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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte


FORT FORT LOINTAIN

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMar 10 Mar - 23:46









Aladin Graindsable
Si vous vouliez une petite vie tranquille, il fallait aller vendre des saucisses au marché

CONTE : Aladin   AGE : 25 ans SENTIMENTALEMENT : Divorcé et célibataire et c'est très bien comme ça. Être marié à une tanche ça va bien un temps. Il n’est pas rare qu’on le voit en compagnie d’une femme mais ce n’est jamais que pour quelques jours. Moins il s’attache, mieux il a l’impression de se porter.  OCCUPATION : Vendeur ambulant de trucs plus ou moins brillants et plus ou moins magiques RACE : On ne peut plus humain. CARACTÈRE : vif, charismatique, manipulateur, borné, opportuniste, laxiste, égoïste bien que loyal, cultivé, enthousiaste, jem'enfoutiste il faut savoir attirer son attention, opiniâtre, immature, galant, dragueur, minutieux quand il se donne la peine (c'est à dire rarement), rêveur, bavard. GROUPE : live and let die. AVATAR : Luke Pasqualino CRÉDITS :  elf
Aladin est sujet à des terreurs nocturnes. Elles ont commencé après la trahison de son oncle au retour de la quête de la lampe merveilleuse. Depuis, il cauchemarde souvent de cette caverne et de cette lampe. ⊱ Depuis, il voue d'ailleurs un culte tout particulier aux lampes et ne peut s'empêcher d'acquérir toutes celles qu'il voit. Dans sa demeure, il a une pièce dédiée à ces objets, remplie du sol au plafond. Il a l'espoir de tomber un jour sur celle qui annihilera ses cauchemars. En attendant, il les entasse et les fait reluire avec amour quand il rentre Aladin a toujours une dague sur lui et honnêtement, mieux vaut pour lui qu’il ne s’en serve pas. Il est habile pour un tas de choses : se faufiler, subtiliser discrètement des trucs, s'enfuir et échapper à ses poursuivants. En revanche manier une arme c’est une autre paire de manche. Il est plus probable qu’il se blesse lui plutôt qu’autrui. Il part du principe que sa dague a un effet dissuasif et que c’est bien suffisant.   Aladin est un grand idéaliste même s’il n’en a pas toujours l’air. Il est prêt à défendre la veuve et l’orphelin si la situation se présente, quitte à se mettre lui dans une situation compliquée. Et après il se maudit de s’être mis tout seul là dedans. Aladin a une sainte horreur des chiens. Autant avec les autres bestioles il est comme cul et chemise, autant les canidés c’est niet. Il préfère partir en courant plutôt que de voir leur gueule haletante et pleine de dents. Heureusement, ces bestioles ne savent pas grimper et lui oui, ce qui lui a permis plus d’une fois de se sortir d’une mauvaise passe ou d’un chien un peu trop insistant ayant flairé un voleur.   S’il n’a jamais fait dans le deal d’herbe à chat ou d’onium, il lui arrive régulièrement de consommer le premier et occasionnellement le second. Il faut dire que l’herbe à chat l’aide à se débarrasser momentanément de ses terreurs nocturnes. Aladin adore tout ce qui brille, une passion qu’il a gardé de ses premières années. Il ne se sépare en outre jamais du médaillon qu’il tient de son père .
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que c’est pas sa copine. Honnêtement il ne la connait pas personnellement mais elle ne lui inspire rien de positif. Trop d’honnêtes gens de passage lui en ont dit du mal pour qu'il en pense du bien. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ? Ni content ni franchement mécontent. Aladin n’approuve pas tellement les manières de Marraine ni l’instauration du Charnel n°5 pour tous mais il ne se sent pas tellement concerné par les événements. Après tout, il n’est qu’un marchand de passage et tant qu’on le laisse marchander en paix, il n’a pas bien de mouron à se faire. TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? P’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non. Tout ça, pour Aladin, c’est de l’histoire lointaine. Pour la santé du royaume et l’épanouissement de ses habitants, il espère qu’ils reviendront un jour ou que quelqu’un d’autre viendra botter les fesses de Marraine. Après il ne mettrait pas sa main à couper que ça arrivera réellement. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Pas besoin, c'est déjà le plus humain des humains.
CES HISTOIRES D'ANARCHIE, ÇA TE FAIT PAS PEUR ? Ça ne lui fait pas peur, Aladin ne se sent, comme dit, que peu concerné par ces histoires. Cependant, son âme d’idéaliste s’éveille parfois et il est bien tenté de venir gonfler les rangs de ceux qui luttent pour leur liberté. LES LAMES DE CENDRES ET LEURS IDÉAUX, T'EN PENSES QUOI ? Lutter pour la liberté de son pays et un monde meilleur, voilà des idéaux qui font rêver le jeune Aladin. Pour l’instant il ne se sent pas l’étoffe d’un révolutionnaire. Cependant, il n’est pas exclu qu’il change d’avis. En attendant, il préfère œuvrer à sa manière, en tentant par exemple de procurer aux membres de Lames de cendre les objets dont ils pourraient avoir besoin.
ET NIVEAU MAGIE, ÇA DONNE QUOI ? La magie, plus il en est loin mieux il se porte.
PSEUDO : Aspa PRÉNOM : Tralala AGE : 25 ans COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? Les mystères des tréfonds de l'internet... je sais plus \o/ De site en site en fait ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? Petit marais a l'air totalement barré et c'est pour ça qu'il m'inspire  :yay:   CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? Faites péter le clafoutis, je suis un vendeur de pommes mexicain UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? :nyan:  Les smileys classés par couleur c'est le nec plus ultra   :uni:  

⊱ far far away ⊰
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FORT FORT LOINTAIN

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMar 10 Mar - 23:47






L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne


Je n’arrive pas à y croire. Non je n’arrive pas. Demain, première heure, je m’en vais. Je vais être LI-BE-RE, avec un grand « L ». LIBRE. Vous n’avez pas idée de ce que ça signifie, vous et votre air blasé là. On voit bien que vous n’avez pas vécu avec une tanche pareille pendant deux ans. Une belle tanche, certes, mais une tanche quand même. Je n’en peux plus. Mais vraiment plus. Je pourrais la tuer je crois, juste pour avoir la paix. Vous n’imaginez même pas comme je me crispe à chaque fois que je la vois, elle et son regard de poule, ses fesses trop bien moulées, sa bouche prête à débiter des âneries sans sens. C’est ça ou je me bute moi. J’en suis venu au moment où rien que d’entendre sa voix, j’en ai le sang qui se glace. Et ce n’est pas QUE parce que de sa voix il n’y a que des imbécilités qui sortent même si je l’admets ça joue beaucoup. Je pourrais me lâcher des heures à son sujet, c’est pas souvent que ça m’arrive et croyez-moi ça me fait un bien fou. Dire du mal d’elle, juste pour le plaisir de le faire, ce que c’est bon. Pourtant, je vous l’assure, je suis pas méchant comme type d’habitude. Pas tout gentil non plus, du moins pas bonne poire. Mais l’acharnement ce n’est pas mon truc. Sauf contre elle. Elle, si je pouvais faire griller son cul de poulet sur un barbecue et le donner à bouffer à tous les rats du quart… Oui bon excusez-moi, je m’égare. J’étais parti pour vous dire que demain, je m’en vais.

