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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras)


FORT FORT LOINTAIN

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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyVen 26 Sep - 9:24

Olga dort encore. Olga dort toujours. Des fois j'ai peur qu'elle soit empoisonnée ou qu'elle soit morte, même, mais ensuite j'entends un ronflement, un pet et je me dis que tout va bien. C'est juste qu'elle a le sommeil profond. Très profond. Je crois que son âme prend le temps de faire le tour du monde avant de revenir dans son corps et de la réveiller. Mais c'est pas grave, ça me laisse le temps d'installer deux-trois trucs à l'extérieur, tranquillement ! C'est pas que je veux pas qu'elle le sache, c'est juste que si elle le sait, elle sait qu'elle doit les éviter et adieu mes fous rires !

Là, j'installe un système super complexe qui m'a demandé des mois de réflexion. C'est une corde, attachée à un arbre. Dès qu'elle marche dessus, ses pieds se retrouvent ligotés et, par un système ingénieux de ressort, elle se retrouve collé contre l'arbre. Comme si elle lui faisait un câlin. Je jette un coup d'oeil derrière moi et constate qu'elle n'est toujours pas réveillée. Terminant mon piège, je mets quelques feuilles mortes dessus, pro du camouflage que je suis.

Il faudrait peut-être que je la réveille un jour, quand même. Un jour, elle va dormir pendant une semaine ! Je rentre dans la maison, discrètement, faisant trembler les murs lorsque la porte claque. M'approchant à pas feutrés de sa chambre, je réfléchis à une technique pour la réveiller en douceur. J'enclenche la poignée et...

«OLGAAAAAAAA ! RÉVEILLE-TOI, VITE ! ON A UN PROBLÈME !»

Le temps qu'elle se réveille, je me pose sur elle et la regarde tendrement. Avec des yeux d'ogres battus.

«J'ai mangé une limace. Je crois que je dois aller poser une pêche.»

Je tapote son bras de façon dramatique et sors lentement de la chambre, admirant toutefois les effets que ma crème de jour pour peau verte a eu sur Olga. Ah, ça m'avait manqué de voir son visage d'ogre. Combien de temps avant qu'elle le remarque ?
Je sors de la maison et prie pour qu'elle ait fini de me martyriser avant le début de Flic Story.

Je me cache à l'extérieur, juste à côté de mon nouveau piège. Avec un peu de chance, elle va venir en courant, essayer de m'arracher les yeux et BOUM : elle se retrouvera en train de faire un câlin à un arbre. JE SUIS MALÉFIQUE. Mais trop doué aussi, c'est pas de ma faute.
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyDim 12 Oct - 18:12



ulrich & olga
dans une vie, on a deux familles : celle que l'on choisit et qu'on se construit, et celle qu'on rêve d'étrangler dans son sommeil

Honnêtement, elle se disait qu'elle aurait dû manger Ulrich quand il était encore bébé. Certes, sa digestion aurait été difficile vu comment il était lourd - dans tous les sens du terme - mais ça lui aurait fait de longues et paisibles vacances. Mais non, au lieu de ça, elle l'a laissé roter et péter à l'air libre, et ce fut le début de la fin. Elle ne savait même plus pourquoi elle se retenait de lui torde le cou, ou de lui arracher les yeux pour les lui faire manger en ragoût. Tous les jours c'était la même rengaine : Ulrich faisait une connerie, et Olga lui passait un savon, et ainsi de suite, sans jamais trouver de fin.

Et ce jour-là ne dérogerait pas à la règle. Oh non ! On pouvait compter sur Ulrich pour y veiller ! Déjà, le réveil en fanfare dont elle raffolait, en gueulant comme une vache à l'agonie. Il pouvait réveiller n'importe qui ce troll, même une pierre ! Elle n'attendait même pas de savoir ce qu'il pouvait y avoir comme urgence, le connaissant, ça allait être une bêtise du genre "on n'a plus de lait", "le plancher grince" ou .... « J'ai mangé une limace. Je crois que je dois aller poser une pêche. » Entre autre. Son seul réflexe est de soupirer et de lui balancer son oreiller à la tête pour qu'il sorte. Au moins, il a pensé à la réveiller, ce qui est déjà un exploit. C'était assez louche d'ailleurs, ça cachait quelque chose ...

