AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant


FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant EmptyJeu 21 Aoû - 9:53









Charmant Ledésirable
in a happy home, i was the king i had a gold throne

CONTE : d'aucun conte en particulier. Mais un jour, on écrira une saga toute entière sur le récit de sa vie. L'histoire n'est pas écrite par les héros, elle est écrite par les vainqueurs. Et il a la fervente conviction de jouer les deux rôles à la fois. ÂGE : 40 ans, eh ouais, on frôle la crise. SENTIMENTALEMENT : célibataire, se fait tirer de rendez-vous galant en rendez-vous galant par sa mère pour qu'il trouve la perle rare qui lui donnera des futurs rois. C'pas gagné, hein. OCCUPATION : prince de Fort Fort Lointain ne vous suffit pas ? Bon, alors ajoutez chevalier à ses heures perdues et égérie de Leroyal. RACE : Mi-Humain Mi-Fée CARACTÈRE : narcissique, sarcastique, borné, arrogant, snob, revanchard, éloquent, capricieux, adroit, précieux, déterminé, maniéré, combatif, galant, impatient, impulsif, prévoyant, ambitieux, méprisant, noble, excessif, hypocrite, fier, mesquin et tout sauf indépendant.  GROUPE : Happy Ending AVATAR : Nikolaj Coster-Waldau CRÉDITS : tumblr pour les gifs, vanaheim pour les avatars
La première chose qu'on remarque chez Charmant, c'est sa chevelure d'enfer toujours bien coiffée et entretenue, d'un blond lumineux, soyeux et plein de volume Il a d'ailleurs la manie de passer fréquemment une main dans sa tignasse Au fil des années, forgé par la force et l'expérience, c'est devenu un bon bretteur. Il mets cependant un point d'honneur à respecter les codes de la chevalerie à ce niveau et se la joue grand noble ; les coups bas et les poignards furtifs, très peu pour lui. Charmant a ce truc, cette particularité qui le pousse à toujours en vouloir davantage ; il veut être le meilleur partout, comme pour se prouver inconsciemment qu'il mérite son destin, un avenir beau et prometteur. Bon, là où il excelle le moins, c'est clairement le chant. Déjà que c'est pas très viril comme activité mais qu'il a tout de même débuter quelques cours, il faut savoir qu'il a énormément de mal avec les aigus, si bien qu'il pourrait faire exploser un verre en cristal de sa voix d'ange Il est habitué aux belles choses, propres, bien rangées et depuis sa jeunesse, il a pris l'habitude maladive de faire attention aux moindres détails ; il a ainsi développé quelque manies. Par exemple, celle d'épousseter ses vêtements ou son armure à longueur de journée, alors même qu'aucun grain de poussière ne s'y est déposé, ou encore son aversion envers les cadres ni centrés ni droits, les feuilles qui dépassent de trop d'un vase, les fourchettes qui ne sont pas à la même hauteur l'une de l'autre... En somme, il éprouve une grande frustration face à ces erreurs mathématiquement dérangeantes. C'est un important consommateur de café et de petits délices sucrés ; il a, en effet, bien du mal à résister à la moindre petite gourmandise, surtout si elle contient du chocolat. Mais pour se donner bonne conscience, dans son cacao du matin, il verse de la crème de lait 0% Charmant, c'est aussi le corps d'adulte qui renferme un gamin pourri gâté jusqu'à la moelle. Il déteste qu'on dise non et ça peut vite l'irriter. Alors, pour être certain de