D’où ? Du palace. Un peu plumé, je dois bien l’avouer, mais je pars quand même. Il faudrait peut-être revoir les choses dans l’ordre. Je vous vois tout perdus avec vos grands yeux égarés et ça me fait de la peine.

Pour commencer, je pars du palace parce que j’y habitais à la base. Enfin à la base… depuis deux ans pour être exact. Et vous n’imaginez même pas comme c’est LONG, deux ans entiers à supporter sa tête de … oui, pardon, j’en reviens aux faits. J’ai rien d’un prince à la base. Je suis Aladin, le gamin des rues. Mais j’y reviendrai. Ça fait deux ans que j’ai demandé la main de la fille du seigneur Abdelghaffar et j’aurais mieux fait de me casser un bras ce jour-là. Encore que… l’erreur ce n’est pas que je lui ai demandé. C’est qu’elle ait accepté. J’aurais donc mieux fait de lui casser un bras. Ou de casser un bras à … bon, d’accord, j’arrête de vous casser les bras. Il n’y a pas eu de casse ce jour-là – à part mes… non, j’ai rien dit ne me tapez pas- et c’est bien dommage.

Ce jour-là, j’avais décidé de prendre ma vie en main. Plus de vols, plus de vie de vagabond, plus de terreurs nocturnes. Je rêvais depuis tout petit d’une vie de palace et j’avais décidé qu’il était temps de passer à l’action. Je réunis toute ma fortune, empruntais à quelques connaissances pour m’offrir une tenue digne d’un sultan, des bijoux, des pierres précieuses, un attirail qui ferait de moi le prince d’un jour. C’était tout ce dont j’avais besoin pour séduire la princesse Badroulboudour qui était à marier. La rumeur était trop de fois passée par mes oreilles pour que je laisse passer l’occasion. Honnêtement, si je retrouve le type qui l’a lancée, je lui fourre une lampe dans le… ouais, passons. J’y croyais dur comme fer, à mon plan bancal, et aussi incroyable que cela puisse paraître, il fonctionna. Le père fut séduit par ma fortune apparente, la fille par… je sais pas bien par quoi, peut-être par le fait que j’avais l’air de l’admirer, ils m’acceptèrent tous les deux et j’eus l’honneur d’épouser la princesse. Tu parles d’un cadeau empoisonné. Tu m’étonnes qu’il était content le papa.

Je les ai aveuglés mais surtout j’étais aveuglé. Je la trouvais belle et à mes yeux c’est tout ce qui comptait. Toute ma vie j’avais admiré les babioles qui brillaient, les pierres précieuses, les bijoux, l’or, tout ce qui était beau et tout ce qui était cher. Badroulboudour, à sa manière, représentait tout cet inaccessible. J’étais tellement fier de moi le jour où ils m’ont accepté au sein de leur famille. Un palais ! Un palais les gars ! Vous n’imaginez pas ce que ça représentait pout un gamin des rues comme moi.

Les premiers jours passèrent comme dans un rêve. La vie de prince était fantastique, plus encore que je n’aurais pu le rêver. Mais bien vite et malgré mon acharnement à m’aveugler, je dus me rendre à l’évidence : cette femme était une plaie. A chaque fois qu’elle parlait c’était pour débiter des âneries. Mais pas des âneries rigolotes, non non des âneries premier degré, affligeantes, nulles, bêtes, moches. Et puis cette voix… J’en tremble rien que d’y penser. Sa voix fut la première chose qui m’insupporta. Une espèce de crécelle qui vous donne des frissons jusqu’à dans le bas du dos. Sois belle et tais-toi n’aurait jamais été aussi bien incarné. Le souci c’est qu’elle ne se taisait jamais.

J’ai vite commencé à faire des cauchemars. J’ai encore plus rapidement rêvé de partir. Deux choses me retenaient cependant : je savais que ma tête serait mise à prix si je partais et j’étais attaché à la vie et à ma tête. Je savais aussi qu’une chance pareille ne se présentait qu’une fois et que je vivais une vie dont beaucoup d’hommes rêvaient. Je ne pouvais pas m’en aller sans avoir mené mon plan à bien, dans son globalité. Je vous vois grimacer. C’est vrai, je ne vous ai pas encore parlé de mon plan. Mais pour en parler, il va falloir que je vous parle un petit peu de ma vie. Vous avez un peu de temps ? Tant mieux, c’est parti alors.

Je vous l’ai dit, je suis un gamin des rues. Je vous avais dit que j’y reviendrais plus tard, ce moment est venu. Enfin gamin des rues… Gamin des dunes plutôt. Je porte bien mon nom, celui de mon père qui m’a élevé. Mon père était un vagabond dans l’âme. Il adorait voyager, détestait rester longtemps au même endroit. Dans sa famille, on avait toujours voyagé. Depuis que je suis tout petit, je suis bercé par le récit de ses allers et venues. D’ailleurs, c’est sur la route qu’il a rencontré ma mère. Elle fuyait son pays, des bandits à sa recherche. Mon père disait que c’était une pirate. Je ne pourrais pas vous le confirmer, je ne l’ai jamais connue, elle est morte peu après ma naissance. Je crois qu’il racontait ça pour me faire rêver, pour lui donner des airs d’aventurière. Ça va, ne faites pas cette tête, je ne l’ai jamais connue je vous dit. S’il y a bien une chose que mon père m’ait transmise, c’est son goût du voyage. Comprenez alors que rester dans un palais pendant deux ans, aussi fantastique qu’il soit, c’est une torture. Sans compter l’autre tâche-là qui n’ajoutait rien au tableau… Ah flute, j’avais dit que j’arrêtais. Malheureusement, mon père a décidé d’arrêter de visiter le vaste monde le jour où il a perdu ma mère. Il a décidé qu’il élirait domicile dans le royaume où ils s’étaient rencontrés et dans celui où elle l’avait quitté. Enfin domicile, c’est vite dit. Disons simplement qu’il ne souhaitait plus voyager de contrée en contrée mais parfaire sa connaissance de celle dans laquelle il se sentait chez lui : Afshin. Mon père gagnait sa vie comme toute sa famille l’avait fait avant lui : il vendait des trucs. Pas n’importe quels trucs, non non, des merveilles. Du moins c’est ce que je voyais, avec mes yeux de gamin. Des merveilles qui brillaient, d’autres qui ne brillaient pas, plein de jouets potentiels. J’étais fasciné par les babioles de mon père qui à mes yeux avaient une valeur inestimable. D’ailleurs, je ne comprenais pas qu’il ne reçoive jamais plus d’or pour les trésors qu’il vendait. Avouons-le, déjà petit, j’avais compris que nous ne roulions pas sur l’or malgré les trésors que vendait mon père. Nous n’avions pas de chameau pour voyager mais juste nos pieds et nos savates usées par les kilomètres. Et nous avions faim, souvent. Mon père s’arrangeait toujours pour négocier quelques bouchées de pain contre des babioles à lui. Quand on lui refusait, il faisait en sorte d’obtenir tout de même de quoi nous nourrir. J’ai appris très tôt à subtiliser ce dont nous avions besoin pour nous sustenter. Jamais plus. Nous n’étions pas des voleurs, nous avions une conscience. Mon père m’a toujours répété de ne jamais prendre plus que nécessaire et même si ce n’était pas l’envie qui manquait, je respectais cette consigne le plus souvent.

