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i wasn't born to be free - claude frollo


FORT FORT LOINTAIN

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i wasn't born to be free - claude frollo EmptyVen 4 Sep - 12:46



Claude & Dracula
i was born to submit myself to my desires

C'était une torture. Ce n'était plus qu'une simple envie, c'était une obsession. Il ne dormait plus, ne se reposait plus ; il n'y arrivait pas. Dracula pensait que son état ne serait que passager, que c'était une contre-indication de la potion que Yasen lui faisait parvenir tous les mois. Il se trompait ; c'était dans sa nature, simplement. Et s'il n'avait plus besoin de sang fréquemment pour survivre, le problème subsistait : il en avait envie. Le temps ne lui était plus doux - chaque courant d'air véhiculait son odeur de fer bien particulière, venait titiller l'odorat du vampire et sa frustration immense. Certaines périodes étaient pire que d'autres ; au plus bas, il n'osait même plus s'approcher de quiconque, de peur de lui sauter dessus. Il était désormais au service de sa nature, qui ne lui avait pourtant jamais tourné le dos auparavant et, maintenant... Combien de fois avait-il rêvé de ne plus être un vampire lorsque, réveillé en sursaut par un sommeil tourmenté, il ne voyait là encore que de potentielles victimes ? Personne ou presque ne savait qui il était réellement, ainsi aucun climat de peur ne s'était instauré, si ce n'est pour le vampire. Il était effrayé de penser à ce qui pourrait arriver si, en se levant une nuit, il n'arrivait plus à contrôler ses pulsions.

Par conséquent, cela faisait plusieurs semaines qu'il cherchait un remède à sa condition, sans en trouver aucun. Sa cause semblait perdue, jusqu'au jour où, presque par hasard, il tomba sur un nom : Claude Frollo. Il n'entendit de lui que des éloges et il passait pour le meilleur alchimiste de tout le pays ! Sans hésiter, Dracula s'arma de son courage et, la nuit tombée, vint lui demander son aide. Il dut lui révéler son secret mais fut convaincu qu'il s'agissait là d'un mal pour un bien. Claude Frollo avait accepté de l'aider.
C'était il y a cinq jours déjà. Depuis... Plus rien.

Et Dracula tournait en rond, se rongeait les ongles, devenait fou enfermé dans son manoir et même Heinrich ne devait plus l'approcher, même Gracieux ne pouvait plus lui rendre visite et sa tête... Saturée d'images plus horribles les unes que les autres mais ô combien délectables pour le vampire, douloureuse, sans arrêt, il y pensait, il y pensait... Il refusait de dire que le sang lui manquait, qu'une toute petite goutte saurait le satisfaire, parce que c'était faux : une goutte et le voilà retombé dans une spirale frénétique du désir, du besoin, d'avoir en bouche ne serait-ce qu'un infime bout de...
Non. Cela ne pouvait plus durer. S'il était condamné à la vie immortelle, autant la passer en étant libéré de cette contrainte, non ? Il devait retourner voir Claude Frollo, lui demander s'il avait avancé, ne serait-ce qu'un peu... Mais il était tôt, encore. Le soleil était toujours levé, brillant. Il devait attendre.

Trois heures durant, ses pas martelèrent le sol sans répit, interrompus parfois par des cris de détresse qui ne passaient inaperçu dans un manoir presque vide. Quand enfin, enfin, le soleil décida de se coucher, Dracula embarqua son manteau et claqua la porte. Au pas de course, il sortir de la forêt avoisinant Fort Fort Lointain et se retrouva sur l'artère très passante de Romeo Drive. Il ne s'arrêtait pas. Les devantures des magasins ne lui faisaient aucun effet, les regards des passants non plus. De là où il était, il voyait la maison de l'homme qui, peut-être, le libérerait. Il était en sueur lorsqu'il sonna, deux, trois, six fois à la porte. Il était en sueur mais, surtout, entouré d'odeurs qui le ramenaient à son obsession et il ne pouvait pas, parce que s'il cédait maintenant...

Une porte ouverte, un débarquement en force, une supplication. « Dites-moi, s'il vous plaît, que vous avez trouvé quelque chose... » Il ne savait plus si sa voix était un murmure, un cri ou silencieux, si son manteau était toujours sur lui ou s'il était dans la bonne maison. Son regard était floué par son envie et ses canines, prêtes à jaillir. « Je ne peux plus... Pas un jour de plus... »
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i wasn't born to be free - claude frollo EmptyLun 7 Sep - 17:40