toujours parvenir à ses fins, il n'hésite pas à user de son nouveau statut de prince du royaume ou de pots de vin assez gras. Mais généralement, le simple fait de savoir que c'est le chouchou adoré de la régente, ça suffit aux gens. C'est un séducteur dans l'âme, même s'il persiste à rester galant et courtois -une chance qu'il sache un tant soit peu manier les mots et leurs divers sens, mais l'amour, le vrai, il ne l'a jamais vraiment connu, hormis une fois, il y a bien des années, dans sa fraîche jeunesse. Il avait été promis à Fiona, et même si ça l'a pas empêché d'aller voir à droite à gauche, elle n'était que son pass vers la royauté. Du fait, il a quelques appréhensions vis-à-vis de l'engagement, surtout qu'il ne rajeunit pas et qu'il serait temps pour lui de donner des héritiers selon sa chère mère. Le prince de Fort Fort Lointain a de sacré défaut, son amour démesuré pour lui même en premier, mais s'il y a bien une chose qu'on ne peut lui retirer, c'est son éloquence et sa manière de vous motiver les troupes. Il a ce truc dans la voix, cette note un peu enchanteresse qui vous pousse à l'écouter débiter ses discours bien construits et surtout, y a toute cette énergie qu'il balance dans ses mots. Mais si vous voulez mon avis, sa part féerique y joue bien un rôle dans cette faculté-ci.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Il la soutien autant qu'il peu, dans tout ce qu'elle entreprend. Sa groupie numéro un, c'est bien Charmant. Bon, le fait qu'elle soit sa mère joue pour beaucoup, vous pensez bien. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ?  Vous en avez d'autres des questions comme ça ? Je vous en prie, il suffit de l'observer un minimum. Un quarantenaire qui vit dans un château luxueux, porte des mailles filées d'or et est héritier du trône. Oh, et j'en oubliais sa chevelure de rêve ! Donc oui, la situation ne saurait mieux lui convenir. TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? Non seulement ils ont perdus tout pouvoir sur le royaume et ont été publiquement et sauvagement humilié mais ils aussi des ogres, de la famille de ces infâmes verts qui puent. Et vu les circonstances actuelles, pour le bien de tous et l'instable tranquillité de Charmant -il prend des cours de méditation pour apprendre à ouvrir ses chakras et entrer en paix avec lui-même, il vaudrait mieux qu'il ne reviennent jamais. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Non. Charmant est né de la cuisse de Jupiter l'union entre un humain et une fée, deux genres que sa mère respecte et favorise au plus haut point, vous pensez donc que le charnel, c'est pas pour lui. Puis, on ne peut pas améliorer la perfection, tsss.
ET NIVEAU MAGIE, ÇA DONNE QUOI ? De sa part de fée, il ne garde que le goût des belles choses, cette envie de perfection, son amour pour soi-même et cette aura qui attire. Pas de pouvoirs en particuliers, donc.
PSEUDO : _ohmagad PRÉNOM : Anna ÂGE : 16 COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? j'suis tombée de mon lit et pouf :chica:  ET T'EN PENSES QUOI CE PETIT MARAIS ? j'en suis fière de ce petit bb  :*-*:  CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? autovalidation, staff powa lvl max UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? *renifle* ÇA SENT LE BACON ?  :fire: 