En grandissant, j’ai appris à élargir mes compétences : subtiliser de la nourriture c’était bien mais subtiliser des babioles qui brillent pour les revendre et gagner des sous pour s’acheter de la nourriture, c’était encore mieux. Ou comment faire compliqué quand on peut faire simple. Non, plus sincèrement, mon père nourrissait un espoir fou qu’il m’a transmis : celui de faire fortune en vendant des bricoles. Sauf qu’on ne fait pas fortune de cette manière. Pourtant il y croyait et naturellement j’y croyais aussi. Et comment commencer une fortune si on n’a pas de sous pour acheter les bricoles que l’on compte revendre à prix d’or ? En les piquant, pardi ! Considérons donc que nous faisions des emprunts à long terme. Nous n’avions pas de victimes, juste des investisseurs qui s’ignoraient.

Je vouais un culte à mon père. S’il y a bien une chose qu’il a oublié de m’apprendre, c’est d’avoir du recul sur ce qu’on faisait, sur ce qu’il était, sur un tas de choses. Je savais me débrouiller seul mais j’étais totalement dépendant et je ne jurais que par lui. S’il y a une journée de ma vie que j’aimerais changer, c’est celle-ci, celle où comme d’habitude nous faisons nos emplettes à notre manière, un matin de marché. Il y avait du monde et nous avons été éloignés l’un de l’autre, bousculés par la foule d’un jour de rabais printaniers. Je l’ai perdu de vue, j’ai paniqué. Il n’était pas très en forme depuis quelques jours, juste une petite baisse de régime, mais j’ai eu un mauvais pressentiment. Lorsque j’ai retrouvé mon père après avoir fait tout le marché au pas de course en long, en large, pas en travers parce que c’était trop étroit et trop plein de monde, il était à genoux, blême, les larmes aux yeux. Il n’eut même pas le temps de me parler avant de s’éteindre, me laissant plus seul que jamais.

J’étais sur les fesses. Enfin.. sur les genoux. Ou sur les rotules. Bref, j’étais sonné. Qu’est-ce que j’allais faire moi, tout seul ? Le monde qui m’avait paru si amical et que j’avais eu l’impression de dominer l’instant d’avant me parut soudainement hostile. Il y avait des gens partout qui nous bousculaient. Je suis resté toute la journée en plein soleil, aux côtés de mon père, espérant en vain que ce n’était qu’un mauvais rêve et qu’il allait se réveiller. J’étais incapable d’imaginer ma vie sans lui. Je n’avais jamais été séparé de lui, je n’avais même jamais imaginé que ce soit possible. Nous deux ensemble, c’était toute ma vie. Mais le soir venu, lorsque les rues se sont vidées et que je me suis retrouvé seul avec mon père inanimé, je dus me rendre à l’évidence. Il ne reviendrait pas. Je ne vous ai pas permis de vous attriste sur le sort de ma mère mais vous pouvez pleurer sur la perte de mon père. C’est ce jour-là que je me suis rendu compte qu’il était mon plus grand trésor. C’était un homme bien. Un honnête voleur.

A un vendeur de passage, j’ai vendu une partie des babioles que nous avions. Certaines à contrecœur tant je les associais à mon père. J’ai conservé celles que nous traînions depuis la nuit des temps. Je suis sûr que certaines venaient de son propre père, des invendus traînés de génération en génération, transportés à travers les pays dans un drap élimé. Je voulais lui offrir une fin digne, un emplacement près des dunes, près de la route qu’il aimait tant prendre. J’ai dépensé tout ce que j’avais pu obtenir pour lui offrir le meilleur, ne gardant qu’une poignée de schillings et le reste de nos bricoles pour continuer ma route. Je ne me suis jamais fait tant violence de ma vie que le jour où je suis reparti, quittant mon père pour toujours.

Je n’étais déjà plus un gamin, j’avais presque dix-sept ans. Dire que je ne connaissais personne à part mon père ne serait pas rendre justice à toutes les rencontres que j’ai pu faire au court de ma vie. Nous avions beau voyager, nous finissions toujours par repasser dans des lieux connus. J’avais des amis, certains que j’avais rencontrés dans la rue et qui menaient une vie parallèle à la mienne, d’autres qui étaient tellement différents que l’on aurait pu nous croire incompatibles. Malgré cela j’étais perdu. Ce n’est pas des amis dont je pensais avoir besoin, c’était d’un père de substitution. Par instinct, je fis ce que tout gamin aurait fait à ma place : je me suis rendu chez un ami de mon père que je considérais comme un oncle : Qasim. Pour être honnête, je n’avais jamais trop apprécié Qasim. Nous lui rendions régulièrement visite, il nous hébergeait mon père et moi pour un jour où deux lorsque nous passions dans le coin mais il était tout l’inverse de mon père : il était froid, distant, cynique. Pourtant, ce n’était pas quelqu’un de mauvais et je sais que lui aussi me considérait comme un membre de sa famille. A chaque passage, il tentait de m’enseigner un tas de choses différentes : mathématiques, sciences, c’était un homme cultivé. Il avait d’ailleurs proposé à mon père de me garder un moment pour me transmettre ses connaissances et le soulager. Mais j’avais refusé direct. Hors de question d’être séparé de mon père. Et puis j’étais comme lui, j’aimais bien trop voyager. Pourtant, c’est sa proposition qui est revenue en premier à mon esprit lorsque j’ai cherché où aller.

