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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne.

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FORT FORT LOINTAIN

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 3:02









Ali Baba
Au gros sel ? Qu'est ce que c'est que ces conneries ?
Vous me prenez pour une épaule d'agneau ?

CONTE : Ali Baba et les Quarante Voleurs (Mille et Une Nuits) ÂGE : 35 ans. SENTIMENTALEMENT : Veuf. Le chef des Voleurs a appliqué le code des voleurs à la lettre : un trésor pour un trésor... OCCUPATION : Antiquaire, marchand, et autres fonctions dérivées. Comprenez, les temps sont durs pour tout le monde, alors quand on peut faire un peu de bonus... de nos jours, il faut savoir diversifier son activité ! RACE : Humain, mais remarquez, de loin, on peut raisonnablement le confondre avec autre chose de plus... gros. De près... Eh bien, tout dépend.   CARACTÈRE : compétitif – autoritaire – de mauvaise foi – réservé – brutal – très manipulateur et tordu à l'occasion – audacieux – intelligent – solide de corps et d'esprit – discret – loyal – combatif – joueur – travailleur GROUPE : live and let die AVATAR : Howard-sexycutie-Charles CRÉDITS : gifs divers z'et variés : mightydrea@tumblr, scarabzam@tumblr / Vavas : elf.
Une envie d'aventure dans sa jeunesse l'a poussé à s'engager comme matelot sur un bateau. Grave erreur, ce qu'il ne comprit que quelques mois plus tard, alors qu’il suppliait à genoux le capitaine de le ramener à terre. Il mit trois semaines avant de se débarrasser définitivement de sa nausée et de pouvoir ingurgiter quelque chose. Depuis, il refuse de remettre le pied sur un bateau à moins d’avoir un dragon aux fesses. Un gros dragon. Ali n’a jamais été friand du luxe et des courbettes, et sa richesse soudaine n’y a rien changé. Il a gardé sa légendaire franchise intacte comme au premier jour, ce qui lui a déjà valu quelques méchants bleus. Ne dit-on pas que la vérité blesse ? Parlant de poings, il sait manier les siens avec une dextérité acquise par expérience. Ajoutez à cela sa force d’ogre et sa nature irascible et susceptible (l’alcool aidant), et vous obtenez un cocktail qui fait réfléchir à deux fois ceux qu’une bagarre tenterait. Ses amis de longue date vous diront qu’il y a eu un avant et un après Yasmina. Cela est sans doute vrai, mais celui qui souhaite conserver sa mâchoire intacte saura  s’abstenir de lui poser des questions à propos de feu sa femme. On ne parle pas de Yasmina. Jamais. C’est au-dessus de ses forces. Il porte toujours avec lui le pendentif et le collier d’or fin qu’elle avait toujours sur elle. Ali tient la boisson mieux que nombre de ses amis, et ce surtout depuis qu’il est veuf. Et tout homme d’expérience vous le dira, le secret est dans la pratique, et Ali ne se prive pas de pratiquer ! Mais même les meilleurs buveurs ont une limite, et lorsque la sienne est franchie, cela n’apporte jamais rien de bon...  Il a longtemps été bûcheron, mais depuis cette histoire de caverne aux innombrables trésors, il s’est recyclé comme marchand. Vocation découverte sur le tard mais dans laquelle il excelle pourtant depuis plusieurs années : Ali a le commerce dans la peau, même si cela implique parfois quelques… libertés, avec la loi. Certains parmi ses amis lui ont conseillé de changer de nom, de cacher son identité, depuis son aventure avec le Capitaine des Voleurs, qui le recherche toujours. Mais cela n’a jamais été le genre d’Ali, et si entre les deux ennemis, il en est un qui doit craindre l’autre, ce n’est assurément pas lui. Bien au contraire. Il a appris l’épée sur le tas et par nécessité, mais avec la pratique est venue l’excellence, et aujourd’hui il peut se vanter de très bien se débrouiller. Ils ne sont que trois à connaître le secret de l’emplacement de sa caverne merveilleuse : lui-même, son fils, Samir, et sa servante, Morgianne. Ils comptent parmi les très rares pour qui il sacrifierait tout. En dépit de son extérieur… rugueux, Ali n’est pas un illettré. Ses parents ont tenu à ce qu’il apprenne à lire et à écrire, non sans mal. Et aujourd’hui, il trouve un certain plaisir à se plonger dans la lecture. Enfin… pas trop longtemps, non plus.  Bien qu’il ait quelques rares moments de mélancolie, Ali est un bon vivant et un excellent compagnon de ripaille. Et malgré ses allures d’ours mal léché et sa grande susceptibilité, Ali est une bonne pâte, toujours prêt à aider ceux qui en ont besoin.  Il n’est pas homme à avoir facilement peur. En fait, peu de choses ont jamais effrayé le marchand. Mais lorsque l’inventeur qui lui sert de meilleur ami lui annonce sa dernière idée en date, il arrive à Ali d’avoir peur. Parfois. Souvent.  Ali n’est pas du genre héros et ne cherchera jamais à l’être. Il n’aspire qu’à vivre en paix. Mais quand il lui arrive de tomber sur des voleurs ou autres criminels de bas-étage, il ne peut pas résister : il cogne. Peu avant sa mort, Yasmina avait recueilli un grand chiot borgne, qui a laissé la marque de ses dents dans la main du capitaine des voleurs. Ali n’a pas eu le courage de le laisser, et l’a emmené avec lui. C’est aujourd’hui un beau grand chien-coyotte, judicieusement nommé Fol-Œil, et le compagnon le plus fidèle d'Ali.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Le pouvoir c’est un peu comme la chance : ça va, ça vient… Souvent, ça va plus que ça vient d’ailleurs, mais ce n’est pas le sujet. Sincèrement, la nouvelle régente il n’en pense pas grand-chose. A vrai dire, il n’a jamais totalement compris pourquoi les gens faisaient tant d’histoires pour une simple histoire de couronne. Pour le pouvoir ? On voit où ça mène. Ceux qui ne perdent pas la tête physiquement finissent par la perdre autrement… l’argent ? Ali a toujours mieux vécu sans. Avant il n’en avait pas, mais il vivait une vie simple avec sa femme et son fils. Maintenant il en a, et il a perdu sa femme et, avouons-le, une bonne partie de son bonheur avec elle. Alors pourquoi cette quête incessante de trône et d’honneurs en tous genre ? Son frère Kassim semblait comprendre. Dommage qu’il ne lui ait jamais expliqué, parce qu’Ali, ça le dépasse. Que les rois et les régents s’entretuent entre eux, lui, il a des affaires en cours T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ?  L’avantage majeur du chaos politique actuel, c’est que ça fait fonctionner le commerce comme jamais. C’est triste à dire, mais rien ne vaut une petite guerre ou un putsch bien mené pour faire décoller le commerce. La panique, peut-être ? Allez savoir. Mais ça fonctionne. Et Ali n’y peut rien : il est un marchand jusqu’au plus profond de ses os, alors quand une affaire prometteuse se propose à lui, il range sa moralité dans un coin de sa tête et fait vivre sa petite famille. En parlant de famille, voilà ce qui l’inquiète réellement. Se mêler de la situation actuelle de quelque façon que ce soit, c’est un peu mettre volontairement la main dans un nid de frelons. Aussi Ali tourne-t-il toute son énergie à tenter d’épargner à ses proches de finir la tête au bout d’une pique –et cela arrive plus souvent qu’on pourrait le croire, en ce moment– dans un avenir proche, d’autant que certains d’entre eux semblent avoir un don pour se fourrer dans les mauvais plans… TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? Espérons pour eux. Ali peut avoir son côté brute mal-léchée et flirter de temps en temps avec le côté obscur de la force, il n’en reste pas moins un ‘’gentil’’. Aussi, même si en apparence il préfère se détacher des controverses qui enflamment le pays sur qui devrait poser son royal fessier sur le trône, en vrai il ne serait pas mécontent de voir revenir les anciens souverains. Il y a un côté féérique à l’histoire de Shrek et Fiona qui manquent depuis leur disparition. Ali aime dire les choses clairement, et il est un fait indéniable, c’est que Fort Fort Lointain a perdu de sa joie de vivre depuis la disparition de la famille légitime, si tant est que ce mot veuille encore dire quelque chose. Donc, oui, s’il lui faut être tout à fait honnête, il espère que Shrek et Fiona reviendront. Remarquez, si les choses se sont bien goupillées pour eux, ils sont peut-être en train de se la couler douce quelque part dans leur marais. Si c’est le cas, alors il leur souhaite d’y rester, parce qu’ils doivent quand même être nettement plus heureux là-bas qu’ici.  TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Même si sa carrure et son attitude d’ours mal-léché pourraient laisser penser le contraire, Ali est un humain pu-jus. Mais entre vous et lui, cette affaire de Charnel, c’est le truc le plus malsain qu’on puisse imaginer.
CES HISTOIRES D'ANARCHIE, ÇA TE FAIT PAS PEUR ? Au risque de se répéter, il vous répondra que le chaos, c’est bon pour le commerce. Quoique, il est vrai que trop de chaos n’est pas bon non plus. Alors sans lui faire peur, disons qu’il se sent… concerné. Entendons-nous bien : si jamais il fallait en venir aux armes, Ali ferait ce qu’il a toujours fait dans ce genre de situation. Il foncerait dans le tas la tête la première s’il s’agit de défendre les rares personnes qu’il aime. Pour le reste, il se contente de surveiller la situation de loin. On avisera après. LES LAMES DE CENDRES ET LEURS IDÉAUX, T'EN PENSES QUOI ? Pas grand-chose. Si il y en a qui se sentent de défendre leurs idéaux à grands renforts de morts et de coups d’Etat, grand bien leur fasse. La valeur de leurs idéaux, Ali s’en préoccupe peu. Il regarde de loin, et il s’adapte. Il se défend, lui et les siens, si besoin est, et il s’en ira, une nouvelle fois, s’il le faut. Ce ne sera pas la première fois, peut-être pas la dernière. Les terres sont vastes, les royaumes différents, les idéaux innombrables. Et Ali fait ce qu’il a décidé qu’il ferait toujours : il attend et il laisse passer l'orage. Se battre pour ses idées, c’est fini. Il y a trop perdu.
PSEUDO : Kementari PRÉNOM : Lucie  :v:  ÂGE : 20 ans, la sénilité guette. COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? Bonne question  :hm: Je rôde autour du forum depuis un moment, mais je crois que c'était Bazzart. Et par la joueuse de Belle. ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? Vous m'avez l'air de belle bandes de fourbes déjantés, j'aime ça :rainbow:  CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? faites péter le clafoutis et un vendeur de pommes mexicain (la poudre de corne de licorne, c'est hallucinogène hein, faut pas forcer). UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? Si on cueille pas les cerises tant qu'elles sont sur l'arbre et bien on s'ra tintin pour le clafoutis. .

