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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate

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FORT FORT LOINTAIN

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 11:54









Philomène Millecouleurs
I'll follow you down, through the eye of the storm
Don't worry I'll keep you warm.

CONTE : Lambda / légende du Saïmour  ÂGE : Elle a l'air d'une jeune femme d'une trentaine d'années ; mais le Saïmour parcourt ces terres à vol d'oiseau puis 231 ans, 2 mois, trois jours et 3 tours de garde. Mais cela, elle l'ignore totalement, n'ayant pas conscience du temps écoulé dans le tombeau, pas plus qu'elle ne sait où cela l'a situe vis à vis de son espérance de vie, n'ayant jamais rencontré d'autres de son espèce...S'il en existe.. SENTIMENTALEMENT : Mariée au « Hollandais Volant », à son équipage et à la mer, ça vous suffit ?  OCCUPATION : Seconde et vigie du Hollandais Volant, s'occupe aujourd'hui des oiseaux du zoo de Far Far Lointain. RACE : Créature magique : Saimour sous l'influence du charnel.  CARACTÈRE :  Mystérieuse : qu'attendre d'autre d'un oiseau de légende, à l'âge inconnu et à la sagesse ancienne ? Philomène parle peu, et encore moins d'elle. Malgré des années passées à bord du Hollandais Volant et l'amour, la fidélité indéfectible qu'elle voue au bâtiment et à son équipage, rares sont ceux qui savent d'où elle vient, ce qu'elle a vécu, et ce qu'elle pense. Elle garde son passé, ses sentiments et ses pensées pour elle : -  taiseuse, elle ne parle pas pour ne rien dire, et pèse ses mots. A la place de parler et de déblatérer en vain, elle préfère écouter :  – observatrice : vigie oblige, Philomène a l'oeil partout et a une vue perçante. Ce n'est pas parce qu'elle se tient en retrait apparent et sans mot dire qu'elle n'observe pas ce qui se passe. Elle a l'habitude de prendre en compte tout ce qui se passe sous ses yeux et de s'attarder sur les détails, même si ceux-ci passent inaperçus aux autres.  –   Juste son tempérament observateur autant que l'expérience lui permis d'acquérir une certaine sagesse ; C'est son rôle de seconde après tout, que d'apporter son soutien au capitaine, le conseiller et aider à gérer l'équipage de manière juste. Celui du Hollandais Volant est particulier certes, mais justement, il faut parfois empêcher la cruauté ou le chagrin de prendre le pas sur l'équité et la justice.  Prudente, elle peut se montrer réfléchie, voire protectrice, préférant ne pas mettre en danger inutile les siens.  Cela va de part avec sa méfiance :  sa confiance, elle ne l'accorde...pas. Ou très peu. Pour simplifier, on peut dire qu'en dehors de Mathilde, ceux en qui elle a confiance, cela fait vingt ans qu'elle les connaît. Son respect est difficile à gagner, mais son amitié encore plus. Pourtant, une fois que sa loyauté vous est acquise, elle ne connaîtra aucune limite. A la vie et à la mort n'est pas un vain mot pour elle. Elle est littéralement prête à mourir pour ceux à qui elle accordé sa loyauté. Elle est toujours amère de n'avoir pas réussi à sauver la femme et l'enfant de Zal, autant que Caroline ; ses échecs hantent sa mémoire et elle est décidée à se racheter. Elle a l'habitude, en tant que Saïmour de faire passer les autres devant elle sans hésitation, et la trahison n'est pas une option pour elle envisageable pour elle, quoi qu'il en coûte. -  a l’esprit d’équipe : après sa jeunesse solitaire, elle aime la vie en communauté, s'adapte bien au travail d'équipe et fait passer le groupe d'abord, dépourvue d'orgueil mal placé. – combative, elle ne recule jamais devant un combat, que celui-ci soit figuré ou réel. Déterminée, pugnace, elle n'abandonne jamais et est prête à se battre avec les serres, le bec... ses ongles, ses dents et ses coutelas.  – rancunière , elle croit en la morale de l'œil pour œil, dent pour dent. Sa mémoire immémoriale conserve le souvenir de l'offense et elle réfléchit aux moyens de prendre sa revanche. Si elle se souvient de ses dettes et a plusieurs fois témoigner de sa gratitude en offrant une plume et sa protection à ceux qui l'ont aidé, elle a la même mémoire pour affronts et à la rancune tenace. – mauvaise perdante ( et souvent prête à tricher. ) Philomène veut toujours prendre sa revanche ; c'est un pendant logique à sa pugnacité, qu'elle n'abandonne jamais et ne considère pas l'échec comme une possibilité. Si elle perd... en bien, elle se montre boudeuse. Si vous gagnez contre elle à un jeu, ou avait raison sur elle, vous allez en entendre parler pendant des lustres. Correction : vous n'allez pas en entendre parler, elle va se murer dans un silence boudeur, rayonnant d'une aura meurtrière, une moue boudeuse sur les lèvres, le regard noir et les plumes ébour...les bras croisés. Elle boude en silence, mais vous le fera sentir.  – rabat-joie Philomène n'est dotée d'aucun humour ( comment vous croyez qu'elle s'entend avec l'autre pirate ennuyeux comme la pluie ? ) et n'hésitera pas à casser les mouvements de joie sans la moindre pitié. On peut la dire oiseau de mauvaise augure à toujours casser l'enthousiasme naïf et à rester les pieds sur terre si ce n'est sur le pont. – Franche : les mensonges ne sont pas sont forts...ou plutôt ne lui passent même pas à l'esprit. Ce qu'elle pense passe ses lèvres et l'hypocrisie lui est inconnue. Ecoutez la, en général, ses mots sont précis, justes et sages...ou des insultes, car elle s'emporte vite parfois : l'habitude d'être un oiseau géant n'aide pas à choisir ses combats, prenant le pas sur sa prudence. N'ayant pas peur de prendre des coups ou d'en donner, refusant fermement de revenir sur ses positions ou de trahir, décevoir les siens, c'est une personne entière, peut habituée à frayer avec des personnes qui ne le sont pas, et dont les colères peuvent se déclencher d'un battement d'ailes et ont la force d'une tempête. GROUPE : Holding out for a hero AVATAR : Clara Paget CRÉDITS : fassylover l'avatar, ceux d'en dessous elf, gifs tumblr
Depuis qu'elle prend le charnel, elle s'est mis à collectionner les plumes. Travaillant auprès des oiseaux, elle les ramasse dès qu'elles tombent. On peut souvent la voir observer les rayons du soleil jouant sur les couleurs des plumes, ou passant ses doigts le long des ramages, songeuse, regrettant le cuivre rouge des siennes. Elle a commencé à en accrocher quelques unes dans ses cheveux, une partie d'elle se sentant pathétique devant cette vaine coquetterie, si éloignée de son apparence première, mais elle n'arrête pas pour autant.   Elle apprécie d'être en hauteur, et dès qu'elle peut elle se niche ou se juge sur tout ce qu'elle trouve: vous la verrez donc souvent sur des meubles, toits, objets, ou même juste une fesse sur un meuble. Elle a tendance à prendre les fées … pour des oiseaux, des congénères. De la même manière qu'une pie voleuse ou un rossignol sont ses congénères : de manière très éloignée, un brin agaçante, bruyante. Comme un Saïmour contemple un perroquet bruyant, légèrement dubitatif et blasé, voire ennuyé, mais sans nier leur parenté de ramage.  Elle est partagée entre une légère jalousie de les voir conserver leurs ailes et leur capacité de voler et le désir de protéger ces petits êtres scintillants, pépiants et frêles. Son côté maman poule quoi. Bien des concepts humains lui passent au dessus : l'humour, les sous-entendus, le second degré, l'ironie, l'argent, la politesse, bonjour, au revoir, teplaît... Elle ne s'en occupe pas et reste brute de décoffrage: elle a vécu ses vingt dernières années avec une bande pirate à bord d'un rafiot où l'érudition et l'amour des civilisations anciennes de Davy consistait la seule...civilisation; l'élégance, le raffinement ne sont pas de son ressort. Cette incompréhension peut créer des malentendus qu'elle risque de mal prendre et surtout de prendre votre tentative d'humour au mot - vous risquez en conséquence de vous en prendre une. La vie sur terre la fait parfois paraître naïve bien qu'elle soit très loin d'être stupide, insouciante ou ingénue, bien au contraire. Elle ne fait juste pas l'effort de comprendre cela, brûlant de retourner sur le Hollandais Volant. Elle est mal adaptée à cette vie et surtout à ce corps – toute personne ayant commis l'erreur de l'effleurer ou de la toucher sans qu'elle s'y attende ont eu l'épaule déboitée et des ongles enfoncés jusqu'au sang dans la peau.   Philomène est du genre silencieuse, ne parlant pas pour ne rien dire et pesant ses mots. Pourtant, il lui arrive parfois de parler toute seule, voire de chantonner pour elle-même. C'est un héritage de l'éternité passée dans une cage, dans une grotte, entourée de trésors silencieux et immobiles, à attendre qu'un archéologue au karma fort mauvais la libère et l'entraîne sur les mers. Cette solitude emmurée en rendrait fou plus d'un, convenez en : au bout d'une décennie, le Saïmour s'était donc mis à parler tout seul et à invectiver ce qui l'entourait; ce comportement passait inaperçu lorsqu'elle était encore un oiseau ( à partir du moment où un oiseau parle, on ne fait lui tellement attention à ce genre de choses passé ce premier miracle. Mettez vous à parler qu'ils disaient ) mais cela lui est resté sous forme humaine – et le fait qu'elle rougisse, embarrassée quand elle s'en rend compte ne camoufle pas ce fait.   