AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous.


FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyDim 12 Oct - 22:34



Ulrich & Nina
Alors j'ai vu dans tes yeux que tu n'as jamais cessé de m'aimer


Je me suis trompée de destination. Ce n'est pas possible. Ou alors Fort Fort Lointain a bien changé en treize ans. Je ne reconnais pas un pavé, pas un arbre, pas un puits, pas une échoppe. J'erre parmi des visages inconnus, des étrangers qui ne savent pas comment je me suis retrouvée là et dont j'ignore l'histoire profonde. Je ne suis qu'une humaine parmi tant d'autres, qui se fond dans la foule d'une ville quatre fois plus peuplée qu'auparavant, mon baluchon sous le bras, le regard hagard et mes yeux habituellement globuleux qui menacent de sortir plus que jamais de mes orbites.

Elle est étrange cette sensation d'être étrangère au familier, d'être perdue dans ce que l'on connaît comme sa poche. Je ne me suis jamais senti aussi seule. En fait, je viens de prendre conscience que je SUIS seule. Je viens de poser le pied à Fort Fort Lointain mais je ne connais absolument plus personne. Et quand bien même je connaîtrais quelqu'un, ce serait une personne qui porterait le charnel. Et donc je n'aurai aucune chance de la reconnaître. Et comme je n'ai jamais fréquenté d'humain auparavant - du moins pas autrement que réduits en bouillie et trempés dans ma soupe - je ne reconnaîtrais personne.

Il y a tellement plus de monde qu'à Yasen ! C'est incroyable. Bon, en même temps, ici il ne fait pas un froid à vous geler un oignon, et la neige ne recouvre pas toute surface praticable. J'aime le climat de Fort Fort Lointain. J'ai enfin retrouvé des choses qui me sont familières, mais qui se cognent brutalement à la nouveauté qui s'offre à moi.
Il y a un point positif à tout cela, néanmoins : puisque je ne connaissais aucun humain, personne ne sait que je ne suis pas une humaine canon à la base, mais une ogresse canon. Donc, je ne risque pas de me faire démasquer... Sauf si je m'attire moi-même des ennuis. Ce que je veux à tout prix éviter. Du moins, autant que possible, avant ma prochaine gaffe... Parce qu'il va y en avoir une, croyez-moi. Et de taille. Parce que mes maladresses ne sont jamais insignifiantes.

Je redresse alors la tête, recale mon baluchon sous le bras et coince un peu plus mon charnel sous mes vêtements, et je m'engage dans la grand rue qui, grâce à Dieu, est restée à la même place.
Je me souviens de cette boutique de tartes qu'Olga aimait tant, elle m'y emmenait parfois. La Tarte Chaude je crois que ça s'appelait. Je prends mon courage à deux mains, je fais de mon mieux pour ne pas trébucher sur les pavés irréguliers et je prie très fort pour que la boutique n'ai pas bougé en marchant d'un pas mal assuré dans l'avenue noire de monde.
J'y suis presque. Mais si elle n'est plus là, qu'est-ce que je vais faire ? Où vais-je aller ?
Nom d'une limace, pourquoi je n'ai pas emporté ma tente ! J'aurai pu dormir à la belle étoile, dans la forêt, enlever mon charnel pour effrayer les bêtes sauvages... Non, en fait ce n'est pas une très bonne idée. Si les troupes de l'autre Moustique à Paillettes font des rondes dans la forêt, je suis condamnée. Je devrai peut-être me trouver un hôtel, il doit bien y en avoir un dans les parages, vu comme la ville est devenue touristique...

Sans m'en rendre compte, je suis arrivée devant la fameuse boutique... qui a disparu. La devanture est la même, le bâtiment a la même couleur. Mais ce n'est pas ma boutique de tartes. Néanmoins, j'ai l'impression d'avoir atterri au paradis. Sans rire. Je suis dans un rêve.
Mon nez est doucement agressé par les odeurs les plus sucrées et les plus divines qui existent... Et mon ventre me rappelle soudain que mon dernier repas date d'hier midi, et que j'ai hyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyper faim. Il accepterait volontiers un paquet de douceurs... ou trois.
Je reste abasourdie devant la vitrine qui expose des sucreries plus belles et appétissantes les unes que les autres. Si je devais mourir aujourd'hui, je voudrais être enterrée ici. Sans aucune hésitation.
"Aujourd'hui nous assistons aux funérailles de Nina Têtedure, cette magnifique ogresse, célèbre star de cinéma accomplie et acclamée du public. Elle a souhaité reposer autour de sucreries qui rappelleront pour toujours sa douceur, son caractère sucré et pétillant, elle qui était si colorée..."
La bave qui coule de ma bouche me ramène à la réalité. Je m'essuie rapidement avant que quelqu'un ne me voit, et décide alors de jeter un coup d'oeil à l'intérieur, histoire de mourir heureuse. Je pousse la porte de ce délicieux magasin, et la petite cloche qui se trouve sous la pancarte indiquant "Miel & Epices" nous souhaite chaleureusement la bienvenue à moi et mon ventre affamé.

