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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar


FORT FORT LOINTAIN

Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 19:33







Eleazar Coeurfané
La Bête au coeur de pierre fane aussi vite que le printemps

CONTE : La Belle et la Bête, la jolie colombe et le méchant pas beau... Oui, c'est moi le méchant. Pas beau, à vous de décider...  ÂGE : 35 ans SENTIMENTALEMENT : fiancé... enfin dans pas longtemps, j'y travaille. OCCUPATION : je cultive les plus belles roses du royaume dans ma serre privée. J'en suis très fier, c'est le seul orgueil que je puisse avoir. RACE : humain à nouveau, depuis quelques temps. CARACTÈRE : La Bête, c'est ainsi qu'on l'appelle, porte un masque en permanence. Dans la vie de tous les jours, et lorsqu'il est loin de celle qu'il aime, il est froid, cruel, distant, insolent, absolument inbuvable, plus fier que n'importe qui et d'un orgueil sans nom. Pourtant, il est capable de tout pour rendre sa Belle heureuse, et déploie avec elle des chefs-d'oeuvre de tendresse, d'affection, de bienveillance et de générosité. Il serait capable de lui décrocher la lune à sa moitié, même si parfois son caractère bestial reprend le dessus. GROUPE : I'm a believer AVATAR : Henry Cavill CRÉDITS : tumblr
Eleazar n'est pas du genre à s'émouvoir sur la beauté des choses du monde. Il n'est pas ce qu'on l'on appellerait quelqu'un de sensible. Il n'y a que trois choses au monde qu'il est susceptible de qualifier de belles : ses roses, qu'il cultive jalousement dans sa serre, Belle, qui porte admirablement bien son nom, et la couleur rubis scintillante du sang qui perle à la blessure d'un inconnu. Ses fleurs sont le résultat de la plantation du dernier pétale de la rose de la fleur volée par le père de Belle. Elles sont comme qui dirait magiques, puisqu'elles ne s'épanouissent à qu'à la lumière argentée des rayons de la lune. A cause de la culture un peu spéciale de ses fleurs, Eleazar est plus devenu une sorte de créature de la nuit que redevenu l'humain qu'il était auparavant. Et finalement, c'est pour le mieux. Il a toujours été d'un naturel cruel. Fasciné par la mort, il n'a jamais été traumatisé par la vue d'un cadavre ou du sang. Il peut passer des heures à regarder le cadavre d'un animal mort en se posant toutes sortes de questions sur la vie. L'inanimé le fascine littéralement, et son plus grand questionnement concerne la vie après la mort. Sa fascination pour la mort et le sang sont peut-être ce qui a effrayé Belle au tout début de leur... relation. Eleazar, avec ses crocs et ses pattes griffues n'avait aucun scrupule à briser la nuque de n'importe quel animal qui passait trop près de sa serre chérie. Il revenait souvent de ses journées d'errance avec du sang sur les poils de son menton ou des pattes. Depuis sa mésaventure, certes méritée, il a tout ce qui est fées, elfes et magiciens en horreur. Il n'aurait absolument aucun scrupule à les assassiner de sang froid. Avec son corps de bête, il a appris trop vite à quel point il était facile d'ôter la vie. Il n'a pas encore appris que c'était quelque chose de mal, aussi sa cruauté est aussi innocente que celle d'un enfant qui ne se rend pas compte que cramer des fourmilles, ça leur faisait mal à ces petites bêbêtes. Puisqu'il faut bien que chaque homme ait une faiblesse, celle d'Eleazar réside dans la soie. Le tissu scintillant lui fait perdre tous ses moyens, et il est capable de se mettre à genoux simplement pour sentir la caresse satinée sur sa peau. Alors quand c'est Belle qui en porte, je préfère ne pas vous dire ce qui arrive ensuite... Il n'a pas pour habitude d'être très bavard, mais c'est quelqu'un qui se pose toutes sortes de questions. Ces interrogations et ses doutes, il ne les formule qu'avec Belle, parce qu'il sait qu'il ne sera pas jugé en sa compagnie.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Quelle régente ? On m'a dit qu'elle s'était envolée, la lâche. Tant mieux. Et si elle pouvait brûler ses ailes aussi, cette créature infâme, ça me ferait plaisir. Ou plutôt, non, qu'elle me les laisse. Je me ferais un plaisir de les lui arracher... sans anesthésie. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ?  L'anarchie, le chaos... Cela ressemble tellement à ce dans quoi j'évolue depuis toujours que cela ne me dérange pas vraiment. Jusqu'à ce que cela touche Belle. Là, je risque de ne pas être content. Du tout. TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? C'est leur trône après tout. Je ne suis pas réellement pour les usurpations, alors si la couronne leur appartient, il est légitime que le pouvoir leur revienne. Et si ce sont de vrais monarques, oui, il reviendront. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Mon charnel à moi, il est dans mon lit et c'est la plus belle dame qui soit. Pas besoin de magie, elle est tout ce qu'il y a de plus réelle ma potion à moi.
CES HISTOIRES D'ANARCHIE, ÇA TE FAIT PAS PEUR ? Non pourquoi ? Le peuple a aussi le droit de faire entendre sa voix. Sans le peuple, le monde ne serait rien, alors il s'agirait peut-être de ne pas les prendre pour des moutons. Moi je dis ça... LES LAMES DE CENDRES ET LEURS IDÉAUX, T'EN PENSES QUOI ? Ils se battent pour une noble cause. Moi aussi je défendrais toute ma vie ce que je chéris, alors je les comprends. Ils sont pour moi beaucoup plus sincères et justes que la régence en vigueur actuellement. Enfin, celle qui a pris ses ailes à son cou.
PSEUDO : Chameau PRÉNOM : Laura ÂGE : 19 PLUS POUR LONGTEMPS Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2735923281 COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? J'ai suivi la guimauve hystérique, l'empotée verte et la pimbêche à plumes :charming: ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? Bah si on y était pas bien je serai pas là... pour la quatrième fois :laugh: CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? Le clafoutis, les pommes, le vendeur mexicain, toussa UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? CELUI QUI DIT QUE JE SUIS FAIBLE JLUI FAIS MANGER SA LANGUE :was: (sinon jvous aime. Pour de vrai :coeur:)