La brune se leva et s'habilla tranquillement, sans se presser, elle avait tout son temps pour filer une correction à son cadet. C'était sans compter son reflet dans la glace. « MORTECOUILLE ! » L'espace d'un instant, elle avait bien cru avoir perdu son charnel. Mais non, elle l'avait bien toujours sur elle. S'examinant de plus près, elle constata qu'on lui avait étaler de la crème sur le visage. Inutile de préciser qu'elle n'a pas cherché longtemps pour trouver le coupable. « ULRICH FIERSBRAS ! ESPÈCE DE TROLL DES MONTAGNES !!! »

Rinçant au mieux son visage, elle se dirigea vers la sortie d'un pas déterminé à piétiner son frère, le teint encore légèrement vert - de rage. Elle empoigna son arc et encocha une flèche. Il était juste face à elle, son sourire niais aux lèvres. « ULRIIIIIICH ! » Sans un coup de semonce, elle décocha sa flèche qui fila tout droit à deux centimètres de l'oreille droite de son troll de frère avant de se ficher dans l'arbre derrière lui. Elle avança encore et se stoppa juste sur le pallier de la porte, encochant une nouvelle flèche, une lueur meurtrière dans le regard. « Un dernier greuh avant que je te transforme en porc-épique ? »

Et là vous vous dites que non, elle n'oserait jamais cribler son frère de flèches. La seule famille qui lui reste, son unique petit frère, son insupportable cadet qu'elle a envie de couler dans de la boue à chaque fois qu'elle voit son sourire d'imbécile heureux. Et pourtant, en cet instant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. C'était ça la famille Fiersbras : aucune honte d'afficher ses envies de meurtre, et absolument aucun remord pour ce qui est de les mettre en œuvre ! C'est si beau la famille !
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyLun 13 Oct - 19:18

Ce n'est pas que je n'aime pas ma soeur, loin de là ! J'adore l'avoir à mes côtés, tous les jours. Elle me permet d'étoffer mon esprit de créativité, créer de nouveaux pièges, de nouvelles crasses à lui faire... Dans les inconvénients, elle mange autant que moi, donc ça fait moins de nourriture pour moi, elle pue (moi aussi, certes. Mais il vaut mieux être tout seul à puer que plusieurs) et elle passe son temps à me courir après. Je le cherche, c'est vrai. Comme ce matin. Je ne me serais jamais retrouvé comme cible de ses flèches si je ne l'avais pas enduite de crème verte. Je pensais qu'elle le prendrait mal, mais quand même... C'est presque une insulte à notre race !
Le fait est que la flèche passée à deux centimètres de ma tête m'a laissée un peu fébrile. J'ai les jambes qui tremblent légèrement et mes mains se sont levées au niveau de mon torse, en signe de défaite. Pauvre ogre soumis que je suis.
« Un dernier greuh avant que je te transforme en porc-épique ? »  qu'elle me dit, son arc tellement tendu qu'il est prêt à rompre.
« Olga, Olga... Voyons, on n'est pas obligés d'en arriver à ce point ! Qu'est-ce que tu ferais sans ton frère d'amour ? » Non, je n'essaye pas du tout de l'amadouer. Tout le monde sait qu'un monde sans Ulrich serait un monde triste. Ce serait également un monde un peu moins puant, je l'admets, mais bon !
Dans mon intelligence ultime, je fais un pas en avant. Je sens mon pied partir et je me retrouve collé à un arbre, quelques mètres plus loin. J'ai sûrement perdu une dent quelque part, aussi, et j'ai très mal. Et bien sûr, je me suis fait prendre à mon propre piège - littéralement. J'en pleure tellement ma débilité m'énerve. Collé à l'arbre, j'aperçois Olga du coin de l'oeil.
« Heu... On peut prétendre que je ne t'ai jamais réveillé en gueulant, que je ne t'ai pas étalé ma superbe crème et que tu veuilles bien me sortir de là ? S'il te plaît ? Olga d'amour ? » J'essaye de défaire le lien avec mes mains mais vu que je suis très doué pour créer mes pièges, je n'y arrive pas. Ma perfection me tuera.
Olga ne va pas me délivrer, je le sais. Parce qu'elle est sadique, masochiste, ogrissime. Elle préfèrerait copuler avec un troll plutôt que de me libérer de mon piège.
« Si tu me délivres, soeur que j'aime et que j'adule, je te promets trois bocaux de guimauve par jour et... Heu... Des limaces fraîches ?»
Oh, faites que ça marche. Elle va peut-être en profiter pour me lancer une flèche dans les fesses ? Elle en serait capable. Sinon, je jouerais la carte de l'émotion. Je ne l'ai encore jamais utilisé, celle-là ! Je ne peux que l'utiliser sur Olga, en même temps... Allez, je me lance. Dernière tentative.
« Tu te rappelles quand je t'ai sauvé de la chasse à l'ogre ? »
Oui, parce que je l'ai sauvé. Pour une fois que j'ai servi à quelque chose. J'essaye de prendre mes yeux d'ogre battu. Elle m'en doit une, quand même !
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyDim 19 Oct - 15:45



ulrich & olga
dans une vie, on a deux familles : celle que l'on choisit et qu'on se construit, et celle qu'on rêve d'étrangler dans son sommeil

