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gilgalad ☾ i've done some bad things and they get easier to do


FORT FORT LOINTAIN

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gilgalad ☾ i've done some bad things and they get easier to do  EmptyMar 31 Mar - 17:56




Gilgalad et Cecil
music on
il est éreintant d’échapper à l’amour. au moins autant que de le poursuivre.

Cette maudite forêt avait des relents d'avant. Avec elle, il y avait la boue - celle qui se formait près du cours d'eau après des pluies diluviennes - il y avait aussi le miroir d'une enfance bâclée, et la mort qui rôdait, mais cette dernière était partout, et tout le temps, ainsi Cecil n'en fut que trop peu étonné lorsqu'il mit un pied dans les vastes bois entourant son petit royaume de pourriture. Pourtant une mauvaise impression régnait en lui. Il l'oublia cependant en se rendant compte qu'elle s'était immiscée dans son cœur depuis de longs mois déjà, et qu'il en était venu à presque l'accepter en temps qu'élément de sa vie. Certes, il s'était toujours dit que lorsqu'on arrivait à tolérer un malaise, on laissait alors libre court à toutes ses envies, des plus mauvaises aux plus saugrenues, et que souvent ledit mal ne prenait même pas la peine de refermer la porte derrière lui, ce qui était donc une très belle alternative pour tous les maux de la terre qui venaient alors se faire une petite place dans l'esprit du condamné à mort. Piebavarde voyait cela de cette manière, et ce n'était à présent plus de simples choses que les autres attrapaient, contrairement à lui qui se portait comme un charme. C'était devenu des faits. Ce genre de certitude qui prenait à la gorge et ne vous lâchait plus jamais. Il vivait avec, maintenant.
Avec les remords, avec la peine, avec la mort - la sienne, et celle d'un amour perdu.
Alors il avait hissé son travail sur un nouveau piédestal, bien plus haut que le précédent, déjà loin dans les cieux. A bien y réfléchir, c'était un mal pour bien : la Griffe Marine se faisait un plaisir de lui prendre tout son temps, et le lui rendait d'une bien belle manière avec tout le profit qu'ils faisaient à ce jour. Les schillings pleuvaient. L'économie avait été engloutie par le marché noir. Et c'était magnifique à voir, d'en haut, couronné d'un diadème où se mélangeait l'or aux vapeurs de l'onium, qui semblait faire fabuler le pays entier - sauf Cecil, qui rêvait d'une autre façon, et qui jamais ne se droguait car alors il perdrait ses facultés, et personne ne pouvait se permettre de laisser filer l'esprit de l'homme en noir. Esprit qui s'éloignait de lui-même les rares fois où l'intendant arrivait à trouver le sommeil - un repos éreintant, violent, des cernes qu'il avait cessé de dissimuler sous une potion revigorante. Il n'avait jamais mieux dormi que dans la demeure paisible des Pepindpom. Manque de chance, la famille lui était inaccessible à présent, et Gilgalad un rêve évaporé, un songe éphémère que Cecil avait brisé tout aussi facilement que du verre. Ne pas y penser. Ne plus y penser. C'était douloureux mais faisable. Du moins c'était ainsi qu'il avait réussi à se persuader.