⊱ far far away ⊰










Partition d'inconvenance
La musique d'un cœur fané trop tôt




La cadence de l'orgueil

«La mélodie de l'inconstance, la blessure d'une fausse note, et toi, Eleazar, tu souffriras à chaque parcelle de bonheur. La joie et la félicité seront cendres dans ta bouche, vapeur contre ton cœur et eau entre tes doigts. Tu croiras atteindre la satisfaction mais la volupté s'échappera, et toi, Eléazar, Archiduc d'Aperoche, tu auras le cœur d'un noir si pur que même la lumière des étoiles ne pourra l'éclairer.»

Les mots, ces mots odieux qui ont accompagnés son enfance, ceux qui ont scellés son destin, son avenir. Les mots prononcés par une mère froide et de pierre, une mère que la souffrance de l'enfantement ont amenés à la faire détester son propre sang. Les mots, qui étaient ceux de la prière que la mère récita en boucle au moment de l'enfantement, ceux qui étaient dit avec une telle ferveur qu'ils sont devenus la malédiction d'Eleazar, nouveau né au visage d'ange mais au cœur d'onyx. Une fée aurait pu se trouver à son baptême et lui promettre monts et merveilles, mais ce ne fut pas le cas. La fée conviée avait décliné l'invitation. On disait que c'était la haine maternelle qui avait scellé la destiné d'Eleazar. Même les fées le savaient. C'était trop tard pour le fils détesté, le fils tant attendu mais pas désiré.

Amour manquant, haine fortuite, en tout cas, l'enfance d'un enfant né dans la douleur fut rythmée par l'orgueil, le pêché, le vice et l'insolence. Grandir, à quoi bon ? Au final, la Cupidité fut un précepteur plus apte à faire évoluer le jeune duc que ses propres professeurs. Le cœur rempli d'un ennui constant, le regard vide et morose, les pupilles animées par la froideur et aucune once de tendresse dans le cœur. Il n'avait pas d'amis, il n'en a jamais voulu. Aucune flèche d'aucun sentiment humain n'avait jamais touché ce palpitant plus froid qu'un cercueil. Mais la fascination perverse pour la mort et la souffrance, voilà ce qui intéressait Eleazar.

Les cris, la brûlure de la chair, le picotement de la blessure, la couleur rubis du sang qui coule. La fascination obscène du cadavre maternel sur les draps de soie bleu nuit. Et le fluide vital, de sa belle couleur rouge sanguinaire, suintant le noble tissu. La blancheur de la peau, la froideur des membres. L'arme du crime encore dans les mains et la tête qui tourne de toutes les odeurs éparses qui remplissaient encore la chambre, vidée de toute vie étrangère à la sienne. L'odeur de la terreur, de la mort, l'odeur âcre et métallique du sang encore chaud. La transpiration d'un enfant qui venait d'échapper à l'assassinat, mais enfant assassin déjà.

"C'est l'enfant du diable, Votre Grâce. Cet enfant est possédé, Monseigneur !"
"IL SUFFIT ! Eleazar. Pourquoi as-tu fait cela à ta mère ? POURQUOI ?"
"Père, elle a essayé de m'étrangler avec le cordon du baldaquin. J'ai attrapé le coupe papier et je me suis défendu. N'aurais-je pas dû ?"
"Mensonges ! C'est Satan qui parle ! C'est un enfant meurtrier !"

Enfant parjure. Enfant condamné. La première faute à six ans, et la haine du duché contre le petit être sans défenses. Pourquoi son père l'aurait-il cru ? A quoi bon accorder ne serait-ce qu'un peu de crédit à la parole d'un enfant qui étranglait des chatons et des lapins pour les voir mourir asphyxiés ? Mais ce n'était pas de sa faute si l'Ange de la Mort habitait son esprit. C'est le lot des enfants nés dans le sillage de la Haine. L'Aversion coulera dans ses veines, et sa Passion sera biaisée par l'Orgueil.

Son père l'avait enfermé dans une tour, sans rien à faire ni voir que réfléchir à son acte meurtrier. La prison ! Et la réputation de la famille ? L'exécution ! Et la clémence et l'héritage ? On avait préféré le laisser loin de tout, loin du monde et loin de la bonté. Mais enfermer un cœur déjà noir d'innocence, le laisser maugréer sur la vie et ressasser l'obscurité de ses actes ne fait qu'aggraver la peine et la haine. Chaque jour, jusqu'à ses dix huit ans, une fée allait le voir. Chaque jour, il avait le droit a la sonde de son palpitant pourri. Chaque jour il avait le droit aux mêmes questions.