Philomène le piaf chante faux, étrange ironie n'est-ce pas ? On ne l'entend de toute façon jamais chanter, mais ses fredonnements laissent facilement transparaître que le phénix n'est pas rossignol: sa voix est discordante, mal apprêtée pour le chant. De toute façon, elle déteste chanter. C'est un réflexe inconscient et instinctif, Philomène ne s'en rend même pas compte. En vérité, je ne sais pas ce qui peut vous faire le plus sûrement tuer : lui faire remarquer qu'elle chante faux, ou lui faire remarquer qu'elle chante tout court. Elle déteste être prise sur le fait de cette mélodie qui lui échappe. ) Elle a la manie de semer des graines et du sable partout où elle passe, en ayant souvent au fond des poches/coincé dans les plis de son vêtement/dans ses bottes C'est une pirate, une vraie, il serait dangereux de se méprendre : comme ses camarades, elle n'hésite pas à verser le sang et à user de la violence.  Plus encore, elle a une soif d'action que la danse de ses coutelas ou son action au sein de la résistance parviennent difficilement à étancher ; qu'est-ce qu'une salle de bal explosée par rapport à l'abordage d'un bateau sous la forme toute puissante d'un oiseau géant, dans le cœur du chaos où s'élèvent le rugissement des siens et le grondement des vagues. L'Océan, la vie à bord lui manquent et c'est un besoin physique pour elle que de les retrouver. La résistance est le moyen pour parvenir à son but : recouvrir sa liberté, mais surtout son équipage et sa vie, celle qui lui attire des frissons jusqu'au bout des plumes. Blasée, elle est difficile à surprendre. La faute en est à une existence plus que longue et semée de péripéties plus abracabrantes les unes que les autres. En général, ses réactions se concentrent en un « bordel » bien senti, un roulement de globes oculaires dans leurs orbites. Et une réaction appropriée au problème, que ce soit Jones ayant réussi par un coup de maître à créer un précédent inédit à leurs mésaventures, à la plume ( à elle, donnée volontairement il y a ce qui lui semble trois vies précédentes )agitée par le pirate qu'elle comptait couler sans sommation, ou lorsqu'un membre de la résistance lui tend un message codé par Jones dans l'espoir qu'elle puisse y comprendre un mot, qu'elle en déchiffre dix pourcents et qu'elle doive ensuite rappeler l'existence du monde réel à son capitaine.   De son aspect réel, elle a conservé une vue perçante, des ongles acérés – bien qu'elle regrette ses serres – ses yeux d'un bleu aussi brûlant que l'océan, le cuivré sanguin de ses cheveux. Ah, et elle est allergique aux chats : non pas phobique, ce qui serait bon pour un pigeon, mais son apparence humaine éternue dès qu'elle les voit. Elle n'a bien sûr pas le vertige, mais le pied marin. Elle déteste être enfermée et a besoin de toujours voir le ciel pour ne pas exploser. Perdre l'initiative, se retrouver acculée suscite chez elle des réactions violentes. Vous pouvez facilement deviner que le concept même de Charnel la fait hurler. Elle boite légèrement, résultat d'une vieille rencontre avec un piège sous sa forme de Saïmour...Elle ne s'en était jamais rendue compte avant, foutu charnel Elle déteste les Sirènes, vieux réflexe de pirate face à ces causes de naufrages à écailles. Elle même n'en a jamais été victime ( un poisson qui charme un piaf, on aurait tout vu ) mais elle a vu une bonne partie de l'équipage en faire les frais, lui causant une méfiance et une colère fondées, qui ne s'éteignent pas. Bien sûr, elles doivent regretter la mer autant qu'elle...mais c'est pas une raison pour faire copain-copain.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Des noms d'oiseaux, voilà ce qui lui vient à la bouche lorsqu'on évoque cette prétendue régente. Des années passées à bord d'un vaisseau pirate, son goût aviaire pour la liberté l'ont rendu hostile à toute forme d'autorité ; dès le jour où elle a choisit de rejoindre l'équipage du Hollandais, elle s'est certes soumises aux ordres du capitaine de bord, mais c'est une toute autre hiérarchie dont il est question. Même si cette régente était légitime et bonne, elle l'observerait avec une méfiance naturelle, mais dans le cas de la « bonne fée »... Ce n'est plus de la méfiance mais une haine pure et brute, qui exige de s'exprimer par les armes et la rébellion. Les quatre dernières années ont été … compliquées pour elle, mais les huit derniers mois ont été le climax intolérable. L'arrêté du charnel a bouleversé sa vie et la fuite de la régente n'est que la première phase de sa vengeance et de la revendication de liberté qui éclot dans le peuple. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ? Etre contente n'est pas l'option par défaut de Philomène ; si par la situation vous évoquez son aspect actuel, non. Si vous parlez de l'autorité régnant actuellement ( ou essayant de régner, pour être réaliste )... Non plus. Mais elle est très satisfaite de la situation qui s'amorce lentement, de l'anarchie qui s'étend dans les rues de la capitale ; les rumeurs qui grondent, la colère qui s'immisce parmi les civils, les armes qui se prennent, tout cela étire un sourire sur ses lèvres et une étincelle farouche dans ces yeux. L'époque où elle contemplait les humains le cœur plein de compassion date d'il y a tant d'années qu'elle ne s'arrête pas sur les dégâts contingents, les victimes de l'attentat ou de l'humeur tendue de la capitale. On ne fait pas d TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ?A cela, elle ne peut offrir qu'un rictus qui dévoile ses dents, et un regard désabusé. Ils se sont transformés en bulle pour autant qu'elle sache ; pas le genre de choses dont on revient, non ?  Elle dirait pas non à les revoir sur le trône. A l'époque, elle s'en tamponnait le bec de qui régnait et ne les regrette pas pour leur merveilleuse personnalité. Mais « ne pas avoir bonne fée ou quelqu'un dans son genre » pour souverain est l'un de ses objectifs numéro un. Pas par loyauté envers les capitaines précédents, plutôt par haine du régime actuel dont elle est décidée à botter les fesses et à entraîner tout l'équipage avec elle. Plus de bottes, plus de bottages-de-fesses, vous suivez ?TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Oui, évitez de le lui rappeler pour ne pas voir ses dents grincer et son regard lancer des éclairs. Cet arrêté est à vous faire regretter les trois mots prononcés mensuellement du Saïmour. Elle le porte à une bague d'homme à sa main, et se sent un peu comme un pigeon bagué, ridicule et mis en cage. D'un oiseau légendaire perché sur l'épaule de son capitaine, elle est devenu une femme prisonnière de la terre. La classe et la dignité ont mis les voiles pour laisser place à …. ça, cette apparence peu pratique.
CES HISTOIRES D'ANARCHIE, ÇA TE FAIT PAS PEUR ?…. Peur ? Ce n'est pas vraiment dans l'éventail de ses émotions, mais que « cette anarchie » puisse l'effrayer est tout simplement risible. C'est une terme souvent employé par les civils pour décrire les navires pirates après tout. Ce que les habitants des terres appellent anarchie et chaos terrifiant ne sont à peine un jour comme un autre à bord, Philomène ayant conscience du besoin du liberté et de chaos mesuré nécessaire à la vie en communauté. Les débordements des derniers temps lui donnent vie et espoir ; elle navigue parmi ces troubles sans problème, les remarquant à peine, et espère qu'un incendie viendra conclure ses étincelles anarchiques. LES LAMES DE CENDRES ET LEURS IDÉAUX, T'EN PENSES QUOI ? Elle en pense le plus grand bien, mais pour la pirate taiseuse, les actes ont bien plus de valeur que les paroles ; elle fait partie des lames de cendres et est très impliquée dans leurs actions, n'ayant pas l'habitude de s'engager dans quoique ce soit à moitié. Le charnel étant une insulte et un esclavage à ses yeux, elle rêve d'envoyer le gouvernement par le fond depuis huit mois et s'est lancée à corps perdu dans l'initiative des lames de cendres, entraînant avec elle Davy Jones et leur équipage. D'un point de vue strictement égoïste c'est à la fois l'occasion d'apprendre à se battre sous cette forme à laquelle on la force, de prendre sa revanche et de chercher à libérer les créatures que cette fée folle à lier veut soumettre. En plus de son attachement idéologique aux lames, elle est décidée à en découdre, son existence de pirate l'ayant habitué à sa dose d'action, de combats et de violence.
PSEUDO : Elorin. PRÉNOM : Elvire. ÂGE : 22 COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? L'homme sandwich. Partenariat à la base, j'avais fait « wah » le temps d'accepter la demande et ensuite j'ai détourné les yeux. Trop peur de me laisser convaincre, et prendre un nouveau perso c'est pas sage du tout. Et puis Pinkie a commencé à m'en reparler ( que dis je me harceleeeer me drogueeeer que fait la gardeeee ) et... eh. J'suis faible messieurs dames.  ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? VOUS AVEZ L AIR FRAPPADINGUES; Mais c'est un compliment hein.  Par contre, ça serait pas mal de mettre à jour les « pvs qui défilent sous la page d'accueil » parce que c'est frustrant cette pub non contractuelle, quand on clique et qu'on voit les petits bouts déjà pris CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? good par Sin. UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? WESH WESH j'ai vu que des membres du staff étaient d'Alsace, high-five mosellane *prend la porte* *sorry j'suis en exil, j'ai faim de bonne bouffe voyez vous*