Il avait dit qu'il n'en aurait pas pour longtemps. Il avait même assuré à Potté que se rendre dans les bois l'après-midi éveillerait moins les soupçons que s'y dissimuler dans la nuit, et à ce jour le maître des lames de cendres ne désirait surtout pas se faire repérer, ainsi il lui avait donné raison, et Cecil s'était employé à sa besogne, comme à l'habitude. Cette fois-ci, il avait quitté la capitale pour ses alentours, et c'était comme revenir sur les lieux d'un crime depuis longtemps terminé, d'une perte d'identité qui avait fait du mal à tout le monde. Les noyés se comptaient ici à la pelle. Cecil en faisait partie. Il en ferait toujours partie, quoi qu'il arrive. Il s'était noyé lui-même, après tout. A partir de là, personne ne pouvait plus rien pour son cas, à part peut-être la Griffe, mais elle était loin ici-bas, et le noyait elle-aussi un peu plus dans d'autres substances, toutes plus ragoutantes les unes que les autres. Et quand bien même Piebavarde essayerait un jour de protester, c'était lui qui devait se blâmer : il ne restait plus que sa petite personne après tout, cette même créature irascible qui avait fait des choix par simple vengeance envers des fantômes qui n'étaient à présent plus là physiquement pour lui faire du mal.
Il n'en aurait pas pour longtemps. Parce qu'il allait faire quelque chose qu'il faisait à la perfection, et qu'il n'avait plus de doutes sur ses capacités. Il n'en avait jamais eu de toute façon. Voler. Aujourd'hui, il volait à la nature, qui lui avait pris, elle aussi, pour lui redonner parfois, sans jamais arriver à savoir ce dont il avait réellement besoin - peut-être que lorsqu'on l'ignorait soi-même, c'était difficile pour les autres, même pour une entité, de le deviner. D'une certaine manière, Cecil s'en fichait bien. Il avait cessé d'espérer, il était simplement là pour faire son travail, et c'était à peu près tout. Ambitieux peut-être, cependant à bien l'observer on pouvait voir que sa vie était bien vide en dehors de son pauvre marché noir. Parfois, il le comprenait de lui-même. Mais une force le faisait toujours oublier cette fatalité qui lui aurait sûrement fait perdre la tête si son esprit ne se régulait pas tout seul. C'était la survie.
Une survie mise à l'épreuve. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Car Piebavarde manquait de flancher tous les soirs. Pourtant il avait appris à ressusciter. Cela ne faisait pas pour autant de lui un vivant. Disons qu'il ne se sentait de ce fait plus trop humain, s'il s'était senti un jour comme tel. Peut-être était-il simplement un espion, un voleur. Peut-être que ces facultés qu'il possédait avaient finies par le posséder. Chacun pouvait alors se servir de lui à sa guise. Comme lui-même se servait des autres.
Le monde était empli d'être humains qui voulaient se démarquer des animaux mais qui n'étaient en fait que des bêtes à peu près domestiquées. Cependant, il fallait encore s'en rendre compte pour évoluer. Et Cecil était la bête embourbée dans le déni le plus profond.
Pauvre bestiole sans attaches bénéfiques, accompagnée de sa petite dague, de sa petite certitude et de son petit sourire indéfinissable.

Il déchanta pourtant bien vite en arrivant sur le périmètre à examiné, déjà souillé par une serpe bien maniée. Potté ne lui avait pas dit que d'autres que lui s'intéressaient à ces espèces-ci de plantes. Pourtant c'était le cas. Il le voyait de ses propres yeux, dissimulé entre les arbres avec toute la discrétion qui le caractérisait. Il s'était fait doublé de vitesse. Par une silhouette dissimulée sous une cape, plutôt inoffensive à première vue, tout autant qu'elle pouvait être commune. Cecil en grimaça. On ne lui faisait jamais ce coup-là. Surtout quand sa mission avait à voir avec le dirigeant des rebelles, qui comptait sur lui ce qui lui apportait une certaine joie de vivre qu'il ne voulait pas piétiner depuis quelques temps. Il était plus au dessous de tout le monde qu'au dessus, et il avait sûrement besoin de bien plus d'affection que le commun des mortels en ce moment. Ce fut ainsi qu'il se décida à sortir des fourrés tandis que le ravisseur s'en allait calmement. Si ce dernier semblait avoir l'habitude de dépouiller la nature, Cecil lui, se targuait de dépouiller les hommes avec une aisance sans pareille. Ce qu'il s'apprêtait à faire. Un léger coup d’œil vers sa dague dégainée suffit pour qu'il se rende compte de sa bêtise et la range rapidement dans ses vêtements. A la place, il s'avança à la suite de la silhouette. "S'il vous plaît ! S'il vous plaît ! J'aurai besoin de connaître ma route, nous ne nous sommes sûrement jamais rencontrés mais peut-être pourriez-vous m'aider !" Il avait d'autres armes que sa lame. Des armes qu'il possédait en lui et qu'il aurait toujours à porter de main. Si seulement. Il y croyait encore. Il l'espérait encore. Et il ignorait à quel point il pouvait se tromper.
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gilgalad ☾ i've done some bad things and they get easier to do  EmptyJeu 2 Avr - 17:43