Qasim m’accueillit à bras ouverts et m’apporta le réconfort dont j’avais besoin. A nouveau, il me proposa de rester quelques temps à ses côtés, m’enseignant tout ce qu’il savait contre des petits travaux en tout genre. Cette fois-ci, j’acceptais. Mon envie de voyager s’était éteinte avec mon père. J’étais perdu, je ne savais pas ce que je voulais, je désirais simplement une présence paternelle. Qasim se montra exemplaire mais terriblement strict. Interdit de sortir sans son autorisation, interdiction formelle de voler quoi que ce soit, vie menée à la baguette et aussi régulière qu’un pendule. Pour un gamin comme moi qui n’avait jamais eu de cadre, ce ne fut pas chose aisée que de se plier à ce qu’il m’imposait. Mais je crois que c’est ce qui m’empêcha de sombrer.

Il était ma plus proche famille et surtout la dernière que j’aie et je ne mis pas longtemps à le considérer comme un parent proche. Ainsi, je ne me méfiais pas une seconde lorsqu’il me parla d’une quête dans laquelle il souhaitait que je l’accompagne. C’était le jour de mon anniversaire. Il m’offrit un anneau mais pas n’importe lequel. Un bel objet emballé dans du papier de soie. Pour un gamin comme moi, c’était déjà dingue de recevoir un cadeau d’anniversaire… emballé ! Mais le papier d’emballage n’était que l’embryon des surprises qui suivirent. Ce n’était pas n’importe quel anneau vous disais-je, non pas parce qu’il était empaqueté bien que cela ait déjà constitué une surprise mais parce qu’il était magique. Rien que ça. Et il n’y a pas que l’anneau qui était magique. Mon oncle aussi l’était. Il me conta l’histoire de sa famille. Nous étions vagabonds de pères en fils. Eux, ils étaient sorciers du désert. Honnêtement, je n’y cru pas une seconde. Pour moi, les sorciers c’était les braves hommes que je croisais sur les marchés et qui faisaient semblant de faire disparaître des schillings pour les faire réapparaître dans l’autre main. Moi j’avais au moins la décence de faire disparaître les choses discrètement et de ne pas les faire réapparaître. Les seuls pour qui j’avais du respect c’était les fakirs. Mais mon oncle me parlait d’une magie bien plus mystique et dangereuse. Il semblait si convaincu que je ne pus que faire semblant de le croire. Au fond, je me réjouissais non pas pour ses histoires à dormir debout mais pour la quête qu’il me proposait. Je venais d’avoir dix-neuf ans, deux années entières à rester sagement chez lui, je n’en pouvais plus, j’avais besoin de reprendre la route, mes jambes me démangeaient !

Le voyage dura longtemps. Pendant que nous marchions, mon oncle ne parlait que d’une chose : la grotte magique (ça en fait des choses magiques…) dans laquelle il souhaitait que je me rende pour récupérer un machin magique (qu’est-ce que j’vous disait..) : la lampe merveilleuse. Toute son excitation me passait un peu au-dessus jusqu’à ce que nous arrivions au pied de la fameuse grotte, au fin fond d’un village perdu dans une vallée. Alors seulement j’ai commencé à m’intéresser à tout ce qu’il m’avait raconté et à paniquer. Devant la gueule noire béante de cette grotte, les machins magiques me firent d’un coup moins rire. Elle semblait tout sauf sympathique, cette grotte. Bon, il faut dire que de base, une grotte c’est noir, ça pue, c’est humide, ce n’est pas l’endroit le plus accueillant du monde. La réalité n’était rien par rapport à mes appréhensions.

Aucun lieu ne saurait être moins attractif que cette grotte. Moi qui avais ri à la tête de mon oncle quelques jours plus tôt lorsqu'il m'avait parlé de sa lignée de sorciers, j'avais le sentiment qu'une sorte de magie malsaine était à l'œuvre en ces lieux. C’était froid, sombre, des courants d’air glaciaux me faisaient frissonner, me donnant l’impression qu’ils me traversaient et qu’ils tentaient d’arracher mon âme au passage. La grotte était nue. Rien que de la poussière, de la roche pour animer ces longs couloirs. L'anneau que m'avait offert mon oncle me servit de passe-droit. La grotte était en réalité une succession de pièces et d'escaliers qui semblaient me mener jusqu'au centre de la terre. Je ne saurais dire combien de temps je suis descendu, songeant en route que je ne parviendrais jamais à remonter tant le chemin était long. Je me souviens n'avoir cessé de me répéter mon objectif à voix haute « tu viens chercher la lampe merveilleuse ». Cette grotte me donnait l’impression d’être entré dans un monde parallèle, à mi-chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il était si tentant de faire demi-tour, de quitter ces lieux lugubres pour retourner du côté des vivants. Heureusement, mon objectif était bien gravé dans ma tête.
Je ne saurais dire au bout de combien de temps j'arrivais finalement au bout de cette caverne. Je ne sentais plus mes jambes, j'avais soif, mon estomac criait famine mais j'avais pris l'habitude d'ignorer ses élans de désespoir. Je n'aurais pas été étonné d'apprendre que je venais de parcourir sous la terre tout le périple qui nous avait menés jusqu'à cet endroit. Comment je su que j'étais parvenu au bout ? La porte devant laquelle je me trouvais n'avait rien de comparable à toutes celles que j'avais vues jusqu'alors. Elle n'avait ni poignée, ni gonds, ni rien qui aurait pu me permettre de l'ouvrir. Il n'y avait plus aucune lueur. Il faisait si noir au bout de ce couloir que je n’aurais su dire si mes yeux pouvaient encore voir. A tâtons, je parvins à sentir cette porte, ses reliefs. Elle semblait ornée mais nulle trace d'un quelconque dispositif d'ouverture à l'horizon. Cette fois, l'anneau que m'avait offert mon oncle ne me fut d'aucune utilité. La porte refusait catégoriquement de s'ouvrir. Avais-je parcouru tout ce chemin pour trouver une porte close à la fin ? Hors de question. Il était impensable de m'avouer vaincu maintenant. Je pris le temps de réfléchir, tentais toutes les incantations qui dénouaient les contes qui avaient bercé mon enfance, en vain. Je repartis plusieurs fois en arrière, voir si je n'étais pas passé à côté d'un indice, mais rien. Je ne saurais dire combien de temps s'était écoulé lorsque je me suis écroulé de fatigue devant cette porte. Je me réveillais comme d'un mauvais rêve, dans le noir. J'avais encore plus faim qu'avant, encore plus soif et j'étais tant à bout de force qu'à bout d'idée. Allais-je mourir ici ? Hors de question. J'eus finalement un éclair de génie -et vous verrez, c'est le cas de le dire- le deuxième jour. Mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité mais je n'y voyais toujours pratiquement rien. Je finis par trouver quelques brindilles avec lesquelles je parvins à allumer un feu au bout de longues heures d'acharnement. Et tout devint clair –c’est le cas de le dire aussi-. Les ornementations que j'avais senties sur la porte formaient en réalité une phrase. « Lampe merveilleuse, frotter puis frapper trois coups »