"Eleazar, sais-tu ce qu'est l'amour ?"
"J'en ai vaguement entendu parler. Dans les livres. Mais je ne sais pas ce que c'est."
"Ta mère faisait preuve d'amour. Une mère aime son enfant."
"Et essaye de le tuer ? Alors mon meurtre était un acte d'amour."
"Ton acte était quelque chose de mal. Regrettes-tu ton acte ?"
"Non. Si j'étais mort, un autre enfant aurait connu une mère telle que la mienne. Et je suis heureux d'avoir épargné son emprise à quelqu'un d'autre."
"Eleazar, ton orgueil n'a d'égal que ton indifférence. Tu as vingt et un ans, et tu ne t'es jamais remis en question, pas une seule fois. Je me vois dans l'obligation d'accélérer ta remise en question. Tu es incapable d'aimer et personne ne voudra jamais de toi. A partir d'aujourd'hui, je te condamne à prendre l'apparence même de ton cœur. Tu seras à l'extérieur ce que tu es vraiment à l'intérieur : une bête cruelle et assoiffée de sang. Tu ne retrouveras ton physique de jeune homme que lorsque qu'une belle jeune femme réussira à t'aimer tel que tu es, et que toi aussi tu apprennes ce qu'est l'amour."
"En m'enfermant dans ma haine vous essayez de m'apprendre l'amour ? Quelle fée êtes-vous donc ?!"

Le râle de la rancœur plus animée que jamais, et toi, Eleazar, tu ressembles maintenant à ce que tu es vraiment. L'enveloppe que la vie t'as forgée, la haine qui t'habite par la faute de l'homme, tu es condamné à trouver l'amour, toi qui n'aime rien plus que la mort.
______________________________



Le chant de la bête

Les éclairs de la tempête, le feu et les cris de victoire mêlés aux hurlements de terreur, et toi Eleazar Coeurfané, toi qui n'a plus de bonté dans l'âme, tu regarderas tous ceux que tu connais mourir sous tes yeux impuissants. Tu apprendras que la fourberie de l'Homme n'a d'égal que son sadisme, et qu'il n'est bon que pour raconter les mensonges les plus odieux.

Caché dans sa tour d'ivoire sans fenêtres aucunes, la Bête était le spectateur abattu de la haine de l'Homme qui sévissait à ses pieds. Il ne pouvait pas voir sa maison dans sa tour de briques, mais la fée lui avait laissé pour toute fenêtre sur le monde qu'un miroir enchanté qui lui permettait de voir tout ce qu'il voulait voir. Ce jour-là, il aurait mieux aimé n'avoir rien demandé au miroir. Le duché d'Aperoche était en feu, le manoir de son propre père n'était qu'un champ de ruines. Le paternel souillé et battu, traîné jusque dans la grande Cour du manoir, un masque de tissu sur le visage. On le traînait comme un vulgaire porc qu'on allait saigner, le Duc d'Aperoche, jusqu'à une potence de fortune dans sa propre maison, sous les acclamations d'une foule en délire et les gémissements sourds d'une bête solitaire. L'exécution de tous les habitants de la maison, Eleazar aurait pu se l'éviter. Il aurait pu se voiler les yeux et se refuser la représentation de la douleur devant ses yeux d'animal. Mais il ne flancha pas, regarda les habitants endiablés exécuter jusqu'à la dernière petite servante qu'il avait connue. Le monde était vide de sa famille, de ses connaissances.  La porte blindée de la grande tour de la Bête vola en éclats. Les hommes. Ceux-là même qui venaient de sceller son destin de cruauté et de violence. Ils étaient là pour le tuer, pour l'assassiner, comme sa mère l'avait tenté quelques années plus tôt. Mais il était increvable, Eleazar. De la vermine, une mauvaise herbe dont on a beau maltraiter la racine, il se tenait toujours devant vous, droit comme un cèdre centenaire, la fulmination dans les yeux et la soif de sang sur la langue. Jusqu'au dernier, il tua les hommes venus pour l'exécuter. Ceux qui restaient s'enfuirent.

Il était désormais seul au monde, seul avec la haine qui habitait la maison de son cœur, et la tête pleine des souvenirs qui lui rappelleraient toujours pourquoi il devait détester les hommes. Bête humaine jusqu'à ce jour, il perdit toute son humanité, reniant jusqu'à son propre langage, maudissant dans des grognements gutturaux le vice et la vengeance. Il apprit de son orgueil, maintenant il allait apprendre de sa souffrance, de sa solitude. Les cils bestiaux souillés de larmes trop salées. Plus personne ne vint le déranger pendant des années, il fut relégué au statut de légende. Le manoir en friches, il le rebattit de lui-même. Une pierre pour chaque vie prise, y comprit celles volées par sa propre.. patte ? Le manoir devint merveilleux, aux prises avec la décoration végétale, et ne fut plus qu'une silhouette grisonnante dans la forêt. Ainsi devait-il en être. Ainsi devint la Bête.


☽  ☽  ☽


Aucun téméraire, aucun courageux, le monde était empli lâches et Eleazar tomba dans l'oubli. Plus de femme pour penser à lui, plus d'homme pour se souvenir de ses prouesses. Plus que l'encre qui a coulé pour faire de la bête un mythe. Et les pages se sont jaunies, l'encre noire était devenue grise, jusqu'à s'effacer complètement. Certains gardaient dans leur mémoire le souvenir d'une bête sanguinaire et terrifiante, mais ils avaient tous oublié le nom de Coeurfané, ou encore qu'il existait un duché à Aperoche. Sorti de sa tour, maintenant cloîtré dans son manoir, Eleazar avait tout oublié de son humanité. La seule et unique chose qui le maintenait à proximité de la race humaine était l'affection qu'il donnait à ses magnifiques roses, ces plantes féeriques qu'il entretenait jalousement et qui'il avait fait grandir pour qu'elles recouvrent tout le parc de sa propriété. Mais rien de plus. Il tuait pour se nourrir, pourchassait les lapins et calèches qui passaient trop près de chez lui, ou se terrait des semaines durant dans les pièces anciennement meublées richement. La poussière était sa maison, il ne se souvenait plus de sa grande richesse ni de la valeur de ses bibelots. Il se laissait vivre. Après tout, que faire d'autre ?