⊱ far far away ⊰
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 3:02






L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne


Les deux regards sombres et furieux se croisèrent un instant, chacun tentant de mesurer l’autre, les muscles tendus. Ils étaient encore jeunes, et extérieurement, les deux jeunes ressemblaient à deux lionceaux adolescents, tentant de jouer les rois de la savane mais encore patauds dans leurs postures. Ça piaffait et ça ronflait comme un taureau en colère, mais c’était à peu près aussi habile qu’un veau. Mais n’est-ce pas là le suprême privilège de la jeunesse que de pouvoir jouer à ce que l’on n’est pas encore, pour le meilleur ou pour le pire ?

Soudain le plus fin des deux détendit ses longues jambes nerveuse et bondit comme un guépard sur son ainé d’une année, et son exact opposé de caractère comme de physique : là où le cadet était fin comme un fil, tout en nerf et en tendons, son frère était bâti comme un ours, force brute et muscles saillants dans le sens le plus primal du terme. L’ours reçut le guépard dans l’étau écrasant que formaient ses deux bras, et tous deux roulèrent dans la poussière, masse indistincte de coups et de jurons sur le sol de terre beige, scène surréaliste rendue plus grandiose encore par les encouragements exaltés du cercle de curieux qui s’était formé autour d’eux.

Depuis les années, les deux frères Baba s’étaient taillés une certaine réputation dans leur village. Alors dès que des cris résonnaient dans les rues de murs de torchis peints à la chaux, on accourrait et on sortait les bourses pour parier. Chacun finissait tôt ou tard par gagner sa mise, car des années de pratique avaient rendu les deux jeunes hommes des bagarreurs d’expérience, surtout l’un contre l’autre. Ils connaissaient à la perfection la technique de l’autre, ce qui rendait l’issue du combat d’autant plus incertaine et son spectacle également savoureux pour les spectateurs improvisés.

Les coups pleuvaient à n’en plus finir, et Ali était trop occupés à éviter les coups de vipère de son frère –ah, taperait-il jamais comme un vrai homme ou continuerait-il toute sa vie à se faufiler comme le serpent qu’il était, tapant de la façon la plus vicieuse qu’il pouvait imaginer dans ces circonstances ?– pour remarquer la cercle agité des spectateurs se fendre en deux. Et lorsqu’il sentit une poigne rude et familière l’agripper par le col, il était trop tard. Tracté en arrière comme un vulgaire tapis de sol, la bagarre avorta et les curieux, déçus de cette interruption, se dispersèrent. Alors la main qui lui maintenait le col le lâcha, et Ali se redressa en grimaçant, ecchymosé et couvert de poussière de la tête aux pieds. A côté de lui, son frère Kassim redressa aussi sa longue carcasse pour faire face à la seule personne au monde capable de les effrayer au point de faire baisser les yeux aux deux effrontés qu’ils étaient : leur père.

Aalim était un colosse, et en cela son fils aîné lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Aussi au haut que large de carrure, il était connu à Chateaudesable pour sa force hors du commun et sa voix tonitruante qui, disait-on, faisait trembler jusqu’aux monstres des sables. Et pourtant, derrière ce visage aux traits coupés au cordeau, buriné par les travaux extérieurs auxquels il ne rechignait jamais, Aalim Baba était un homme de savoir. Amateur de grande culture et homme raffiné, son fils cadet lui était plus proche de caractère que le franc Ali, plus simple dans ses goûts et dans sa façon de vivre. Aalim le Lettré, car tel était le nom que les habitants de Chateaudesable lui avaient donné, et tel était le nom sous lequel on le connaissait jusqu’à Afshin, aimait profondément ses fils… mais ils finiraient par lui donner des cheveux blancs ! Là où il fallait faire rentrer l’apprentissage des lettres dans l’esprit de son aîné à grands renforts de menaces, le plus jeune excellait avec une facilité agaçante. Mais là où le plus âgé donnait de sa personne sans compter pour travailler aux tâches les plus ingrates et parfois sans perspective de récompense, le cadet pinçait les lèvres dès qu’il s’agissait d’utiliser ses dix doigts. Quel humour les dieux pouvaient-ils trouver dans cette opposition perpétuelle, qui allait jusqu’à s’exprimer presque quotidiennement à grands coups de poings, Aalim se le demandait souvent.