Cecil et Gilgalad
Il y a des gens qui veulent connaître la vérité et ceux qui préfèrent l'imaginer.

Il avait tout perdu. Et il allait devoir se racheter, si ce n'était pas par la vie alors il en était de ses services, c'était ainsi. A la cour royale on lui avait demandé où était cette pierre, il avait répondu qu'il n'en savait rien. Une fois seul en compagnie du nouveau roi de Fort Fort Lointain, il avait été d'une franchise déconcertante ; on lui avait volé ce qui aurait pu lui permettre de sauver littéralement le royaume de cette menace spectrale. Il l'avait dévisagé, il avait ouvert la bouche pour dire quelque chose puis s'était tu pour une fois, zieutant l'horizon. Puis il l'avait dit, dit qu'il allait devoir faire quelque chose pour le bien de la protection de cet endroit déjà en pleine anarchie. Gilgalad s'était mis une nouvelle fois dans une sacrée panade, il avait passé des jours à fouiller dans son immense bicoque dans les alentours de la capitale mais, rien, le vide, le noir complet. Il était sûr d'avoir posé les parchemins dans un coin spécifique dans une pièce aussi anodine que possible. Il ne savait pas, et sûrement ne voulait-il pas faire le lien entre plusieurs évènements, tout ceci était improbable, impensable. Alors depuis ces derniers jours, son coeur battait lourdement dans son torse, ses oreilles très fines n'aidant pas, à chaque craquement de branche il menaçait de sursauter et préparait ses mains à faire déferler une rafale conséquente. Il perdait de sa raison, de sa candeur qui, remplacée par la peur avait un effet néfaste sur son corps. Encore maintenant, bien que s'avançant dans la forêt à la recherche d'une plante répondant au nom d'Aglacia il ne peut empêcher ses iris de s'éparpiller à gauche, à droite, souvent en avant, parfois en arrière, pourtant il n'a pas le droit d'oublier la route pour les retrouver. Ces fameuses fleurs ne lui permettront pas d'expier ses péchés, en revanche elles peuvent s'avérer utile pour créer certains mélanges tant curatifs qu'extrêmement dangereux, naturellement elles ont cette capacité unique d'arrêter tout grand saignement par le biais de ses pétales ; une seule posée peut sauver une vie. Autant utile dans le quotidien que pour des occasions spéciales, elles ont aussi un autre défaut qui les rend si uniques ; elles ne poussent qu'une fois par saison. De fait, en plus de connaître le chemin il faut se dépêcher avant qu'un autre ait eu l'éclair de génie de les arracher. La serpe accrochée à sa ceinture, il se love un peu plus dans sa cape verdâtre tout en pressant le pas. Le temps lui est compté ; tant pour respirer que pour les attraper. Le plus désolant dans ces moments où l'elfe se retrouve seul c'est que les heures, il les a devant lui pour réfléchir et se concentrant particulièrement sur le pire il ne serait guère étonnant qu'un malaise sous la fatigue le rattrape plus vite que prévu. Secouant sa tête pour empêcher sa pâleur maladive d'explorer le reste de son corps, il serre les poings en s'obligeant de ne pas défaillir, ce droit il ne l'a pas tout autant que de se plaindre. Si la faute doit être remise sur quelqu'un il en est de la sienne, malgré les railleries qui viennent du peuple envers Ledésirable ils ne connaissent pas tant la vérité que ça, pas encore du moins. On finira par l'attraper pour lui faire regretter son étourderie ou plutôt sa malchance de s'être fait véritablement avoir par une ombre, quelque chose, quelqu'un, une pie. Pinçant sa lèvre inférieure, l'alchimiste jette une brève oeillade vers le ciel qui peu capricieux ce jour-ci arrive à apaiser sa plaie interne qui se gangrène au fur et à mesure que la nervosité s'établit en ses veines qui pulsent, pulsent contre ses tempes, pulsent contre ses doigts, pulsent là où il peut encore se raccrocher. Enfin, au bout d'un périple interminable à se débattre contre des racines qui auraient pu le faire tomber, son effroi retombe à l'instar d'une pâtisserie qu'aurait pu préparer sa femme. Elles sont là, divines à se dandiner sous un rayon de soleil parmi quelques brins d'herbe qui font office de protecteur. Pas cette fois-ci, il se pose à genoux - et peu importe si son pantalon est touché par la crasse - et commence la sale besogne tout en profitant du paysage de paix qui lui est imposé. Ah, peut-être devrait-il songer à se débarrasser des mauvaises ondes citadines qui lui font oublier le principal ; que le bonheur peut se trouver ailleurs que dans des remerciements, dans des marchés ou encore dans des émissions qui abrutissent le peuple. Un sourire bêta en vient à étirer ses lèvres, cette pensée le hantera encore un peu, ce n'est pas pour rien après tout qu'il est considéré tels ses pairs ; un esprit lié directement à cette immensité indomptable, la nature dans toute sa splendeur peut faire du bien, du mal, et Gilgalad ne lui rend pas honneur à ce moment précisément. Se redressant une fois les ingrédients glissés dans une bourse, l'inquiétude générée par le voyage ne valait certainement pas cet apaisement éphémère. Néanmoins, relativisant à outrance, il se dit que le retour ne sera pas pire, qu'il ne pourra pas en faire autrement même si dès le prochain levé de l'astre brûlant il recommencera à se torturer les méninges.