Que faire d'autre ? C'était justement la question que se posait Eleazar, le soir où il sentit une odeur des plus délicieuses. Pas une quelconque proie, pas un gibier alléchant, simplement un petit homme, relativement vieux, qui était venu jusqu'à son manoir perdu. Il l'avait observé pendant une bonne heure, errant dans les bois, mais il avait choisi de l'épargner. Mieux même, il avait choisit de l'aider. Pourquoi ? Eleazar n'en avait absolument aucune idée. Il savait juste que l'odeur que le petit homme transportait sur lui ne lui appartenait pas, et il voulait savoir de qui elle provenait. Aussi, il réussit à le guider vers son manoir en effrayant son cheval pour le mettre sur la bonne direction. Il prépara au vieil homme un dîner somptueux avec tout ce qu'il avait entreposé chez lui de nourriture et de vaisselle humaine, et il lui avait donné la plus belle des chambres de sa maison. Cependant il ne se montra pas. Il se disait que si son hospitalité convenait à l'inconnu, peut-être reviendrait-il plus tard pour montrer ces splendeurs à la personne à qui appartient le divin fumet. Eleazar était obsédé par cette odeur. Il voulait la posséder toute entière, qu'elle embaume la moindre parcelle de l'air qu'il respirerait jusqu'à la fin de sa vie. Toute la nuit, il resta devant la porte du vieil homme pour absorber toute la belle odeur. Mais au bout de quelques heures, elle s'était dissipée. Meurtrissure. La blessure qu'il n'avait plus sentie depuis bien longtemps venait de redonner un coup à l'écorchure maintenant cicatrisée. Il savait que s'il voulait cette odeur, il devait... parler ? Se remontrer humain du moins. Il devait la posséder, mais ce ne serait pas en attendant des jours durant. Blessé, fatigué, il retourna dans son magnifique jardin pour finalement s'endormir sous ses roses lunaires. Petits boutons de sang qui ne s'ouvraient qu'à la lumière de l'astre de la nuit.


☽  ☽  ☽


Un bruissement, une caresse, deux yeux de velours sur sa peau redevenue humaine, et des lèvres aussi douces que le baiser qu'elles portent. Eleazar avait passé toute la nuit sous son bosquet de roses. Une nuit agitée, tourmentée, qui lui avait apporté plus de questions que de réponses. Les yeux d'une jeune femme avaient hanté son songe, et il savait, quelque part, que ces yeux appartenaient à l'odeur portée par l'homme. Des bruissements dans ses roses adorées l'avaient fait se réveiller en sursaut. Il surgit de derrière son bosquet et découvrit le petit homme en train de malmener une rose. Pire, de la cueillir. Souffrance, physique, souffrance morale, la seule chose qui lui était chère et qui lui restait sur cette Terre vicieuse était ses roses. Et voilà que l'ingratitude de l'Homme le poignardait encore une fois en plein cœur. Tant de générosité de sa part, tant de manières, pour se voir récompensé ainsi ? Et la Bête de replonger dans la folie originelle.

"Vous êtes bien ingrat ! Je vous ai sauvé la vie, en vous recevant dans mon château, et pour ma peine, vous me volez mes roses, que j'aime mieux que toutes choses au monde. Il faut mourir pour réparer cette faute ; je ne vous donne qu'un quart d'heure pour demander pardon."
"Monseigneur, pardonnez-moi, je ne croyais pas vous offenser, en cueillant une rose pour une de mes filles, qui m'en avait demandé."
"Je ne m'appelle point Monseigneur, mais la Bête. Je n'aime pas les compliments, moi, je veux qu'on dise ce que l'on pense. Ainsi, ne croyez pas me toucher par vos flatteries. Mais vous m'avez dit que vous aviez des filles ? Je veux bien vous pardonner, à condition qu'une de vos filles vienne volontairement, pour mourir à votre place. Ne me raisonnez pas. Partez, et si vos filles refusent de mourir pour vous, jurez que vous reviendrez me donner la vie que vous me devez en payant de la votre."

La sentence était prononcée. Le vieil homme était condamné. La Bête était, une fois de plus détestée.


☽  ☽  ☽


L'attente. Insaisissable, insurmontable, et pourtant la simple attente qui porte ses fruits. Au crépuscule du cinquième jour, l'odeur était revenue, portant avec elle le vieil homme offensant et une autre silhouette, inconnue, détachée et détachable de toute ombre pâle que la Bête connaissait. Il ne savait pas exactement à quoi s'attendre lorsqu'il alla à la rencontre des deux humains, mais il savait, il sentait que ses questions allaient enfin avoir des réponses. Il avait fait préparer, comme à la première venue du vieil homme, un souper digne de ce nom. Juste au cas où il se sentait d'humeur généreuse, mais juste au cas où. Il n'était pas totalement inconscient, et savait que les deux humains avaient fait une longue route pour arriver jusque dans sa demeure. Il ne se souvenait plus exactement comment on recevait des invités, il ne se souvenait pas avoir jamais accueilli d'invités lui-même. Il se posta donc sans grande conviction devant la porte blindée de son manoir à l'éclat passé. Il attendait de voir cette fille que le vieil homme semblait tant estimer et qui lui était si précieuse. La Bête espérait au plus profond de son cœur qu'elle puisse être la femme de la malédiction, celle qui pourrait lui rendre son apparence "normale". Bien qu'au point où il en était, homme ou animal, tout cela lui était égal. Mais la fée avait donné un but à son existence. Et ne vivons-nous pas tous pour avoir un but, après tout ? La silhouette encapuchonnée trembla à sa vue, mais la Bête, elle, n'avait pas vu la moindre parcelle de peau de la jeune inconnue. Lui offrir à dîner était le seul moyen de voir ce que le vieil homme lui laissait comme sacrifice. Sans dire un seul mot, la Bête conduisit la demoiselle et son vieux père dans la salle à manger. Il se mit dans un coin et attendit que tous les deux aient fini de manger pour finalement réapparaître juste derrière le vieil homme. Il le sentit trembler sur sa chaise comme une feuille morte, bien qu'il n'ai jamais eu aucune intention de lui faire du mal, et Eleazar trouvait cela... jouissif, tout simplement. Perversion obscène, sadisme inhumain, la Bête se sentait puissante et se sentait importante. Comme elle ne l'avait plus senti depuis longtemps.
"Vieil homme. Vous avez tenu votre parole. Je vous libère. Partez, et si vous revenez un jour, je ne donne pas cher de la peau de votre fille. Dites lui au revoir et ne vous retournez  sous aucun prétexte."