Il allait ouvrir la bouche pour, une fois de plus – combien de fois l’avait-il déjà fait ? Cent ? Mille ? – les deux jeunes hommes qui étaient ses fils, lorsque le son désuni d’une corne retentit. Tous les villageois tournèrent la tête et un silence de mort se répandit dans les rues comme une tempête de sable. Puis à nouveau, la corne retentit, et l son rauque de la voix d’un guetteur qui s’égosillait ajouta en écho : ’’RAID ! RAID !’’ Les deux fils relevèrent vers leur père un regard où brillait un mélange de détermination et d’effroi. Chateaudesable était un petit village, fortifié mais vulnérable, car ses seules défenses étaient celles de ses murs épais et de ses habitants courageux, marchants et paysans pour la plupart. Les raids de bandits ou de nomades n’étaient pas rares, et le village comptait plus de veuve qu’il ne l’aurait dû.

’’Allez rejoindre votre mère.’’ Autour d’eux, une agitation furieuse s’était déclenchée, dans le chaos organisé d’une panique que la pratique leur avait appris à maîtriser. Chacun connaissait son rôle, et pourtant la peur était là, s’insinuant dans les entrailles de tous les hommes qui s’apprêtaient à devenir les soldats d’un seul combat. Les deux fils allaient protester, leurs chamailleries d’adolescents soudain oubliées, mais le regard ferme de leur père les coupa dans leur élan. Ils connaissaient ce regard, et savaient qu’obéir était la seule chose à faire. Alors, les pieds rendus lourds par la résignation, ils tournèrent les talons et s’éalncèrent vers la maison modeste de leur famille. Avant de tourner dans une rue de traverse, Ali se retourna et croisa, à travers la poussière soulevée par la frénésie qui s’était emparée du village, le regard déterminé de son paternel. Un bref instant, le fils se dit que s'il faisait demi-tour maintenant, son père accepterait peut-être qu'il l'accompagne. Celui-ci lui sourit, et Ali trouva son expression étrangement triste. Puis il tourna les talons, suivant son frère.

Ce fut la dernière fois qu’il vit son père vivant.






La porte trembla si fort que toute la famille sursauta, Samir pleura brièvement. Les coups étaient tapés avec une telle force qu’il n’était pas à exclure que celui qui tambourinait à la porte des Baba ait une armée entière à sa porte. Redressant sa large carcasse de la chaise de bois sur laquelle il était assis, Ali abandonna le repas encore fumant que Yasmine venait de lui servir et empoignant la poignée de fer avec force, il ouvrit brutalement la porte.

Il s’était attendu à tout. Un percepteur véreux, un marchand collant, un ennemi en colère. Au lieu de cela, il se retrouvait face à la petite forme menue de sa belle-sœur, ses grands yeux gris de pleureuse le scrutant à travers l’éternel halo de larmes qu’ils arboraient. Sauf que cette fois, les larmes avaient coulés. Deux sillons humides avaient creusé ses joues encore jeunes, et bien qu’il ne put supporter cette femme, il ne pouvait pas dignement la mettre dehors. Elle était après tout de sa famille par alliance. Pourtant, la voir ici était un petit miracle en soi.

Il y avait longtemps que les deux frères ne s’adressaient plus la parole. Non pas qu’Ali eut voulu spécialement qu’ils en viennent là, mais simplement parce que Kassim avait arrêté de lui parler, puis de le saluer. Il n’était même pas encore certaine aujourd’hui que quelqu’un dans Chateaudesable sachent qu’ils étaient frères de sang. Les anciens, peut-être, et encore. Après la mort de leur père dans la défense de leur ville contre un raid massif d’un clan voisin, leur mère avait, lentement mais sûrement, sombré dans le chagrin. Kassim s’était détourné du foyer familial, courant les fêtes dans les palais de marchands riches, se faisant passer pour ce qu’il n’était pas. L’éducation que leurs parents avaient veillé qu’ils recoivent avait permis à Kassim de s’accrocher petit à petit à ce monde de luxe et de vanité auquel il aspirait tant. Ali, de son côté, avait supporté autant du poids du chagrin de sa mère qu’il pouvait le faire. Il avait remplacé son père dans toutes les tâches qu’il accomplissait autrefois, et avait contemplé, désespéré et impuissant, sa mère s’éteindre peu à peu. Deux années. Deux années à la voir sombrer sans que son frère ne bouge le petit doigt, avant qu’elle ne rejoigne finalement celui qui lui manquait tant.

Ali serra les poings en sentant une vague de cette colère aujourd’hui familière monter en lui. Oh, comme il en avait voulu à son frère. Chaque parcelle de lui le haïssait pour ce qu’il avait fait, ou plutôt devrait-on dire ce qu’il n’avait pas fait. Il l’avait abandonnée. Il les avait abandonnés. Sans un regard en arrière. Dès qu’il l’avait pu, il avait rejoint le palais comme servant, avant d’épouser finalement cette jeune veuve riche dont il rêvait tant, qui faute de le rendre heureux, l’avait rendu riche. Et c’était cette même veuve, qui en larmes sans doute de craindre de l’être une seconde fois, venait appeler à l’aide auprès de ce frère pauvre qui leur faisait honte la veille encore. Ali souffla comme un taureau en colère, la colère emplissant sa large carcasse comme la vapeur emplit un four à point.

Et puis brutalement la colère retomba alors qu’une main fine s’enroulait autour de la sienne, le contact doux de la peau de cette main menue caressant presque ridiculement les rugosités de sa main de bûcheron. Il tourna la tête, et croisa le regard chaud et doux, de ce brun écorce qui lui faisait chavirer le cœur et l’esprit. Yasmine, sa Yasmine. Ils vivaient modestement, c’est vrai. Elle était pauvre lorsqu’il l’avait épousée, et tout ce qu’ils avaient, ils l’avaient acheté grâce au petit héritage laissé par les parents Baba ou alors, pour la majorité de leurs possessions, ils l’avaient gagné à la sueur de leur front. C’était peu, c’était simple, c’était modeste. Mais ils étaient heureux. Leur jeune fils était en pleine santé, Ali gagnait assez correctement sa vie pour nourrir sa famille à leur faim, et le couple s’aimait comme au premier jour. Que demander de mieux ? L’argent et le luxe dans lequel se complaisait son frère ne lui avait jamais fait envie. Il n’avait pas l’argent, mais le Sort lui avait accordé le bonheur sous une forme infiniment plus précieuse : la douceur et le sourire d’une femme qui avait bien voulu lier sa vie à la sienne.

Posant dans les bras massifs d’Ali leur jeune fils d’à peine deux ans, elle s’approcha de la femme de Kassim et l’enlaça, silhouette vaporeuse de soie verte rencontrant les froufrous de textile sombre de sa belle-sœur. ’’Entrez, ma sœur, et asseyez-vous. Une peine comme celle-là ne peut rester celle d’une femme seulement.’’ Et Rawiya entra, remerciant avec trop d’extravagance pour être réellement sincère ses si chers frère et sœur. Ali retint un grognement, et nota une fois de plus la finesse de sa femme qui avait occupé ses mains et ses humeurs d’homme susceptible avec la forme candide de son fils qui le regardait curieusement. Yasmina prépara du thé, Ali s’assit avec son fils sur les genoux. Une fois le thé sucré fumant dans les verres, Rawiya rassembla ses larmes et entama de cette voix haut perché et enrouée de pleureuse son histoire. ’’Ah ! Mon frère, ma sœur, je n’en puis plus d’inquiétude ! Kassim est parti hier matin aux aurores, et n’est pas revenu depuis. Oh, mon frère, je crains tellement pour lui !’’ Ali fronça les sourcils, mais n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche. Car comme toute pleureuse qui se respecte, Rawiya était de ces moulins à paroles que l’on arrête plus une fois que le vent d’une histoire les a emballés. ’’Je t’ai vue hier, Yasmina, acheter ce magnifique tissu au marché. Je sais que c’est habituellement hors de vos moyens, alors je m’en suis étonnée auprès de mon mari et…’’ ’’Et il est venu me voir.’’