⊱ far far away ⊰
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 11:59



   
   


   
L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne

   
Ai-je l'air d'un perroquet ?
Les longs discours ne sont pas mon fort, parler de moi encore moins. Encore, il y a vingt ans, peut-être vous aurais je fait l'honneur de déblatérer pour tromper mon ennui. Mais je préfère bien plus observer, écouter, dans un silence muet qui me donne toute latitude pour tirer des leçons sans vous livrer de ma personne.
Faisons une exception.
Mon histoire est double, partagée en deux par la faille de mon enfermement. La première partie de ma vie est trouble, confuse dans ma mémoire et je ne parviens plus qu'à l'observer avec une certaine distance, comme si elle s'était déroulé dans un autre univers, à un drôle d'oiseau qui n'est pas moi, alors que ces vingt dernières années vibrent dans mon être d'une réalité sensible, immédiate. Me poser à bord du Hollandais Volant, de la Fulgurante, m'a accordé une seconde vie, comme si j'avais été un phénix. Mes ailes flamboyantes rappellent cet oiseau mythique, avec lequel je n'ai pourtant nul lien, mais la comparaison est pertinente toutefois. Le Saïmour que j'étais jusqu'à ce que Zal le mette en cage semble être mort, effondré en cendres pour renaître dans toute sa splendeur lorsque je me suis élevée dans le ciel pour couler les ennemis de celle qui  fut la Fulgurante, et est redoutée comme Le Hollandais Volant

Je suis sans doute né à Afshin, mais nul souvenir d'enfance, de parenté en mon âme. Mon éclosion ne semble pas s'être arrêtée à la sortie de l'oeuf, il s'agirait plutôt d'une lente prise de conscience, d'une naissance progressive à moi-même. Je ne saurais vous dire quand ; ma conscience de l'écoulement de temps m'a toujours échappé ; je ne me mesure le temps qui passe que par l'âge de ceux qui m'entourent. Mes premiers souvenirs sont ceux d'un ciel bleu qui aveugle, du vent dans mes plumes, du soleil réchauffant mes ailes, de la proie sous mes serres. Des souvenirs simples, animaux, jusqu'à ce que la compassion pour les hommes me prenne et que les mots me viennent.  Plus je m'approchais des humains, plus je les côtoyais, plus je développais ma propre individualité, évolue dans le Saïmour que les légendes d'Afshin évoquent. Un oiseau légendaire, doté de la parole et de l'intelligence . Le Saïmour. Si j'ai choisi le pseudonyme de Philomène, ce nom auquel je ne parviens pas à m'identifier, mon véritable nom m'a lui été donné par les hommes.
Il était un temps où les légendes étaient d'une matérialité dont personne ne doutait et j'en faisais partie, perché au sommet de ma montagne, dominant la vallée. Développant pour elle et ses habitants les sentiments de loyauté et d'affection qui m'uniront plus tard au Hollandais. Sans cesse, les hommes venaient grimper jusqu'à mon repaire, cherchant des conseils ou des soins, voulant prouver ma légende et leur audace. J'y étais respecté, aimé tel un petit dieu tutélaire de la montagne et la vie aurait du suivre son cours si je ne m'étais pas plus mêlé des affaires des hommes. Lorsque l'on voit Philomène, on ne pense pas que le mot « sage » ou « compatissante » soient les qualificatifs les plus exacts pour me définir, et pourtant ils sont constitutifs de ce que je suis. Mais les ans m'ont endurcis, les malheurs m'ont aiguisé, rendu prudent, accordant cette sagesse et cet amour à un cercle restreint, me caparaçonnant sous une écorce rude, et violente. La bonté ne libère pas comme les armes. A l'époque pourtant, j'étais respecté pour ma sagesse, tout ce temps à observer le monde me donnant un tout autre point de vue que celui limité et bas de terre des hommes. Un contact de mes ailes permettait de soigner la faune et les hommes, apportant une guérison digne de ma légende. Brûler mes plumes me faisait appeler à votre secours. Ma première existence était vouée aux hommes et je m'abandonnais à mon instinct protecteur.