⊱ far far away ⊰
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant EmptyJeu 21 Aoû - 9:53






L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne


 
⊱ something to hold on ⊰

Gauche. Droite. Gauche. Droite. Droite. Esquive. Repos. Les entrechocs des lames de bois vibrent et retentissent sourdement dans la pièce, comme un ballet agile mêlant capes et épées plutôt que tutus et chaussons. Des crissements de pas couinent sur le sol de pierre dont la surface rugueuse ne facilite pas les déplacements. L'air est lourd, étouffant, empreint de ce brasier d'adrénaline qui consume les chevaliers au combat. À dire vrai, de chevalier, il n'y en a qu'un. Maître Freyr, ancien bretteur à la cour du formel roi d'Yaasen, reconverti comme maître d'armes pour particuliers et stars du petit écran en devenir. Sa réputation n'était plus à faire, ses cours jamais soldés, mais avec une mère qui pouvait vous transformer en crapaud d'un simple coup de baguette, il n'a su refuser à Charmant quelques heures d'entraînement hebdomadaires. Droite. Gauche. Gauche. Feinte. Riposte. Touché. « Tiens-toi droit. Les jambes dans l'axe de tes épaules, le buste haut et la main légère. » Son accent du nord frémis jusqu'aux tympans de l'adolescent, adoucis par le ronronnement des r qu'il roule de sa langue. Le blondinet s'exécute, quoi que peu satisfait d'avoir à lui obéir au doigt et à l'œil. « Plus haut, l'avant-bras.» Il soupire, mais effectue. « Ne sois pas si crispé. On dirait que tu as peur de tenir ta lame. » Comme s'il avait peur. Comme si Charmant pouvait avoir peur de n'importe quoi ! Pour qui se prenait-il, ce maroufle qui ne doit connaître le bain que de nom ? « Je n'ai pas peur. Et ce n'est pas une lame, mais un vulgaire morceau de bois. » Ses doigts se resserrent sur la fusée de l'épée. Pour un si vulgaire morceau de bois brut, elle est plutôt dense, lourde, plombée sans doute. « Tout est lame, tout peut-être lame. » Ah ouais ? Bah, j'espère que ton cul, c'est un bon bouclier, alors. La frustration commence à s'insinuer dans le creux de ses veines, à lui battre aux tempes. Freyr le détaille de haut en bas, un sourcil arqué, comme s'il avait lu dans ses pensées. Il en a connu d'autres, des mômes désinvoltes à l'égo bien trop gonflé pour leur âge, mais des brelles égocentrique comme Charmant, ça se croise pas à tous les carrefours. « Prête attention à ta garde. Il suffit d'un moment d'inattention et-» Pour illustrer ses propos, le chevalier tend son arme de chêne et frappe d'estoc, la pointe dans le creux du torse du gringalet, mais avec une certaine grâce et légèreté. Un ballet de capes et d'épées. Un autre soupir, un râle d'insatisfaction tout droit sorti des entrailles du petit roi qu'il avait l'impression d'être. Relevant le menton, avec cet air suffisant qui lui collait à la peau, il plongea ses prunelles dans celles du maître. « Je sais me défendre. » Et l'autre rit. Il rit comme jamais, comme si on venait de lui raconter une bonne vanne graveleuse ou lui dire que les ogres, ça sentait la papaye tropicale. Et Charmant s'offusque, ne comprend pas. On ne rit pas de Charmant. On ne se moque pas de Charmant. On ne parle pas sur un ton pareil à Charmant. Parce que Charmant ne le vaut pas que bien. Il vaut mieux. « Tu penses qu'en quinze ans de vie et vingt minutes d'entraînement à ton actif, tu es déjà prêt à rejoindre la garde royale ? » Je n'y entrerais pas, j'en serais aux commandes, depuis mon trône, couvert de velours rouge et filé d'or. La fougue qui prenait le bretteur commençait à insupporter le gamin, ce précieux chérubin à sa maman, habitué à tout sauf à être remis à sa place. « Et bien alors, montre donc. » Joignant les actes aux paroles, sans même entrer au garde-à-vous ni saluer l'adversaire d'une quelconque manière, Freyr prend le fer. Le gamin