Les deux femmes tournèrent la tête brusquement vers Ali, les larmes de la pleureuse soudain asséchées par cette révélation inattendue. Oui, il était venu. Il était revenu, frappant à sa porte après plusieurs années de silence, il l’avait serré dans ses bras et l’avait appelé frère. Ali s’était méfié, au début. Mais son frère était habile, et une affection trop longtemps blessée avait fini de rejeter Ali dans la confidence de son frère. Il avait cru que partager ce secret avec lui renouerait des liens trop longtemps oubliés. Il avait cru que lui raconter l’histoire de sa grotte et des voleurs réveillerait les liens du sang et de l’amour fraternel. Ali soupira. Quel idiot. Il se leva brusquement, et tendit un Samir étonné à sa mère, tout aussi surprise. Se tournant vers Rawiya, il déclara ’’Je lui ai parlé d’une histoire, et j’aurais du tenir ma langue. Je sais où il est, mais j’ignore s’il lui est arrivé quelque chose. J’espère que non, hélas, ma sœur’’ il sentit la langue lui brûler en utilisant ces mots, ’’je crains réellement pour lui. Aie courage, et reste auprès de Yasmina jusqu’à mon retour.’’

Ali Baba sortit de la petite maison modeste qu’il habitait avec sa femme depuis leur mariage, et se dirigea vers l’étable où somnolaient quelques ânes et deux mulets dans la fraîcheur naissante de la soirée. Ces deux mulets, Ali les avait acheté au début de la semaine, et il n’en était pas peu fier. L’un, il l’avait payé avec plusieurs mois d’économies. L’autre, avec l’argent qu’il avait dérobé dans la caverne des Voleurs. Mais voler à un voleur de l’argent volé, est-ce voler ou est-ce faire justice ?

Il ne lui fallut qu’une poignée de minutes avant de se hisser sur son fier mulet au milieu de sa cour, et de partir au petit trot vers la forêt. Il aimait ce village dans lequel il vivait. D’un côté il y avait le désert, dont la mer de sable brûlant venait lécher les maisons extérieures, ce sable qui tentait de grignoter un peu plus de terre chaque année, mais que chaque fois les hommes repoussaient à coups de pelle et d’arbres plantés. Au loin, sur la surface lisse de l’horizon désertique, se dressait la silhouette trapue du bourg fortifié de Chateaudesable. Il n’était pas grand, mais c’était ce qu’ils avaient de plus proche d’une ville dans ce coin reculé. Mais de l’autre côté de son petit village, il y avait, surgissant comme un mirage par une journée trop chaude, une forêt. Et pas une forêt de trois arbres desséchés, que du contraire. Une vraie forêt, couleur d’écorce brune et de feuilles vert foncé, épaisse et mystérieuse. C’était la curiosité de ce village, ce grand bois verdoyant qui le bordait sur tout un côté.

Engageant son mulet sur les chemins étroits du bois, Ali pressa sa monture qui prit un petit galop paresseux. L’homme était bûcheron depuis des années, et le seul dans ce village : il avait pratiquement fait ce bois lui-même, décidant quel arbre tomberait, quel arbre vivrait. Il avait créé des clairières et laissé se colmater des allées. Ce bois ne lui était inconnu dans aucun de ses recoins. Aussi c’est d’une main sûre qu’il guida le mulet brun à travers les chemins sinueux du bois, traversant parfois les fougères pour brouiller les pistes. Ali goûtait aux plaisirs simples d’une vie modeste : il n’en était pas pour autant simple d’esprit. Il avait échappé une première fois au voleur, priant tous les dieux de le maintenir en vie, perché sur un rocher, écoutant la conversation de la troupe de Voleurs sous lui. Maintenant que la chance avait bien voulu lui laisser la vie et lui accorder la fortune, il n’allait pas forcer l’histoire et prenait toutes les précautions pour aller à la grotte.

Ali mit pied à terre et attacha son mulet à quelque distance de l’entrée de la grotte. La porte, grosse pierre d’apparence quelconque et qu’il aurait pourtant reconnue entre toutes, n’était pas encore en vue que déjà Ali sentait son estomac se nouer en un boule serrée. Quelque chose n’allait pas. Un braiement sur le côté lui fit tourner la tête. Deux des ânes de Kassim. Il les reconnut tout de suite à la fabrication des paniers qu’ils portaient sur le dos. Les deux bêtes semblaient terrorisées, à moitié débâtées, dégoulinantes d’écume. Et dans le sac éventré qui pendait, encore à moitié accroché au dos de l’un des ânes, des pièces d’or tombaient au goute à goute, semant un chemin d’or sur le sol sombre de la forêt. Alors Ali se tourna vers la porte qu’il avait rejointe, et ouvrit la bouche pour prononcer la formule. Mais un instinct viscéral semblait le pousser à se préparer au pire, et une partie inconsciente de lui était déjà en deuil. ‘’Sésame, ouvre-toi.’’ Une magie invisible arracha la lourde pierre à l’inertie, et celle-ci glissa sur le côté dans un grondement sourd.

L’odeur piquante de renfermé humide lui monta au nez, et pourtant il y avait dans l’air une saveur âcre indescriptible. Ali s’avança dans la pénombre, la nuit ayant achevé d’engloutir le soleil, et attendit quelques instant que ses yeux s’habituent davantage à la pénombre. Mais il n’entendit rien. Et il ne vit rien. Juste les mêmes trésors que ceux qu’il avait découvert la première fois, à l’exception de ces quelques sacs en plein milieu de l’entrée, jeté pêle-mêle. Sans réfléchir, Ali tendit la main pour s’en emparer, mais lorsque ses doigts se refermèrent sur la jute, une humidité étrange semblait l’avoir imprégné. Il retira brusquement sa main et se retourna pour tenter d’apercevoir ce qu’il avait sur la main une fois qu’il serait ressorti.

Mais la formule qu’il allait prononcer pour ouvrir la porte de la grotte –car elle se fermait toute seule dès que l’on entrait, mais pas lorsqu’on sortait– mourrut dans sa gorge dans un bruit de gargouillement atroce. Tétanisé, Ali regardait la scène macabre devant lui, et il sentit ses viscères lui remonter dans l’arrière-gorge.

Face à lui, découpé en quatre et accroché de part et d’autre de la porte, se tenait son frère Kassim, qui telle une sentinelle macabre, montait la garde de ce trésor qui l’avait conduit à sa propre perte.

Alors Ali tomba à genoux, et pour la première fois en une décennie, il pleura.






Jetant un dernier coup d’œil à la pièce sombre d’où elle sortait, la jeune femme soupira, puis ferma la porte de bois ouvragé. Le loquet cliqua dans la porte, et elle alla posa la vasque qu’elle tenait dans la main dans la cuisine. La pièce était simple, et baignée d’un silence inhabituel pour cette heure de la journée. Une odeur de menthe infusée emplissait l’atmosphère de la maison, glacée depuis sept longues journées. Dans la pièce, la silhouette d’un adolescent, dont le corps semblait vouloir devenir un adulte mais dont les traits refusaient de quitter l’enfance, faisait face à la droite et impassible silhouette d’une femme entière vêtue de noir. Samir, le fils de son maître, et Rawiya, épouse de son défunt frère, qui désormais vivait avec eux dans l’ancienne maison de ce dernier. Ces choses n’étaient pas inhabituelles dans ces contrées, et il n’y avait rien de choquant à ce que la famille du frère du défunt emménage dans sa maison et entretienne sa veuve s’il en avait les moyens.