La lampe merveilleuse ! Enfin à portée de main ! Je n'en revenais pas. Immédiatement, je m'exécutais et la porte se déverrouilla sur le champ. Le rai de lumière qui s'en échappa m'éblouit immédiatement. Je m'imaginais déjà les merveilles qui m'attendaient dans ce dernier oasis de lumière. J'allais pouvoir manger, boire, me reposer, repartir glorieux avec la précieuse lampe. Cette pièce brillait de mille feux ! Du moins elle brilla et m'empêcha d'y voir clair jusqu'à ce que mes yeux larmoyants s'habituent à cette nouvelle luminosité. Et tous mes espoirs retombèrent d'un coup. Ce n'était ni argent ni or qui brillait, juste quelques lampes disposées ça et là dans une pièce misérable. Point de buffet de roi ou de fontaine aux merveilles. Juste un homme à l’air usé, attaché à l'autre bout de la pièce avec des chaînes. Comment était-il arrivé là ? Que faisait-il enfermé dans les bas-fonds du monde ? Etait-ce lui qui avait ravi la lampe et changé cet espace merveilleux en désolation ? Je n'en savais rien. J'avais envie de le harceler de toutes les questions qui me traversaient la tête, trop heureux de voir une âme vivante en ces lieux mais je n'en fis rien. Il semblait avoir perdu toute vitalité.

Je ne pouvais le laisser là. J'ai attrapé un vieux sabre tout rouillé qui traînait à l'entrée de la pièce pour rompre les chaines du vieil homme. Même le pire des criminels ne méritait pas prison pareille. Momentanément, j'ai oublié la lampe, oublié la promesse faite à mon oncle. L'homme avait besoin de retrouver la surface, c'était tout ce qui m'importait. Nous fîmes tout le retour sans un mot. Étonnamment le chemin me parut bien plus rapide qu'à l'aller. Ce n'est qu'une fois arrivés près de l'entrée de la grotte que l’inconnu, qui ne semblait plus si souffrant qu'à l'instant où je l'avais trouvé, me retint. Il me mit en garde contre mon oncle. Aucun homme bien attentionné ne pouvait envoyer un gamin en ces lieux. Ceux qui y avaient été envoyés avant moi y avaient péri. Je grimaçais en comprenant que les gravats sur lesquels j'avais piétiné n'en étaient peut-être pas. Rares étaient ceux qui connaissaient l'existence de cette grotte, plus rares encore étaient ceux qui avaient pu en ressortir. Immédiatement, je fis le lien entre les allers et venues de mon oncle ces derniers mois, ses longues expéditions dont il revenait las et colérique. Se pourrait-il que... ? Je ne voulais pas le croire et pourtant une partie de moi ne pouvait que trouver écho dans ses paroles. Ce lieu était maléfique, je l'avais bien senti.

Je décidais de remonter seul, laissant l’homme qui n'était plus si affaibli à présent, derrière moi. J'expliquais à mon oncle, qui semblait plus qu'impatient, que je n'étais pas parvenu à venir à bout de la dernière porte dans l'obscurité, malgré les deux jours que j'y avais passé. Au moment où j'ai vu son visage se déformer sous la colère et l'éclat de ses yeux virer, je compris que l’inconnu de la grotte avait eu raison. Ce fut cependant la dernière chose que je vis avant de sentir un poids s'abattre sur l'arrière de ma tête.

Lorsque je me réveillais à nouveau, le soleil tapait et j'étais seul, au milieu de rien. Seul ? Pas tout à fait. En me tournant, je vis l'homme que j'avais libéré. Il me dit qu'il allait m'aider à son tour et me raccompagna jusqu'à la capitale d'Afshin après m'avoir dégoté de l'eau de la source d'une oasis cachée. Ce n'est qu'une fois arrivés à la capitale que nos chemins se séparèrent, non sans qu'il ne me donne un médaillon qui brillait de mille feux, aussi fort que les lumières de l'entrée de la caverne, et une carte dont je pourrais me servir si jamais j'avais besoin de lui à nouveau. Je le remerciais une bonne dizaine de fois et il en fit de même avant que nos chemins se séparent.

Je ne vous ai pas perdus avec mon récit ? Non ? Tant mieux. Je vous ai parlé plus tôt d'un plan que je souhaitais accomplir avant de partir du château. Maintenant que je vous ai parlé en détail de Qasim et de la grotte, il est temps de vous reparler de ce plan. Lorsque je me suis retrouvé seul dans la capitale, avec personne vers qui me tourner cette fois-ci, j'ai décidé que mon oncle -si je pouvais encore l'appeler oncle- ne s'en sortirait pas comme ça. Tout d'abord parce que la colère dans laquelle il s'était mis était la pire chose que j'avais pu voir de ma vie et je craignais d'être confronté à nouveau sans certitude de pouvoir m'en sortir. Ensuite parce qu'il m'avait envoyé à la mort par deux fois, en me demandant d'entrer dans cette caverne et en me laissant assommé et déshydraté à la sortie. Il m'avait berné. Du haut de mes dix-neuf ans, de mes idées pleines de beaux idéaux et de justice, je ne pouvais laisser passer cela.


Je l’avoue, mon premier plan avait bien évidemment de prendre la succession du seigneur, avec sa fille, pour régner sur un petit bout de terre et mener une vie de pacha. Mais aussi attirante que fut cette vie, elle n'était pas faite pour moi. Je rêvais de rétablir la justice à laquelle je croyais, mais ça n'était pas sur un trône que j'accomplirais cette destinée.

Et puis avouons-le, ce n’était même pas envisageable pour moi d’imaginer devoir supporter la princesse toute une vie dans l’espoir d’un jour monter sur un trône à ses côtés. Déjà qu’au bout de quelques semaines je sentais mes poils se hérisser en sa présence… J’ai donc revu mes objectifs très largement à la baisse. Je ne serais jamais seigneur de quelque bout de terre que ce soit, c’était acquis. En revanche, le souvenir de la colère de mon oncle ne me quittait plus depuis qu’il m’avait laissé sur le carreau. Il n’était pas rare que j’y repense, la nuit, et que je me réveille en sursaut. En dormant au palais, je me savais protégé. Mon oncle ne pourrait pas atteindre en ces lieux, il ne devait même pas savoir que j’y étais. Mais j’avais bien trop peur de le croiser à nouveau en repartant d’ici car il était clair que j’en repartirais trop ou tard. Mon nouvel objectif fut donc de réussir à faire arrêter cet homme et qu’il soit jeté au cachot pour toujours. Je pensais qu’ainsi, mes terreurs nocturnes s’apaiseraient.