He's all that I got

Zal fut le premier tournant de mon existence.
Je ne connaissais la politique des hommes que par ce qu'on m'en disait, par les questionnements et malheurs de ceux vivant dans la vallée. Un dénommé Siyam devint le roi d'Afshin, devint un homme et un père. Celui de Zal, prince héritier, qui n'avait comme défaut que sa chair et sa chevelure nivéennes, ses yeux aux tonalités carmines. Albinos, voué à la mort par son propre père. Siyam abandonna son enfant qu'il jugeait monstre maudit sur les contreforts de ma montagne. Si l'homme avait la cruauté de tourner les talons sans un regard pour l'enfant qui pleurait, je n'avais pas l'indifférence de laisser les pleurs s'éteindre dans la mort sous mes yeux. Que pouvais-je faire d'autre ? Je n'étais pas un rossignol qui ne fait que chanter, je suis le Saïmour, doté d'une voix et d'une âme.
Je le recueillis, je l'élevai du mieux que je pu. Mettant en application ma sagesse et expérience, je veillai sur l'enfant et l'observait grandir, m'attachant à lui. Que cet enfant me hérissa les plumes d'inquiétude ! Essayez un peu d'être oiseau-mère-d'humain-célibataire ! Garder un œil sur un adolescent à bord d'un bateau pirate est une entreprise moins épuisante ! Contre toute attente, Zal devient...quelqu'un de bien. Cultivé, intelligent, vif. Oh, il serait médiocre quant au respect de l'étiquette, mais il n'était pas un sot ni une brute sans cœur. Il avait de quoi faire un bon roi, meilleur que son père si superstitieux et peureux. Lorsqu'il fut adulte, il choisit de retourner parmi les siens.
Il me brisa le cœur, mais je le laissai partir. Les oiseaux ne peuvent pleurer, mais en mon cœur j'étais inconsolable. Plus tard, j'ai appris qu'un navire est sain et sauf au port, mais qu'il n'est pas fait pour y demeurer ancré, que l'oiseau en cage ne risque rien mais qu'il y dépérit, que l'enfant toujours doit quitter ses parents. Mais sur le moment, ma prétendue sagesse se débattait pour dominer mes émotions et mon désir de le garder auprès de moi pour toujours. J'étais consciente de la nécessité pour lui de rejoindre le monde des hommes, de mener une vie qui n'était pas la mienne, mais cela n'empêchait pas mon cœur de serrer, comme chaque fois que je quitte Antoine pour œuvrer à la réunion de l'équipage. Savoir qu'il s'agit de la chose à faire ne m'ôte pas une pointe de culpabilité.
Lorsqu'il dévala pour la dernière fois ma montagne de son pas joyeux, il tenait serré en son poing d'homme l'une de mes plumes. La brûler m'alerterait et me permettrait de voler à tire-d'aile à son secours.

Trop tôt cependant, cet appel à l'aide retentit.

No grave can hold my body down

Zal s'était marié. Rudabeh, voilà le nom que portait son épouse. Sans doute était-elle belle, intelligente, gracieuse ou que sais-je encore, mais elle est surtout morte. Une réalité que je ne puis effacer et qui demeure encore, tant d'années plus tard, tel un fantôme hantant mon esprit, un squelette dans ma cabôche. Sa mort est d'autant plus douloureuse qu'elle a eu lieu entre mes ailes, son sang souillant mes plumes, malgré tous mes efforts. Il aurait été possible de la sauver, de les sauver, elle et l'enfant de Zal qu'elle portait dans son ventre.

Les guérisseurs et alleresses étaient persuadés qu'elle allait mourir, emportant l'enfant dans sa tombe, mais Zal m'avait vu d'un mouvement d'aile réussir ce que les hommes qualifiaient des miracles. Je l'avais sans doute trop éduqué à croire ma sagesse et mes dons, à croire que toujours je serais capable de le protéger. Nulle magie ne pouvait la sauver, cependant. Si seulement c'était aussi simple qu'un battement d'aile puisse sauver toutes les vies et ranimer les morts ! Mon savoir pouvait les sauver. J'avais assez observé les activités des hommes pour savoir qu'ouvrir le ventre de Rudabah pour en extraire l'enfant était une réponse adéquate au problème. Qu'ils avaient plus de chance de survivre à ce projet insensé qu'à la situation présente. Mais que des foutues serres de rapace n'étaient guère adaptées à une telle opération délicate ; Ces mains, ces doigts que je déteste tant aujourd'hui et qui me font jurer lorsque, malhabiles, ils laissent tomber ce qu'ils tiennent ou souffrent d'un choc, ces mains me manquaient.
A ma proposition, les soigneurs se récrièrent, la foi de Zal m'abandonna.  Il voulait croire à mon idée, ne pouvant douter de ma loyauté, mais l'idée lui semblait aberrante. Tentons autre chose. Tentons de faire pleurer les roches, de transformer les ânes en licorne et les archéologues en pirates, mais que Merlin nous pardonne ne tentons pas ce qui marche ! Les soigneurs, tenant à leur avis, leurs préjugés et à leur foutue position de détenteurs de la connaissance ridiculisaient l'oiseau moqueur, et s'interposèrent, m'accusèrent de vouloir tuer la jeune femme, me venger du départ de Zal. Qu''est-ce qu'ils pouvaient piailler autour du corps en douleur de Rudabah, poursuivant Zal qui faisait les cent pas dans la tente. Ils ne s'aperçurent qu'elle avait expiré que par mon cri de désespoir, chant funèbre passé par mon bec.
Zal était inconsolable, aveuglé par le chagrin et la colère. Si j'ai appris une chose, c'est que le chagrin et le deuil peuvent avoir le dessus du meilleur des hommes, qu'ils perdent l'esprit et la raison dans ces cas, aveuglés, enfermés dans leur rage et le besoin de renverser le passé, coûte que coûte. Lorsque à son tour, Davy connu cette peine immense, il ne réagit pas d'une manière plus raisonnable, faisant trembler son équipage et moi-même devant son courroux et son chagrin, me poussant à vouloir de même réparer l'outrage, en vain, n'ayant ni mots ni actes pour effacer ce qui se passait. L'impuissance est un sentiment que je déteste, mais voir ceux à qui je tiens souffrir sans que je puisse agir me rend presque aussi fou qu'eux.

J'avais les plumes encore souillées de la mort de Rudabah qu'on me saisissait pour me condamner à des décennies d'obscurité. Je fus enterré avec la femme que je n'avais pu sauver ; son tombeau gigantesque, dont les richesses témoignaient de l'affection que mon protégé lui avait porté durant sa vie, serait le mien. Enfermé dans une cage comme le plus vulgaire des canaris de compagnie, je regardai l'ouverture être scellée pour ce qui me sembla une éternité.
J'y resterai jusqu'à la mort de Zal et de sa lignée, jusqu'à ce que son nom même disparaisse des archives et ne soit plus qu'une allusion dans une légende oubliée. J'ignore encore aujourd'hui s'il vécu une vie longue et prospère, s'il eut une autre bien-aimée, s'il me pardonna et m'oublia dans mon trou, ou si pour toujours je fus accusé de tous les mots.
J'en fus sorti de la plus inopinée des manières. Pilleurs de tombeaux, chercheurs de trésors, pirates, archéologues. Appelez comme vous le désirez, mais n'osez pas les insulter devant moi. Tous ces termes sont exacts, et sans doute peut-on en utiliser des plus flatteurs, comme des insultes terribles. Tout cela serai vrai, en un sens. Davy Jones et son équipage pénètrèrent dans le tombeau, et me trouvant au milieu de ces mornes objets qui étaient ma seule compagnie depuis tant d'années, ils en ouvrirent la cage et me laissèrent sortir, recouvrir ma liberté. Ils auraient sans doute pu tirer une fortune de ma vente, mais c'était une toute autre chose qu'inaugurait ce loquet ouvert avec respect.


You put your hand out
Opened the door
You said come with me boy, I want to show you something more



« Toutes voiles dehors ! Le Saïmour nous est venu en aide ! »  Ce cri, je l'entend toujours résonner à mes oreilles, vingt ans plus tard. L'adrénaline, l'esprit d'équipe, la fougue pirate, la joie de retrouver l'air qui filait sous mes ailes, la découverte de la terreur et le chaos que je pouvais semer. Je revivais alors que je filais au-dessus du navire qui avait commis l'erreur de se lancer à la poursuite du Hollandais. Mes serres et mon bec portaient la mort, mes ailes enflammées par l'éclat du soleil, l'effroi. Une première pour moi, mais au milieu des embruns je découvrais une vie bien plus intense, vivante, en quelque sorte.

Je les aidai par gratitude, je restai... parce que c'était eux.