Les deux visages se tournèrent en même temps vers elle. Rawiya, assombrie par le tissu noir ouvragé de sa robe, n’en restait pas moins une femme splendide. Elle était une pleureuse : elle n’atteignait sa beauté que dans le deuil, la tristesse et les larmes exacerbant la beauté que la nature lui avait accordée. La veuve versa un troisième verre de thé bouillant pour la servante. En temps normal, c’eut été chose impensable. Mais les barrières sociales n’avaient pas tenu un instant contre les évènements tragiques qui les liaient tous désormais. ’’Comment va-t-il ?’’ Les deux jeunes gens tournèrent des yeux étonnés vers la veuve. La voix qui avait posé cette question était ferme, sûre. Comment cette femme qui habituellement semblait geindre au moindre problème parvenait-elle à maintenir cette tranquillité solide ? Elle dut saisir la question muette qui brillait dans l’éclat triste de leurs yeux, car elle ajouta ’’Je vois la surprise sur vos visages. Mais vous êtes jeunes, je peux le comprendre. Le confort apporte l’amollissement. La sécurité d’une vie réglée autorise de s’en plaindre. Mais si je m’écroule maintenant, qui tiendra ce foyer debout ? C’est mon rôle de femme, de sœur et d’épouse de soutenir les miens en de tels moments.’’ Elle marqua une pause, poussant délicatement le verre fumant vers Morgiane. ’’Maintenant parle. Comment va-t-il ?’’

La jeune servante posa un regard vide sur la tasse dont s’évaporait une vapeur parfumée de menthe et de miel. Comment allait-il ? Elle n’aurait su le dire. Il ne parlait pas. Il avait crié le premier jour, pleuré le second, geint le troisième, et depuis s’était muré dans un silence que rien ne semblait pouvoir interrompre. De temps à autre une folle crise le secouait, la tristesse et la colère se mêlant en un maelström destructeur que seul l’épuisement venait interrompre. Mais comment aurait-il pu en être autrement. Les doigts de Morgiane s’égarèrent sur le tissu de lin qui flottait dans l’eau de la vasque. Une odeur d’herbe médicinale s’en dégageait, titillant les narines de la jeune femme. Voilà sept jours qu’elle prenait soin de son maître sans interruption. On avait enterré sa femme sans lui, car il fallait le maintenir enfermé. Elle n’allait le voir que brièvement, et avait rapidement compris qu’il fallait éviter de trop lui parler. La seule présence qu’il semblait accepter à ses côtés était celle de Fol-Œil : le chien, aussi déchiré que l’humain qu’il ne quittait plus par la mort de sa maîtresse, semblait plongé dans la même apathie. Au moins le chien avait-il recommencé à manger.

Soudain Morgiane s’assit sur le banc de bois de la table usée de la cuisine, et avant qu’elle s’en rende compte, deux rivières de larmes lui sillonaient les joues. Elle sentit les mains fortes et chaudes de Samir lui serrer les épaules, geste vain pour tenter d’apaiser les sanglots nerveux qui la secouaient. Et impitoyablement, les souvenirs défilèrent.

Elle se souviendrait toute sa vie de ce visage. La première fois qu’elle l’avait croisé, il était venu vendre de l’huile à son maître, amenant avec lui sa caravane d’ânes. Mais derrière le masque affable du marchand se cachait la face affreuse du criminel, et Morgiane, avec la complicité de sa maîtresse, avait évite à la maison qu’elle servait un meurtre odieux. Les voleurs avaient fris sur pied dans leur jarres, et l’odeur de chair brûlée avait persisté plusieurs mois dans la grande cour tant la friture avait bien fonctionné. Mais le marchand, capitaine d’une bande de criminels fris à l’huile, avait pris la fuite, et on ne l’avait plus revu.

Elle aurait dû le reconnaître. Elle aurait du, une nouvelle fois, reconnaître les traits mauvais du criminel sous le masque du commerçant. Mais les années s’étaient écoulées, et sa mémoire lui avait fait défaut. Le stratagème du capitaine des voleurs était à la hauteur de sa soif de vengeance. Il avait patienté des semaines, pour ne pas dire des mois durant, s’attirant peu à peu les bonnes grâces de ses maîtres. Il avait d’abord sympathisé avec son fils, jeune et encore naïf des vicissitudes de ce monde. Le fils avait mené aux parents. Il avait charmé Yasmina, fait d’Ali son ami. Morgiane elle-même n’y avait vu que du feu, accueillant le Malin en personne avec le respect dû aux seigneurs.

Le souvenir atroce de ce soir lui envahit la mémoire, écrasant toute autre pensée. Son cœur prêt à traverser sa poitrine. La dague sanguinolente dans sa main. La silhouette du capitaine défiguré par la main de servante qui s’enfuyait dans la nuit. Le sang que le tapis de soir buvait avec avidité. Mais surtout, elle se souvenait des hurlements. Ce n’était ni vraiment humain, ni vraiment animal. C’était un son si plein de douleur et de déchirement, de folie et d’horreur qu’il semblait prendre corps et s’insinuer par tous les pores de votre peau, glacant votre sang dans ses veines, craquelant méthodiquement le moindre os de votre corps tétanisé. Alors elle avait relevé les yeux, et avait posé les yeux sur son maître, à genou sur le tapis rougi par le sang frais, serrant contre lui la forme douce et voluptueuse de sa femme. Et sur le tissu de la longue robe bleu ciel, la favorite de Yasmina, le vermeil du sang se répandait en arabesques.

Elle avait compris trop tard. Lorsque entre manches larges de la tunique riche du marchand la servante avait distingué l’éclat blanc de la lame, il était trop tard. Elle s’était jetée, et avait évité à son maître la morsure mortelle du métal, mais Yasmina…

Morgiane sursauta en sentant contre sa jambe la forme chaude et familière de Fol-Œil. Le chien-coyotte couleur de sable releva vers elle son iris écorce brillant d’une intelligence qui inspirait toujours la méfiance chez les inconnus. Puis un bruit lui fit tourner la tête et elle hoqueta de surprise. Dans l’encadrement de la porte, presque hésitant à se mêler au trio silencieux, se tenait Ali, émacié par une semaine de jeune et de démence, mais fort et droit, comme avant. Alors Morgiane osa un sourire, sécha ses larmes et inspirant un grand coup, se releva.

Ils allaient s’en sortir. Comme toujours.






Ma chère Rawiya,

J’espère que là-bas tout se passe comme tu le souhaites. Je réalise aujourd’hui que déjà trois années se sont écoulées depuis notre départ. Aujourd’hui je ne regrette pas ce choix. Tu as toute mon affection, chère sœur, mais je ne pouvais supporter davantage de vivre dans cette maison qui représentait à mes yeux le vestige d’un bonheur que n’aurons plus. J’admire ta force, et je remarque combien tu as fait preuve d’une force dont j’ai été incapable. Comment supportes-tu de vivre dans ces couloirs hantés par leurs fantômes ? N’entends-tu pas sa voix dans l’écho du silence de la maison ?

Ah, ma sœur, je reconnais que par le passé nous avons eu nos différents, mais aujourd’hui je ne pourrais exprimer suffisamment ma joie de te compter parmi les miens. J’ai reçu ton rapport concernant notre commerce à Chateaudesable. Je vois que tout se déroule comme nous l’entendons, et je ne trouve pas les mots justes pour t’exprimer ma satisfaction de travailler avec toi. Assurément, si nos caractères ne s’accordent pas, notre sens du commerce constitue deux parts d’un même ensemble ! Je t’enverrai prochainement un autre courrier concernant nos affaires.