Les adieux furent courts, mais les larmes dirent les mots les plus douloureux. La demoiselle était emplie d'un chagrin sans nom, et ce chagrin semblait être une troisième personne dans la pièce silencieuse maintenant, après le départ du père attristé et meurtri, qui ne s'était pas retourné une seule fois, selon les menaces de la Bête. Eleazar n'avait pas encore pu voir sa captive, son "sacrifice". Il n'avait pas envie de lui faire peur. Il se détestait bien assez pour deux. Mais il lui fallait bien au moins demander son nom à sa future... colocataire ? Il avança dans la lumière afin de se montrer sous son apparence entière, et s'approcha de la jeune femme qui réprima un cri et eu un mouvement de recul. Evidemment, comment avait-il pu croire une seule seconde...
"Madame. Êtes-vous ici de votre propre chef, ou votre père vous a-t-il obligée ?"
"Je me suis sacrifiée pour lui, Monseigneur. Au nom de l'amour que je lui porte."
"Il n'y a point de Monseigneur en ces lieux. Appelez-moi donc par ce que je suis : la Bête. On ne me donne plus que ce nom par ici. Puis-je connaître le votre ?"
"L'on m'appelle la Belle."
"Belle... Suivez-moi, je vais vous montrer vos appartements."
"Mes quoi ?"

Il faudra laisser le temps au temps, mais, insidieusement, l'humanité pourrait se fixer à nouveau sous ces os, sur cette chair, sous ce pelage velu qui n'est que la façade des ressentiments.
______________________________



Le rythme du temps

La douceur, le calme après la tempête, les prises de têtes et les difficultés, et toi, Eleazar, tu connaîtras les bienfaits du temps et de la compagnie, comment un visage doucereux sait percer la carapace d'un cœur asséché trop tôt. Tu apprendras plus de la vie en quelques mois que tu ne l'as subit en tant d'années.

La Belle n'était pas réellement l'archétype de la jeune femme bien élevée et docile. Elle n'avait jamais hésité à jeter les aliments à la figure de la Bête lorsque celle-ci se faisait trop indiscrète dans ses questions. Mais la Bête, quant à elle, n'avait jamais arrêté de terroriser la Belle. Certes, elle se défendait comme elle le pouvait, mais la Bête n'avait jamais hésité à l'enfermer dans sa chambre plusieurs jours de suite en grattant à sa porte la nuit pour lui faire peur. Elle voulait que Belle devienne docile, mais également qu'elle apprenne à le connaître. Mais comment un être froid et sans aucune sociabilité pourrait faire des concessions face à une femme belle, infiniment belle mais plus bornée que la pire des mules ? Le couple hors du commun se détestait de jour en jour, et Eleazar désespérait de pouvoir un jour s'entendre avec elle, si bien qu'il avait un jour pensé à la renvoyer chez elle. Mais il aurait perdu son statut de Bête sanguinaire, et être craint lui plaisait plutôt bien.

Cependant, plus que tout il aimerait que sa malédiction soit levée. Les mois défilaient, et la Bête autrefois se complaisant dans la solitude se voyait aujourd'hui confrontée à sa laideur. Combien de fois aurait-il aimé s'asseoir près de Belle et regarder les oiseaux avec elle ? Qu'elle lui apprenne à trouver beau un nuage, la brise du vent ? Combien de fois la voyait-il passer devant son bosquet de roses, l'admirer avec les larmes aux yeux la jolie demoiselle, et il voulait plus que tout lui parler de ses fleurs des heures durant. Mais ils étaient trop différents. Et à la fois si semblables. Ils pouvaient tous les deux se murer dans le silence des journées entières sans jamais s'adresser la parole une seule fois, hormis le soir, au souper. Eleazar avait développé la fâcheuse habitude de regarder Belle manger tous les soirs. Quand elle avait terminé de souper, il lui offrait une des ses précieuses roses, chaque soir une nouvelle, puis il lui demandait de l'épouser. Sans relâche, toutes les nuits. Il pensait l'avoir à l'usure, mais c'était lui qui commençait à s'user. Il perdait espoir, chaque jour un peu plus, et chaque jour il renonçait à lui parler, à devenir ami avec elle. Il songeait de plus en plus à la renvoyer d'où elle venait et de finir ses jours de Bête sans plus aucun espoir de rédemption, coincé à tout jamais dans ce corps qui avait fini par le révulser. Il se détestait de lui faire du mal, et surtout de lui faire peur. Alors, comme pour se pardonner son orgueil à lui-même, il décida de lui offrir chaque jour un livre en cadeau à la Belle qui se plaignait de s'ennuyer. Jusqu'au jour où, au lieu de frapper à sa porte, déposer le livre et s'en aller sas lui dire bonjour, la Bête resta devant la porte de la chambre de la Belle, qui fut surprise de le voir en pleine journée.
"Madame, j'ai un nouveau cadeau pour vous. J'aimerai vous montrer quelque chose. Voulez vous me suivre ?"
"Oui la Bête. Je vous suis."
Il entraîna Belle dans un dédale de couloirs tous plus sombres les uns que les autres pour l'amener dans la pièce préférée de feu son père le Duc. En poussant les portes de la bibliothèque, la Bête ne s'imaginait pas qu'en se retournant, ce serait une Belle toute chamboulée qu'il trouverait devant lui. Il avait envie de la serrer dans ses bras, de lui dire qu'elle était la plus belle et que son bonheur était pour lui le plus beau cadeau du monde. Mais à la place, il sortit discrètement, laissant à Belle le loisir de découvrir son nouveau cadeau.