Ce n’est pas qu’elle n’aime pas son frère, c’est juste que ce dernier trouve toujours le moyen de la mettre à bout de nerfs. Sérieusement, sans lui, Olga serait tellement plus zen et calme. Mais non. Au lieu de ça, elle a grandi avec un insupportable petit frère qui s’amuse encore à lui faire des farces de toutes sortes. Certains lui diraient qu’elle se serait ennuyée s’il n’avait pas existé, mais honnêtement, ça ne lui aurait pas posé de problème. Peut-être que sans lui elle ne sera pas aussi agressive ? Qui sait. Enfin, quoiqu’il en soit ou fut, la voilà qui vise son cadet d’une flèche, attendant de voir si ses arguments méritaient qu’elle vise les fesses ou la tête. Elle ne le lâche pas des yeux, l’observant lever les bras en signe d’abandon. Il n’a jamais été téméraire, encore moins face à elle. Dans tous les cas il savait qu’il allait passé un mauvais moment, très mauvais, et qu’après, ils remettront ça !

Et le voilà qui commence les négociations. Sans lui ? Par Merlin ! Le rêve. Elle serait enfin tranquille, enfin en paix ! Sans à craindre de tomber dans des pièges stupides ou de se retrouver avec une nouvelle crème sans utilité étalée sur le visage, comme ce jour-là. Elle s'apprêtait à décocher une nouvelle flèche en voyant son frère avancer, mais celui-ci se retrouva collé à un arbre en l'espace de quelques secondes. Un piège ? Il a fait ça pour ... UN PIÈGE ? Il eut de la chance de s'être fait prendre à son propre jeu, parce qu'Olga lui aurait réservé un châtiment bien pire. S'avançant prudemment - manquerait plus qu'ils soient tous les deux coincés dans un piège de cet idiot à face de Troll - Olga se rapprocha de son cadet, ne pouvant retenir un rire moqueur. « Wah ... Bravo Ulrich ! T'as réussi à faire un truc encore plus stupide qu'à ton habitude ! »

« Heu... On peut prétendre que je ne t'ai jamais réveillé en gueulant, que je ne t'ai pas étalé ma superbe crème et que tu veuilles bien me sortir de là ? S'il te plaît ? Olga d'amour ? » Elle le regarde, un sourire amusé sur les lèvres. Savourer ? Jubiler ? Et comment ! C'est pas tous les jours qu'elle allait le trouver dans cette position, câlinant joyeusement un arbre et ligoté comme un saucisson, alors oui, elle allait en profiter comme il se devait ! Elle l'observe essayer de se défaire de ses liens, mais rien à faire. « Si tu me délivres, soeur que j'aime et que j'adule, je te promets trois bocaux de guimauve par jour et... Heu... Des limaces fraîches ? » Et encore des négociations. Il sait qu'il ne pourra pas se sortir de là sans l'aide de la brune, brune qui sourit de plus belle et retrouve petit-à-petit sa bonne humeur !

Qu'allait-elle bien pouvoir lui faire subir ? Le tartiner de beurre de cacahuète et l'abandonner là deux ou trois jours ? Histoire que les écureuils lui grignotent les noisettes - si vous voyez c'que j'veux dire ? Ou bien le détacher pour mieux le pendre par les pieds, juste au-dessus d'un étang pleins de siflettes ? Cruel dilemme que voici. Mais à peine réfléchit-elle à la question, que son frère sort une carte qu'il n'a jamais osé brandir jusque-là. « Tu te rappelles quand je t'ai sauvé de la chasse à l'ogre ? » En fait, elle ne s'attendait tellement pas à ça, qu'elle resta plantée là, sans rien dire. Son sourire s'efface doucement, tandis qu'elle observe son frère, incrédule.

Elle ne sait trop quoi penser. Qu'il lui balance ça comme ça, l'air de rien, ça l'agace, pire, ça la blesse. Bien sûr qu'elle s'en souvient, cet épisode de leur vie la hante toutes les nuits. Mais qu'il l'utilise comme ça, juste pour se sortir d'un piège, elle ne l'avale pas. Serrant la mâchoire, un rapide sourire forcé assombrit son visage d'une lueur de colère. Pourtant elle garde le contrôle et s'approche de son frère, avant de lui souffler, comme une enclume qu'elle lui lâcherait sur la tête. « Tu te souviens qui m'avait suppliée de venir faire une chasse aux siflettes ce jour-là ? » Pas vraiment un reproche, ni une menace. C'est simplement sorti comme ça, tout seul. Un soupir s'échappe de ses lèvres. Tout ça la fatigue. Ulrich la fatigue.

Olga sort sa dague, et d'un coup sec, coupe les cordes qui enlacent son frère. Lui lançant un regard sombre, plus déçue qu'en colère, elle finit par ranger sa dague. Lui tournant le dos sans un mot, elle se dirigea vers la maison, prête à prendre son sac et s'en aller en ville, ou au port, elle ne sait pas encore. Mais il faut qu'elle sorte de la maison ...