Comme dans chacune de mes lettres, il m’est impossible de ne pas t’inviter à venir nous rejoindre. Samir devient un homme dont je suis extrêmement fier, mais plus il mûrit plus je retrouve sa mère en lui, tant dans ses traits que dans son caractère. Morgiane est restée avec nous et s’occupe toujours de nous deux avec une énergie qui force l’admiration. Je l’ai affranchie, et pourtant elle a choisi de rester… Peut-être que les épreuves que nous avons traversées ont créé des liens si forts entre nous qu’il lui paraît impossible, tout comme à moi, qu’elle nous quitte du jouer au lendemain. Je soupçonne également une affection croissante entre Samir et Morgiane… Qu’ils profitent si c’est le cas. Le bonheur est de courte durée.

J’imagine que les nouvelles n’ont pas encore atteint les contrées reculées de notre village, mais la capitale a connu dernièrement des troubles politiques importants. A Afshin ou même dans nos cités, cela ne serait rien d’extraordinaire : le putsch est devenu dans nos terres une tradition annuelle ! Mais sans alarmisme excessif, l’Etat vacille sur ses bases. Non pas que j’y ai quelque intérêt, sinon commercial : les affaires vont de mieux en mieux, et en partie grâce à ces bouleversements ! Mais je dois reconnaître que l’atmosphère est pesante, et que la capitale n’est plus une ville aussi agréable à vivre et accueillante qu’elle l’était il y a trois années. Plus encore, il m’arrive de craindre pour la sécurité de certains de mes amis, dont la prudence est loin d'être la qualité première. Mais cela, je t’en parlerai la prochaine fois que le Sort voudra bien nous réunir. Je sais que Samir et Morgiane aspirent à revoir le désert, et il n’est pas impossible que nous revenions passer quelques temps à tes côtés. Mais surtout, ne te préoccupe pas trop de notre sort : nous vivons très bien, et Fol-Oeil veille au grain.

En attendant, que les Esprits et la Chance te protègent comme ils l’ont toujours si bien fait,

Ton dévoué Ali




 

’’Toi à une table, écrivant une lettre ! Si j’avais su qu’un tel événement allait se produire, je me serais habillé pour l’occasion…’’ Ali émit un son entre le grognement et le rire et se leva de sa chaise, se retournant pour faire face à son ami. Car la voix qui l’avait interpelé avec une espièglerie qui lui aurait habituellement titillé les nerfs ne pouvait appartenir qu’à une seule personne. ’’Jeiran, mon ami ! Préviens-moi quand tu seras remis de l’effort que t’as demandé ce trait d’humour –que dis-je, d’ironie ! Que nous puissions partir.’’ Les deux compères échangèrent un regard complice et moqueur tout à la fois, de ce regard que seul les amis qui ont vécu les situations les plus improbables et en sont sortis ensemble, ecchymosés et endoloris mais bras dessus, bras dessous, peuvent partager.

Ali éteignit la bougie faiblissante qui avait éclairé sa pratique –trop rare, il devait reconnaître que son ami avait vu juste– de la calligraphie et enfila sa veste. D’un geste rendu sûre par l’habitude, il ajuste son chapeau à larges bords et lança à son compère un large sourire où brillait déjà l’anticipation d’une soirée festive. Ce jour était jour d’excès, et les deux amis avaient pris pour habitude de se retrouver un soir par semaine. Du moins lorsque le cerveau surproductif et délirant de Jeiran le permettait. Combien de fois Ali avait-il débarqué chez lu, tapotant sa montre à gousset, le sourcil froncé et la mine résignée à l’avance. Le temps passant, chacun avait appris à connaître l’autre. Les prises de becs et les outils volants aux visages respectifs –toujours de façon amicale, bien entendu– avaient fini par céder la place à une compréhension muette chez l’un et l’autre. Et lorsqu’Ali ne voyait pas arriver Jeiran, il enfilait tout de même son surcot de cuir et de tissu, prenait son chapeau à large bords et quelques bouteilles de bon vin, et allait observer silencieusement son ami s’activer sur les dieux seuls savent quelle nouvelle invention, irréalisable pour tout être humain normal, et donc potentiellement dangereuse, pour ne pas dire létale. Alors Ali passait la soirée à boire en observant son ami user ses neurones, ses yeux et ses doigts sur des mécanismes dont il peinait même parfois à comprendre le nom, se contentant de lui passer les outils qu’il excavait du chaos qu’était son atelier.

Mais pas ce soir. Ce soir était un de ces soirs où ils allaient trouver un endroit où dépenser du temps et de l’argent, et où Ali finirait fort probablement plein comme une outre, et dont on les jetterait aux petites heures du matin… S’ils ne rentraient pas avec un œil au beurre noir ou une épaule disloquée. Ne dit-on pas qu’il faut vivre dangereusement ? Morgiane et Samir désapprouvaient, mais Ali n’en avait que faire. Ceux qui le connaissait… d’avant lui répétaient inlassablement qu’il n’était plus le même. Comment aurait-il pu l’être ? Comment aurait-il pu être ce même Ali sans elle ? C’était elle qui l’apaisait, le guidait, le conseillait. C’était elle qui tempérait la colère à fleur de peau de son mari, adoucissant le moindre des conflits et tempérant les éclats d’humeur. Comment aurai-il pu être l’homme qu’il était avant quand celle qui avait fait de lui ce qu’il était reposait sous un dattier en fleur ?  Un voile de tristesse passa sur les iris du marchand, et poussant gentiment mais fermement son ami dehors, il ferma la porte de sa boutique. ’’Pressons le pas ! Je suis beaucoup trop sobre pour mon propre bien.’’ Même s’il était de dos, Ali pouvait sentir les yeux de Jeiran rouler dans leurs orbites. Ils formaient un drôle de duo, à eux deux. Toujours à s’enquiquiner mutuellement, et parfois pire, mais l’un était prêt à tout abandonner dans l’heure pour aller au secours de l’autre.

Il ne leur fallut que quelques minutes pour trouver dans quelle taverne ils allaient échouer ce soir. Ali poussa la porte qui claqua contre le mur, et l’ambiance surchauffée et bruyante de l’auberge les submergea. Ce soir, il allait noyer sa mélancolie dans la boisson, rouler quelques imbéciles aux cartes, et peut-être échanger –amicalement, bien entendu– quelques mouvements de lutte avec le camarade de boisson qui deviendrait trop agressif. Oh, cette soirée était prometteuse. Très prometteuse.

La soirée avança, et tout se serait déroulé comme le plan initial, si soudain une voix n’avait pas retentit derrière un Ali déjà un peu trop imbibé pour son propre bien et celui des autres : ’’Dis donc, l’ami, si tu taisais deux minutes pour tous nous laisser profiter d’un peu de silence ?’’ Ali retourna un regard noir vers cet importun. Il n’était pas d’humeur. Pourtant lorsqu’il reconnut le regard qui le scrutait depuis une table, seul, le marchand écarquilla légèrement les yeux. ’’Lance ! Eh bien, , puisque je t’empêche de noyer ta peine dans le vin, pourquoi ne viens-tu pas régler cela en homme d’honneur ?’’ Ali entendit très discrètement quelqu’un laisser échapper un long soupir las à côté de lui. Jeiran.

Entre Lance et Ali, les choses n’étaient pas parties simplement, et cela n’avait pas changé. Ils étaient bons amis, lorsqu’ils étaient sobres et lorsque leurs mélancolies respectives daignaient épargner leur sang-froid. Mais trop souvent, l’un ou l’autre était trop imbibé pour son bien, et cela finissait comme cela allait finir ce soir. Ils passeraient leurs humeurs l’un sur l’autre, et lorsque l’alcool et l’épuisement aurait eu raison de leurs forces, ils rentreraient en s’appuyant l’un sur l’autre. C’était leur façon de communiquer, leur façon de se comprendre. Jeiran n’approuvait pas, mais il était toujours là pour ramasser les morceaux. Ali sentit un poing enfoncer son estomac de quelques pouces, et l’air quitter précipitamment ses poumons sous le choc. Ah, le fourbe ! Il attrapa le brun par le col, et ils entamèrent leur traditionnel ballet de poings et de coups à grands renforts de jurons et de grognements. L’avancement de la soirée et la bière et le vin qui avaient coulés sans interruption toute la soirée firent le reste, et bientôt des coups se perdirent, déclenchant une bagarre généralisée.