Le soir, après le souper, c'est d'une main tremblante qu'il déposa une fois encore une rose, comme un anneau de promesse, devant l'assiette de la Belle. Ce soir-là, il n'avait pas envie de lui poser la question. Il avait juste envie de lui souhaiter la bonne nuit et de s'en aller. Ce qu'il réussit à faire... à moitié.
"Bonne nuit, Belle."
"La Bête ? Vous ne me demandez point de vous épouser ce soir ?"
"A quoi bon ? Aucune femme, même vous qui êtes la meilleure de toutes, ne pourrait aimer une Bête. C'est ainsi. C'était ma punition."
"Mais vous êtes le maître ici, pourtant jamais vous ne m'avez obligée à vous épouser. Vous respectiez toujours mon refus. Pourquoi ?"
"Il n'y a de maître en ces lieux que vous. Je suis votre serviteur, et c'est humblement que je vous demande chaque soir en vain de m'aimer. Ce que vous ne pouvez pas. Je le comprends et le respecte. Vous êtes la maîtresse ici. Ordonnez, commandez, vous aurez."
"J'ai un service à vous demander, la Bête. Mon père.. Il y a longtemps que je ne l'ai vu et j'ai peur pour sa santé."
"Je vais faire livrer dans votre chambre un miroir, qui est enchanté. Il vous permettra de voir votre père... mais permettez-moi de vous confesser que je sais ce qui lui arrive. J'ai consulté ce miroir aujourd'hui, et il est très malade."
"Permettez-moi d'aller le voir. Juste quelques jours, je vous en prie. S'il doit mourir, j'aimerai autant lui dire adieu et lui montrer que je ne suis pas morte, et que vous n'êtes pas... la Bête que vous montrez."
"Allez vous coucher. Ma mère possédait cette bague qui était magique. Posez-là sous votre oreiller, et vous vous réveillerez chez votre père. Je vous donne huit jours. Au terme de ce délai, refaites de même avec la bague pour me revenir."
"Merci la Bête."

Il tourna les talons pour préparer les effets de la Belle. Mais avant de sortir de la salle à manger, un pincement au cœur lui ordonna de se retourner, et il s'entendit dire à Belle, sans autre forme de procès : "Revenez-moi, Belle. Sans votre présence, je ne réponds plus de la mienne sur cette terre."

Il fallait laisser le temps au temps, et c'est le temps des adieux qui était arrivé. Les adieux de sentiments qui commençaient à poindre, de deux amis qui n'aspiraient qu'au bien-être et au bonheur de l'autre. Les miracles existent, surtout quand de jeunes femmes chaleureuses sont là pour faire fondre le cœur de glace des Bêtes solitaires et brisées.
______________________________



Epilogue : L'harmonie de l'amour

Les jours passaient, les secondes sur les horloges et leur tic tac incessant étaient comme d'autant de coups de poignard dans le cœur brisé de la Bête. Il attendait, Eleazar. Il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à la Belle, en tout cas c'était son âme entière qui priait pour qu'elle lui revienne. Il s'était rendu compte à quel point elle était devenu tout, ce tout qui faisait de lui plus rien, ce tout qui paraissait plus rien quand elle était partie. Elle s'était évanouie comme on souffle sur une plume trop légère, mais sa promesse était encore plus éphémère que sa présence. Si elle revenait, cela prouverait ses sentiments, pensait-il. Mais plus il imaginait que Belle puisse l'aimer, plus leur couple mal assortis lui paraissait grotesque. Elle n'était pas celle qui briserait la malédiction. Eleazar avait l'impression de l'avoir achetée avec des cadeaux, comme le plus lâche des hommes. Il était persuadé que c'était le fait de ne plus avoir vu personne d'autre que lui pendant des mois qui avait poussé Belle à l'apprécier. Il était l'artisan de sa sympathie, il en était persuadé, et comme cet amour ou cette amitié ne venait pas d'elle mais avait été construit de toutes pièces par lui, il savait au fond de lui que cela ne fonctionnerait jamais.  