HRP:
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyDim 19 Oct - 18:00

J'ai l'art et la manière d'être débile. Débile profond, je veux dire. Franchement, je viens d'installer ce piège et je me suis pris dedans ! Mon seul espoir est Olga en plus et, comment dire... Je sais qu'elle n'est pas du genre à me délivrer tout de suite. Non, elle fait ça bien Olga. Elle va me laisser pourrir ici pendant trois jours et me laisser être dévoré par des loups. Il faut donc que je joue toutes les cartes que j'ai en main. Je le vois, son regard malicieux, plein d'idées pour me faire languir ! J'abats donc ma première carte, celle du « je suis ton frère adoré ». Forcément, ça ne marche pas. Olga préférerait que je ne sois pas là alors je ne peux décemment pas jouer sur les sentiments fraternels. J'entame ensuite mon petit chantage mais, à nouveau, pas d'effet. En même temps, elle se débrouille mieux que moi alors si elle veut quelque chose, elle sait le chercher elle-même. Allez, j'abats la carte de « tu m'en dois une, rappelle-toi ».
Mauvaise pioche. La malice qui était dans ses yeux fait place à un regard noir. Bon. J'ai peut-être merdé. Sûrement, même. Vous vous rappelez quand je disais avoir l'art et la manière d'être un débile profond ? Bah voilà. Encore un bel exemple. Je vois un sourire sur son visage - oh, pas le genre de sourire de sympathie, non, loin de là. Le genre de sourire qui ferait fuir Marraine la Bonne fée avec tout son royaume directement. Elle s'approche de moi et je me prépare à recevoir un coup. Mais rien ne vient et, à la place, je l'entends souffler : « Tu te souviens qui m'avait suppliée de venir faire une chasse aux siflettes ce jour-là ? »
Ça fait encore plus mal que si elle m'avait tapé. Oui, c'est moi qui l'avait suppliée. A vrai dire je me dis encore aujourd'hui que si je ne l'avais pas fait on aurait pu sauver son mari et son enfant. Je culpabilise chaque jour mais, forcément, ce n'est pas un sujet que l'on aborde au quotidien.
Je sens les cordes tomber, et mon corps aussi. Sur le cul - littéralement - je regarde Olga rentrer chez nous. Je reste hébété un instant, conscient de ma connerie. Je me relève et trottine jusqu'à la maison, où j'aperçois Olga prendre son sac. « Attends... » je dis, en bloquant la porte. « Je suis désolé... » Je passe une main sur mon visage le temps de réfléchir à ce que je vais dire. Je dois prendre le temps de choisir mes mots parce que je suis pas l'ogre le plus doué pour parler sérieusement. « J'aurais pas du dire ça. Je m'en rends compte et je suis désolé. Mais tu sais à quel point je suis débile et quand je me retrouve dans des situations comme celle-là j'ai encore moins de neurones qu'avant. »
Je m'écarte de la porte parce qu'à vrai dire si elle veut partir, elle peut et je ne vais pas la retenir. C'est une grande fille, plus grande que moi même et elle a besoin de s'en aller pour le moment, apparemment.
« Je comprends que je puisse être un poids pour toi - je le suis très souvent - alors si tu veux... Enfin. On va pas passer notre vie à vivre ensemble. T'as le droit, tu sais... De me demander de partir si vraiment t'en as marre. J'me débrouille pas autant que toi mais j'me débrouillerais. »
Je lui dis pas ça pour atténuer sa colère, je vais pas jouer la carte des sentiments encore une fois. J'y pense depuis quelques temps ; bien sûr qu'elle me manquerait et que je n'aurais plus personne à qui faire mes quatre-cent-coups mais je peux pas m'imposer pour le reste de ma vie. Je vais finir par être mangé par un caniche, j'en suis sûr, mais ça vaut peut-être le coup. Et puis qui sait, peut-être qu'on se supporterait mieux à distance...
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyLun 20 Oct - 17:37



ulrich & olga
dans une vie, on a deux familles : celle que l'on choisit et qu'on se construit, et celle qu'on rêve d'étrangler dans son sommeil