Et c'est ainsi que je suis morte. Quatorze fois au moins. Mon coeur - ou était-ce mon ventre ? - me hurlait "OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII" chaque fois que mes yeux se posaient sur de nouvelles douceurs, plus rondes, plus plates, plus colorées, plus alléchantes, et les rebonds qu'il faisait dans ma poitrine auraient pu me provoquer une centaine de crises cardiaques.
Personne au comptoir. Mon esprit se transforme en délinquant professionnel. La cloche vient de tinter quand je suis entrée, donc le responsable de la boutique ne va pas tarder à apparaître, donc je n'ai qu'une poignée de secondes pour goûter un de ces bonbons bleu ciel avant de me faire voir. Juste un tout petit, pour goûter ! Il a l'air tellement...

La cloche tinte à nouveau et un jeune homme entre. Un humain, s'entend. Plutôt mignon en fait. Et là, c'est le drame. Tout se passe très très vite. J'avais prévenu : ma prochaine bourde était, en effet, monumentale.
Je fourre rapidement le bonbon dans ma bouche en voyant la responsable - une petite humaine pas très épaisse avec un air grincheux sur le visage bien qu'elle pourrait être très jolie si elle détachait ses cheveux remontés n'importe comment, à la hâte, et avec des mèches folles qui s'échappaient de sa coiffure improvisée - revenir derrière le comptoir. Le jeune homme avance dans le magasin en souriant - un sourire assez mignon en fait - et trébuche sur le baluchon que j'ai laissé tomber à deux pas de moi. Il essaye de s'accrocher à une étagère, mais c'est mon pied qu'il attrape et je tombe en renversant sept ou huit bocaux de ces délicieux petits morceaux de paradis.
C'est gênant. Très gênant. Surtout quand je pense que je n'ai pas un schilling pour réparer ma bêtise... Je suis pétrifiée d'embarras, mais ce que j'entends de la bouche de la vendeuse hystérique me pétrifie encore plus.

Ai-je précisé que j'étais morte ? Parce que là, je viens de revivre. D'un coup.
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyLun 13 Oct - 20:07

J'ai besoin de guimauves. Depuis ma rencontre avec Gretel, je n'ai pas osé y retourner. Il faut dire que la première fois que je suis rentré dans son magasin, ça s'est plutôt mal terminé... À tel point qu'elle a réussi à découvrir ma vraie nature. Je suis vraiment pas doué. Ma honte depuis s'en est allée et mon envie de guimauves est revenue de plein fouet. J'en ai rêvé à la nuit dernière et j'ai fini par manger un bout de ma couette. C'est donc tout naturellement que j'ai décidé d'aller en acheter, afin que ce souvenir arrête de me hanter.
J'arrive enfin sur Romeo Drive et je sens d'ici l'odeur du magasin de Gretel. J'accélère le pas, sujet aux grognements de mon estomac. Au moment d'ouvrir la porte, mon regard est déjà rivé sur les bocaux de guimauve au fond du magasin. J'aperçois Gretel derrière le comptoir et lui sourit, content tout de même de la revoir. Et puis elle ne m'a toujours pas dénoncé ! Soudain, le drame. Un obstacle dans mon passage que je n'avais pas vu me fait trébucher. Je tente de me rattraper sur une étagère mais je la manque gracieusement et attrape à la place... Le pied d'une fille que je n'ai jamais vu.
Le bruit des bocaux cassés envahit mes oreilles et je pleure d'avance en pensant à toute la nourriture vertissime gâchée.
« Bon sang, Ulrich ! Faut-il qu'à chaque fois que tu poses un pied dans mon magasin tu déclenches un cataclysme ? »
Je me relève rapidement et aide la jeune fille à se relever en lui prêtant ma main. « Je suis désolé... Et désolé pour toi aussi » dis-je, en m'adressant à l'inconnue. J'admire les dégâts sur le sol et tâte les schillings dans ma poche. « Je vais te payer tout ça Gretel ! » J'attrape le balai derrière le comptoir - je l'ai repéré la dernière fois et cette fois je refuse que Gretel nettoie mes bêtises encore. Je m'approche du verre cassé mais, avant de commencer, je remarque une petite tâche rouge sur le sol qui ressemble à du sang. Aussitôt, j'inspecte mon corps mais il semble aussi parfait qu'avant. Mon attention retourne alors sur l'inconnue.
« Excuse-moi, est-ce que t'es blessée ? » Je la prends par le coude et la fais tourner devant moi. Elle a l'air intacte. Soudain je l'aperçois, la plaie sur son bras, à peine plus grande qu'une piqûre de moustique. « Bon, ça va, je pense que t'as évité le pire. Va voir Gretel, elle aura sûrement un truc pour panser la plaie... Elle a l'habitude de mes bêtises ». Je lui souris et l'amène devant Gretel, avant de repartir à la tâche. Tous ces bonbons gâchés... Encore une fois...
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyDim 19 Oct - 23:46