Dracula & Claude


Tant de choses se passaient en ce moment, Claude ne savait plus où donner de la tête. Ce n'était plus que frénésie, partout où il se rendait, et empêcher son protégé de sortir, et ne pas répondre à ses questions, devenait lassant, à la longue. Quasimodo avait de l'esprit (après tout, Claude ne lui avait pas enseigné à lire, écrire et compter pour le voir rester idiot !), mais il s'intéressait trop vivement à la politique du royaume, ce qui, selon l'alchimiste, n'était pas bon pour un si jeune homme. Avec trop de fougue, il pouvait faire bon nombre de bêtises... Quoiqu'il en soit, en ce moment, Frollo avait énormément de choses auxquelles penser. Même trop. Si d'ordinaire le travail ne lui déplaisait pas, il devenait ardu, en ce moment, de se pencher sur diverses choses à la fois. Quasimodo qui semblait vouloir lui désobéir, les explosions de nouvelles au château, les commandes qui triplaient de cadences... Sans compter les demandes privées auxquelles Claude acceptait de répondre si elles lui semblaient intéressantes. En l'occurrence, il avait promis d'étudier un cas assez particulier en toute discrétion. La tâche n'était pas facile, et Claude n'y avait encore jamais fait face avant ce jour. Un homme était venu le voir, un certain Dracula, qui lui avait parlé de sa condition assez difficile, et Claude lui avait dit qu'il tenterait de trouver une solution pour pallier à cette « difficulté ». Or, il s'agissait d'un travail compliqué, minutieux, et il ne disposait pas de beaucoup d'informations sur la condition de Dracula. Pas autant qu'il l'aurait souhaité, en tout cas... Si on en parlait dans certains livres, les suceurs de sangs ne couraient pas les rues, vous pensez !

Aussi, avec tous les événements récents, Claude n'avait pas songé à contacter Dracula pour qu'ils puissent peut-être travailler une ou deux soirées en commun. Mais d'autres travaux avaient accaparé Frollo en priorité à la fabrique du bonheur ainsi qu'à la maison afin d'occuper Quasimodo de manière presque constante. Il lui attribuait de nombreuses tâches dans son laboratoire afin de le voir fabriquer quelques potions. Le jeune homme se montrait relativement doué en la matière et Frollo n'avait de cesse d'en faire un apprenti assidu à la tâche. Bref ! Beaucoup de choses, donc, qui avaient fait oublié à l'homme ses promesses envers Dracula. Le travail était en suspend, dans un coin du laboratoire de la cave, et loin d'être complètement achevé.
Ce soir là, Quasimodo était allé se coucher très tôt après avoir montré les différentes potions et charmes réussis à son maître, et Claude était resté dans le petit salon pour se documenter au sujet de quelques plantes qui pouvaient, peut-être, faire avancer les choses pour la potion de Dracula. C'était, en somme, les rares moments de temps libres qu'il pouvait consacrer à ce projet pour l'instant, faute d'autres informations importantes. Les tests qu'il avait pu faire au préalable se montraient peu concluants. Il irait, dès le lendemain, discuter avec miss Vertefeuille, sa fournisseuse en matière de plantes diverses et variées (s'il en avait le temps). Il avait pu déjà constater que les rares roses de Monsieur Coeurfané faisaient de l'effet.

Alors qu'il était monté dans sa chambre depuis trente minutes et faisait sa prière quotidienne à Notre-Dame, la sonnette retentit dans toute la maisonnée. Intrigué, Claude jeta un coup d’œil par la fenêtre ; il ne discerna qu'une silhouette voûtée qui s'acharnait sur le bouton. Ordonnant à Quasimodo de retourner dans sa chambre, l'alchimiste, après s'être revêtu à la hâte, descendit ouvrir la porte, prêt à houspiller cet ivrogne qui dérangeait les honnêtes gens. Mais quelle ne fut pas sa surprise de constater que l'intrus en question n'était autre que Dracula, en fort piteuse forme. Il semblait malade, à la manière de quelques accros aux herbes en manque. D'un geste sec, Claude referma la porte derrière son visiteur qui semblait presque délirant et sa voix rauque ne disait rien qui vaille. Claude fronça légèrement les sourcils, prêt à sermonner une pareille intrusion à une heure quelque peu tardive, mais il n'en fit rien ; l'urgence devait être réelle et, s'il se souvenait bien des détails, ce n'était pas à l'herbe que cet homme était accro, mais au sang, ce qui s'avérait dangereux. Claude s'empressa donc d'ouvrir la porte de son laboratoire et, sans un mot, entraîna Dracula à sa suite dans les escaliers en colimaçon. Une fois en bas, Claude marmonna :

« Tenez vous tranquille, et asseyez-vous donc là. Je ne connais pas grand chose sur votre état alors non, le remède n'a pas avancé. » Claude lui jeta un coup et ajouta avant que le vampire ne se désespère : « Cependant, je puis tester quelque chose, temporairement, afin que vous repreniez un peu de vos esprits. »

Sans attendre un quelconque accord de la port de son interlocuteur, Claude s'affaira une ou deux minutes avec ses ustensiles, éclairé par la lueur de quelques bougies. Il écrasa avec soin l'un des pétales de rose de monsieur Coeurfané et le mélangea avec ce qu'il avait déjà pu préparer, une mixture agrémenté d'un brin d’échalote (Claude avait pu lire que l'échalote n'avait pas le même effet que l'ail chez les personnes comme Dracula, cela pouvait toujours se montrer efficace) et une goutte d'eau. Il manquait beaucoup pour que cette chose soit appelé un remède à longue durée, mais pour l'heure, il s'agissait surtout de calmer Dracula, qu'il puisse penser sans avoir l'air d'un homme en proie aux pires souffrances de l'univers.
Claude se retourna vers son client, seringue en main, et la planta fermement dans son cou. Le produit se dilua rapidement et, patient, l'alchimiste attendit.