est un peu lent à la réaction, pare de justesse puis se dérobe. Le maître lui, se mouve avec une élégance certaine sur les dalles pierreuses. Son corps ne semble être que légèreté, sa fine lame une extension de son bras droit. Ses gestes sont habiles et ses coups précis. S'il y a bien une chose que le chevalier-en-devenir doit bien admettre, c'est que son mestre était doué. Mais bien davantage encore. Il suintait d'honneur et de noblesse. Il avait cette aura lumineuse qu'on connaît aux vaillants combattants, celle qui vous impressionne jusqu'à vous en faire frémir l'échine. Gauche. Gauche. Droite. Remise. Riposte. Parade. Contre-riposte. Gauche. Touché. L'adolescent se retrouve à terre, désarmé, des gouttes de sueurs perlant à son front, l'air victorieux de son précepteur face à lui. Sur l'instant, il ne sait trop quoi penser. Il se sent faible d'avoir échoué, avec ses gestes maladroits, son manque flagrant de coordination. Il se sent coléreux face à la suffisance de l'autre face à lui. Il se sent frustré aussi, au fond, en ne l'admettant qu'à demi. Il aurait largement préféré qu'on le laisse mener et gagner plutôt que d'essuyer pareille humiliation, même privée. « Merci bien Freyr, nous nous reverrons demain. » Le gâté relève la tête, pour découvrir sa fée de mère, à l'autre bout de la pièce, en lévitation à quelques centimètres du sol, les ailes claires toutes frétillantes. Elle lui sourit tendrement, mais il détourne la tête. Tiens, c'est nouveau le pot de fleurs à sa droite ? « Très bien. Mes hommages, Marraine. » Charmant entend les pas du chevalier qui s'éloigne prestement, le bruit des épées de bois retentissantes contre sa cuisse. Il perçoit aussi cet effleurement, propre aux battements d'aile des fées qui brassent l'air. Il n'avait pas remarqué l'entrée de sa mère dans la pièce. Depuis combien de temps était-elle là ? « Allons, mon ange, maman est là. » Ses petits pieds se posent à terre et elle s'accroupit de façon à être au même niveau que lui. Le fils se sent mal. Il se dit qu'il a lamentablement failli à son honneur et que pire encore, elle a vu toute la scène. Les doigts fins de sa génitrice se posent sur son épaule avec douceur. « Il ne faut pas t'en faire, mon cœur, ce n'était que ta toute première heure. Tu deviendras aussi fort et doué que ton père l'était, crois-moi. » À l'ordinaire, être comparé à son père ravissait le marmot, il se sentait alors grisé, plus proche que jamais de ce paternel qui ne lui serait jamais rendu. Mais en ce jour, en cette heure, son égo était encore trop bafoué, son esprit trop obtus et borné pour vouloir se rétracter et s'apaiser. « Comment diable suis-je censé délivrer une princesse en détresse du haut de sa haute tour et gouverner un royaume si je ne suis pas même capable d'affronter une truffe pareille ? » Des projets de vie future ambitieux ? À peine, voyons. Il ose enfin croiser le regard bleu océan de sa mère. Sa mère, cette grande dame, son tout, son rien, sa dose de magie quotidienne. Aerin et Charmant, Mamounette et Chatondamour. Quinze années maintenant, qu'ils affrontent tout, ensemble. Mère et fils, unis envers et contre tous ; à deux, soudés comme jamais, liés par un fil inébranlable, inaltérable, renforcé par l'amour maternel et cette fierté propre aux fées qui coulent dans leurs veines. Pour leur propre justice, pour leur propre réussite, pour leur propre bonheur. On leur a enlevé leur fin heureuse, on l'a fait disparaître alors qu'ils l'effleuraient du bout des doigts. C'était un coup de karma véritablement mesquin. C'était comme montrer son cadeau de Noël à un enfant, le faire trépigner d'impatience et d'envie puis tout bonnement le jeter la fenêtre. Mais ils répareraient ces dégâts, ils l'auront un jour leur fin heureuse.
« Tssss, mon ange. Ne cesse jamais d'y croire. » Ensemble.