Ulrich & Nina
Alors j'ai vu dans tes yeux que tu n'as jamais cessé de m'aimer


« Bon sang, Ulrich ! Faut-il qu'à chaque fois que tu poses un pied dans mon magasin tu déclenches un cataclysme ? »

Je viens de me liquéfier sur place. Mon coeur fait des bonds dans ma poitrine à m'en donner le mal de mer. Il saute comme une petite fille sur le lit moelleux de ses parents en hurlant à tue-tête de sa petite voix aiguë "On l'a trouvé, c'est lui, c'est bien lui !" des centaines de milliers de fois. Je reste complètement pétrifiée, la bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau, les bras ballants et les yeux écarquillés - ce qui les rend encore plus globuleux qu'auparavant. Non, je ne suis pas belle à voir.

J'ai tellement peur ! Je ne sais absolument pas comment réagir. Dois-je le regarder en battant des cils et en murmurant d'une voix mielleuse "C'est moi, Nina. Je t'ai manqué ?" ? Ou dois-je lui sauter au coup en hurlant de joie ?
"Et si en fait ce n'était pas lui ? Des Ulrich, il y en a à la pelle, chérie !" Oh zut, un point pour ma conscience.
Elle a raison, je n'ai aucune garantie que ce soit lui... SALETE DE CHARNEL ! Comment je fais moi, maintenant, pour le reconnaître ? Même son odeur est humaine ! Ou alors je ne sens riens parce que je suis incapable de fermer ma bouche, et du coup incapable également de respirer par le nez ET la bouche en même temps. Rooh ça va, je sais que c'est normal ! Non d'une limace à cornes ! Si j'avais su j'aurai mis une robe plus jolie... Je dois paraître tellement sale. Je descend d'un bateau tout de même, et ce n'était pas des conditions de croisière !

« Je vais te payer tout ça Gretel ! »

Olalalalala sa voix est juste... Il est beau quand même, malgré le fait qu'il soit humain ! Si ce n'est pas mon Ulrich, je veux bien en faire une bouchée tout de même... Mais si c'était lui ! Mon coeur a un raté en divaguant sur un possible baiser tendre et langoureux... Mais le bel inconnu qui porte le nom de l'Amour me sort de ma rêverie.

« Excuse-moi, est-ce que t'es blessée ? »

Non d'un rat de motte, il m'a touché le bras ! Des papillons chatouillent mes tripes de leurs battements d'ailes. Mais d'un coup je sens une douleur aiguë au niveau de mon coude. Je découvre en même temps que le jeune homme que j'ai une toute petite coupure et qu'elle saigne un peu. Rien de bien méchant, mais ça fait mal quand même.. Un peu le même genre de douleur que lorsqu'on vient de se couper le doigt avec du papier. C'est riquiqui, mais qu'est-ce que ça pique !

« Bon, ça va, je pense que t'as évité le pire. Va voir Gretel, elle aura sûrement un truc pour panser la plaie... Elle a l'habitude de mes bêtises »

Gretel, hein... Je regarder la jeune femme derrière son comptoir qui avait déjà dégainé sa trousse de secours et qui me regardait avec un sourire bienveillant. Elle n'a pas l'air si bourrue finalement. Elle a plutôt un joli visage quand elle sourit. Je m'assois sur le comptoir et la laisse me soigner très rapidement. Gênée, je balbutie des excuses.

"Je suis vraiment désolée, rien ne serait arrivé si je n'avais pas laissé traîner mon sac en plein milieu de la pièce. C'est pour ça que vous êtes tombé... J'espère que vous n'avez rien ?"

"Oui, c'est bien, engage la conversation ! Ensuite les présentations et à nous la maison du bonheur !"
Pour une fois que ma conscience se range de mon côté. Une vraie calculatrice celle là !
Je regarde d'un air triste toutes ces douceurs ravagées et étalées sur le sol, entrelacées de morceaux de verre colorés de toutes formes...

