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FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa)


FORT FORT LOINTAIN

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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 17:10









Vassilissa Labelle
perdre tout espoir, c'est ça la liberté

CONTE : vous avez déjà entendu parlé de « Vassilissa La Très Belle » ? vous savez, cette gamine maltraitée par sa belle-mère et ses belles-sœurs, et qui, grâce à l'aide de Baba Yaga et de sa poupée magique finit par devenir tsarine (enfin ça on en reparlera, hein). cette gamine, c'est toi. et oui, Cendrillon n'a rien inventé. ÂGE : vingt-trois ans. SENTIMENTALEMENT : tu aimerais pouvoir répondre veuve, mais non ; cet incapable de tsar était obligé de mourir avant de pouvoir te passer la bague au doigt. célibataire donc. OCCUPATION : couturière à Versachery. t'as réussi à séduire un tsar avec une douzaine de chemises, si ça veut pas dire que t'es douée de tes mains ça. RACE : les humains, les plus insignifiantes des créatures qui peuplent ce monde. CARACTÈRE : + perspicace - sarcastique + autonome - secrète + ouverte d'esprit - méfiante + loyale - très exigeante avec toi même + souriante - un brin méprisante + débrouillarde - calculatrice + adaptative - menteuse + battante - individualiste + travailleuse - rancunière + observatrice - impulsive sous ton calme apparent + curieuse - nerveuse + digne - parfois taciturne + attentionnée - impressionnable GROUPE : i'm a believer. AVATAR : Emma Rigby I love you  CRÉDITS : tumblr + unicorn + iridescent.
tu souffres d'insomnie, tes crimes reviennent te hanter. tu as donc développé une addiction à toute sorte de plantes (plus ou moins licites) qui t'aident à tenir le coup. tu as la phobie du feu. à la vue de la moindre flamme, ne serait-ce que celle d'une bougie tu ne peux t'empêcher de frissonner. tu gardes le crâne ensorcelé que tu as reçu de Baba Yaga enfermé dans une boîte, elle même cachée sous ton lit. depuis trois ans que tu habites à Fort Fort Lointain, tu ne l'as ouverte qu'à de très rares reprises, et seulement pour vérifier qu'on ne te l'ait pas volé. tu vis dans la peur constante de tomber sur quelqu'un que tu connaissais à Yasen. tu n'oses imaginer ce qu'il t'arriverait si on te reconnaissait et dénonçait. tu n'as gardé qu'une ou deux tenues de ta vie au château, ayant fui trop vite pour récupérer tous tes biens. tu as cousu toutes tes autres robes de tes propres mains. tu as eu du mal à t'habituer aux chaudes températures de Fort Fort Lointain. tu deviens parfois mélancolique en repensant au ciel immaculé et au manteau de neige qui constituaient le paysage de Yasen. de ta vie là-bas, tu gardes notamment un léger accent qui te fait rouler les R et qui t'attire souvent des regards curieux de la part des gens que tu ne connais pas. tu culpabilises à la moindre bévue. tu ne peux t'empêcher de te sentir idiote, de ressasser ton erreur et de t'en vouloir. depuis ton aventures chez Baba Yaga, la sorcière cannibale, tu es devenue complètement végétarienne. à chaque fois que tu vois un morceau de viande, tu ne peux t'empêcher de repenser à la clôture faite en membres humains. tu tiens étonnamment bien l'alcool. cette résistance te vient de ces quelques mois que tu as passé à aider babouchka à tenir son auberge. cela fait huit ans que tu n'as aucune nouvelle de ton père. tu as finis par te faire à l'idée qu'il t'a sûrement abandonné. ou qu'il est mort. dans tous les cas, tu sais que tu ne le reverras pas. tu ne peux t'empêcher de chercher du regard les trois cavaliers de Baba Yaga au moment de l'aube, de l'aurore et du crépuscule. tu serais surprise qu'ils traversent chaque jour toutes les contrées mais c'est une habitude que tu as prise.