 
⊱ by night one way ⊰

L’odeur de soufre était âcre mais lourde. Elle reflétait la fade misère du lieu, de celle qu’exaltent ces roches noires et volcaniques, ces ruines sombres et suintantes de vapeur. Et elle était pénétrante, s’insinuant jusque sous son heaume, brûlant sa gorge, tapissant ses bronches. Il retient un hoquet de suffocation, réprime cette envie sourde de recracher toute cette poussière. Mais il ne le fait pas. Parce que c’était la preuve même de cette réalité, de cette chimère sur le point de se réaliser. Il ne voulait rien rater, il ne voulait rien oublier. Il voulait tout éprouver, tout ressentir pour mieux le rapporter dans les moindres détails. La lourdeur de ses pas sur le bitume noir et les chemins escarpés, les battements ondoyants de sa cape vermeille contre le dos de son pastron, son épée fièrement rangée dans son fourreau, tout contre sa cuisse, la hardiesse qui lui remplit l'âme, cet égo qui gonfle mais plus que tout, ce sourire qui fend ses lèvres. Cette journée, c’était la sienne. C’était comme un rêve, une illusion qui, lentement, se solidifie, se matérialise. Comme si sa vie antérieure avait été entourée d’un voile flou qui commençait enfin à se soulever. Ce voyage, cette quête, il s’y était préparé depuis des années. Tout était parfaitement établi et détaillé dans son esprit. La scène parfaite et mémorable se jouait en répétition sous ses paupières, dansaient dans sa tête, s’entrechoquait entre tous ses désirs et ses souvenirs. Cette journée, c’était la sienne.
Il était une fois, dans un royaume fort fort lointain,  un roi et une reine qui donnèrent naissance à une ravissante petite princesse. Le peuple alentours était en liesse. Mais au coucher du soleil ils découvrirent qu’un effroyable maléfice nuit après nuit s’emparait d’elle. Désespérés, ils lui choisirent une bonne fée pour marraine. Elle leur conseilla d’enfermer la jeune princesse dans un donjon pour y attendre le baiser de son vaillant prince Charmant ! Car ce fut lui qui entreprit le périlleux voyage à travers vents polaires et déserts, déserts, chevauchant des jours et nuits, risquant jusqu’à sa vie pour gagner l’antre du dragon maudit ! Car il était le plus brave -et qu’il le valait bien- de tout le royaume. Il était le seul dont le baiser avait pouvoir de conjurer le sort. Lui seul, grimperait vers la plus haute salle de la plus haute tour, puis chez la princesse entrerait, vers sa silhouette dormante s’élancerait, les fines tentures de soie sauvage décou-
Perdu entre un gémissement séraphique et un cri d'effroi digne d'un elfe pré-pubère, un bref son tirant dans les aigus s'échappe de la gorge du futur prince. Son cœur rate un battement alors que, paradoxalement, le sang claque plus vite à ses tempes. Il doit y avoir un souci, une erreur, une explication logique et plausible. Il s'était peut-être trompé de château. Après tout, il n'avait croisé nul dragon à occire –mais c'était pas son brushing qui allait s'en plaindre. Ou bien sa mère n'avait pas la même définition du mot malédiction que lui. « Bah quoi ? » Lestement allongé sur le matelas princier, vêtu d'une chemise de nuit de grand-mère rose aux fins imprimés floraux, un bonnet de nuit sur le crâne, dévorant un paquet de chips et se rinçant l'œil dans la dernière édition de Pork Illustrated, la bête n'était décidément pas ce que Charmant avait imaginé en songeant à Fiona. Il l'avait cru ogresse de nuit, mais c'était plutôt louve de jour. Non, décemment, ça ne pouvait être le bon château. Son écuyer, en lui dictant l'itinéraire, avait dû simplement tenir la carte à l'envers. Oui, c'était ça l'explication, des indications de routes erronées tout simplement. Ou bien ? « Princesse... Fiona ? » Une moue incertaine plaquée sur le visage, il essayait tant bien que mal de taire cette nervosité croissante qui lui faisait vibrer l'échine. Face à lui, le, la, bref, lui offrit un air décontenancé, comme si la réponse était évidente. « Naon ! » Ses nerfs se détendent, ses épaules s'affaissent sous le poids du soulagement. « Oh, merci mon dieu ! » Scande-t-il, comme s'il venait d'échapper à une menace nucléaire de catégorie huit ou, mieux encore, qu'on lui apprenne qu'il n'aura pas babysitter son terrible lointain neveu de huit ans. Seulement, sa paix intérieure n'est toujours pas rétablie. Un doute subsiste. Si ce loup drag-queen n'est pas Fiona et qu'il ne peut s'être trompé d'adresse, alors... « Où est-elle ? » Ses plans ne se déroulaient pas tout à fait comme prévu, mais il ne lâchait rien. Certes, la princesse à la chevelure flamboyante aurait dû se trouver là, gracieusement allongée, mimant d'être tombée dans un sommeil léger à l'attendre pour qu'il l'embrasse avec tendresse, mais elle ne peut être très loin. Peut-être même qu'elle était simplement descendue aux latrines ou prenait un bain à l'eau de rose et le loup qui remplace le dragon sert de chien de garde. En un millième de secondes, Charmant s'imagine alors un millier de possibilités. Sauf une. « En voyage de noces. » Sa mâchoire se décroche, ses traits sont tirés vers le bas, par une force plus puissante encore que la gravité : l'incompréhension mêlée à un semblant de colère. A nouveau, son palpitant rate une mesure. Puis la mélodie s'affole de plus bel. Quoiquoiquoic'estpaspossiblecommentdiablemaismaismais. Tout est flou dans son esprit, tout se mélange, tout glisse, tout court, tout saute, rien ne va. Ses rêves s'écroulent, les constellations dans ses yeux s'éteignent, ça s'effrite et ça se déchire. « En voyage de noces ?! Mais avec qui morbleu ?! » Pourtant, cette journée, elle aurait dû être la sienne.