"J'ai été tellement hypnotisée par toutes ces couleurs, tous ces petits morceaux de paradis que j'ai lâché mon sac sans m'en rendre compte... Je ne sais comment réparer les dégâts, je m'en excuse. Je viens seulement d'arriver et je n'ai pas d'argent pour le moment, mais je chercherais un travail et je vous rembourserai c'est promis !"

Je renchéri en m'adressant cette fois au jeune homme :
"Tout ce qui est arrivé est de ma faute. Je vous en prie, je vais tout rembourser, ne vous en faites pas. Dès que j'aurai trouvé un moyen..."
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyJeu 23 Oct - 21:34

Un coup de balai, deux coups de balai, petit déhanché, tortillement des fesses et on s'y remet. Quelques larmes coulent au passage, ô bonbons adorés, que votre âme repose en paix... C'est terrible, c'est affreux. Je crois que je vais arrêter de venir à Miel & Épices. Me casser la gueule à chaque fois, passe encore. Gâcher de la nourriture du paradis, par contre... Je ne me pardonnerais jamais. Un coup de balai, deux coups de balai, petit déhanché, un regard vers la jeune femme qui se fait soigner au comptoir et je m'y remets. Elle est belle, tout de même. Mais je pense qu'elle a peur de moi ; ce n'était pas la meilleure manière de se présenter : je lui tombe dessus, je la blesse et puis je l'envoie se faire soigner chez Gretel. On a connu mieux. Pendant que Gretel marmonne dans sa barbe invisible, je me concentre sur ma tâche ô combien importante. Tâche interrompue par la magnifique voix de ma victime. Je pose mon balai et m'appuie dessus avec mes deux mains.

"Je suis vraiment désolée, rien ne serait arrivé si je n'avais pas laissé traîner mon sac en plein milieu de la pièce. C'est pour ça que vous êtes tombé... J'espère que vous n'avez rien ?"
« Oh... Pour une fois ce n'est pas de ma faute alors ? » Petite danse de la victoire en mon honneur, célébrant la probabilité que j'aurais pu faire une entrée normale. « Et aucun soucis à vous faire, je crois être sain et sauf ! »"J'ai été tellement hypnotisée par toutes ces couleurs, tous ces petits morceaux de paradis que j'ai lâché mon sac sans m'en rendre compte... Je ne sais comment réparer les dégâts, je m'en excuse. Je viens seulement d'arriver et je n'ai pas d'argent pour le moment, mais je chercherais un travail et je vous rembourserai c'est promis !" Serait-ce la femme parfaite ? Celle qui partage la même obsession que moi ? Qui aime manger jusqu'à péter toute la nuit ? « Je vous comprends tellement ! Quand j'entre ici, je crois que ma conscience reste à l'extérieur et je cours sur tout ce que je vois. Je crois que je fais assez peur dans ces situations... » Je rigole un peu et m'attarde sur elle encore une fois. Elle est quand même vertissimement belle. Il ne manquerait plus que ce soit une ogresse et je l'épouse sur-le-champ ! Je pose mon balai et m'approche du comptoir néanmoins. Si c'est son premier jour ici, ce serait bête qu'elle soit déjà criblée de dettes. Même si, connaissant Gretel, elle aurait essayé de trouver une autre solution. "Tout ce qui est arrivé est de ma faute. Je vous en prie, je vais tout rembourser, ne vous en faites pas. Dès que j'aurai trouvé un moyen..." Je dépose les schillings sur le comptoir, assez normalement pour dédommager la faiseuse de produits vertissimes. « Je paye, ne vous en faites pas ! ». Le courage soudain, sentiment presque inconnu pour moi, me prend et je dis « Pour me rembourser vous n'avez qu'à m'accompagner boire un verre, le jour où vous serez bien installée à Fort Fort Lointain ! »

Je retourne sur le lieu du crime et reprend mon balai. Un coup de balai, deux coups de balai, petit déhanché, tortillement des fesses et je finis de masquer la scène. Alors comme ça, elle veut s'installer ici ? « Vous venez d'où, au fait ? Et vous venez faire quoi ici ? Depuis le nouveau régime, on n'a pas beaucoup de monde qui vient de plein gré ! »
Je range le balai et m'accoude au comptoir, prêt à écouter son histoire. Si toutefois elle veut bien me la raconter...
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyJeu 23 Oct - 22:32