Une fois que l'invention de Léonard ait fait battre nos ennemis en retraite, il aurait été logique de retrouver ma montagne et mon isolement, ma liberté... Mais tout avait changé et je me posai dans la vigie du navire, lieu qui serait mon repaire et mon nid pour les années qui suivirent.  Je pris ma place à bord du Hollandais Volant, je fis mien cet équipage hétéroclite dévoué à leur capitaine. Je m'attachai à eux plus que je n'aurais jamais pensé, savourant la vie à bord. Je pouvais compter sur eux, eux sur moi, et je gagnai la confiance de mon libérateur. Les rapports humains en-dehors de l'équipage ne sont pas mon fort, mais le lien qui s'établit avec Davy Jones était tellement simple et naturel qu'il dépassait ce genre de considération, n'ayant pas besoin de mots ou d'y réfléchir. Ainsi, je deviens à la fois la vigie – avoir un oiseau de légende à son bord était un avantage indéniable pour le navire pirate – et le second du Hollandais Volant, comme si cela avait toujours été ma place.
Et en effet, une sorte de vie tranquille sembla s'établir – autant qu'une vie peut être tranquille à bord d'un navire tel que le Hollandais Volant.
C'était ce à quoi ressemblait le bonheur à mes yeux. Il y avait bien sûr des ratés, des abordages où la terreur ne suffisait pas et où le sang de coulait de notre côté, des tempêtes qui révulsaient les estomacs...des foutus pièges qui me prenaient dans leurs rets... Je l'ai été, une fois, en Afshin. Pourquoi avais-je eu l'idée de me poser là, je ne m'en rappelle plus, ne subsiste en moins que le souvenir de la déferlante de panique. La douleur n'était rien, je ne suis pas un oiseau douillet, mais se retrouver ainsi pris au piège...La panique. Je ne l'avais encore jamais éprouvée avec tant d'acuité alors que j'étais bloqué au sol, tout en sachant le Hollandais presque prêt à lever l'ancre, si proche mais pourtant si lointain. Mes cris de guerre sont redoutables, j'avais à peine l'impression d'émettre de piaillements d'oisillon pitoyable lorsqu'un jeune adolescent est venu à mon aide. Une telle ivresse, un tel soulagement, je n'avais plus éprouvé cela depuis que Davy avait ouvert ma cage. Dans ma joie, je lui offrais l'une de mes plumes, symbole de ma dette envers lui, et de la reconnaissance que je lui assurais.
Sans savoir que cela allait nettement me compliquer la vie une fois cet adolescent brun devenu un homme.

Après cet incident, j'ai longtemps évité de me rapprocher des terres, ne m'éloignant plus de l'épaule de mon capitaine, perclus de méfiance.  Car nous faisons régulièrement escale à Libertalia, une ville pirate qui défiait autant la loi que le bon sens élémentaire. Evidemment, nous n'y étions jamais véritablement en sécurité, étant à l'abri des lois et des bons citoyens, mais non pas des couteaux cachés dans le dos, et des chopes qui volaient. Mais Davy Jones y avait Caroline et Antoine, et les hommes aimaient retrouver la terre ferme et ce qu'elle offrait. Je m'en accommodais, même si je préférais somnoler dans le nid de pied, le soleil chauffant mes ailes, attendant l'heure de reprendre la mer.

Jusqu'au jour où je me fis réveiller en sursaut par le bruit des canons.

When the fires, when the fires have surrounded you
and the whole wide world coming after you


Un équipage pirate canonnant une ville pirate... C'était impensable et sur le pont, les pirates fixaient éberlués cette absurdité qui réduisait en cendres leur port d'attache. Le premier à réagir fut Davy qui bondit à terre comme un diable hors de sa boîte, me laissant organiser ce qu'il ordonna être notre départ précipité. Là-bas, au-delà de la plage, le chaos et le feu se répandait, et la famille de notre capitaine consistait une cible bien trop fragile. Ce qui passa chez Caroline et Davy, il me fallut longtemps avant d'en savoir les détails, mais le changement qu'il occasionna chez Jones et ce nom qu'il avait toujours aux lèvres me suffisent. Un œil sur les voiles, un sur les matelots, un sur ( non je ne suis pas le corbeau à trois yeux. Pourtant, parfois il m'en faudrait vraiment un troisième ) la plage, guettant le retour du capitaine. Je n'ai pas de don de prophétie, mais j'ai l'oeil partout et je tire le conclusion qui s'imposent. Et lorsque j'aperçus la silhouette de Davy Jones qui se débattait pour échapper à ses poursuivantes, ma prudente descendit en cale de mes priorités.
Je présume qu'un humain aurait foncé dans le tas, armes en mains, désir de mourir au cœur et un « non » fou sur les lèvres. Le Saïmour ne choisit pas plus de subtilité, fondant dans un cri strident,
J'étais aveuglé par la rage, et que ces hommes blessent Jones et Antoine – inconnu jusqu'alors pour moi, mais mon regard perçant perçut le précieux paquetage avec surprise -, cela n'était pas concevable pour moi. Yeux crevés, chair lacérées, la routine, bien que j'y mis une véhémence inhabituelle, permettant de faire gagner un peu de temps à Davy Jones qui continua jusqu'au navire.

Aussitôt le capitaine hissé sur son pont, le Hollandais prit la mer et je les rejoignis d'un battement d'aile.

A cet instant, cette vie de piraterie tant chérie, je la haïssais. J'étais fou de rage, et j'aurais volontiers envoyer Lemaudit par le fond, et avec lui tous ceux, innocents ou vermines qui se dresseraient entre moi et la cible de ma colère. Mais ces sentiments, peut-être décuplés chez moi, étaient ceux de Davy Jones, de l'équipage ;  je crois férocement à l'idée que la violence, la colère peuvent construire quelque chose, que de ce feu peut naître quelque chose. Mais il n'était pas l'heure de ça, et j'étais tout aussi tenté d'emporter Davy Jones et son fils entre mes serres et de les emmener bien loin au cœur de la montagne. On avait pas idée de toucher aux miens.

Je ne suis pas un bien gros oiseau, pouvant tenir en équilibre sur une épaule – bien que pesant mon pesant de graines et de marins égorgés -  mais l'envergure est mon plumage de feu est gigantesque, dite suffisante pour voiler le soleil et apporter la terreur dans le cœur des hommes. Je les étendis autour de Jones, barrière et protection à la fois, chose que mes bras ridicules, pâles et malingres sont bien incapables de faire maintenant ! et ne laissait que Léonard s'approcher, les autres gardant une distance respectueuse, et désemparée – voir le Capitaine ainsi les déstabilisait autant que mon courroux les faisait reculer.  Que faire d'autre ? J'attendais, je ne sais quoi, que Davy Jones se reprenne, que tout redevienne comme avant, que sa peine qui transpirait jusqu'à moi s'apaise et que mon monde ne soit pas aussi profondément détruit que je le pressentais. En vain, bien sûr. Mais lorsque je sentis Davy Jones se tendre sous mes ailes pour relever le regard et la tête, je resserrais de même l'emprise de mes serres. La vermine ne se laisse pas abattre, n'est-ce pas ?

Yoho a pirate's life for me !|

Après ce tragique événement,  la vie sembla reprendre son cours, mais cela n'était qu'un chant de sirènes. La vie à bord était comme brisée, déséquilibrée, à l'image de son capitaine. Bien sûr cela n'était sensible que pour quelqu'un connaissant véritablement la vie à bord. Nous étions des pirates, tuant, pillant, volant. Lemaudit fut notre première cible, et en tant d'années de vie je n'ai vu d'assaut plus sanguinaire et impitoyable. Je ne fus pas en reste moi-même, évidemment ; partiellement parce que plonger tout bec dehors dans le danger me permettait de survoler de peu Davy Jones et m'assurer qu'il ne ferait rien d'absurde - se renfrogner était une chose avec laquelle je faisais sans soucis, mais perdre le capitaine ? Pas tant qu'il me resterait des plumes – et d'épancher moi-même ma soif de sang.