’’EH ! TOI ! OUI, toi, l’inventeur !’’ Ali et Lance s’immobilisèrent même temps que Jeiran relevait la tête. Le ton employé et la façon dont l’inconnu avait craché le terme laissait peu de doute sur ses intentions. Et la longue lame brillant qu’il portait déjà serrée dans la main droite confirma ce que les trois avaient déjà compris : il était temps de mettre les voiles. Rassemblant ce qu’il leur restait de dignité, Lance et Ali arrachèrent leur ami à l’intérieur de la caverne, et enfonçant tous les trois leurs chapeaux plus profondément sur leur têtes, les mains posées prudemment sur les gardes de leurs épées respectives, ils s’avancèrent silencieusement dans la nuit sur le pavé humide de la rue. ’’Pourquoi cela doit-il toujours se terminer comme cela ?’’ Ali releva un regard rendu brillant par l’alcool et la colère qui affleurait déjà. ’’Peut-être que si tu t’abstenais de pactiser ouvertement avec la couronne, nous ne serions pas obligés de nous battre un soir sur deux…’’ grogna le marchand. Sa machoire semblait prête à se décrocher à chaque parole, l’autre n’y avait pas été de main morte… ce qui ne fit qu’augmenter encore sa mauvaise humeur. ’’Oh, oui, c’est vrai que ta façon de régler les choses est tellement plus… pratique ! Taper sur les objets ou les gens dès que quelque chose ne te plaît pas ne va pas faire avancer la situation.’’ Ali étrangla un cri, ce qui lui fit émettre une sorte de feulement proche du gargouillis, et il se tourna vers son meilleur ami, prêt à lui faire ravaler ces paroles une bonne fois pour toute. ’’Assez !’’ Les deux compères se tournèrent vers la voix engourdie du troisième, surpris. ’’Nous en avons assez fait pour ce soir, vous ne croyez pas ?’’ Les trois amis se jaugèrent du regard quelques instants. Ils formaient un drôle d’équilibre, à eux trois. L’on se demandait même ce qui pouvait les relier. Leurs caractères étaient si diamétralement opposés les uns aux autres… Comment leur amitié tenait-elle ? Eux-mêmes l’ignoraient. Et pourtant elle existait, et elle se renforçait. Ils s’étaient déjà sortis mutuellement de très mauvais pas, et n’hésiteraient pas l’ombre d’un instant –enfin. Ouais. Tout dépend aussi de ce qui venait en face, mais vous saisissez l’idée– à recommencer.

Alors Ali soupira, et tous trois se traînèrent plus ou moins en ligne droite jusqu’à la maison du marchand, où ils s’affalèrent sur les larges coussins de soie et de coton, comme ils le faisaient souvent après des soirs comme celui-ci. Ils seraient réveillés demain à l’aube par l’odeur du café que Morgiane préparerait, et la vie reprendrait, peut-être un peu meilleure que la veille, peut-être un moins bien. Mais quoi qu’il advienne le lendemain, Ali savait qu’il comptait au moins deux –enfin, au moins un et demi– amis fidèles, conviction qu’il n’avait plus ressentie depuis des années.

Et ça, ça n’avait pas de prix.    


⊱ far far away ⊰


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Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 3:17

trop de kaamelott en toi, moi je sens déjà qu'on va être copaings moi. :uou::red:
BIENVENUE MON GRAND :guh: tu vas en faire des heureuses dis donc Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2832667894
bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de lire tout ça moi :laugh:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 3:31

Aaooonnn un Ali Baba :bril:
Excellent choix de scénario :coeur:
Bienvenue parmi nous & courage pour ta fiche !
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 9:04

:guh: :red: :bril: :bwag: :fire: :yay: :coeur:

ALI BABAAAAAAÀ bievenuuuu parmi nous, bon courage pour ta fiche et merciiiiiiiii davoir pris ce scenario!

:cc: :hug: :happy: :leche:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 10:05

Bienvenue parmi nouuuus ! :kikou: Bonne chance pour la suite ! :love:

PS : compte tenu de ta réplique de Kaamelott, on t'adopte directement. :frfr:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 10:51

Ma Jumelle !!! :hug: :bril: :red: :kikou: :ddance:

Comme je disais, super choix et... Tu sais ce que j'en pense :guh: :siffly: Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2300028946 :laugh:

En tout cas, bienvenue parmi nous et bon courage pour cette fiche ! :hero: :coeur:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 8pk6

⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 11:36

KAAMELOTT. ALI BABA. TOI.

Boudiou tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir de te voir là au réveil avant une journée moisie de révisions à la bibliothèque :red: :red: :red: avec Lancelot on s'attendait déjà jamais à ce qu'il soit pris, mais alors qu'il soit pris si vite :bwag: :bwag: c'est du miracle, et si Belle t'a convaincue de nous rejoindre, MILLE MERCI A ELLE, elle gagne une lap dance :mdl:

Ta fiche commence déjà tellement bien, je suis trop jouasse, j'ai trop hâte de lire la suite. Evidemment, si t'as le moindre souci, la moindre question, si t'as des idées pour l'histoire qui nécessitent de modifier ce que j'ai écrit, y a pas de lézard, tu me mpottes et on en papote trankilou Cool

Bon dieu que je suis heureuse.

Spoiler:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko2_250

⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 11:58

OH MON DIEU, ALI. :chica: :*-*: Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2300028946 :aw: :belle: Si je m'attendais à le voir débarquer celui-là, c'est une super bonne surprise je suis toute contente. :bwag: :own: En plus je devais me trouver un lien avec monsieur bcz Afshin oblige + Howard :ivil: mais c'est pas grave, on y réfléchira quand tu seras validé. Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2832667894 En tout cas bienvenue parmi nous, encore une fois superbe choix pis bonne chance pour ta fiche - je referais des avatars de monsieur pour la peine. :frfr: :potté: :charming: :jeiran:
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⊱ pseudonyme : Corleone
⊱ tête mise à prix : Lee Pace
⊱ crédits : Mes mimines et teumbleurre
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Cygne parlant, drama-queen
⊱ allégeance : Par pur pragmatisme et intérêt politique pour vivre dans une relative sérénité.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 12:24

Pour une fois qu'un voleur fait des heureux :sm:

Bienvenue sur FFL et bon courage pour la rédac de ta fiche :guh:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 13:53

HANNN YESSS, super choix de scéna gars :*-*: :v: ALI BABA QUOUA  :red:  :red:
Bienvenue parmi nous avec cette belle gueule et bonne chance pour la fiche :blob: :potté:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 13:53

Lorcan Piedmarin a écrit:

PS : compte tenu de ta réplique de Kaamelott, on t'adopte directement. :frfr:

x1000000000000000000000000000000000000000 :own: :own: :own: :own: :hansel: :siffly: :guh: et puis le choix de scénario :*-*: il nous faudra un lien :laugh: BIENVENUE ICI ET BON COURAGE POUR TA FICHE. :belle: :perv: Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2300028946 :hansel:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 31 Jan - 14:02

HANW, excellentissime choix de scéna :*-*: :ivil:
bienvenue par ici et courage mon tout beau Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2832667894 Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2300028946
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyDim 1 Fév - 22:47

aaaah suuper choix de conte :bwag: :red:
biienvenue !! :cc: :pony:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyMer 4 Fév - 2:57

Je trouve enfin le temps de répondre à tout cet amuuuuuuuuur que vous m'envoyez !

