi, plus que de raison sans même le savoir. Ce serait mauvais pour les affaires (même s’il m’a assuré le contraire). Prenant une grande inspiration pour me calmer (oui parce que j’avais beau comprendre le pourquoi du comment, j’avais tout de même du mal à avaler qu’il me méprise à cause de simples croyances et sans même essayer de me connaître), je remis en place un sourire tranquille et lui répondis.

"Eh bien voilà. Ce n’était pas bien compliqué. Et désolé si j’ai pu vous offenser par mon appréciation de la couleur rouge, je ne pouvais pas savoir que cela représentait quelque chose de négatif pour vous. Je ferais un effort, à l’avenir, à ne pas en porter en votre présence. Pour ma démarche, en revanche, je crains de ne rien pouvoir faire…" Voilà, j’ai offert ma branche d’olivier personnelle, mais je n’en n’avais pas fini "Cependant, sachant que votre religion n’est pas forcément répandue par ici, vous pourriez essayer d’apprendre à connaître les gens, avant de les juger sans savoir. Voyez, si je ne vous avais pas posé ces questions, vous seriez resté un homme méprisant à mes yeux. Maintenant, vous êtes un homme qui a des croyances. Et croyez-moi, j’ai connu des choses étranges ; des gens qui croyaient que les lapins ont créé le monde. Mais ce n’est pas ma place de juger les croyances des gens. Si vous avez besoin de quoi que ce soit d’autres, n’hésitez pas à demander, Mr Frollo."

Sur ces quelques mots, je retournai à mon bureau, deux mètre plus loin, bien décidée à finir les rapports. Bon, j’avais fait en sorte d’arrondir les angles parce qu’il était un partenaire important pour l’entreprise et que je me sentirais mal si mes indiscrétions finissaient par nous coûter un contrat. Cependant, je n’aimais quand même pas cet homme, c’est clair et net. Je n’allais pas tenter de faire changer ses croyances, surtout à son âge, mais je refusais de les accepter pour autant.