Ce n'est pas qu'elle en veut à Ulrich pour ce jour-là. C'est même la première fois qu'elle pense à ça, mais c'est sorti tout seul, comme si cette simple phrase avait attendu le bon moment pour sortir. Et voilà, c'était fait. Olga n'aurait jamais pensé que ça aurait autant affecté son frère. Faut dire qu'il n'a pas constamment l'air consterné par ce souvenir-là de leur vie. Pourtant, de le voir comme ça, Olga réalise que ça le hante lui aussi, et ça la surprend. Lui qui s'est toujours contenté de faire connerie sur connerie, passant son temps à lui préparer piège sur piège, comment imaginer un seul instant qu'il ait des remords ?
Elle s'en souvenait parfaitement de ce jour, elle le revivait chaque nuit. Et honnêtement, elle n'a jamais pensé que c'était la faute de son frère. Après tout, elle aussi était partie, elle avait bien accepté de venir avec lui, non ? Et même si elle était restée chez elle ce jour-là, qui dit qu'elle n'y aurait pas laissé la vie elle aussi ? Qui dit qu'ils auraient tous pu s'en sortir ? Personne. Personne ne peut savoir ce qui aurait pu se passer, il faut simplement accepter le fait que ce se soit comme ça, et pas autrement. Faisant face à son frère, Olga hésitait entre lui mettre son poing dans la figure ou pleurer. Débile ? Ah ça, il ne pouvait pas mieux dire lui-même ! Un idiot. Un abruti. Un crétin. Tout ça à la fois. Et pourtant, il restait son frère, sa famille, sa seule famille. Et même si elle a plus que souvent envie de l'étrangler, elle sait pertinemment qu'elle ne pourra jamais l'abandonner, peu importe ce qu'il a pu faire ou ce qu'il pourra bien faire, un Fiersbras ne laisse jamais sa famille de côté.
« Je comprends que je puisse être un poids pour toi - je le suis très souvent - alors si tu veux... Enfin. On va pas passer notre vie à vivre ensemble. T'as le droit, tu sais... De me demander de partir si vraiment t'en as marre. J'me débrouille pas autant que toi mais j'me débrouillerais. » Elle le regarde, incrédule. Comment en sont-ils arrivés là ? Pourquoi sont-ils incapables de trouver un terrain d'entente ? Est-ce si compliqué que cela ? Les relations fraternelles n'ont jamais été simples, et ce, depuis toujours, mais à ce point ? Elle pourrait s'enfuir, sortir sans un mot, claquer la porte et s'en aller. Se changer les idées. Vraiment ? Ne serait-ce pas plutôt qu'elle n'avait pas envie de remuer le passé et le faire ressurgir ? Les questions qu'Ulrich soulève, ne se les est-elle pas déjà posé ? Bien sûr que si. Un soupir est lâché, et Olga pose son sac sur la table, accablée, perdue.
« Ne dit pas de bêtise tu veux ? De quel droit je te demanderai de partir d'ici, hein ? C'est notre maison, c'est chez nous, c'est comme ça. » Et soudain, elle repense à ce matin, au port, il y a trop longtemps déjà. Ce bateau, son dernier espoir, et ce capitaine qui l'a refusée catégoriquement. Que ce serait-il passé si Sinbad l'avait acceptée ? Elle aurait vogué sur les mers jusqu'à sa mort ? Regrettant d'avoir laissé son frère seul, sans jamais le revoir. Non. Elle s'en serait trop voulue, beaucoup trop. C'est alors que la culpabilité l'envahie. La culpabilité d'avoir souhaité fuir et tout abandonner. Que serait devenu Ulrich si elle l'avait laissé comme ça ? Il aurait bien trouvé un moyen de s'en sortir, il est plus malin qu'elle veut bien l'admettre, mais pour combien de temps ? Ils ont tous deux besoin l'un de l'autre, qu'ils veuillent l'admettre ou non.
Et après ? Maintenant ? Combien de temps cette situation peut-elle encore durer ? Dans sa tête, Olga sait très bien que tout ce qu'elle souhaite, c'est faire payer à cette maudite Fée ! Mais après ? Que fera-t-elle ? Si jamais elle survit à ça, si jamais elle s'en sort, où ira-t-elle ? Jamais elle ne pourra rester à Fort Fort Lointain, elle le sent. Alors partir où ? Elle l'ignore. La seule chose qu'elle sait, c'est que refuse qu'Ulrich soit mêlé à tout ça. Quand ce sera finit, c'est seule qu'elle s'en ira. Quand elle sera certaine qu'il n'y a plus de danger, elle pourra partir tranquille. Ses yeux se lève vers son frère. Les mots ont du mal à sortir. « Si jamais ... si ... - elle se force à prendre une profonde inspiration, récupérant de sa contenance avant de planter son regard dans celui d'Ulrich - Si quelqu'un doit partir un jour, ce sera moi, compris ? Quand ... Quand tout ça sera fini, c'est moi qui m'en irais, seule. Tu as compris ? » Son ton autoritaire finit de lui faire comprendre qu'elle est plus que sérieuse. Oui. Quand elle sera assurée que tout ira bien, c'est elle qui s'en ira.
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyMar 21 Oct - 21:54