Ulrich & Nina
Alors j'ai vu dans tes yeux que tu n'as jamais cessé de m'aimer


Okay okay... Je crois que je viens de tomber sur l'homme de mes rêves. J'oublie complètement les belles friandises gâchées sur le sol et me focalise sur la danse sulfureuse qu'il effectue en passant le balai. Je vois ses fesses qui bougent langoureusement devant mon nez. NOM D'UNE LIMACE CORNUE, QU'EST-CE QUE J'AIMERAI ÊTRE CE FICHU BALAI. Je me rends compte que j'ai la bouche grande ouverte, la bave prête à couler sur ma lèvre. En plus de ma maladresse, je n'ai pas besoin de me faire passer pour une carpe koï. Je la referme d'un coup sec, faisant claquer mes dents un peu trop fort. Aïe.  
Oh attendez une seconde. Est-ce qu'il vient de me regarder par dessus son balai ? Ça y est, je suis rouge comme une pivoine. Le vert me va mieux, je peux vous l'assurer. Je détourne mon regard vers Gretel qui continue de s'affairer autour de ma plaie qui ne veux pas s'arrêter de saigner. Je réalise également que ce qu'elle m'applique dessus pique pas mal...

« Je paye, ne vous en faites pas ! »
QUOI ? Mais non, j'ai dis que je réparerais ma bêtise ! Il me prend de court et dépose des schillings sur le comptoir. Vu la quantité, je n'aurai effectivement pas pu rembourser tout de suite... En fait, même si cela avait coûté un seul et unique schilling, je n'aurai pas pu rembourser. J'ai du donner l'intégralité de ma bourse pour me payer trois nuits d'hôtel, alors je suis ruinée.

« Pour me rembourser vous n'avez qu'à m'accompagner boire un verre, le jour où vous serez bien installée à Fort Fort Lointain ! »

Est-ce que ce serait... une invitation ? Nom d'un ogrillon. Mon coeur tourne sur lui-même, et s'il n'était pas aussi beau, j'aurai eu la nausée. Allez Nina, un peu de cran, remercie le, sors quelque chose de drôle... A la place, je souris timidement en battant exagérément des cils, comme les belles actrices d'Amour, Gloire et Royauté. Non mais pourquoi j'ai fait ça moi ? Maintenant il va me prendre pour une fille timide (ce qui n'est pas tout à fait faux) et une débile profonde (bon, ça non plus ce n'est pas entièrement faux)... Bon, d'accord, je suis tout ça, mais il n'était pas censé le savoir !

Et si jamais c'est vraiment mon Ulrich et que je me ridiculise, il ne voudra plus de moi ? Il faut absolument que je sache maintenant.
Il reprend sa danse du balai. Oh mon dieu, faites que ce soit lui...

« Vous venez d'où, au fait ? Et vous venez faire quoi ici ? Depuis le nouveau régime, on n'a pas beaucoup de monde qui vient de plein gré ! »

Il vient de me tendre la plus belle perche qui soit. Je n'aurai pas pu rêver d'une occasion aussi parfaite ! Je me dépêche de lui répondre. Je sais que j'approche de plus en plus de mon but. Je le sens. Mon estomac ne se nouerait pas sans raison. Sauf si j'ai faim.

"Je viens de Yasen, j'y ai habité avec mes parents pendant un petit moment. Mais je suis née ici, vous savez ! J'ai grandi à Fort Fort Lointain. Mais tout a tellement changé que je me suis perdue dans la ville. J'ai suivi l'odeur et je suis tombée sur cette merveilleuse boutique !"

"Mais non, idiote, il ne te demande pas ce que tu viens faire dans la boutique, mais ce qui t'amène à Fort Fort Lointain !" Ma conscience commence à gonfler de rage devant ma stupidité. Vite, il faut que je répare ma bêtise avant de passer pour une simple d'esprit.

"Je suis revenue parce que le climat et la ville me manquaient beaucoup. Yasen est très joli, mais il n'y a pas grand chose à faire à part des batailles de boules de neige et de la luge ! Et puis, j'en profite pour essayer de retrouver des personnes que j'ai connu et dont je n'ai plus de nouvelles. Nous avons dû partir assez précipitamment, alors je vais essayer de me faire pardonner..."

Je jette un rapide coup d'oeil au jeune homme. Pourvu que ça fonctionne, pourvu que ça fonctionne... Puis, je me souviens qu'Ulrich n'est pas vraiment l'ogre le plus intelligent que je connaisse. Alors je décide d'abattre ma dernière carte sur la table.

"Je suis vraiment d'une impolitesse incroyable ! Je ne me suis même pas présenté : je m'appelle Nina. Quelle tête en l'air je fais !"