Au huitième jour, Eleazar n'avait pas touché à un seul animal. Il avait pris une décision : si Belle ne revenait pas, alors il se laisserait mourir de faim. A quoi bon vivre si la femme qu'on aime ne nous aime pas en retour ? Et si on était obligé d'en chercher une autre pour lever une malédiction, alors que notre cœur ne pourrait jamais en supporter une autre ? Il était une abomination de la nature, et croyait de plus en plus aux mots maudits de sa mère. Son existence n'avait aucun but. Autant se détruire. Se laisser détruire par la nature qui l'avait façonné, cette erreur de parcours, cette virgule essoufflée sur une partition trop grande, cette branche atrophiée et éphémère au sommet de l'arbre que le soleil avait commencé à brûler dès la naissance. Il était fatigué d'attendre, et de se laisser vivre. La mort allait l'accueillir à bras ouvert, et il pourrait enfin être le centre de sa fascination : la mort. Il serait un trépassé, comme tous les animaux qu'il avait tués des ses propres mains. Il allait enfin laisser de côté ses questions de vivant et se consacrer à ces interrogations qui avaient hanté tant de ses nuits.

La nuit du dixième jour, Eleazar sentait ses forces le laisser tomber. Il n'avait pas quitté son bosquet de roses. De là, il savait qu'il pourrait entendre la Belle lui revenir. Mais il n'entendit rien, les yeux fermés, allongés comme un mourant - ce qu'il était en somme. Et quitte à se laisser mourir, autant avoir la satisfaction de sentir une odeur au moins aussi chère à son cœur que celle de la femme dont l'emprise s'était refermée sur son cœur brisé. Il lui revenait en tête plein de souvenirs qu'il avait chassés de sa mémoire. Les berceuses de sa nourrice. Le vent du matin dans ses cheveux. Les baisers de l'herbe sur sa peau nue. La peur, les cauchemars, la transpiration. Le frôlement de la soie sur ses doigts ensanglantés de petit garçon. Le petit frisson dans son dos quand la Belle le regardait de ses yeux de velours. Il le savait maintenant. Cette bouche, ces yeux qu'il avait vus en rêve, c'était le présage de la Belle. Oui, elle lui avait fait tant de mal, mais tant de bien aussi, qu'il mourrait le sourire au lèvre et son souvenir dans le cœur. Il essayait de se souvenir de son odeur, mais celle de ses roses embaumait tant son esprit qu'il n'arrivait pas à se la remémorer. Belle. Son sourire. Sa peur aussi. Son entêtement. Son caractère. Mais son petit corps, frêle et si doux. Et ce nom. Ce nom qui saurait rendre jaloux la plus belle fleur du monde tant il était représentatif de la beauté qu'elle savait conserver en elle.

D'un seul coup, l'odeur de Belle lui agressa les narines, comme si elle était en train de l'étreindre. Un instant, juste un instant il s'était laissé aller à l'inconscience, et voilà qu'il ouvrait enfin les yeux après tant de souvenirs douloureux et de cinématiques de son passé.  Quand il eut rouvert les yeux, Eleazar était le plus heureux du monde. La Belle était là, des larmes dans les yeux, le serrant effectivement contre elle - ou du moins la seule chose qu'elle arrivait à saisir en entier de son immense corps, à savoir sa tête. Il était contre la douce peau de celle qu'il aime, et crut être déjà au paradis.
"La Bête, je vous en prie, ne mourez pas. J'ai failli à ma promesse, je suis désolée, mais je suis là à présent, restez avec moi !"
"La Belle, vous avez rompu votre serment de me revenir. Un monde où vous n'êtes pas ne vaut pas la peine d'être encore parcouru. Je vous aime. Je ne pensais pas pouvoir aimer un jour, et vous m'avez prouvé le contraire. Je meurs, mais je meurs heureux, car je sais que le bonheur n'aurait jamais pu m'être accordé sans vous avoir rencontrée. Pardonnez-moi pour mon attitude odieuse à votre égard. Je ne mérite pas votre amitié."
"Je ne connais rien des choses de l'amour, je ne prétend pas savoir aimer, mais je crois que mon cœur est prêt à vous accueillir en son sein. La Bête, je veux essayer de vous aimer plus ardemment que je ne vous aime déjà... Alors donnez-moi une chance !"

La Bête était inconsciente soudain. Elle ne respirait plus, et la Belle pensa l'avoir perdue pour toujours. Elle voulu honorer son ami parti trop tôt, et pour atténuer son chagrin, elle se leva et alla cueillir une rose dans le bosquet favoris de la Bête. Lorsqu'elle revint près du corps, la laideur avait disparu, et c'était un corps d'homme inconscient qui était à sa place. Un homme plus qu'agréable à regarder, qui semblait dormir plus paisiblement qu'il n'avait jamais dormi. mais la Belle ne put s'empêcher de pousser un petit cri qui réveilla Eleazar, le vrai Eleazar. Il regarda ses mains et s'aperçut que le charme était rompu.
"Belle... Comment ne m'aimez-vous point alors que vous avez brisé le charme qui m'enfermait ? Votre chagrin était une preuve d'amour, parce qu'il était sincère. Je vous suis redevable à jamais. Devenez la maîtresse de cette maison. Restez avec moi pour toujours. Laissez-moi une chance de connaître l'homme meilleur que vous avez fait de moi."

La décision de la Belle était prise. Evidemment qu'elle allait rester avec l'homme qu'elle aimait. Mais qu'en savait-elle au juste ? Rien. Il faut laisser le temps au temps. Mais n'importe quelle bête pourrait reconnaître de tendres sentiments quand elle les voit. Pour toute réponse, elle s'approcha d'Eleazar et se jeta dans ses bras. Elle n'avait plus peur, et elle n'aurait plus jamais peur désormais. Elle prit ses mains dans les siennes et déposa un baiser sur chacune d'elle, mouillés de ses larmes de bonheur.
"Vos mains sont... froides."