Olga et moi c'est pas comme Hansel et Gretel. Rien ne nous réunit si ce n'est notre race, notre sang et personne ne prévoit de « happy ending » pour nous. On sait pertinemment que nous nous séparerons un jour. De quelle manière, je n'en ai aucune idée. Peut-être aujourd'hui finalement ? Peut-être est-ce la sortie de secours qu'Olga attendait, l'occasion de prendre notre envol.
Sauf que moi, je ne sais pas voler. Je ne peux pas vivre dans un monde où Olga n'est pas là. Je ne peux pas imaginer me réveiller le matin et être seul. Olga ne me sert pas seulement à tester mes pièges, non. Quand je rentre, je sais qu'elle est là ou qu'elle sera là bientôt. Quand on mange, je sais qu'on fera un concours de rots ensuite. Quand on dort, c'est à celui qui ronflera le plus fort. Olga c'est pas seulement ma soeur ; depuis la chasse à l'ogre c'est mon quotidien. C'est ma seule famille. Il faut dire que sans elle je n'irais pas bien loin je pense. Si quelqu'un m'attaquait un jour, je lèverais les mains au ciel et me jetterait à terre. Olga, c'est la courageuse, la brave, l'impétueuse.
Après ma suggestion, Olga repose son sac sur la table. Au moins, elle ne part pas. « Pas tout de suite » me souffle ma conscience. Que je greuhte. « Ne dit pas de bêtise tu veux ? De quel droit je te demanderai de partir d'ici, hein ? C'est notre maison, c'est chez nous, c'est comme ça. » . Soulagement. C'est notre maison. Mais je sais, je sens qu'Olga n'a pas fini de parler. Elle est perdue. Je ne sais pas où elle est partie exactement, mais elle réfléchit. Et moi j'attends. Au bord de la falaise, du gouffre, de la chute, du soulagement, je ne sais pas ce que j'attends exactement mais je commence à n'en plus pouvoir quand enfin, elle murmure : « Si jamais ... si ...». Si jamais quoi ? «Si quelqu'un doit partir un jour, ce sera moi, compris ? Quand ... Quand tout ça sera fini, c'est moi qui m'en irais, seule. Tu as compris ? ».
Quand tout sera fini. Quand quoi sera fini ? Elle a toujours ses idées révolutionnaires en tête ? Qu'est-ce qu'elle compte faire, au juste ? Partir où ? Seule ? « Tu comptes... Tu comptes quitter Fort Fort Lointain ou seulement notre maison ? » Je m'approche d'elle, hésitant. « Et quand quoi sera fini au juste ? Quand tu auras tué Marraine la Bonne fée ou que tu seras morte avant même d'avoir mis un pied dans le château ? » Je hais Potté. Je le hais. Je ne le détestais pas vraiment avant. Je pensais que c'était innocent, leurs idées révolutionnaires. Mais non, ils entretiennent toujours une espèce d'utopie. Ils iront loin, à deux contre l'armée royale. Ils iront au moins à six pieds sous terre.
« Et moi, dans tout ça ? »
Et moi, dans tout ça... Qu'est-ce que Ulrich sans Olga ?
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyVen 31 Oct - 4:40



ulrich & olga
dans une vie, on a deux familles : celle que l'on choisit et qu'on se construit, et celle qu'on rêve d'étrangler dans son sommeil