 
⊱ by day another ⊰

Il y a différentes sortes de pouvoir. Pour beaucoup, le pouvoir, c'est être assis sur un trône et brandir un sceptre sculpté d'or, une couronne sertie de pierres précieuses couvrant son dernier brushing. Pour d'autre encore, le pouvoir, c'est l'argent. C'est pouvoir se complaire dans une baignoire pleine de schillings et se faire poser des chicots en platine sans que ça choque personne. Mais pour Charmant, le pouvoir, en plus d'une fine combinaison des deux formules précédentes, c'était avant tout savoir tourner les situations à son avantage. Discipline qui semblait enfin daigner lui sourire. Certes, un ogre vert tout puant avait sauvé Fiona avant qu'il ne le puisse et l'avait, dans le même mouvement, épousé. Mais on la fait pas à Charmant. Il y a quelque chose que ce maroufle s'entêtait à vouloir ignorer : jamais les ogres ne connaissent fin heureuse. C'est pourquoi, lorsqu'il apprit que le trio bancal et plus qu'animalier s'était introduits dans l'antre même de la Fabrique du Bonheur et y avait volé une des potions les plus puissantes, il y découvrit là, un beau revers de médaille. S'approprier la dominance d'une situation en trois leçons, par Charmant Ledésirable. Première étape, laisser croire à l'ennemi qu'il avait toujours le bon jeu en main. Il n'y a rien de plus admirable que l'espoir, après tout. Dans le même temps, il n'y a rien de plus délectable que d'être celui qui l'anéantit, rien que du bout des doigts, en un simple effleurement. Deuxième étape, s'immiscer tout en délicatesse dans la situation et, d'une pierre deux coups, prendre de vitesse l'ennemi pour arriver sur le champ de bataille avant lui et prendre position. Enfin, troisième étape. Tromper la cible et la faire tomber dans vos filets pendant que l'ennemi se fait gentiment coffrer par des chevaliers-flics pour outrage à la vie publique et possession de consommable illicite, puis parvenir à prendre le pouvoir, de gré ou de force. Partie une, check. Partie deux, plus que check. Partie trois ? En cours de démarrage.
Une brise légère lui caresse le visage alors qu'il attend patiemment, debout sur ce petit balcon qui serait bientôt sien, d'une façon ou d'une autre. Il époussète les épaulettes de son plastron, réajuste les montants de sa cape. Attendre. Attendre. Il s'y connaît, dans l'attente. Il a attendu toute sa vie. Il attendu, souvent pour des petites miettes. Parce que ouais, l'histoire de la mère fée et du gosse à chevelure d'or, elle est pas très glorieuse si on parcourt le livre depuis le départ. Mais c'est pas la question du moment. Le sujet qui le taraude, en fait, c'est plutôt Fiona. La belle, la douce, la fougueuse Fiona. Il ne l'a jamais rencontré, ne connaît d'elle que son nom et un tableau un peu amélioré. C'est ça, d'être promis à une donzelle depuis qu'elle sait marcher. J'vous vois venir, vous aussi, avec vos airs rabat-joie. Si Charmant était promis depuis si longtemps à Fiona, il avait qu'à la secourir avant et ce serait pas arriver hein. Certes. Mais Charmant ne serait pas Charmant s'il n'avait pu profiter de son entière jeunesse. Mais surtout, en plus des huit années d'écart qui le séparait de la demoiselle, c'était son envie d'atteindre les sommets qui l'avait poussé à retarder ce moment, toujours un peu plus longtemps, toujours un peu plus loin. Haut et fort. Il voulait être plus que le simple héritier déchu d'un duché déjà oublié et deux fois engloutis. Il voulait le roi le plus fantastique de toute la dynastie fortfortlointienne. Il s'est battu corps et âme pour emmagasiner force et savoir, il a passé des heures entières à observer son reflet dans un miroir, à s'entraîner à discourir, à jouer des rôles. Jouer des rôles, oui, ça aussi, il connaît. Il avait ces facettes différentes pour chaque milieu. Le mielleux pourri devant sa maman, le fier et irréprochable devant la populace entière, et le voilà maintenant qui devait jouer Shrek pour berner Fiona. Mais entre faire semblant d'être gentil et assumer son beau petit cul et laisser croire à l'autre qu'on l'aime d'amour pur et véritable, ce n'était pas la même affaire. Et, pour ne pas lui mettre encore plus la pression, vous remarquerez qu'il s'agirait même là du rôle de sa vie.
Il croise son reflet dans les carreaux de la porte vitrée. Ses pupilles marron le scrutent de haut en bas, le détaillent dans toutes les formes, sous toutes les coutures. Il se doit d'avoir l'air parfait, altier, princier. Il doit montrer à la rousse que l'ogre n'est plus et a laissé place entière à un parfait gentleman qui porte du baume à lèvre fraise des bois. Cette étape-ci n'est pas la plus difficile. Mais en s'observant plus attentivement, un doute survient. Et au final, que va penser la princesse ? Se laissera-t-elle duper ? La différence d'âge commence à être flagrante. Et même pour un homme bien dans sa peau qui fait pas mal de ravage auprès de la gente féminine, Charmant s'approche des quarante, pas des trente ans. Serait-ce même une ride, là-bas, qui commence à se creuser au sommet de son front ? Mais il n'a plus le temps de s'interroger ni même de tomber en pleine séance d'introspection. Des petits pas, tout légers, tapotent le sol carrelé de marbre. Il prend une profonde inspiration et bombe le torse. Sourire aux coins des lèvres, l'air malicieux et taquin, il attend qu'elle s'approche un peu plus, qu'elle soit baignée par la lumière du Soleil, qu'il puisse voir l'expression de son visage, lire la surprise dans ses yeux. « Bonsoir, Fiona. » Partie trois, check.
  