« Je ne pense pas que ça puisse être efficace très longtemps. Alors puisque votre situation semble si urgente... Je me permets de vous demander ceci : il me faut un sujet pour que je connaisse les tenants et les aboutissants de votre mal. Un sujet d'étude, si vous préférez. »

Je n'y allais pas par quatre chemins, mais il était inutile de tourner autour du pot. A quoi bon faire de rondes jambes ?
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i wasn't born to be free - claude frollo EmptyJeu 17 Sep - 13:08



Claude & Dracula
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Il faisait chaud - ou peut-être était-ce son corps qui ne supportait plus rien. Sa vision était presque trouble et s'il tournait la tête trop rapidement, les vertiges s'emparaient de lui. Dracula fut soulagé de voir apparaître Claude, il ne s'était pas soucié de l'heure - il n'en avait pas le choix. Tant pis s'il l'avait réveillé, s'il était de mauvaise humeur, s'il n'était pas prêt à le recevoir... S'il ne faisait rien, Dracula pourrait ne plus se contrôler. Même si l'alchimiste en face de lui n'avait fait que l'aider, il ne pouvait s'empêcher de regarder sa jugulaire, pleine de sang, et les veines sur ses bras, gonflées, ces petites plaies sur ses mains qui témoignaient d'une coupure, de sang, de...
Il délirait ! Il devait arrêter de penser à ça. Stop. Plus de sang. Jamais n'avait-il atteint ce degré de folie, ce paroxysme l'épuisait. Dracula ne remarqua pas que cela faisait quelques temps qu'il avait quitté l'entrée au profit du laboratoire de l'alchimiste. Il alla s'asseoir sur la chaise qui lui était assignée, ses jambes tremblantes, le corps en constant mouvement, pour oublier, pour se détourner de son envie, pour mettre à mal l'impatience qui grandissait.

Claude lui proposa de lui administrer une solution qui n'apaiserait que quelques minutes son envie, et le ton qu'il employa montrait qu'il était désolé pour lui. Dracula ne pouvait exprimer combien quelques minutes seulement seraient un énorme soulagement : sortir de sa démence, de sa folie, rien qu'un peu... Il laissa l'alchimiste faire ce qu'il faisait de mieux et les yeux fermés, se laissa envahir d'images. Le sang, d'abord. Non. Plus de sang. On n'avait dit plus de sang. Inutile. Il ouvrit les yeux juste à temps pour remarquer que Claude était face à lui, une aiguille plantée dans son cou.

Et le sang, qui hantait son esprit depuis des jours déjà, tranquillement, fit son chemin hors de ses pensées... Sa jambe, qui ne tenait plus en place, se calma et fut seulement secouée de quelques spasmes de temps à autres. Ses pupilles, en alerte, se rétractèrent et sa bouche, sèche, retrouva un peu de salive. Son odorat ne fut plus assailli par l'odeur du sang et il s'autorisa à prendre une grande bouffée d'air. « Merci », dit-il, et sa voix sonna comme celle d'un mort que l'on venait de réveiller.

Il pouvait enfin entendre clairement ce que Mr. Frollo lui disait et son idée, bien que sous-jacente, était très claire : Dracula devait être son sujet d'études. Aux dernières nouvelles, il était le dernier vampire de son existence et il ne pouvait décemment pas refuser cela, considérant qu'il était peut-être sa dernière chance de mener une vie un peu plus décente...
« Je serai votre sujet d'étude ». Le ton solennel de sa déclaration sembla sceller un nouveau contrat. « Je ferais ce qu'il faudra, si vous me promettez que ce projet figurera désormais sur la liste de vos priorités. » Dracula était un homme patient, mais vivre sous la torture ne lui plaisait guère.
« Profitez-en, maintenant que cette... folie ne me tient plus prisonnière, pour me demander ce que vous voulez. Nous devons définir des séances de recherches, et vous avez besoin d'en savoir beaucoup plus sur moi. Je ne sais pas exactement ce qu'il vous faut - je répondrais à toutes les questions que vous estimerez nécessaires. »

Il y avait, sous ce discours posé, une véritable prière. Dracula avait besoin d'être sauvé.
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