Pourquoi faut-il que tout soit toujours compliqué ? La vie est si simple de base ! On nait, on évolue, on meurt, point barre. Mais non, il faut encore qu'on trouve le moyen de rendre les choses plus complexes qu'elles ne le sont de nature. De quoi rendre Olga complètement folle. Tout comme cette situation. Elle n'avait vraiment pas envie de vider son sac, mais là, face à son frère, elle ne pouvait juste plus tout garder pour elle. Il fallait qu'il comprenne, qu'il accepte que les choses aillaient changer, que ce qui était à ce moment-là, n'allait pas rester ainsi jusqu'à la fin de leur vie, loin de là. « Tu comptes... Tu comptes quitter Fort Fort Lointain ou seulement notre maison ? Et quand quoi sera fini au juste ? Quand tu auras tué Marraine la Bonne fée ou que tu seras morte avant même d'avoir mis un pied dans le château ? Et moi, dans tout ça ? »
Elle ne le quittait pas des yeux, droite, face au problème, accusant le moindre de ses mots. Non. Ulrich et elle n'étaient pas un frère et sœur comme les autres, et ils ne le seraient jamais. En l'écoutant, Olga réalisa qu'il comptait trop sur elle, jusqu'à l'étouffer. Il se comportait comme un gosse qui avait peur qu'on le laisse seul dans le noir. Mais il devait affronter les monstres cachés dans l'ombre à présent. Il devait grandir, apprendre à se débrouiller seul. Sans le vouloir, elle l'avait materné. La dureté vint dans le regard de la brune, elle était prête à faire ce qu'elle aurait dû faire depuis longtemps. « Tu vas devoir apprendre à vivre tout seul Ulrich, parce que c'est un fait : je ne serais pas toujours là. Je ne pourrais pas toujours rattraper tes conneries, ni te faire la morale ou te sauver la peau des fesses, tu entends ?! »
Il fallait qu'il voit la vérité en face. Elle allait finir par s'en aller, d'une façon ou d'une autre. Mourir ? Cela n'avait plus aucune importance pour elle, tant qu'elle serait en paix. La paix. C'était ce qu'elle recherchait. Vengeance. C'était le chemin qu'elle arpentait, en toute connaissance de cause. « Que ce soit elle ou moi, ce n'est pas ce qui importe. Je dois faire quelque chose, c'est vital. Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas accepter sans rien faire ! JE DOIS ME BATTRE D'ACCORD ? JE REFUSE DE CONTINUER A VIVRE ALORS QU'ELLE SE PRÉLASSE DANS SON PETIT BONHEUR TOUT EN IGNORANT LES CONSÉQUENCES DE SES ACTES, TU ENTENDS ?! » Et elle s'emporte, élevant la voix. Comment rester calme ? C'était tout ce qui la poussait à se lever le matin, à avancer, à vivre ! Comment pouvait-il comprendre ? Lui qui s'y était fait. Lui qui avait tout accepté. Lui qui était capable de passer à autre chose en un clin d'œil ! Olga n'était pas comme ça, et elle n'arriverait jamais à l'être, elle le savait.
La fureur s'emparait d'elle, la colère lui serrait les dents et le cœur. « Tu dois t'enfoncer dans le crâne que ce ne sont pas tes affaires ! C'est ma vie, j'en fais ce que je veux, même si ça doit y mettre fin. Occupe-toi de ta vie comme tu l'as toujours fait, ok ? Je ne te demande pas de comprendre ou d'être en accord avec ma décision, mais de rester en dehors de tout ça, compris ? » Insistant sur ce dernier mot, elle le fixait ardemment dans les yeux. De toute manière il n'avait pas le choix, ça ne le concernait pas et il n'avait pas son mot à dire. Serrant son sac dans son poing, elle se dirigea vers la porte, passant devant son frère sans un mot, sortant telle une furie armée de son fouet prête à châtier les malheureux qui se trouveront sur sa route. Mais une fois dehors, elle s'arrêta net, le cœur se balançant entre rage et peine, prête à exploser.
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On ne choisit pas sa famille... Sinon on n'en serait pas là ! (PV Olga Fiersbras) EmptyVen 31 Oct - 15:47

J'étais complètement indifférent aux agissements de Marraine la Bonne fée parce que je pensais que ça ne me concernait pas. Quelle erreur de jugement ! Elle m'a pris mon identité, celle de mes amis, ma liberté. Sans oublier ma soeur. Olga qui veut se battre pour un monde plus juste, qui veut enterrer les injustices... Elle est courageuse. Et je le sais, au fond de moi, je sais que ce monde-là ne permet pas une relation fraternelle comme on avait pu en avoir un étant plus jeune. Simplement parce qu'il nous a changé et Olga et moi avons prix deux chemins différents. Il n'empêche que ça fait mal, c'est un pincement au coeur et une soudaine envie de pleurer. Mais je vais me retenir, quand même - je ne suis déjà pas l'homme le plus viril, si en plus je me mettais à chialer... ! « Tu vas devoir apprendre à vivre tout seul Ulrich, parce que c'est un fait : je ne serais pas toujours là. Je ne pourrais pas toujours rattraper tes conneries, ni te faire la morale ou te sauver la peau des fesses, tu entends ?! » . Je le sais, que tu ne seras pas toujours là. Je le sais et je me fais une raison petit à petit, mais est-ce que j'ai au moins le droit de regretter cette situation ? Et je sais ô combien tu es plus courageuse que moi, Olga, je sais que je n'ai aucune tripe, aucune ambition pour ce foutu Royaume.
J'aurais pu lui dire tout ça, mais je reste là, à la regarder, les bras ballants. « Que ce soit elle ou moi, ce n'est pas ce qui importe. Je dois faire quelque chose, c'est vital. Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas accepter sans rien faire ! JE DOIS ME BATTRE D'ACCORD ? JE REFUSE DE CONTINUER A VIVRE ALORS QU'ELLE SE PRÉLASSE DANS SON PETIT BONHEUR TOUT EN IGNORANT LES CONSÉQUENCES DE SES ACTES, TU ENTENDS ?! » Je recule d'un pas instinctivement lorsque je l'entends crier - preuve de ma virilité précédemment évoquée. Que ce soit la Marraine ou elle... Olga est prête à mourir pour sa cause. C'est courageux, certes. Je sens le reproche derrière ses phrases, le fait que je me sois habitué à cette situation et que je n'essaye pas d'en sortir. Je sens les regrets, les remords. Je ne fais pas partie de son aventure. Je n'en ai jamais fait partie. « Tu dois t'enfoncer dans le crâne que ce ne sont pas tes affaires ! C'est ma vie, j'en fais ce que je veux, même si ça doit y mettre fin. Occupe-toi de ta vie comme tu l'as toujours fait, ok ? Je ne te demande pas de comprendre ou d'être en accord avec ma décision, mais de rester en dehors de tout ça, compris ? » Je ne dois pas m'occuper des affaires d'Olga. Bien. M'occuper de ma vie comme je l'ai toujours fait ? J'ai toujours tout fait en fonction des autres ! Qu'est-ce que je ferais, si j'étais seul ? Rien, simplement parce que je n'ai aucune volonté, aucune ambition, que je suis la coquille seulement d'un humain mais qu'en vérité je me laisse porter par les événements en espérant que tout se terminera bien. Va, Olga. Si tu tiens tant que ça à tes idées, je ne te retiens pas. De toute façon je n'ai pas la force pour ça, tu tirerais une flèche sur moi avant que je n'avance le moindre orteil. Mais comme avant, je ne dis rien de tout ça et la laisse me bousculer quand elle sort de chez nous.
C'est fou, tout de même. Ce matin, tout allait bien. Enfin, c'est ce que je croyais, du moins. Apparemment, rien ne va depuis longtemps. Emparant ma hache, je sors de la maison et aperçois Olga, à quelques mètres seulement. Discrètement, hache sur l'épaule, je contourne la maison et m'enfonce dans la forêt. Abattre quelques arbres me fera le plus grand bien. Je ne suis pas en colère, c'est de la frustration. Parce que je ne peux rien y changer. Et que si Olga ne m'avait pas dit cela aujourd'hui, elle l'aurait probablement dit demain. C'est comme ça, chez les Fiersbras. Face à un arbre, je mets toute ma force à la tâche que je me suis assigné et laisse mes cris envahir la forêt. Je ne sais même pas si Olga sera là quand je rentrerais.
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ulrich & olga
dans une vie, on a deux familles : celle que l'on choisit et qu'on se construit, et celle qu'on rêve d'étrangler dans son sommeil