Reprenant un peu de justesse dans la dégaine qu'il peut avoir, le dos bien droit il s'enfonce dans ses retranchements et se reprend sur ses pas. Même s'il ne sait pas encore ce qu'il va en faire d'elles, elles lui seront utiles de toute manière et qui sait, en compagnie du destin il aura peut-être l'illumination d'un moyen de retrouver tout ce qui formait la création du caillou aux pouvoirs titanesques. Quelle idée aussi de vouloir améliorer l'homme, la fée ou encore la sirène. Quelle idée de s'attaquer à la magie. Quelle idée d'être ce qu'il est. Recommençant à se demander pourquoi il en est arrivé là, ses bottes se plantent dans le sol à l'entente discrète mais repérable par lui d'un corps qui le suit. Un pillard ? Un concurrent ? Un il-ne-sait-quoi ? Bon sang, il ne lui manquait plus que ça pour pousser son propre squelette tremblant à son paroxysme. Alors Gilgalad ne trouve rien de mieux que de se dépêcher pour échapper à son éventuel assaillant, jusqu'à ce que brutalement il s'arrête dans sa fuite, à l'entente d'une voix, d'un timbre. « S'il vous plaît ! S'il vous plaît ! J'aurai besoin de connaître ma route, nous ne nous sommes sûrement jamais rencontrés mais peut-être pourriez-vous m'aider ! » Il ne faut jamais dire jamais, c'est indéniable et c'est une phrase que son père lui répétait alors qu'il était à peine plus haut que trois petites pommes bien rouges. Sourcils haussés, tétanisé, des souvenirs déboulent dans son esprit autant que les questions qui s'emmêlent. Il se trompe. Il doit se tromper, c'est indéniable, ou peut-être est-ce dorénavant une illusion liée à l'anxiété qui le dépasse autant qu'un cheval au galop ? Papillonnant des cils, il ravale sa salive difficilement, une grimace s'installe sur ses traits ; il n'est pas sûr d'être heureux ou au contraire révolté. Et pendant de lourdes secondes il se demande s'il doit se retourner ou non, s'il doit affronter un passé pas si lointain que ça, s'il doit le retrouver. Faut dire que des semaines à espérer son retour secrètement ce ne fut pas totalement rien, au contraire, ce fut tout et maintenant que ses prières sont répondues par le biais d'une situation peu cocasse ; il ne sait plus sur quel pied danser. Reprenant une inspiration par son petit nez pour abreuver ses poumons d'un air dévastateur, il n'en lâche pas pour autant sa bourse et son dos n'est plus. Il lui fait face à quelques mètres, Díl le disparu, Díl l'amant, Díl le trou d'impact en plein dans son palpitant trop gros pour être porté par une si ridicule corpulence - et encore, même pas sûr qu'un combattant puisse le supporter autant que lui. Caché sous la capuche de sa cape, il se surprend à essayer de le redécouvrir. Il n'a pas autant changé, il est toujours