VOUS ETES TROP GENTILS BANDE DE PETITS BEURRES AU CHOCOLATS ! Et en plus tout le monde a une face de bogoss sur ce forum on fey des beybeys ? Arrow

Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. Tumblr_inline_nj6l4gdVna1qbhn0g

J'espère rendre justice au scénario :yay:

Quant à Kaamelott, avez-vous tous accepté Alexandre Astier comme votre seigneur et sauveur ? Si pas, convertissez-vous, bande d'hérétiques ! Sinon c'est le bûcher en mikados, et ça va moins rigoler ! :stringg: Je dirais même plus : PAS CHANGER ASSIETTE POUR FROMAGE ! :uni3:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 8pk6

⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyMer 4 Fév - 10:52

Citation :
⊱ Il n’est pas homme à avoir facilement peur. En fait, peu de choses ont jamais effrayé le marchand. Mais lorsque l’inventeur qui lui sert de meilleur ami lui annonce sa dernière idée en date, il arrive à Ali d’avoir peur. Parfois. Souvent.

FAUX FRERE :boude: :mdl: :mdl: :mdl: :mdl: :mdl:

T'es trop parfait :red:
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyJeu 5 Fév - 21:25

Bienvenuuuuuue ! Encore un super scéna de tenté ! Bon courage pour ta fiche pôtit chou :coeur:
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FORT FORT LOINTAIN

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyJeu 5 Fév - 23:21

J'arrive trente ans après la guerre, et on va m'accuser de copitage, mais ranafoutre :uou:

QUE DE BIOTITUDE :potté: Si t'es pas vertissime toi, j'peux aller faire des tresses à Charmant tout de suite Arrow Non mais vouala quoi, c'est le scénar aussi, inutile de répéter que c'est un choix parfait ? Pi cey tout. BIENVENUE :rainbow: Et courage pour ta fiche :charming: Et pour survivre aux inventions de Jei, aussi :laugh:
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FORT FORT LOINTAIN



Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko2_250

⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyDim 8 Fév - 11:58

YOLO PETIT LAMA. :aw:
Sache que ça va faire une semaine que tu as commencé ta fiche et qu'il te reste donc une semaine pour la terminer ! :hanw: N'hésite pas à nous prévenir si tu as un souci, on pourra t'accorder un délai. :potté:
LOVKISKOEUR. Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 2832667894 :own:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 14 Fév - 2:20

Ah que coucou :aw:

J'ai bien avancé dans l'histoire, plus que quelques trucs à peaufiner et je la posterai dans son entièreté, mais les profs deviennent fous à la fac et j'ai eu un boulot monstre cette semaine :belle: Donc puis-je faire appel à votre générosité de pandas au grand coeur et demander quelques jours de plus ? :own: Sauf attaque d'ours en gomme géants je devrais l'avoir terminé d'ici dimanche, promis juré craché, si je mens je vais chez le dentiste :bwag:

Siouplé.  :own:

Vous nem  :charming:  :coeur:  et nouilles sautées
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 289254tumblrniuza7qYnz1qiyullo4250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptySam 14 Fév - 3:00

on peut te donner jusqu'à 4-5 jours, même :aw: (si on est pas trop cool :king:Arrow), mais on n'accorde ce délai qu'une fois, alors fais attention au dentiste :laugh:
(et puis tape tes profs, aussi, pour la forme :uou:)
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyDim 15 Fév - 1:28

Merci beaucouuuuup :charming:

EDIT : mondieumondieu j'ai tellement honte. Mais les profs s'acharnent, et les horaires de cours aussi et... grrrrr. Je poste tout ce qui reste demain, y'aurait encore une apocalypse zombie ça m'empêchera pas de poster demain. :belle:  Naméo. Un jour, promis. Mais pitié, m'enlevez pas Ali. J'ai trop d'amour pour lui maintenant. :kyu:
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. 8pk6

⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyJeu 19 Fév - 3:42

J'avoue j'ai stalké ta fiche comme pas possible, du coup j'ai déjà tout lu What a Face What a Face c'est pas moi qui te valide mais je tiens à dire que GOOOOOOOOOOOSJHFGGHVFJBFHGX TA FICHE NOM D'UN PIPE EN BOIS. Ca valait le coup d'être patient, t'es parfaite, Ali est dix mille fois mieux que dans mes rêves, son caractère, son histoire... j'ai été complètement absorbée dans ma lecture, je te dis même pas la tristitude dès que le paragraphe s'arrêtait, et je me disais "c'est bon, c'est mon Ali ça" :kyu: Pis tu m'as même tiré une larmichette à la mort de Yasmina (j'avais de la musique triste en fond sonore :mdl:) et puis la mort de Kassim j'étais toute retournée :*-*: :*-*: Tu parles peu du présent et de tes liens dans l'histoire mais pour moi ce qu'il est maintenant est bien développée dans la première partie de la fiche donc ça ne me choque pas du tout. J'ai bien aimé les clins d'oeil à Jeiran de ci de là, ça m'a bien fait rire, merci :mdl: Bref, pour moi c'est impec', j'sais pas si les admins demandent ou non à ce que les liens soient développés dans la fiche directement, donc je les laisse te dire ça, mais pour moi même sans paragraphe sur Jeiran et Lancelot, je donne mon feu vert sans la moindre hésitation, je sais qu'on est sur la même longueur d'ondes :red:

JE T'AIME VIENS RP AVEC MOI.

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(coquin :frfr: )
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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyJeu 19 Fév - 10:53

Petit panda en chocolat :pierre:

Tu peux pas savoir comme je suis contente que ça te plaise ! J'ai honte de t'avoir fait attendre comme ça, mais le boulot a la fac c'est fouuuuu, alors autant pour rp ça pose pas de problèmes, autant une fiche ça demande un boulot pas croyable ! :kyu:

Sinon à la base j'avais fait un moment Jeiran/Lancelot/Ali mais comme je fais toujours mes histoires sous forme de longs rps, j'ai déjà eu des remarques : je n'avais pas le droit de jouer les personnages a leur place, pas même dans mon histoire... Du coup ça m'a refroidie et j'ose plus trop... Mais si tu préfères (et les admins aussi), j'ai trois pages word qui dorment au chaud sur mon ordi, je peux les poster ce soir en rentrant des cours, à la place de la lettre :v:

Keur keur mon chamalow :charming:
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⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Ali Baba • Moi j’ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne. EmptyJeu 19 Fév - 11:13

C'est toi petit panda :frfr: :bril:

Rooh mais t'en fais pas voyons, je savais que tu croulais sous le boulot, et je suis dans la même situation en ce moment donc je te comprends parfaitement :mdl: et puis vu la fiche que tu nous as pondu hein, j'aurais même accepté d'attendre un an :leche: Arrow

Beh, c'est des ploucs les gens qui t'ont dit ça :beuh: Arrow Ecoute perso' ça me dérange pas du tout de voir mon perso joué par quelqu'un d'autre dans une fiche, donc si t'as déjà tes pages word de prêtes, je te propose que tu les gardes au chaud jusqu'à ce soir. Si les admins passent et te valident directement entre temps, tu pourras me les envoyer par mp pour me faire rêver (bah oui tu me fais du teasing comme ça, ça donne envie de lire :own: ), et si les admins te demandent d'ajouter, tu pourras ajouter ce soir ! (à la place de ou avec la lettre, elle est cool cette lettre :bril: )

Bref, je t'aime encore une fois :red: on va bien s'amuser je le sens :clap:
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