Je ne pouvais pas le faire jeter simplement car il eût fallu pour cela expliquer toute ma vie au sultan et il était hors de question qu’il sache que j’étais avant tout un voleur et un marchand de babioles. Je pris donc mon mal en patience, malgré mes terreurs nocturnes qui me ruinaient l’existence -ça et l’horrible voix de ma femme qui ressentait ce besoin de faire semblant de me consoler à chaque fois- et décidais de gagner peu à peu la confiance du sultan. J’étais aux petits soins avec lui. Je l’accompagnais à la chasse, j’assistais avec le sourire à tous ses dîners interminables, j’essayais d’être le gendre parfait. Pour preuve : je m’appliquais même à ne pas envoyer trop souvent paître ma femme et croyez-moi ce n’était vraiment, vraiment pas une mince affaire.

Il me fallut presque deux ans, deux LONGUES années pour enfin sentir qu’il était pleinement en confiance avec moi. J’avais même fini par apprécier sa compagnie. Bon, pas trop longtemps non plus, entendons-nous bien. Et ce n’est qu’au bout de cette attente interminable, lorsque je fus certain qu’il boirait n’importe laquelle de mes paroles que je lui demandais de faire arrêter Qasim, prétextant que ce meurtrier était dangereux pour la paix du royaume entier, sans lui donner plus d’explications. J’utilisais l’appui de ma femme à qui j’expliquais que mes terreurs nocturnes avaient pour origine cet homme.

A ma grande surprise, il ne fallut que quelques jours pour que Qasim soit retrouvé, arrêté et jeté au cachot. A la grande surprise de ma femme, mes terreurs nocturnes ne cessèrent pas. De mon côté, je ne m’en étonnais pas. Je savais qu’il me faudrait bien plus qu’un homme jeté en prison pour que mes craintes s’apaisent. Ma revanche ne serait prise qu’au jour où je me sentirais vraiment libre, riche, heureux. Le jour où j’estimerai que mon père serait fier de moi et de ce que j’avais fait de ma vie. Et ça n’était pas en restant au palais que je trouverais mon repos. Avec Qasim enfermé, plus rien ne me retenait. J’avais fait une croix sur le trône, je ne supportais plus ma femme, je ne pouvais apaiser mon esprit. Finalement, mes terreurs me servirent d’alibi pour demander le divorce. Je ne pouvais plus rester plus longtemps en ces lieux, je devais retrouver la paix intérieure pour mon bien être. Je crois que malgré la surprise qu’elle laissa transparaître, Badroulboudour ne fut pas réellement surprise. Elle était naïve voire carrément idiote mais il aurait fallu au-delà de ça être sourd en plus d’être aveugle pour ne pas voir que je ne pouvais pas la supporter.

Je ne me rendis compte qu’à l’instant où je demandais le divorce qu’avoir acquis la confiance du père était un atout incroyable. Non pas qu’il me l’accordât encore, la nouvelle du divorce le mit dans une grande colère, mais parce qu’il m’avait confié ces derniers temps bien trop de secrets militaires et de magouilles en tout genre. Un argument de poids pour le faire accepter de me voir partir et laisser sa fille. Ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il accepta notre marché mais il finit par être convaincu du prix de mon silence. En échange, je perdis la moitié de mes biens. Je vous le dit les amis, la liberté a parfois un prix. Mais c’est un prix que je suis tout disposé à payer.

Voilà. Vous savez tout. C’est la raison pour laquelle demain JE-M’EN-VAIS !


~~

Deux ans plus tard

Je ne peux pas le croire. Deux ans déjà que je suis parti de ce plan bancal dans lequel je m’étais enfourné tout seul en pensant comme un idiot y gagner. Je ne me suis pas si mal débrouillé il faut l’avouer. Parti du palace, j’ai récupéré l’ancienne demeure de Qasim pour y entreposer toutes les babioles que j’avais accumulées. Elle me revenait de droit puisque j’étais supposé être le plus proche parent de mon “oncle”. Pour autant, il n’était pas question pour moi de rester en ces lieux. Après deux ans d’emprisonnement auprès de Badroulboudour j’avais plus que jamais la bougeotte. En plus, j’avais une petite quantité d’objets de valeur. Je repris la route après quelques jours passés dans l’ancienne maison de mon oncle, des babioles magiques plein les vieux draps de mon père que j’avais laissés en ces lieux. Arpenter à nouveau les lieux de mon enfance fut une libération. Pendant un temps, je crus même être débarrassé de mes terreurs nocturnes. Malheureusement, elles finirent par me retrouver malgré la distance. Je crains devoir finir mes jours hanté par une lampe de pacotille.


En reprenant la route, je pris une décision. Après être passé par la tombe de mon père pour m’y recueillir, je décidais de pousser plus loin les frontières. Il ne m’avait jamais emmené au-delà d’Asfhin. C’est ainsi que je découvris le royaume de Fort Fort Lointain. Comme son nom l’indique, il était fort fort lointain de chez moi mais aussi fort fort différent. Point de désert, pas de dunes à l’horizon, de la verdure à perte de vue. Depuis, j’y suis retourné plusieurs fois. Mes babioles ont là-bas un goût d’exotisme et je dois bien vous l’avouer, ça aide bien à vendre. C’est la raison pour laquelle j’y suis à l’heure où je vous parle. Pour vendre des bricoles et surtout profiter de l’ambiance bordélique qui règne ces derniers temps sur ces terres. Le grabuge ne m’inquiète pas, bien au contraire. Pour l’instant, j’ai préféré ne pas m'impliquer dans les événements qui secouent les habitants de Fort Fort Lointain. Après tout, je ne suis pas un habitant, juste un honnête marchand de passage. Quoi ? Oui honnête. Arrêtez de rire là au fond, je vous vois. C’est une expression “honnête”. C’est juste pour dire que… d’accord, on va dire marchand. Ça vous va, juste un marchand ? On oublie l’honnêteté et on ne garde que ma non-citoyenneté. Je ne suis pas d’ici mais à leur place je ferais pareil. La liberté est bien trop précieuse pour que l’on oublie de se battre en son nom. Je ne dors plus sans ma dague à mes côtés. Il se pourrait bien qu’elle me serve dans les prochains temps. En attendant, je vends des trucs. D’ailleurs, j’y pense, ça ne vous intéresse pas ce magnifique collier serti d’émeraudes ? Je crois même avoir des boucles d’oreille assorties.



⊱ far far away ⊰


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⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMar 10 Mar - 23:52

HAAAAAAAAAA TOI TOI TOI TOI AMOUR DE MA VIE.