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? tu ne peux pas blairer la grosse vache actuellement au pouvoir. son fils à la limite ça peut passer, il a son physique pour le sauver, mais elle, elle n'a définitivement rien pour elle. on était bien mieux avant qu'elle se ramène (même si c'est vrai qu'un crapaud et un couple d'ogre, ça donne pas franchement une belle image du royaume). mais que peux-tu y faire ? tu te contentes de la fermer, d'accepter et surtout de prier chaque soir pour que quelqu'un lui plante enfin une flèche entre les deux yeux. si possible Shrek. il est cool pour une grosse bestiole verte et puante. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ? qui peut répondre oui à cette question ? bien sûr que non tu n'es pas heureuse ; la vie devient de plus en plus chère. les prix, les taxes, tout n'arrête pas d'augmenter, mise à part les salaires bien sûr. les gens ont de moins en moins d'argent, le nombre de client commence à diminuer. si ça continue, tout le monde va finir sur la paille. il serait temps que l'autre grosse fée se rende compte du bordel qu'elle est en train d'installer ! TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? tu n'en as aucune idée. tu espères qu'ils sont partis former une armée et qu'ils vont revenir plus forts que jamais pour botter le cul de la fée décrépie qui occupe actuellement le trône, mais dans le fond tu te doutes qu'ils ont fuit pour sauver leurs peaux et qu'ils tiennent bien trop à leur vie pour revenir jouer les héros. et tu es très mal placée pour les blâmer. en tout cas, si ils ont l'intention de revenir, ils feraient bien de se bouger ; tu commences à en avoir sérieusement marre du régime de Marraine. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? à quoi te servirait-il sachant que tu es humaine depuis ta naissance ? non, tu ne le portes pas. et tu penses que personne ne devrait le porter. tu trouves ça ridicule de vouloir masquer la véritable nature des gens dans un but purement esthétique. c'est même carrément égocentrique de vouloir transformer le monde à son image. surtout quand on se trimbale une tête comme la sienne, m'enfin tu dis ça tu ne dis rien.
PSEUDO : pikachu. PRÉNOM : alice au pays des merveilles. ÂGE : quinze printemps. COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? en errant sur bazzart. j'ai vu de la lumière sous la porte alors je suis entrée. je me suis dit « Mais c'est mâgnon ici ! » donc j'ai décidé de rester What a Face  ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ?  à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 2735923281  :bavee:  (constructif, n'est ce pas ?  :mdl:) CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? validé par le bg de la royauté  :charming:  UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? quoi d'neuf docteur ?  :donkey: (oui, c'est un âne mais shh, ça va passer crème si personne dit rien  :siffly:

⊱ far far away ⊰
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 17:10





L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne



Chapitre Un

« Vassilissa. Mon enfant. Je te donne cette poupée avec tout mon amour maternel. Garde la, ne la montre à personne. S'il t'arrive quelque mal, donne lui à manger et confie toi à elle. Elle t'aidera dans ton malheur. » Les derniers mots à sortir de la bouche de ta mère. Avant que tout change. Avant qu'elle s'en aille. Avant qu'un trou béant s'installe dans ta poitrine pour ne jamais être rebouché. Ton père, persuadé que tu avais besoin d'une figure paternelle, ne tarda pas à se remarier. S'il pouvait être qualifié de généreux, courtois, la bonté incarnée, il en était loin d'être de même pour sa nouvelle femme. Une mégère. Elle ne semblait pas avoir compris que tu étais la fille de son époux, et non la bonne. Douce devant ton père, dès qu'il tournait le dos elle te méprisait, te rabaissait, t'humiliait sous les yeux amusés de tes deux belles-sœurs. Tes chères belles-sœurs. Parlons en de Irina et Yekaterina. Deux garces à l'apparence séraphique. Deux vestales à langue de vipère. Marchand de son emploi, ton père dut un jour partir en voyage. Tu avais quinze ans. Dans ta région, c'était un âge tout à fait normal pour se marier. Dans ton village, tes prétendants étaient nombreux en comparaison de ceux de tes sœurs, qui se comptaient sur les doigts d'une main. Malgré tout le travail dont elles t'accablaient, tu étais visiblement plus attirante qu'elles. Il semblait que leurs masques de beauté ne pouvaient entièrement leurs véritables natures de gorgones. Mais pour ta belle-mère, il était hors de question de ne serait-ce qu'envisager que l'on puisse demander ta main avant celle de ses filles. Alors vous avez déménagé. Près d'une foret, loin de tout prétendant. Loin de toute civilisation. Loin de tout, sauf de Baba Yaga. On avait beau t'y envoyer chaque jour (« Cherche ceci. Apporte cela. »), chaque jour tu revenais saine et sauve. La protection que ta poupée t'offrait était visiblement des plus efficaces. Alors pour se venger, la marâtre te battait. Et les filles te raillaient. « Vassilissa. En plus d'être niaise et laide, tu n'as même pas la décence de trouver la mort et nous soulager de ta présence. » « Pas étonnant, que ton père ne revienne pas. Moi aussi je l'abandonnerai si ma fille était aussi gourde que toi. » Tu ne pouvais t'empêcher de ressasser ses mots dans ta tête chaque soir dans ton lit. Tu ne pouvais t'empêcher de te demander si, dans le fond, elles n'avaient pas raison. Si ton père ne t'avait pas, effectivement, abandonner entre leurs griffes. S'il ne valait pas mieux que tu te donnes la mort.