Elle ignorait combien de temps elle était restée plantée là, sans bouger, serrant les dents et les poings, prête à mordre qui conque oserait lui chercher des noises. Elle n'entendit pas Ulrich sortir, ou bien avait-elle simplement fait semblant de ne pas le remarquer ? Peu importe. Il s'enfonçait dans la forêt tandis qu'Olga passa la bandoulière de son sac sur son épaule avant de s'en aller d'un pas lourd et décidé. Aller où ? Elle l'ignorait. Elle avait besoin de faire le point, de se vider la tête, réfléchir, discuter. Mais avec qui ? Comme si elle pouvait parler de ça avec n'importe qui ! Elle se sentait déjà remontée après avoir vidé son sac à son frère, alors recommencer ne l'enchantait pas plus que ça. Mais elle sentait qu'elle devait le faire. Elle en avait besoin, même si ça lui faisait mal de l'avouer, elle en gardait trop pour elle, et son cœur se faisait de plus en plus chaque jour.
Un cri retentit parmi les arbres, et Olga reconnu sans peine la voix de son frère. Elle ne put s'empêcher de regarder en arrière, vieux réflexe qu'elle ne perdrait pas de sitôt. Pourtant elle continua sa route. Chacun avait besoin d'être seul, auquel cas ils risquaient fort d'en venir aux mains, et on sait tous l'issue de ce combat inégal, n'est-ce pas ? S'éloignant de plus en plus du coeur de la forêt, la brune ne savait pas vraiment où ses pieds la menaient. De ce qu'elle voyait, c'est qu'elle allait dans la direction de la ville. Se retrouver au milieu d'autant de gens n'était peut-être pas une bonne idée vu son état d'esprit, mais elle ne s'irrita pas plus avec cette question. Inconsciemment, elle savait où elle se rendait. Elle ignorait si c'était un bon plan, ou même si il allait aboutir à quelque chose, mais qui ne tente rien n'a rien, pas vrai ?
Olga n'avait aucune idée de ce qui allait se passer maintenant, ni même si elle comptait rentrer ce soir-là. Non. Elle savait qu'elle allait revenir. Son départ n'était pas pour tout de suite, mais ce n'était pas une raison pour ne pas s'y préparer. Sa motivation venait de prendre un immense coup de fouet, et elle se sentait plus déterminée que jamais. Olga allait mettre les bouchées doubles et agir. Elle n'en pouvait plus d'attendre, elle le savait à présent. Dès que l'occasion se présenterait, elle n'hésiterait pas à la saisir, quitte à se faire prendre une bonne fois pour toute. Il fallait se bouger, réagir, maintenant. Que cette maudite fée ne se sente plus aussi tranquille, qu'elle commence enfin à s'inquiéter. Olga allait donner tout ce qu'elle avait, rien ne l'arrêterait, pas même des chimichangas !





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