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Louise ⊱ Let me take your hand, I don't want to deceive you


FORT FORT LOINTAIN

Odette Plumedeneige
IL SUFFIRA D'UN CYGNE

Odette Plumedeneige

Louise ⊱ Let me take your hand, I don't want to deceive you Tumblr_nlsa8wSkV11t5oim1o1_250

⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ âge : 29
⊱ tête mise à prix : Emily Browning
⊱ crédits : songbird, giphy, tumblr
⊱ arrivé(e) le : 29/12/2014
⊱ manuscrits : 513

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Eleazar Coeurfané
⊱ schillings : 590

⊱ ton conte : Le Lac des Cygnes
⊱ ta race : Humaine
⊱ métier : Ballerine
⊱ tes armes : Mes chaussons ?
⊱ allégeance : Pour, si elle peut me protéger

Louise ⊱ Let me take your hand, I don't want to deceive you Tumblr_nlrznkEk0y1u6iacxo6_250



Louise ⊱ Let me take your hand, I don't want to deceive you EmptyJeu 11 Juin - 16:05


Louise & Odette
Le cygne tombe, la magie relève


Un bourdonnement. La chaleur de quelque chose qu'elle avait toujours connu, qui l'enveloppait de ses ailes immenses et immaculée, s'en allait doucement pour laisser place au chaos, à l'inconnu. A ce froid glaçant dont elle avait oublié l'odeur, la sensation, les engelures et la chair de poule. Elle ne se souvenait pas de grand chose. Elle savait où elle avait été, et où elle serait demain soir. Sur scène. Dans la musique. Dans le vent, dans les notes et le taffetas. Dans les yeux émerveillés des petits et des grands. Dans les cœurs de ceux qui venaient regarder danser Odette Plumedeneige, la plume rapportée de Yasen, le cygne plus vrai que nature. Ce soir, son envolée n'avait pas été pareille. Elle dansait, mais elle avait conscience de tout, du public, des erreurs de ses camarades, de ses propres erreurs, elle qui n'en faisait que rarement. Sa transe n'était pas là, son voile d'inconscience et d'abandon ne s'était pas posé sur son coeur meurtri. Ce soir elle savait, elle voyait, elle comprenait. Et elle volait. Elle ne savait ni comment ni pourquoi. Ce n'était pas l'impression de flotter dans les airs qu'elle avait lorsqu'elle dansait dans les bras de Dimitri, peut-être parce que Dimitri n'était pas là ce soir. Elle savait qu'elle volait, ses pieds ne touchaient plus le sol, même si cela n'avait duré qu'une fraction de secondes. Elle avait un nœud dans l'estomac, et sa gorge était nouée. Elle ne put crier, mais dans son inconscient, cachée normalement dans un endroit de son âme mais libérée ce soir là, c'était Odile qui avait crié. Et dans ce cri avait résonné un appel au secours, et un effondrement soudain. Une fenêtre s'était brisée, Odette ne se souvenait que d'un éclair qui avait traversé la salle de théâtre pour s'écraser sur le verre que la pluie battait depuis plusieurs heures déjà. La musique s'était arrêtée, la salle était silencieuse, mais dans sa tête les hurlements d'Odile redoublaient. A moins que ce n'étaient les siens ?

Des bras l'avaient attrapés, on l'avait amenée dans les coulisses, mais elle se bouchait les oreilles pour masquer ses propres cris. Odette et Odile hurlaient, Odette de peur, Odile d'avoir trop mal. "Odette arrête, tu me fais mal arrête !" Une âme peut-elle décemment souffrir ? Odette ne comprenait pas ce qu'elle faisait, elle sentait simplement son corps en ébullition, et plus elle paniquait, plus cette sensation était intense. La panique. "Odette il faut que tu te calmes !" Les larmes enfin, perles de cristal, celles qui roulent sur les joues roses de la ballerine. Un amas de sanglots désordonnés qui la vident à chaque fois de toute énergie, et le calme revient. Mais Odette avait toujours mal, quelque part au creux de sa poitrine, là où c'était toujours chaud avant, l'endroit qu'Odile gardait comme un cerbère. "Odile.. Qu'est-ce que c'était que ça ?" Sa soeur ne lui répondrait pas, parce qu'Odette ne voulait pas entendre ce mot. La magie. Elle n'avait pas eu le temps de réaliser quoi que ce soit, Odile s'étant enfermé dans un mutisme quasi-total. Des bras à nouveaux, mais plus doux que les précédents, l'attirèrent vers la sortie, enveloppant ses épaule d'un manteau léger. Odette reconnut de ses yeux flous le visage de Louise Gemeraude, rencontrée quelques soirs plus tôt au sortir d'une représentation.

C'est tout ce dont elle se souvenait. Odette savait qu'elle se trouvait dans un salon, chez Louise. Elle savait qu'elle l'avait amenée jusque là d'un pas précipité, mais la ballerine ne comprenait pas. Elle ne voulait pas comprendre, ne voulait pas chercher à comprendre. Elle avait déjà les réponses à toutes ses questions, enfermées dans son âme, en la personne d'Odile. Et les yeux interrogateurs de Louise posés sur elle. Odette savait bien qu'elle ne pouvait pas surmonter grand chose. Avant, elle était forte. Avant, elle était fiancée à un prince, elle était vicomtesse, et heureuse. Promise à son meilleur ami, Nikki Cassenoisette, elle était forte et allait contre la volonté de son père. Aujourd'hui qu'était-elle ? Frêle, cassable, friable. Incapable de vivre sans son mari. Dévastée par l'annonce de la mort d'un ami qu'elle n'a jamais eu le temps de retrouver. Odette le savait bien, elle n'allait pas pouvoir surmonter tout ça. Pas toute seule. Quelle ironie ! Elle qui n'a jamais été seule depuis qu'Odile était enfermée en elle, la voilà complètement abandonnée par cette sœur enfermée dans un mutisme incompréhensible. Mais il y avait Louise. Elle était devant elle, à attendre. Odette ne la connaissait pas plus que ça, pouvait-elle vraiment lui faire confiance ? Sa conscience malmenée posait cette question, mais son coeur savait qu'il n'y avait pas lieu de demander. Mais elle ne pouvait décemment pas faire subir son anormalité à Louise. Elle ne le méritait pas. Personne ne le méritait. Doucement, la ballerine tenta de se lever pour tenir sur ses jambes. "Merci de m'avoir sortie de cet enfer, Louise. Je suis désolée, je ne vais abuser de ton hospitalité plus lon..." Les genoux se dérobent, et la ballerine qui n'a plus fière allure tombe comme un flocon sur le canapé, incapable de faire un pas. Ses jambes ne tiennent plus, elle est en état de choc. Et Merlin seul sait comment elle va surmonter cette nouvelle épreuve, elle qui ne s'est même pas remis des précédentes.
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Louise ⊱ Let me take your hand, I don't want to deceive you

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