Chapitre Deux

C'était un soir d'automne comme tu en avais connu bien d'autres. La neige tombait déjà en abondance dehors et les feux de cheminée n'étaient plus suffisants pour réchauffer la chaumière ; vous étiez obligées de portez d'épaisses vestes de laine à l'intérieur si vous ne vouliez pas risquer l'engelure. Comme toujours, la marâtre avait distribué le travail avant d'aller se coucher. Travail. Un bien grand pour certaines. Tandis que tu nettoyais la maison de fond en comble, Irina et Yekaterina se contentait de faire un peu de broderie à la lumière d'une chandelle. Tu ne relevais même plus l'injustice dont ta belle-mère faisait preuve à ton égard. À quoi bon ? Tout ce que tu risquais c'était de prendre de nouveaux coups. Ça n'en valait pas la peine. Tu te contentais d'encaisser, sans jamais piper mot. Tu savais que tu trouverais du réconfort plus tard dans la nuit, auprès de ta poupée. Tu la sentais dans ta poche. « Vassilissa ! La surdité s'ajouterait-elle donc à la longue liste des défauts qui te caratérisent ? » Tu n'avais pas besoin de te retourner pour reconnaître Irina. Sa voix, si haut perchée, était des plus reconnaissables. Tu avais l'habitude de subir leurs sempiternels caprices. Le dégoût teintait son visage et celui de sa sœur. « Qu'y a-t-il, très chère sœur ? » Tu espérais qu'aucune des deux n'avaient remarqué l'ironie dans ta voix. Tu aurais été bonne pour une nouvelle vague d'insultes, et tu avais besoin de tout sauf de ça. « Que n'y a-t-il plus tu veux dire. Tu n'as pas remarqué que la chandelle était éteinte ? » Tu haussas un sourcil. Il te semblait voir où elles voulaient en venir mais tu espérais te tromper. Tu priais pour te tromper. « Tu te doutes bien que nous irions volontiers chercher du feu, mais nos aiguilles et ciseaux brillent. Nous voyons très bien. » Yekaterina prie une fausse expression attristée. « Mais toi, ma pauvre Vassilissa, tu ne dois rien y voir avec ton balai. C'est à toi d'aller en chercher chez Baba Yaga. » Avant d'avoir eu le temps de t'en rendre compte, tu étais déjà dehors à déambuler dans la neige. Tes doigts étaient crispés sur ta poupée. Tu marchas. Longtemps. Tu avais perdu toute notion du temps. Tu ne différenciais plus les heures des secondes. Les arbres te semblaient être tous les même ; imposants centenaires à l'écorce blanchie par le givre. Ton corps était couvert de frissons. Tu ne sentais plus tes pieds. Tes mains non plus. La neige t'arrivait presque au genou. Tu commençais à perdre espoir. Elles avaient réussi. Elles avaient eu ce qu'elles voulaient. Tu allais périr à cet instant, au beau milieu de la forêt. Ton cadavre allait être dévoré par quelque animal sauvage. Tu allais périr dans une longue agonie, mais personne ne pourrait en témoigner. Tu allais périr, et sombrer dans l'oubli. C'est alors que le plus étrange individu qu'il t'ait été donné de voir te coupa la route. C'était un cavalier, tout de blanc vêtu. Monté sur un cheval blanc, harnaché de blanc. Et sa peau était aussi blanche que le lait. Il passant devant toi, son cheval au trot, et si jamais il t'avait remarqué, il était très doué pour faire comme si de rien n'était. Après une seconde de réflexion, tu décidas de poursuivre ton chemin. Dans la forêt de Baba Yaga, tu risquais de faire la connaissance de créatures bien moins inoffensives. Tu continuais d'avancer tandis que le ciel devenait de plus en plus clair. Quelques mètres plus loin, tu croisas un nouveau cavalier en tout point semblable à celui que tu avais vu plus tôt. À la différence près qu'il était entièrement rouge. Le soleil commençait à peine à se lever lorsqu'il te dépassa. Tu passas toute la journée à marcher. Tu n'atteignis la clairière où vivait de Baba Yaga qu'à la tombée de la nuit. Des os, des crânes, des membres humains, et en guise de cadenas une bouche aux dents pointues : voilà ce qui composait la clôture de sa maison. Derrière toi, tu entendis des bruits de pas. Lorsque tu te retournas, tu vis passer un troisième cavalier aussi noir que les corbeaux, monté sur un cheval noir harnaché de noir. Aussitôt, la nuit s'installa et les yeux des crânes s'allumèrent. La peur te paralysait. Tu tremblais comme une feuille mais tu ne pouvais te sauver. Les branches se mirent alors à craquer, les feuilles à crisser. Baba Yaga apparut de l'autre côté du portail. Elle siégeait dans son mortier, qu'elle poussait grâce à son pilon, tout en effaçant ses traces avec son balai. « Qui est-ce ? Réponds, je sens ton odeur, je sais que tu es là ! » Tu déglutis et fis un petit pas en