Je passe un bras derrière mon dos et je croise les doigts très fort. Aller, Ulrich, tu peux le faire !
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyJeu 23 Oct - 22:54

Les nouveaux ne courent pas les rues ici. Tout le monde connaît tout le monde et on se croirait presque dans Amour, Gloire et Royauté. Mais bon... Si on occulte le régime politique en place, il fait plutôt bon vivre à Fort Fort Lointain. Ça regorge de limaces et de moustiques ! "Je viens de Yasen, j'y ai habité avec mes parents pendant un petit moment. Mais je suis née ici, vous savez ! J'ai grandi à Fort Fort Lointain. Mais tout a tellement changé que je me suis perdue dans la ville. J'ai suivi l'odeur et je suis tombée sur cette merveilleuse boutique !" . Yasen hm... Il fait froid là-bas, apparemment. Un froid à vous geler les noisettes ! Elle a grandi à Fort Fort Lointain, vraiment ? Je ne me rappelle pas d'elle du tout. Pourtant quand j'étais petit j'aimais bien gambader un peu partout et je connaissais tout le monde ! Je réfléchis à ceux que je connaissais et qui ont déménagé mais aucune solution ne vient résoudre le problème. Je suis quasi sûr de ne pas la connaître. "Je suis revenue parce que le climat et la ville me manquaient beaucoup. Yasen est très joli, mais il n'y a pas grand chose à faire à part des batailles de boules de neige et de la luge ! Et puis, j'en profite pour essayer de retrouver des personnes que j'ai connu et dont je n'ai plus de nouvelles. Nous avons partir assez précipitamment, alors je vais essayer de me faire pardonner..."
Partir assez précipitamment ? Olga et moi, on aurait pu subir le même sort si on n'avait pas réussi à se cacher et à se procurer le charnel. C'est marrant les similitudes parfois ! J'acquiesce, absorbant son récit. J'aurais presque pu avoir le même destin qu'elle ! Ses yeux ont l'air de vouloir me faire passer un message... Ou alors j'imagine des choses. "Je suis vraiment d'une impolitesse incroyable ! Je ne me suis même pas présenté : je m'appelle Nina. Quelle tête en l'air je fais !"
C'est vrai que je ne me suis pas présenté non plus. Je suppose que quand on tombe sur quelqu'un, la première chose à faire n'est pas de se présenter, mais plutôt de se relever et d'aller se cacher quelque part, attendre deux générations et revenir. Je lui tends alors la main et me présente à mon tour. « Ulrich, enchanté ! ». Je l'ai invité à boire un verre sans lui demander son prénom en plus, pas très gentleogre tout ça ! En plus Nina, c'est super joli comme prénom. Ça me fait penser à une amie (un peu plus qu'amie, bon, on ne va pas jouer sur les mots) qui habitait ici quand elle était petite et qui s'est volatilisée le jour de la chasse à l'ogre - parce que oui, c'était une ogresse. Je n'ai jamais eu de nouvelles...
Un instant. Quelle est la probabilité pour qu'une Nina, ayant passé son enfance à Yasen puis ayant dû partir précipitamment ensuite ait le même destin que la Nina que je connaissais ? Elle ne doit pas être très élevée... Nina. Nina. Je la dévisage, pas de bague, pas de bracelet ; un collier, par contre... Le charnel.
« Nina... Nina Têtedure ? » Pire qu'un caniche. Nina. Celle que j'ai aimé, fut un temps. Que j'aime peut-être encore, je sais pas, trop de guimauves ont défilé dans ma vie pour que je me prononce correctement. Par le cul de Shrek... Si c'est elle...
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyVen 24 Oct - 13:49



Ulrich & Nina
Alors j'ai vu dans tes yeux que tu n'as jamais cessé de m'aimer


« Nina... Nina Têtedure ? »

Oui Ulrich, OUUIIII, je savais que tu y arriverai ! Je savais que c'était toi, je le sentais dans mes tripes ! - ou alors c'est la vue des guimauves perdues qui me fait mal au ventre...
Je savais que j'allais te retrouver très vite, je savais que tu ne m'avais pas oubliée. Parce que moi je ne t'ai pas oublié. En même temps, un odeur aussi forte reste gravée dans les narines !

Nous venons d'élucider un problème et un autre se pose à présent. Et si Ulrich m'avait oubliée ? Pas complètement, je veux dire que je sais pertinemment qu'une ogresse aussi canon ça ne s'oublie pas de si tôt. Je veux dire, admettons qu'il ne veuille plus de moi ? Qu'il me tape amicalement dans le dos en s'exclamant "Ça m'a fait plaisir de te revoir, à la prochaine !" ? Encore un truc que je n'ai pas prévu. L'organisation n'est décidément pas mon fort. Je devrais prendre des cours auprès de Dragée...