Si tu savais comme j'attendais ce pv, notre lien me motive tellement :mdl: Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche ! :red: si tu veux discuter du lien par mp, tu sais où me trouver :fire:
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 0:15

mon bébéééééééééééééééééééééééééé :red::fire::tombe::prie:
bienvenue, et puis merci de tenter le petit, si tu savais comme jolem :kyu::*-*:
bon courage pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as une question surtout :pierre:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 14:37

ALADIIIIIIIN :red:
Merci pour ce choix de scénario, vraiment. On va l'avoir notre quatuor de l'awesomness!!! :bavee:
Et obligé que je t'accueille avec ce compte Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2832667894

En tout cas super choix! Bienvenu parmi nous et bon courage pour ta fiche :happy:
Au passage, je te réserve un lien :aw:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 15:01

comme mes vdds je salue les choix :*-*: CE PV :fire: :love: :coeur: Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946 :bed:
bienvenue ici et bon courage pour ta fiche :*-*:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 16:26

BIENVENUUUUUUUUUUE bonne chance pour ta fiche :hanw:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 17:28

OHLALALALAAA :bwag: :red:
Il était plus qu'attendu celui-là :pierre: En plus il claque quoi, c'est Ali, incomparable :chica: So, welcome here darling, have fun & fight pour ta fichette :rainbow:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 18:20

Woh merci à tous, ça fait trop plaisir un accueil comme ça :yay:

Vous me feriez presque peur avec vos attentes :own: . Je vais essayer d'en être à la hauteur :red:
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⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 18:35

Mon petit padawan. :kyu: :*-*: FILS. :beuh: Arrow
Non bon, comme j'ai déjà pu le dire hier soir, Ali était juste super attendu parce que hein, voilà c'est Ali. What a Face Du coup j'ai vraiment trop hâte de lire ta fiche, j'te souhaite bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche darling. Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2832667894 :coeur:
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⊱ pseudonyme : Corleone
⊱ tête mise à prix : Lee Pace
⊱ crédits : Mes mimines et teumbleurre
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Cygne parlant, drama-queen
⊱ allégeance : Par pur pragmatisme et intérêt politique pour vivre dans une relative sérénité.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMer 11 Mar - 20:26

Bienvenue sur FFL Aladin :rainbow:

Je crois que tu fais des heureux par ici... What a Face
Bon courage pour ta fiche, en attendant je vais planquer mes bijoux (pas de famille :laugh: )
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyJeu 12 Mar - 11:45

OWIIII :red: :red: il était attendu celui-ci :*-*:
Bienvenue parmi nous et bonne rédaction de fiche :blob: :coeur:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyJeu 12 Mar - 19:27

Merci :red: J'avance à petit feu mais j'avance :uni:

Gracieux : (Je suis fan de ton perso, il envoie d'la licorne ! ) à ta place je les planquerais tous, même ceux de famille :siffly:

Sin : Papaaaaaaaa apprends moi la vie :red:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 13 Mar - 21:19

Olga Fiersbras a écrit:
OHLALALALAAA :bwag: :red:
Il était plus qu'attendu celui-là :pierre: En plus il claque quoi, c'est Ali, incomparable :chica: So, welcome here darling, have fun & fight pour ta fichette :rainbow:

l'éloquence de cette ogresse est incomparable, didiou :beuh: j'ai rien d'autre à ajouter, beau gosse :pierre:
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 13 Mar - 22:47

Bienvenue officiellement & bon courage pour finir ta fiche :coeur:
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  289254tumblrniuza7qYnz1qiyullo4250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 20 Mar - 15:14

pardon pour le retard ! :hansel::pierre:
alors comme tu le vois, je n'ai pas le formu de validation, il y a quelques trucs qu'il faudrait modifier avant ça. :3:
tout d'abord, le langage est beaucoup trop moderne. :beuh: "je me tire", "je me barre", "en créchant au palais", ce genre de trucs passera difficilement en prenant en compte l'environnement médiéval. :hm: ensuite, ça n'est qu'une petite faute, mais tu as écrit (dans la première partie de ta fiche il me semble, j'ai oublié de noter :uou:) "larmes de cendres", et le nom du groupe de rebelles est "lames de cendre" :mdl: on est pas assez poétiques et trop bourrins pour avoir pensé à larmes. :beuh:
concernant l'histoire plus spécifiquement :
la mère d'Aladin pirate, ça passera difficilement aussi. les capitaines, trop superstitieux, n'acceptent que très rarement les femmes sur leurs bateaux (demande à sinbad, il est pro en la matière. :fuck::fuck:). dans la marine, ça pose moins de problèmes, mais pirate, ça va être compliqué. ça n'est peut-être qu'un détail, mais quitte à être chiante hein :mdl:Arrow
ensuite, il faudrait retirer les allusions à disney, s'il te plaît :hm: les "libéré délivré", voire le "prince Ali" (ça n'est pas si faux, mais il n'est pas prince, il a été de la famille d'un seigneur, ce qui est totalement différent :mdl:). ensuite, je pense que tu as eu le disney en tête en écrivant ta fiche (comment t'en vouloir, c'est mon favori :prie::bril:), mais la description de la caverne ne va pas. :hm: c'est une cave tout ce qu'il y a de plus simple, avec des cadavres au sol, parfois seulement des os, quelques torches au mur qui éclairent à peine le chemin et d'immenses portes en bois. il n'y a aucune merveille, nulle part. les murs ne sont pas décorés, rien. Arrow ça donne pas très envie d'y rester, ça pue, c'est une atmosphère pesante, mais le but c'est que les gens y restent pas et n'arrivent pas au bout alors du coup ça colle au truc :ivil: et l'homme à la fin n'est pas spécialement vieux :hm: étant un génie, je l'imaginais bien sorcier blanc, et il vieillirait donc plus lentement que les hommes, du coup quand bien même il serait vieux, il aurait l'air d'avoir genre, 30-40 ans, tu vois ? quoi qu'il doit bien avoir une barbe (ou une jolie moustache :mex:) et des courbatures à force de rester là, je te l'accorde :choc: (d'ailleurs, moi je vois bien un bg musclé, m'enfin ça c'est que moi après Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946:laugh:)
autre point important, ali n'a jamais au grand jamais vendu toutes ses babioles. il les a laissées dans un coin chez Qasim quand ils sont allés à la grotte, et il les a récupérées ensuite, mais il n'a jamais vendu toutes ses merdes :mdl: quand il a acheté la tenue qui le faisait passer pour un riche, il a pu faire appel au génie ou même à Shéhérazade (je te la prête Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946) si tu veux, ou tout simplement marchandé quelques un de ses objets contre d'autres, arnaquant sans cesse pour avoir toujours plus, mais il n'aurait jamais tout vendu. ça aurait prit du temps, mais les quelques sacs remplis de ce qu'il a toujours connu lui sont bien trop précieux :hm: même si le but est de les vendre, il préfère faire ça dans la tradition familiale comme le lui a apprit son père - il voyage, avant tout, et vend occasionnellement. au fil des ans, il s'est fait un bon petit pactol, pas assez pour être riche, mais assez pour avoir de beaux habits au moins une fois. c'est aussi son argent à lui qui a été divisé en deux au moment du divorce, et non celui de la crécelle (:killer:), désolé mon chat. :mdl:Arrow actuellement, il ne roule donc pas vraiment sur l'or, c'est plus ou moins un retour à la case départ de ce côté là, si tu veux :hm:
je suis consciente que ça fait pas mal de choses à revoir, n'hésite pas à me mp si jamais tu avais des idées qui allaient à l'encontre de ce que je pensais, je te garantis rien mais si tu tiens vraiment à certaines choses on pourra voir ça ensemble :coeur: bon courage, donc, et fais-nous signe quand tu auras fini I love you
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 20 Mar - 19:18

Hey !