Nous étions plus impitoyables, plus violents, plus avides de trésors et si d'une part cela me ravissait mon âme de pirate de fougue et de ravissement, il y avait toujours comme une note discordante qui ne se laissait pas oublier. Mais une vie à bord d'un navire pirate est nécessairement, ne laissant juste assez d'ennui pour avoir le temps de contempler les flots de temps à autres – voler en rase-mottes dans l'écume pour essayer de saisir une sirène entre mes serres.

Ne craignez cependant pas que le caractère soudainement revêche du capitaine ait rendu la vie de l'équipage impossible. Déjà parce qu'il ne s'agit pas d'un équipage de fortune rassemblé autour d'un impossible magot, lié par la cupidité mais qu'ils connaissaient par cœur leur capitaine et que c'est lui qu'ils suivent. Et surtout, parce que les regards les plus noirs venaient de ma personne. Si j'étais l'oiseau le plus ravi du monde lorsque perché dans mon nid-de-pie le soir, je les entendais bavasser et hasarder quelques rires, j'étais également – et je suis toujours, que la bonne fée en crève – un second autoritaire, un tantinet chiant. Mais c'est parce que je les aime plus que moi-même : combien de coups d'ailes virulents ai-je adressé à ces hommes que je considère comme ma famille ! Lorsqu'un homme se fait picorer le front pendant qu'il se fait enguirlander par un oiseau de légende, il apprend plus vite. Je déteste parler pour ne rien dire et donner deux ordres deux fois, voyez-vous.

A présent, l'équipage était encore plus soudé, à défaut d'être plus joyeux, et je délaissais encore plus souvent les airs ou la vigie pour passer du temps sur le pont. Je parlais peu et j'entendais fort bien l'équipage d'en haut, alors pourquoi ce changement ? Parce qu'un nouveau mousse grandissait à bord et que je refusais de le lâcher des yeux une seconde, le gardant à portée d'un battement d'aile. Antoine, le fils de Jones et de Caroline.
Ce n'était pas comme s'il risquait grand chose ; il était après tout sur le navire le plus légendaire de nos mers, le plus craint, le plus terrifiant, auréolé de la légende de votre serviteur emplumé et de la sauvagerie de son capitaine à qui l'on prêtait de multiples rumeurs tout aussi effroyables les unes que les autres. Forcément, qui oserait toucher un seul cheveu de sa tête blonde ? Une fois passé du côté des monstres, on apprend à ne pas les craindre et à susciter leurs sourires. Et il y avait de la concurrence à bord pour s'occuper de l'enfant ; son père bien sûr, Léonard, mais aussi à peu près tout homme à côté duquel il passait - Epluche tes patates toi au lieu de filer à manger à Antoine ! Le balai c'est pour briquer le pont, pas pour jouer au chevalier que diable, et les tonneaux ne sont pas des découvertes archéologiques, le premier que je vois sortir de la cale ce que nous avons sorti de ce tonneau maudit...
Je pépiais à qui mieux mieux, il faut le dire, mais ma plus grande joie était de surveiller Antoine, ou de lui enseigner les rudiments de navigation, lecture des étoiles, et de tout ce qu'un futur capitaine-archéologuqe devait savoir. Je me rappelais fort bien de la fierté que j'avais éprouvé lorsque j'avais découvert le bonheur de Zal, il y a si longtemps, mais cela n'avait rien à voir. Par tous les dieux des mers, on aurait dit un coq à ainsi gonfler les plumes la première fois qu'il réussit à faire un nœud compliqué, ou à grimper jusqu'à mon nid-de-pie.

Enfin, l'autre grande différence était qu'après la mort de Lemaudit, notre nouvel ennemi désigné fut Sinbad Septmers, capitaine de l'Ecorchée. Pas tout à fait le même genre que Lemaudit, vous me direz et heureusement car ma dette d'honneur envers lui s'effacerait bien vite s'il décidait un jour de s'en prendre aux miens comme Lemaudit en ce jour … maudit, dans la maison de Caroline et Jones.
Dette d'honneur.
Vous avez bien entendu, je ne désire pas la mort du pirate qui nous pourrit l'existence et rivalise avec nous sur les mers. La faute aux beaux yeux de son capitaine, si l'on peut dire : la première fois que je l'aperçus sur son pont, un frémissement me prit jusqu'au bout du ramage, « ce type, je le connais ». Evidemment, puisqu'il avait une de mes plumes au fond de sa poche, le bougre. L'adolescent qui m'avait sauvé d'un très mauvais pas des années auparavant était devenu homme et capitaine, par-dessus le marché. J'avais juré de toujours lui venir en aide et de le protéger en cas de pépin. J'éprouve de la reconnaissance pour lui. Davy Jones semble l'admirer, au fond.
Cela n'empêche pas que tous deux aimerions plus que tout le voir envoyé par le fond. Car le simple nom de Sinbad me fait me murer dans un silence grinçant, souhaitant voir cet oiseau de mauvaise augure arrêter de narguer notre capitaine. Devrais-je lui arracher la langue moi-même ? Oh il représente un adversaire de taille, un adversaire à notre mesure, pour ainsi dire. Et alors ? J'ai vu trop de fois Antoine encore enfant écarquiller les yeux et Léonard grimacer devant les blessures infligées à son père par ce foutu Septmers.

Sauf que si je dois sacrifier ma vie pour lui, je le ferais, me faisant des nœuds bien compliqués dans mon crâne de piaf. Au point que, lorsque installé à mon poste de vigie j'ai aperçu de loin l'Ecorchée dans une très mauvaise passe, en prise avec un autre navire, j'en ai avertis l'équipage ; J'aurais tellement voulu garder le bec clos, nous serions naturellement passé au large, sous le vent... Mais j'en étais incapable. Enfin, il valait mieux ça que délaisser mon poste pour soudainement voler au secours de notre ennemi,... n'est-ce pas ?

Le bouquet final de la déveine qui accompagne tout bon chasseur de trésor fut sans doute les sirènes qui nous prirent pour cible. Tout marin, tout pirate plus encore connaît ces terribles créatures, toutes dévouées à nous entraîner par le fond au lieu d'accepter leur place de friture – pirate et oiseau, j'ai un faible pour le poisson. Bien sûr, je ne les subis pas, et je pourrais accompagner leurs méfaits d'une mélodie indifférente, bien au chaud en vigie.
… Toute personne me connaissant un tant soit peu sait que telle indifférence m'est impossible. Je ne vis que cœur et âme, entièrement dévoué à mon équipage et prêt à les défendre bec et ongles jusqu'à la mort.  Ane parlant, dragon, mortel à deux mains et dis doigts, fées-piafs piaillantes, je ne les considère pas différemment, oiseau parlant à bord d'un équipage humain. Mais les sirènes sont l'objet spécifique de ma haine et de mes regards noirs – et le charnel m'ôte autant le moyen de noyer le poisson que d'en sentir le fumet. Jamais je ne leur pardonnerais d'avoir tué tant de membres de notre équipage et d'avoir contribué à notre chute.

Don't go where I can't follow,
I hate to watch you fall apart.