⊱ far far away ⊰


Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Invité
Invité

Anonymous




ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant EmptyJeu 21 Aoû - 23:34






L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne


 
⊱ stand for something ⊰

« Marre des cheveux cassants et sans tenue ? Vous aussi, vous rêvez d'une couleur éclatante et naturelle, aux reflets chauds et au toucher soyeux ? » Ses royales fesses posées avec classe sur un fauteuil des plus modernes pour cet an mille quatre-cents vingt-deux, Charmant s'adresse à la caméra comme à un ami. Il a toujours eu cette facilité de communication, cette extraversion qui le poussait à ouvrir le dialogue. Surtout au sujet de sa propre personne, il est vrai. Vous pensez bien qu'alors, sous les feux des projecteurs-bougies, il se sentait plus qu'à l'aise. Et quel honneur il faisait à cette marque de cosmétique de les honorer de sa présence ! Faut dire aussi, que pour redorer son blason, y avait rien de mieux qu'un peu de publicité, pour toucher au plus profond le cœur de tous ces fortfortlointiens acheteurs compulsifs. Il était plutôt bien vu au royaume, comme un grand dandy éloquent et un peu maniéré mais qui faisait frémir le cœur palpitant de ces jouvencelles et foisonner l'adrénaline de ces valeureux chevaliers, mais faut dire que participer à un coup d'état, c'est pas ce qu'il y a de plus glorifiant. Faut dire aussi, que les gens avaient beau s'apitoyer sur son triste passé ou admirer son plastron poli en lui susurrant des mots doux et mielleux, une bonne partie d'entre eux n'étaient qu'hypocrites. Mais après tout, c'était ça, la vie à la cours, être à la tête d'un royaume. On fait le beau en face et dans l'dos ça vous balance des ignominies. Des coups de poignard, de fines lames, habiles, agiles, vives et efficaces. Ouais, pour ce qui est des langues de vipère, elles savent bien taper là où il faut. De toutes façons, ce « prince » est un incapable ! Quarante ans qu'il sait rien faire sans sa mère ! Oh bah ça pour sûr, c'est un grand bébé qui vit dans les jupes de sa maman. Si j'étais la reine, ça ferait de belles paires d'années que je l'aurais jeté de la maison ! En plus, il a de grand de pieds ! Et puis, hein, aussi, allez comprendre pourquoi il a mis tellement d'années à vouloir sauver sa rousse. Il l'aurait fait y a dix ans qu'on aurait pas tous ces soucis !
Blanche. C'était pour Blanche.
Blanche, c'est jamais rien que sept lettres. Mais elles ont laissé une empreinte dans sa peau, elles sont marquées au fer-blanc, dans la chair de son cœur. C'est jamais rien que sept lettres, qui sonnent comme un vide dans l'air, qui vous chatouillent le creux de la gorge une fois prononcées à voix haute. C'est jamais rien que sept lettres, mais c'est surtout une flopée de souvenirs et une belle dose de douleur. Blanche, c'était mille et un rêve de couleurs, c'était des centaines d'étoiles dans le fond des yeux, c'était encore mieux qu'une tarte aux pommes fraîchement sortie du four. Blanche, c'était l'audace et la grâce réunie dans une même enveloppe, c'était la douceur de la lumière et la force du vent, c'était l'orage et l'arc-en-ciel en même temps. Et qu'elle était belle, Blanche. Avec son teint diaphane, ses pommettes hautes, son regard bleu perçant et mutin, ses lèvres en cœur. Et ses cheveux, ses beaux cheveux, aussi sombre que l'ébène lui même, baignés dans la douce lumière du Soleil, aux boucles floues qui retombent sur ses frêles épaules comme une cascade. Il en aurait presque été jaloux s'il ne l'avait aimé plus qu'il ne s'aimait lui. Blanche et ses belles jambes, ses doigts fins et ses répliques cinglantes. Une petite femme enfantine, une petite enfant femme, un halo de pureté qui couronne une reine de beauté. Une rencontre fortuite et pourtant la plus belle. Une relation secrète et pourtant la plus passionnelle. Mais plus haut s'envolent les amours, plus dure est la chute. Et elle était terrible, noire et vive, rêche et tranchante, comme une épée qui vous scinde en deux, comme une lance qui vous embroche le palpitant. Pourquoi il a mis tant d'années à se décider, à s'élancer, à sauver la rousse ? Blanche. C'était pour Blanche.
Mais ça, les mauvaises langues ne le savent pas. Elle se contente de hurler à l'efféminé, au superficiel, à l'arrogant et au fils-à-maman. Alors Charmant laisse les mauvais commérages glisser sur lui. Et même si son égo est touché de telles remarques, même si, tout au fond, il aimerait pouvoir hurler au monde qu'il vaut plus qu'un mannequin pour shampooing, qu'il sait faire quelque choses de ses dix doigts, qu'il peut aller plus loin, plus haut, il se tait. Il est au-dessus de ça, il vaut mieux que ça. Rien ni personne ne peut l'atteindre. On ne touche pas Charmant. Ou uniquement de ses yeux. Le prince se redresse, il sent ses lombaires se tendre un peu trop et réprime une grimace. Ce que c'est moche de vieillir de jour en jour. « Testez immédiatement le nouveau gel capillaire tenue éclat de Leroyal. » Il affiche son sourire colgate, effectue un mouvement capillaire des plus gracieux et, accompagné d'un clin d'œil, lance enfin sa réplique finale pour une publicité qui passera cinq fois par jours, entre deux épisodes de flic story et de royal shopping. « Avec Leroyal devenez... Charmant. »