Je ne pensais pas que ça poserait de souci pour le langage mais je vais éditer si ça coince (crécher c'est pas tout neuf comme expression quand même :own: )
Pareil pour les disneys, c'était des clins d’œil mais j'enlèverai ça.

Pour la mère pirate, pour moi c'est d'avantage une "légende" que lui racontait son père et à laquelle Al croyait plus ou moins. Quelque chose qu'il lui racontait pour faire de sa mère un personnage mystérieux et héroïque. En vrai c'était peut-être une serveuse ou n'importe quoi. Mais si ça va pas je changerai, ça change rien à Al.

Pour la caverne je ne me suis pas inspirée du dessin animé mais de plusieurs versions écrites du conte qui évoquaient une caverne avec des arbres aux fruits délicieux/ avec des pierres précieuses en guise de fruits et plein d'autres merveilles. Du coup j'ai imaginé une caverne avec une aura qui soit faite pour égarer le voyageur, à la manière des sirènes, je trouvais que ça collait bien.
Visiblement tu voyais ça plus version couloir de métro :sm:
Si vraiment tu y tiens je peux changer même si je ne suis pas certaine que ça change grand chose à l'histoire.
Pour le vieil homme, j'ai essayé de raconter ça de manière à laisser le champ libre à l'imagination, il a paru vieux à Al mais ça pouvait aussi être parce qu'il était fatigué d'être enfermé, afaibli par la caverne. D'ailleurs c'est la raison pour laquelle j'ai dit qu'il n'avait plus l'air vieux à la fin. Pareil, ça change pas grand chose mais si tu y tiens vraiment je modifierai.

Pour les babioles, j'imaginais bien qu'il y était super attaché, c'est la raison pour laquelle il a eu du mal à se résoudre à les vendre. Bon, disons qu'il n'en a vendu qu'une partie si tu préfères. Pas de soucis pour les sous qu'il n'a pas, je ne le vois absolument pas riche de toute manière, ça colle plus au truc.

Je modifierai ce que tu veux que je modifie mais je trouve ça un peu dur et dommage de ne pas pouvoir ajouter mon interprétation au personnage, surtout sur des détails qui ne vont pas fondamentalement modifier son histoire ni sa vie. Je comprends à 100% que tu sois attachée au PV (j'en ai écrit, je sais ce que c'est, on veut toujours le meilleur pour nos bébés pv :own: ) mais c'est un peu difficile de réussir à se l'approprier si je ne peux pas choisir ses décisions :kyu:
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Shéhérazade Fildor
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⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
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⊱ allégeance : sans avis.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 20 Mar - 20:44

comme dit plus haut, on peut toujours voir ensemble :mdl: pour la mère, y a pas de soucis, c'était plutôt pour te prévenir si jamais Arrow ça peut passer même si tu veux qu'elle soit vraiment pirate mais juste savoir que c'est rare quoi :mdl: on a déjà eu des membres qui croyaient que les femmes pirates ça passait tranquille, comme ça, alors on sait jamais Arrow
le vieil homme ça n'est aussi qu'un détail, c'est pas bien grave. c'est plus pour la caverne qui ça m'embête un peu. :hm: sans parler de couloir de métro :beuh:, je voyais plus ça comme un vieux machin à l'abandon, t'as pas envie de t'y égarer mais de t'en casser aussi vite que possible, surtout quand tu sens des choses un peu suspectes craquer sous tes pieds :laugh: (*crac* "oh tiens tata fernande, c'est toi ? ça fait longtemps qu'on t'avait pas vue.") comme dit dans le pv, c'est vraiment juste couloirs, escaliers et portes, rien de plus Arrow du coup j'aurais préféré qu'on en parle si tu voulais changer ça, parce que autant c'est pas important de changer l'âge du sexy (ou flétri :laugh:) génie enchaîné et de la mama, autant ça je trouve ça plutôt important pour la caverne et ouais j'aurais préféré en parler :hm: les babioles, il peut en vendre une partie oui, mais comme c'est tout ce qu'il lui reste du papa, il vendra jamais tout comme ça :mdl: pour les sous, rien ne dit qu'au passage il a pas égaré la main dans le coffret à bijoux de badroulboudour (Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946), hein, mais ouais du coup c'est plutôt ses sous à lui qui reviennent à la teubée :hm:
y a pas de soucis pour la plupart des choses, mais vraiment la caverne c'est le truc qui m'embête :beuh: désolée d'avoir été aussi dure, mais comme tu dis c'est compliqué quand on est attaché au pv Arrow et c'est surtout que j'aurais aimé qu'on en parle avant quoi :*-*: ça ne modifiera pas sa vie, c'est certain, c'est un épisode passé, mais c'est un "détail" auquel je tiens :3:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyVen 20 Mar - 22:39

J'ai administré un forum de pirates fut un temps, les femmes pirates à tout va j'ai du lutter contre donc je comprends tellement xD Je voyais vraiment ça comme une légende, en ce qui me concerne sa mère a tout aussi bien pu vendre des choux fermentés sur le marché mais je comprends que ça ait pu te faire tiquer, j'essayerai de modifier ça.

Pour la caverne j'avoue que je ne l'avais pas compris comme ça du coup j'ai pas pensé à en parler :hm:  Mais pas de soucis si c'est un détail auquel tu tiens je modifierai ça, j'y tiens pas tant que ça à ma shiny-caverne :sm:

Pffff je savais bien que cette femme c'était une arnaque. En plus on peut même pas avoir ses sous :beuh:

Bref, j'édite tout ça début de semaine, je te tiens au jus si j'ai d'autres questions et merci pour ta réponse :own:
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Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyDim 22 Mar - 0:56

merci à toi :coeur:
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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyMar 24 Mar - 23:18

J'ai modifié tout ça, plus de caverne aux merveilles ni de vieux, j'espère que ça ira mieux :heaven:
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  EmptyJeu 26 Mar - 19:56




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

live and let die

je veux bien le collier d'émeraude stp. :*-*:
je te donne ta couleur avec plaisir mon chat, merci d'avoir fait les modifs (et bravo pour avoir trouvé la lampe et le génie, hihi Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946) j'ai hâte de voir ce que donnera le bb chat en rp, surtout si on a une badroulboudour qui débarque un jour. Aladin Graindsable - Je ne vole pas, j'emprunte  2300028946 amuse-toi bien :aw:


BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire. :ivil: Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle. :noes: Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier. :shrek:

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre. :nyan: :rainbow: :mex:

⊱ far far away ⊰

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