« Tout le monde se sépare. Si nous restons ensemble, ils nous repéreront et c’en sera fini de nous tous. Léonard, pars vers l’Est, tu y seras à l’abri de leur vue grâce aux montagnes. Saïmour, prends Antoine avec toi et partez en direction du Sud, vers Afshin. Vous serez à l’abri là-bas. Quant à moi, je pars vers le Nord pour essayer de détourner leur attention. »  Pour la première fois de mon existence, je me trouvais en flagrant désaccord avec Davy. En désaccord par ce que je voulais continuer à lui obéir, pour être exact. La situation était désastreuse, pour ne pas dire désespérée, mais un capitaine ne coule-t-il pas avec son équipage ? Pas celui-là bien sûr, je l'aurais tiré de l'eau de force et avec lui tous les membres de notre équipage un à un s'il l'avait fallu. Mais la légende du Hollandais avait sévèrement pris l'eau, et nous étions à terre, dans un état lamentable, plus qu'une poignée d'entre-nous.
C'était une réalité implacable qui me brûlait de l'intérieur, certes, mais cela ne voulait pas dire que nous devions nous séparer. Cette idée même me faisait monter la bile dans ma gorge d'oiseau, alors que je me récriais contre l'idée absurde de notre pirate tant aimé. Les protestations véhémentes de la bande d'éclopés à moitié morts qui nous servaient encore d'équipage me rassuraient. Mais je n'étais pas celui qui exprimait son mécontentement le moins fort. Il n'avait pas tort loin de là, et j'aurais pu proposé à d'autres de faire ce choix. Il était raisonnable et une fois pesé le pour et le contre, j'aurais du m'y plier, mais je ne pouvais m'y résoudre.
La vie que le Hollandais Volant m'avait offert était trop intense, trop brillante et trop vive pour que je puisse y renoncer. C'était ma famille et je ne comptais pas les abandonner, pas plus qu'abandonner face à nos adversaires et repartir l'aile pendante. Mais apparemment, se prendre mon aile déterminée dans la figure n'était pas suffisant pour que Cap'tain Davy Jones change d'avis.  S'il n'avait eu Antoine, je n'aurais sans doute pas obéit, mais la prudence se rappela à moi lorsque mes yeux se posèrent sur le jeune garçon. Il avait grandi, toutes ces années passées à bord mais c'était encore un enfant, dont j'étais à la fois...l'oiseau-mère et complice ? Je ne pouvais pas l'abandonner, ni continuer à l'exposer au courroux de Yasen. Pas avant d'être en mesure de lui rendre la monnaie de sa pièce et de protéger tous les hommes qui nous restaient par la même occasion.

Nous retournâmes à Afshin, mon royaume natal, figé dans les sables . Rien n'avait vraiment changé là haut, même si le souvenir de Zal s'était effacé de toutes les mémoires sauf de la mienne. Yasen a promis notre perte, et nous ne sommes plus de taille à lutter. Pas encore en tous cas, car je confiai Antoine à des anciens marins que j'avais connu et en qui j'avais ...une confiance relative. Autant que je pouvais faire confiance à des gens qui ne faisaient pas partie de l'équipage. Mais la menace de voir leurs yeux arrachés et leur foie becquetés s'ils touchaient à un seul cheveu d'Antoine fut suffisante pour que j'ose l'y laisser quelques temps. Pas le cœur léger, pas après tout ce que nous avions vécu, mais j'avais d'autres choses à accomplir.

Je ne partais pas longtemps, après tout. Je ne pensais pas mettre autant de temps à retrouver les membres de notre équipage. Je pensais encore moins avoir à les convaincre. Devoir les convaincre d'abandonner leurs nouveaux bâtiments ou leurs nouvelles vies pour reprendre la route ne m'avait jamais passé par la tête, tant il s'agissait d'une évidence pour moi, mais certains renâclaient, échaudés par nos dernières mésaventures et l'acharnement de Yasen à notre égard. J'aurais volontiers prouvé que mon acharnement était de loin supérieur à cet homme, mais cogner sur mon équipage n'était pas une solution viable.


Je n'abandonnais pas pour autant. Etre le Saïmour a des avantages, matérialisés par des ailes immenses, porteuse de vie et de guérison mais qui, surtout traverse les étendues d'un battement. Et  maintenant que je pouvais survoler indifféremment survoler les eaux et les terres sans être ralenti par un navire, je me hâtais de sillonner les terres pour récupérer l'équipage dispersé, faisant toujours des aller-retours jusqu'à Antoine cependant ; pour retrouver le jeune pirate toujours plus prêt à remonter à bord et à en découvre, à ma fierté mêlée d'inquiétude. Son père, je mis une éternité à le retrouver. Etait-il encore vivant, après avoir servi de diversion à Yasen ?

And if I see you
In clean new clothes
I hope you hold the mirror up to show me what I chose


Je venais à peine de remettre la main sur la majorité de l'équipage et surtout sur Léonard et Davy Jones que la « bonne » fée entrait en piste et sabotait mes projets de vengeance et de remise à flot du Hollandais Volant. Je ne dis pas grand chose, mais je fus pourtant rapidement classé comme créature parlante devant prendre le Charnel  - pour une fois, ma légende de vigie du terrible vaisseau pirate me desservit de manière spectaculaire. Ca et les insultes et cris perçants que je poussais lorsque on me fit respecter le décret de force. Je porte donc le charnel, accroché à une bague qui ne dépareille pas de mon attifement de pirate, mais il ne se passe pas un jour sans que j'ai envie d'envoyer mon tout nouveau poing tout neuf dans le mur. Cela ne suffirait pas pour me débarrasser de ce que je considère une véritable malédiction.
Yeux de mer d'Afshin, chevelure de plumes rougeoyantes. Sans doute pouvait-on reconnaître l'oiseau moqueur que j'étais en réalité, mais je fixai longuement la femme qui se présentai dans le miroir que me tendit Mathilde pour la première fois. Je reconnaissais mes plumes de cuivre rouge. Mais à part ça ? Ce n'était pas moi, et ce n'était certainement pas pratique.
Dès le premier jour, j'ai récupéré un vieux chapeau qui traînait et j'ai tenté d'imiter l'accoutrement des pirates que j'ai côtoyé toute ma vie sous forme plumée. Je n'ai pas tenté d'imiter tant que cela la vie des hommes cependant, restant farouchement opposée à cette torture qu'on m'impose et bien décidée à freiner des deux serres pour y résister tout du long. M'acclimatant juste assez pour ne pas me retrouver dès les premiers jours dans les geôles de cette marâtre.

Grâce à Mathilde surtout. Il doit avoir un dieu qui veille sur les oiseaux malmenés par les tempêtes pour que je sois tombée sur elle juste après avoir pris le charnel pour la première. Dire que j'étais en loque est un euphémisme, bouleversée par ce changement. Je dois sans doute à mon trouble d'alors d'avoir accepter son aide sans vouloir l'étriper d'abord, et d'avoir ainsi gagner une amie précieuse. Malgré ma méfiance première naturelle... Je finis par l'apprécier et lui faire confiance. Elle m'a aidé à m'habituer à ce monde, et parfois je m'adoucis un peu en sa compagnie.

Ne croyez pas pourtant que j'ai perdu mes habitudes de pirate pour autant. Certes, le jour je m'occupe des oiseaux de la volière du zoo – être l'un des leurs me rend particulièrement douée, évidemment et leur compagnie me réconforte un peu, tout en créant une violente nostalgie chez moi – et le soir je rentre chez Mathilde. La nuit, et entre temps cependant, je ne fais pas que ronger mon frein ; j'ai rejoins la Résistance à corps perdus, bien décidée à lutter par tous les moyens. Cela m'a obligé à remettre à plus tard les projets de retour à la piraterie et de vengeance que je nourrissais, mais j'essaie d'entraîner le reste des miens dans les lames de Cendres. Davy Jones et Antoine bien sûr en premier lieu, mais je ne désespère pas de convaincre le reste de l'équipage qui a tout aussi soif de combats et de vengeance.
A la place d'être unis sous le drapeau pirate, nous serions unis sous celui des Lames de Cendres. Et une fois les créatures magiques vengées, la liberté retrouver, nous pourrons enfin reposer nos yeux vers l'Océan et ses trésors.
   