⊱ far far away ⊰


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FORT FORT LOINTAIN

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 19:47

JE VEUX UN LIEN AVEC DRACUCU HEIN. COMME ON A DIT. ET UN RP. TOUSSA TOUSSA. :coeur:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 19:51

Le vampire est le premier sur ma liste :coeur:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 21:22

t'es belle en mec gosh :*-*: :*-*: et puis la bête :coeur:
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⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 21:27

R'bienviendue parmi nous l'affreuse et bonne chance pour ta fiche. Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2832667894 Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2300028946 :guh:
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⊱ pseudonyme : Corleone
⊱ tête mise à prix : Lee Pace
⊱ crédits : Mes mimines et teumbleurre
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Cygne parlant, drama-queen
⊱ allégeance : Par pur pragmatisme et intérêt politique pour vivre dans une relative sérénité.

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyJeu 26 Mar - 22:19

:bril: Caville est juste so perfect en Bête!!

Hâte de lire ce que tu fera de cette petite bestiolette :guh:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyVen 27 Mar - 13:42

FAIBLE :guh: :laugh:

*fuit en semant des coquillages derrière elle*
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyVen 27 Mar - 17:09

Niaha Hanselinou j'espère que je vais pas te décevoir alors :*-*:

C'toi l'affreuse avec tous tes poal là Sinbad :was:

Gracieux chéri, tu me fous la pression là :belle: J'espère en tout cas que ça va te plaire !

Ariel j'espère que ta langue a un bon goût, parce que tu vas la MANGEEER ! :fuck: Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2735923281 *suit les coquillages pour la choper par la queue de poiscaille*
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Svetlana Plumenfeu
TU CONNAIS LE GARDE-CHAMPÊTRE ?

Svetlana Plumenfeu

Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 222779phoenix

⊱ pseudonyme : Poison Ivy
⊱ tête mise à prix : Tamzin gorgeous Merchant
⊱ crédits : Maquizz (avatar) wich witch (codes), K.S. (texte), nicolebonnet (gif)
⊱ arrivé(e) le : 01/12/2014
⊱ manuscrits : 137

⊱ tes licornes : Tokoyo Coeurdacier the badass
⊱ schillings : 226

⊱ ton conte : L'Oiseau de Feu
⊱ ta race : bête parlante, oiseau de feu
⊱ métier : ballerine
⊱ tes armes : sa voix enchanteresse, sa grâce, sa candeur
⊱ allégeance : jolem

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyVen 27 Mar - 20:07

je te veeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeux mi amore :aw:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptySam 28 Mar - 21:49

ily :tombe: :*-*: :coeur:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyDim 29 Mar - 1:27

HIHIH, rebienvenue par ici avec ce beau mâle Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2832667894 :coeur:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyLun 30 Mar - 18:27

HAAAAAA trop d'accueil mignon par ici, vous allez me tuer :tombe:

Svety ma biche, je t'attend les bras grand ouverts :aw: :pierre:

Potté ieozhgfiergioerhiofrhje tu sais ce que j'attend de toi potichat :bril: :bril: :own: :coeur: :coeur: :coeur:

Niahaha Adada merci beaucouuuuup j'envoie de la testostérone cette fois, et ça va dépoter, attention :belle: :aw: :coeur:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 1:43

Cavill est sooo seksy :coeur:
J'adore le début de ta fiche :bril: Régina pense déjà à lui acheter des tas de rose pour mettre dans toutes les pièces de sa maison :laugh:
Rebienvenue :own:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 13:02

Si la reine des glaces veut un lien, alors la bête s'inclinera devant sa magnificence :tombe: J'espère ne pas te décevoir ma belle, je suis contente que jusque là ça te plaise ! :coeur:
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar Tumblr_nrjscwzawK1rjjr2to6_250



Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 20:30

Rerere(?)bienvenuuuuue :coeur:
La Bête quoi ... Pis Henry ... :red:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar Tumblr_nw457pA9AM1se62l4o1_500

⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 20:44

Niaha merci petit mouton ! :coeur:
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Pauline Dâne
TU CONNAIS LE GARDE-CHAMPÊTRE ?

Pauline Dâne

Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar Os9vr4

⊱ pseudonyme : MaquizZ
⊱ tête mise à prix : Anne Hathaway
⊱ crédits : Rosieslullaby
⊱ arrivé(e) le : 31/12/2014
⊱ manuscrits : 125

⊱ schillings : 246

⊱ ton conte : Peau d'Âne
⊱ ta race : Humaine
⊱ métier : Pâtissière
⊱ allégeance : m'en fous, on va dire pour, pour pas avoir de soucis

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 21:22

Han la Bête :bril: En Cavill :bril:
Perfect combo !
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 21:56

Merci jolie princesse pâtissière :bril:
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Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMar 31 Mar - 23:25

rebienvenue, officiellement Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar 2300028946:aw:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptyMer 1 Avr - 19:27

Merciiiiiiiiiiii :pierre:
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptySam 4 Avr - 14:15




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

i'm a believer
Ah, le voilà enfin. :chica: Chouette personnage en tout cas. :coeur: Ah aussi, petit détail, c'est Apreroche et pas Aperoche, j'ai vu la petite faute au début je crois mais rien de grave. :mdl: J'te valide. :perv:

BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire.  :ivil: Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle.  :noes: Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier.  :shrek:

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre.  :nyan:  :rainbow:  :mex:

⊱ far far away ⊰

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⊱ pseudonyme : Chameau
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⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
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Hurle à la vie comme le loup à la lune - Eleazar EmptySam 4 Avr - 14:20

Niaaaaah merci petit elfe, je vais corriger ça tout de suite, avec mes plus humbles excuses... :beuh: Merci beaucoup en tout caaaaas ! Je te laisse j'ai un scénario sur le feu :chica:
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