Admettons qu'il ne veuille plus de moi dans sa vie, même comme amie. Qu'il parte du principe que j'appartiens au passé. Pire, qu'il ne voulait pas me revoir. Je fais quoi moi maintenant ? J'aurai abandonné mes parents pour rien ? Je n'ai même pas un schilling pour rentrer à Yasen ! Plus d'amis non plus... Allez Nina, courage. Tout dépend maintenant de la réaction d'Ulrich. Et de la mienne également.

"Oui, c'est moi... Tu ne serais pas Ulrich Fiersbras ?"

Je montre alors mon plus beau sourire. Je sais que je l'ai retrouvé nom d'un troll des montagnes ! Mais je ne peux pas m'empêcher d'être dans la retenue. Et pourtant, j'ai tellement envie de lui sauter au cou. Mais je me retiens. D'une part, parce qu'il risquerai de ne pas apprécier, d'autre part parce qu'il se trouve juste devant une montagne de gros bocaux multicolores, et que j'estime avoir fait assez de dégâts pour la journée.

Je n'avais même pas remarqué que Gretel avait disparue de derrière son comptoir, ni qu'elle avait fini de me soigner. Sur mon coup trône à présent un gros sparadrap... rose bonbon.
Je me risque tout de même à poser ma main sur celle d'Ulrich qui repose sur le comptoir, et je saisi ma chance pour lui présenter toutes mes excuses. J'ai attendu ce moment beaucoup trop longtemps.

"Je suis vraiment désolée d'être partie sans vous dire au revoir. Mes parents m'ont prise sous le bras et je n'ai pas eu mon mot à dire. J'ai dû attendre pour revenir, le temps que je me procure le charnel, et maintenant..."

Faire dans le sentimental n'est vraiment pas mon fort. Déjà, lorsque Ulrich m'a embrassée la première fois, je n'avais rien compris à ce qui m'arrivait. Je n'avais pas compris qu'il m'aimait. Aujourd'hui encore, je me demande si ce qu'on a vécu était réel. Après tout, maladroits l'un comme l'autre, le mot fatidique n'a jamais traversé nos lèvres...

Je me racle la gorge et me ressaisit un peu.
"Alors, comment te portes-tu ? Et Olga ?"
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptyJeu 6 Nov - 13:58

Mon premier baiser. Je l'aide à descendre d'un arbre, la récupère dans mes bras et en profite pour l'embrasser, chose dont j'ai envie depuis plusieurs mois maintenant. Mes premiers sentiments. Je vais voir Nina cet après-midi. Je n'ai rien mangé depuis au moins une demi-heure parce que mon ventre expérimente des sensations autre que la faim. Et je n'ai pas l'habitude. La première fois que je remarque à quel point les yeux d'une ogresse sont magnifiques. Nina me regarde et je me perds quelques instants. Elle arrête elle aussi de parler et continue de me fixer, sans comprendre pourquoi je ne suis plus dans la conversation. Ses yeux. Ma première réaction démesurée. « Ulrich, je dois annuler pour cet après-midi, j'avais promis à Dimitri de lui rendre visite... » C'est qui, ce Dimitri ? Il habite où ? Elle l'a rencontré où ? « C'est pas grave, annule notre rendez-vous à la dernière minute si tu veux, pourquoi ça me blesserait ? Je vais juste aller manger mes guimauves tout seul ! » Je la laisse ici, les bras ballants et m'en vais. Non, je ne suis pas énervé. Ma première réconciliation. « Je suis désolé... Je n'aurais pas du réagir comme ça. » Un câlin et, à nouveau, cette sensation bizarre au fond de mon estomac. Nina.

Et elle est ici, plus humaine que jamais. Après être partie sans rien dire, avoir fait le deuil d'une histoire qui aurait pu être digne des contes de fée. « Oui, c'est moi... Tu ne serais pas Ulrich Fiersbras ? » Je me contente de hocher la tête et continue à la fixer. Elle va peut-être prendre peur mais peu importe ; ça fait 13 ans que je ne l'ai pas vu ! Je sursaute quand sa main se pose sur moi mais je suis soudain accueilli par une émotion qui m'était familière. Cette sensation dans mon estomac. « Je suis vraiment désolée d'être partie sans vous dire au revoir. Mes parents m'ont prise sous le bras et je n'ai pas eu mon mot à dire. J'ai dû attendre pour revenir, le temps que je me procure le charnel, et maintenant... » Et maintenant ? J'essaye de lui dire que ce n'est pas grave, que je comprends parce qu'après tout, j'aurais pu être à sa place mais les mots sont coincés dans ma gorge. Encore une fois, je me contente de hocher la tête. Je vais passer pour un débile. Elle a aussi l'air mal à l'aise, elle se racle la gorge avant d'aborder un sujet auquel je peux enfin répondre. « Alors, comment te portes-tu ? Et Olga ? Raconte moi tout ce que j'ai manqué ! » Ou comment me remettre mal à l'aise encore une fois. « Hum, Olga va bien, je vis avec elle en ce moment. » Je me gratte la tête avant de continuer. « Je suis sûr qu'elle serait contente de te voir. Elle doit être à la maison à cette heure-ci. » J'ai l'impression de ne plus la connaître tout en ayant l'impression qu'elle n'a pas changé du tout. « Tu fais quelque chose, cet après-midi ? Je pourrais t'emmener chez nous. » Dis oui, dis oui, dis oui !
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. EmptySam 8 Nov - 21:34