 
⊱ or fall for anything ⊰

Il sait pas trop ce qu’il fout là, Charmant. Il sait pas trop pourquoi, ni comment, au fond, il s’en fout un peu. Ça lui fera jamais perdre qu’une soirée de plus. De toute façon, le temps s’égrène, défile, et il peut rien y faire. Alors autant laisser glisser, non ? C’est rien qu’une journée de plus ou de moins, c’est rien qu’une vie, plus ou moins. Ouais, de vie, il en a une, et dieu sait à quel point il l’a rêvée. Combien il l’a espérée, attendue, le souffle coupé, les bras tendu, le cœur en berne et l’âme en peine. Il aspirait qu’à les réaliser, ces chimères, ces ambitions qui le tiraillent depuis gamin. Mais, au final, à quoi bon ? Avant, son cœur noir irradiait d’hostilité et d’injustices, il saignait de vengeance et battait d’espoir. Avant, il avait des repères, des attaches sur lesquelles se fixer, vers lesquelles s’ériger. Avant, il avait des objectifs, des causes, pas toujours très nobles, pour lesquelles se battre. Maintenant il a tout. Le château, le royaume, les donzelles, le pouvoir, l’argent et la popularité. Il a tout, mais surtout rien. Sauf ce goût amer teinté de déception qui lui pèse sous la langue. Cette vie, cette utopie idyllique, au fond, elle était pas à la hauteur. Elle valait pas autant que tout ce qu’il a perdu pour l’obtenir. Elle lui promettait monts et merveilles, jamais deux nuits semblables et les plus beaux trésors de ces terres, mais en réalité, elle était surtout lassante et fade. Plus de bataille à mener, plus d’horizon à pourchasser, de dragon à pourfendre, de cœur à prendre. Plus rien d’autre qu’une lame lisse à émousser et une mère qui se fait un peu plus absente chaque journée qui passe. Et il se sent vide Charmant. C’est comme si le fond de son âme était tapissé d’étoiles mortes, de rêves brisés. Et puis, il le sent, son petit cœur qui s’émiette et personne capable de le raviver. C’était paradoxal, comme situation. L’héritier qu’on dénigre, qui n’aspire qu’à retrouver les bienfaits de la royauté et qui, une fois pris au piège de ce cercle, cherche à s’en défaire. Les premiers temps, c’était beau, c’était bon. Il a le monde à ses pieds, et, en un claquement de doigt, peut décider que deux et deux font cinq, que le soleil se lèvera au nord et qu’il mangera des biscottes à la confiture de fraise tous les matins. Il se disait qu’y avait rien de meilleur que la vie de palace, que c’était quelque chose dont on pourrait jamais se lasser, après tout, c’est bien  pour ça que les pauvres maudissent les riches et que les riches méprisent les pauvres ? Mais tout ça, toute cette agitation, ces dorures, ces courbettes, c’étaient que des illusions. Un beau tour d’hypocrisie, un sacré culot et une  vision restreinte, presque aveugle de la vie. Il palliait à ses malheurs par l’opulence. Mais, outre l’hydromel, qui est là pour vous tenir compagnie, quand vous enchaîner bals sur soirées, dîners sur danses ? Personne. Il s’était dit qu’une fois aux commandes, le peuple cesserait de vivre pour son bien être à lui, mais au bout du compte, c’est lui le plus mort des deux. C’est moche de tout avoir quand en fait, tout c’est rien, que rien c’est l’infini et que beau ça l’est pas trop. « … c’est comme ça que j’ai découvert que j’avais un talent inné pour l’imitation de gerbilles des désert d’afshin ! » Charmant relève les yeux, lentement. Il l’avait oublié, celle-là. Comme tous les précédentes et sans aucun doute comme toutes les suivantes. Il  était simplement là, comme une merdaille, assis, l’air hagard face à une catherinette qui ne s’assumait plus. Il savait pas trop ce qui l’intéressait le plus, entre les anecdotes inutiles qu’elle débitait où la courbe délicate du saucier en porcelaine. C’était la dernière lubie de sa mère. Les rendez-vous galant, pas les sauciers. Elle prétendait que pour asseoir leur pouvoir et lui accorder un immense plaisir, il était primordial pour Charmant de trouver chaussure à son pied et fonder une parfaite petite famille royale. Sauf qu’il en voulait pas, de famille royale. Il avait sa mère, son égo et son épée et ça lui suffisait amplement. Mais c’était bien pour et par la faute de la première qu’il en venait à rabaisser le second en se présentant à des prétendantes aussi hystérique les unes que les autres. Comment s’appelait l’actuelle déjà ?  Adalburge ? Adaline ? Quelque chose en Ada, un peu long, un peu moche, un peu comme elle en somme. Avec son nez écrasé et ses grands yeux exorbités et sa bouche en cul de poule. Elle caquette et jacasse pas pour rien, semblerait. Mais au fond, même ce genre d’activité, ça le transcende pas plus que ça, le nouveau prince. Il trouverait bien un moyen quelconque d’outre passer les plans de mariages de sa mère, ou tout du moins, de la faire languir le plus longtemps possible. Parce que c’était pas des gosses qu’il voulait, Charmant, c’était vivre. Il voulait ressentir de nouveau, cette adrénaline, cette flamme qui s’était éteinte. Il voulait raviver le brasier qui auparavant consumait et régissait son corps, comme une tempête de feu.  Il avait soif d’aventure et de danger. Il voulait trouver une nouvelle raison de se battre. A quoi bon avoir tout, si ce n’est rien ?
 

⊱ far far away ⊰


Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN



ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko2_250

⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko6_250



ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant EmptyLun 25 Aoû - 19:21

Même si t'as supprimé ma déclaration enflammée pour ton deuxième post, jitème quand même. :own: :aw: :love: Hâte de te lire, et qui sait te débaucher un jour avec la vie de pirate-marin-marchand. :ivil: :chica:
Revenir en haut Aller en bas

FORT FORT LOINTAIN

Contenu sponsorisé





ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant Empty

Revenir en haut Aller en bas

ne cesse jamais d'y croire ⊰ charmant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» I'm not running away anymore ღ Charmant
» Jeiran ¤ jamais sans mon tournevis !
» « On ne s'égare jamais si loin que lorsque l'on croit connaître la route » - Mathilde Têteàtrous
» Nemo Quatrevents - "Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer."
» ANNAFRAN ⊱ Etre désolé n'a jamais fait un verre entier d'un verre cassé.




Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
⊱ il était une fin :: Les fiches-