le même bien que différent à la fois ; il est là. Un rictus pantois s'inscrit sur sa trogne, ses yeux pétillent d'un certain désespoir et Gilgalad murmure assez fort pour qu'il comprenne. « Il semblerait que tu passes ta vie à te perdre. » Même si ce mot est vaste, paumé dans son propre puzzle étriqué il ne l'est guère, en revanche dans la réalité c'est indéniable. Díl est de ceux qui n'arrivent pas à se souvenir, qui trop penchés dans leur imagination ne se souviennent plus comment il est possible de marcher vers tel ou tel endroit, qu'un chemin particulier peut mener précisément à là où il souhaite aller. Furtif il l'est, si bien que le jour où il l'avait croisé, l'elfe avait eu le réflexe de lui envoyer un retour de levant en pleine figure, accompagné de surcroît de quelques feuilles mortes. Vidé de toute méfiance, de sa main libre il dégage le haut de sa capuche épaisse et grande censée le protéger d'un quelconque froid pour se dévoiler. Il a comme un faux contact dans son naturel d'être, il pourrait se pendre à son cou, lui supplier des explications et malgré tout, une fois sur le fait il est incapable de la moindre réaction répondant à toute logique. Pepindpom ne l'a jamais été de toute manière, quand bien même son métier mêle le bon sens, il y a aussi une part de hasard qui n'est pas à laisser pourrir dans un coin de caniveau. « Sans savoir vraiment par où commencer, je devrais... » Il prend une pause, retient un petit rire de gorge sincère et dépité. « Je devrais. Je ne sais quoi, pourtant je devrais. » Parce qu'un beau matin, il n'était plus là, parce que sa présence avait disparu aussi rapidement qu'elle était revenue. Comme ça, sans prévenir, sans crier gare un seul instant, il avait tout ravagé sur son sillage pour mieux laisser sa trace. Oh ça, il l'avait fait, pas au fer rouge, cependant assez pour qu'il garde une amertume liée aux regrets d'une passion avortée beaucoup trop tôt. Pinçant sa lèvre inférieure, durant une seconde il la torture avant de relâcher et se défaire de son regard d'animal en manque de tendresse se veut plus complexe qu'il ne l'avait jamais pensé. Les yeux de Díl sont trop grands, on voit son coeur dedans. « Au moins, tu es encore vivant, je suis... Rassuré ? Je suppose ? » Il le questionne en plus, parce qu'il n'a plus notion de ce qui est bon, ce qui est mauvais, parce qu'il perd pied celui qui de manière générale trouve toujours un moyen d'aborder la conversation de façon intellectuelle, développant à l'extrême ses raisonnements tout en ouvrant des portes pour laisser son interlocuteur continuer cette débandade. Il se tait Gilgalad cette fois-ci, tout ça pour entendre les murmures du Diable.
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