Ulrich & Nina
Alors j'ai vu dans tes yeux que tu n'as jamais cessé de m'aimer


Nous arrivons tous à un stade de notre vie où nous pensons nous connaître par cœur. Mais il reste cette petite parcelle d'esprit qui nous échappe et qui, aussi minuscule soit elle, arrive à régir tout un pan de notre corps. Je ne sais pas comment les sensations dans mon estomac font pour être ici, contre ma volonté. Je ne sais pas pourquoi j'ai les mains moites et le sourire qui s'affiche tout seul quand mes yeux rencontrent ceux d'Ulrich. J'ignore comment il arrive à me faire oublier tout ce qui se trouve autour de moi en un battement de cils. Ses yeux. Pendant les treize dernières années, ils n'étaient que de vagues souvenirs d'une image que l'on a vu des milliers de fois et dont on ne garde en mémoire qu'une pâle copie des vrais. Son odeur. Tellement caractérielle et utile à ma survie. Comment ai-je fait pour l'oublier ? Aujourd'hui, voir que ton coeur bat encore devant le mien est la plus belle chose qui me soit arrivée depuis longtemps. Je t'ai retrouvé, Ulrich Fiersbras. Pour de bon.

Je secoue la tête rapidement. Depuis quand je verse dans le romantisme moi ? Je ne sais même plus ce qu'Ulrich vient de me dire, c'est malin. Concentre-toi Nina... Ah oui !
« Hum, Olga va bien, je vis avec elle en ce moment. Je suis sûr qu'elle serait contente de te voir. Elle doit être à la maison à cette heure-ci. Tu fais quelque chose, cet après-midi ? Je pourrais t'emmener chez nous. »
OH NON D'UNE LIMACE CORNUE OUIIIII ! Revoir Olga et Ulrich est ce que je désire le plus ardemment depuis que je me suis enfuie de Fort Fort Lointain ! Comment aurais-je pu espérer pareil bonheur ? Je dois avoir un ange gardien qui me protège malgré ma maladresse... Voilà seulement quelques jours que je suis en ville et je retrouve les êtres les plus chers à mon cœur plus rapidement qu'un pet de chameau. "Saute sur l'occasion, bécasse, ne la laisse pas passer !"
"Je suis totalement libre ! Je serai ravie de revoir Olga, de retrouver la forêt et la maison Fiersbras... Tout cela me paraît si lointain, que je suis certaine de ne reconnaître aucun arbre, mais j'ai tellement hâte !"

D'un bond, je saute du comptoir et me réceptionne sur le sol avec une certaine agilité que je ne me connaissais pas. Je me rue sur mes affaires, passe le bras dans la bandoulière de mon sac et me voilà fin prête. La surexcitation sautille dans mon ventre, ce qui fait que je ne tiens pas en place. Je suis Ulrich, qui se dirige vers la porte de la boutique. Avant de passer le pas de la porte, je me retourne et fais un petit signe de la main à Gretel accompagné d'un énorme sourire qu'elle me rend immédiatement. Le battant se ferme sur la gentille vendeuse à la gentillesse que je n'oublierai jamais. L'adrénaline aidant sûrement, je me saisi du bras d'Ulrich et plante mes yeux globuleux dans ses belles pupilles foncées.

"Alors, on y va ?"

Chez nous.


RP terminé  :ddance:
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Contenu sponsorisé





Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous. Empty

Revenir en haut Aller en bas

Ulrich Fiersbras ⊱ Loin des yeux, loin du coeur ? Pas pour nous.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ☞ SAINTE DOËN SE CASSE LOIN.
» (m) craig horner ⊱ ulrich fiersbras
» ulrich ☾ you have to do whatever you can't not do.
» On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras)
» « On ne s'égare jamais si loin que lorsque l'on croit connaître la route » - Mathilde Têteàtrous




Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
⊱ il était une fin :: Les RPs :: Chapitre 1-