   
⊱ far far away ⊰

   

   
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 13:52

la fameuse :aw:
bienvenue la belle, bon courage pour ta fiche :coeur:
on actualisera les pvs défilants pendant la maj, ne t'en fais pas :laugh:
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FORT FORT LOINTAIN

Suzy Rubanrose
BICHON DE COMPETITION

Suzy Rubanrose

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⊱ pseudonyme : Jet
⊱ tête mise à prix : Alexandra Breckenridge
⊱ crédits : Songbird, Tumblr
⊱ arrivé(e) le : 25/02/2015
⊱ manuscrits : 119

⊱ tes licornes : le serpent et le blond au sang-chaud
⊱ schillings : 104

⊱ ton conte : Lambda
⊱ ta race : Bête Parlante
⊱ métier : Sans emploi
⊱ tes armes : Un charme certain, avouons-le. Et une dague.
⊱ allégeance : Rien à faire, laissez moi tranquille

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 16:12

Bienvenue parmi nous :*-*: Et excellente combinaison de personnage/avatar, d'ailleurs Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2832667894
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FORT FORT LOINTAIN



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⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 16:17

MAAAAAAAAAX. :pierre: :hanw: :own: Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2300028946 :belle:
C'est que le cast de black sails débarque doucement mais sûrement, dis-donc. Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2832667894 Bienvenue parmi nous jolie donzelle et bonne chance pour ta fiche. :chica: :*-*:
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Invité
Invité

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 17:26

LA MOSELLE :was: On veut pas de vous, d'abord :uou: Et bienvenue et bonne chance pour ta fiche :hanw: (cela dit si t'as des cookies c'est bon, on t'accepte)
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 19:26

Shéhé & Suzy : Merci :own: :dance:

Simbard : En même temps, t'as vu le cast ? *sort* Merci :own:

Ulrich : Beuuuh on veut pas de vous non plus, mais c'est mieux que...tous les autres là :roll: vous faites du bon manger, en Alsace au moins :kale: ( et j'ai des super cookies de fée avec des pépites de chocolat magique, tu m'aimes ? :charming: )
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⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 19:28

Un peu que j'l'ai vu. :mdl: What a Face
Faut d'ailleurs que j'me mette à jour, j'ai toujours pas maté le dernier épisode. :laugh: Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2832667894
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 19:43

JESSICAAAAAAAAAAAAAAAA. :*-*: la bonasse de black sails :tombe: :amen: :potté:
bienvenue parmi nous avec ce perso qui a l'air de roxer :*-*: bon courage pour ta fiche :red: :bwag:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 26 Mar - 19:46

C'est bon, je t'aime. :smile:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyVen 27 Mar - 13:41

JESSICA JESSICA JESSICAAAAAAAAAAAAAAA :bwag:
Mais jolem tellement :potté: Et puis Mélusine quoi, la légende m'avait fait de l'oeil aussi, fût un temps :laugh: Du coup, je ne peux que t'aimer pour ces choix :prie:
Bienvenue sur FFL la belle, et fighting pour ta fiche :charming:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyVen 27 Mar - 15:10

Hansel : Eh ouais c'est moi :pierre: :pierre: Merci :own:
Ariel : Holland pour Ariel, c'est un choix qui roxxe du poney qui tousse aussi ! :yay:  Merci  :own:  *s'incline bien bas même si les sirènes ça pue un peu le thon quand même*
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Svetlana Plumenfeu
TU CONNAIS LE GARDE-CHAMPÊTRE ?

Svetlana Plumenfeu

Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 222779phoenix

⊱ pseudonyme : Poison Ivy
⊱ tête mise à prix : Tamzin gorgeous Merchant
⊱ crédits : Maquizz (avatar) wich witch (codes), K.S. (texte), nicolebonnet (gif)
⊱ arrivé(e) le : 01/12/2014
⊱ manuscrits : 137

⊱ tes licornes : Tokoyo Coeurdacier the badass
⊱ schillings : 226

⊱ ton conte : L'Oiseau de Feu
⊱ ta race : bête parlante, oiseau de feu
⊱ métier : ballerine
⊱ tes armes : sa voix enchanteresse, sa grâce, sa candeur
⊱ allégeance : jolem

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyVen 27 Mar - 20:04

C'est parce que le cap'taine Flint débarque que tout le cast de Black Sails se ramène ? :was: c'est beau l'effet boule de neige :aw:
bienvenue avec ce super choix de perso (tu me feras presque oublier à quel point je n'aime pas max XD mais j'aime bien l'actrice ! comment ça osef ?)
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FORT FORT LOINTAIN

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyDim 29 Mar - 0:47

Je suis amoureuse de cette actrice et le personnage a l'air tellement craquant :*-*: :own: Bienvenuuue parmi nous et bonne rédaction :blob: :coeur:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyDim 29 Mar - 1:26

high-five moselle-alsace de fou Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2300028946
bienvenue parmi nous, et courage pour la fiche :hanw: :adada:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyDim 29 Mar - 19:30

Svetlanaa> Bah tu sais avec le cap'taine c'est un peu qui m'aime me suive alors nous du coup, ben on va dans l'autre sens *sort super vite*
*te lance un peu de poussière de fée dessus* Aimeuhmoiiiioubliemaaaaax :dance:

Merci les petits poulets, j'avance au plus vite :yay:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyDim 29 Mar - 21:51

maaaaaaaaaa je t'aime déjà t'inquiètes pas (Svetlana a changé de cooooorps)
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyMar 31 Mar - 1:48

Décidément je vais devoir me mettre à écouter Black Sails :laugh:
Ils sont tous canons dans cette série ♥️
Bienvenue parmi nous ma jolie et courage pour ta fiche !
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate Tumblr_nrjscwzawK1rjjr2to6_250



Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyMar 31 Mar - 20:29

Aaaaaaaaaaaah Mélusiiiiine :bril:
Excellent, merveilleux choix ! J'adorais cette légende quand j'étais petite !

Bienvenue & bon courage pour ta fiche :coeur:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 2 Avr - 15:54

YOLO PETIT LAMA. :aw:
Sache que ça va faire une semaine que tu as commencé ta fiche et qu'il te reste donc une semaine pour la terminer ! :hanw: N'hésite pas à nous prévenir si tu as un souci, on pourra t'accorder un délai. :potté:
LOVKISKOEUR. Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2832667894 :own:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 2 Avr - 20:32

Suite à un cas de schizophrénie aïgue, on prend pas les mêmes et on recommence, Mémé devient Phihi Arrow
*se fouette donc face au délai et va faire de son mieux*
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyJeu 2 Avr - 20:47

CE NOUVEAU PERSOOOOOOOOOOO. :red: :red: :bwag: :amen: :tombe:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate 2zqu7ic

⊱ pseudonyme : Couyère.
⊱ tête mise à prix : Toby Stephens.
⊱ crédits : gritsou & belzébuth & tumblr
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Jeiran Aurorefauve.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain.
⊱ allégeance : On en reparlera quand il lui aura mis son pied dans la face.

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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyVen 3 Avr - 8:59

ALORS LA POUR LE COUP C'EST PAS MOI JE SUIS INNOCENTE :mdl: :mdl: Je suis triste pour Mélusine qui allait être un personnage de fouuuu mais en même temps SA MERE SGVFHJXGBKDHG PHILO QUOI JE SUIS TROP MEGA HEUREUSE je peux pas mentir en disant le contraire :red: :red: :red: :red: :red: :fire: :fire: :fire: :*-*: :bwag: :bril: :bril: :bril: :bril:

Du coup RE-BIENVENUE A TOI, merci encore de ton amour pour ce scénar et de le tenter, je suis à fond derrière toi et tu sais où me trouver si tu veux papoter par mp, du lien, de l'équipage, de la vie sur le Hollandais, si y a des zones d'ombre, tout ça :bril:
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyVen 3 Avr - 9:55

Hansel : Même réaction, je suis toute victime de Philomène :own: :love:

David : ESPECE DE SALE DEMON TENTATEUR VIL PIRATE :belle: :belle: c'est une honte, un tel cas de séduction/manipulation/corruption :own: Merci pour ce magnifique scénario, magnifique personnage, n'hésite surtout pas à crier si quelque chose ne va pas, j'espère être à la hauteur et tout et tout :own: et je vais te harceler ne t'inquiète pas
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Caw caw motherfucker | Philomène le piaf pirate EmptyLun 6 Avr - 19:00

Trop de perfection sur ce forum :was: excellent choix de scenario :aw:
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