avant. « Je suis Vassilissa. J'habite de l'autre côté de la forêt avec ma marâtre et ses filles. C'est elles qui m'envoient vous demander du feu. » La sorcière se tourna vers la bouche qui servait de cadenas et lui chuchota quelques mots. La bouche s'ouvrit alors en grand. Elle s'approcha et t'observas longuement. Elle t'attrapa finalement par le bras et t'emmena avec elle jusque dans sa maison. « Tu vas rester ici et me servir. Si je juge ton travail satisfaisant, tu auras ton feu ; sinon, tu finiras au four. » Son doigt indiquait l'immense four qui trônait au milieu de sa cuisine. Tu compris que ce n'était pas qu'une menace en l'air. Tu te mis tout de suite au travail. Pâtés, rôtis, jambons, soupes, tartes. Tu te surpris à remercier intérieurement ta marâtre pour t'avoir fait cuisiner des ton plus jeune âge. Tu tiras du cellier du vin, de l'eau-de-vie et de l'hydromel. Tu passas bien trois heures à t'agiter derrière les fourneaux. Baba Yaga restais silencieuse. Elle s'était déjà assise. Tu mis la table et servis les plats. C'était un festin pour dix. La sorcière engloutit tout, hochant la tête pour te faire comprendre qu'elle était satisfaite. Elle ne te laissa qu'un fond de soupe et un bout de tarte. Puis, elle se leva et se dirigea vers son lit. « Demain, tu nettoieras toute la maison, rangeras le linge et prépareras le diner. Tâche que ce soit bien fait. » Tu attendis de l'entendre ronfler et sortit ta poupée de ta poche. Tu l'ouvris et mis le morceau de tarte à l'intérieur. « Poupée, mange et écoute ma peine. Je ne pourrais jamais nettoyer toute la maison, Baba Yaga va me manger ! » La voix de la poupée résonna dans ta tête. « Ne crains rien Vassilissa. Dors. Le matin est plus sage que le soir. » Tu te réveillas à l'aube. Baba Yaga avait déjà quitté la maison. Tu observas la cour depuis la fenêtre de la cuisine. Tu te demandais si certains de tes membres allaient finir dans la clôture de la maison. Peut être que ton crâne serait lui aussi changé en torche ? Au moment où cette pensée te traversa l'esprit, le cavalier rouge passa devant le portail et elles s'éteignirent. Le soleil commençait à peine à se lever. Lorsque l'intérieur de la maison devint clair, tu te rendis compte que tout était propre. Le linge était plié sur une chaise dans un coin de la pièce et la table était déjà mise. Tu sortis ta poupée et l'embrassa. « Merci Poupée, tu m'as sauvée la vie ! » Tu pris le reste de la journée pour préparer le repas. Bientôt, le cavalier noir passa. La nuit tomba. Les crânes s'allumèrent. Les feuilles craquèrent. Et Baba Yaga fit son entrée. Elle inspecta toute la maison et hocha la tête. Puis elle s'attabla et tu la servis. Tu étais tellement terrifiée que tu n'osais rien dire. La sorcière sembla s'en rendre compte. « Pourquoi restes-tu aussi silencieuse ? Aurais-tu quelque chose à cacher ? » « Je n'osais pas vous déranger. Mais si vous me permettez, je voudrais vous demander quelque chose. » Elle te fit signe de t'assoir en face d'elle et posa sa cuisse de poulet, comme pour t'encourager à continuer. « Qui sont ces trois cavaliers qui traversent la forêt tout au long de la journée ? » Elle sembla hésiter un instant. « Ce sont mes serviteurs fidèles : mon Aube Brillante, mon Soleil Ardent, et ma Sombre Nuit. » Tu hochas la tête. Tu n'étais pas sûre de comprendre mais quelque chose te disait que tu ne voulais pas en savoir plus. « N'as-tu donc rien d'autre à me demander ? » Tu pensas à la clôture, aux crânes-lanternes mais tu ne dis rien. « Bien. Je n'aime pas les curieux. Maintenant c'est à moi de te poser une question. Comment es-tu arrivée à faire tout le travail que je t'ai donné ? » « C'est grâce à la poupée que ma mère m'a offerte avant de mourir. » Le visage de Baba Yaga se crispa. Le dégoût déformait ses traits. Ses yeux brillaient de rage. Elle t'attrapa par les cheveux et te traîna dehors. Tu étais persuadée qu'elle allait te décapiter et t'ajouter à sa collection d'ossements. Mais étonnement, elle se contenta de t'envoyer de l'autre côté du portail. Elle attrapa l'un des crânes et le planta sur un bâton. « Va-t'en fille bénie ! Prends ce feu qu'on t'a envoyée chercher et ne reviens plus jamais. » Elle te mit le bâton dans la main et referma le portail avant de disparaître. Tu t'enfuis en courant dans la forêt. Le crâne éclairait le chemin, ses yeux ne s'éteignirent qu'après que tu ais croisé les cavaliers blanc et rouge. Lorsque tu approchas enfin de la maison, tu fut étonnée de voir aucune lumière, aucune fumée sortir de la cheminée. Tu étais partie depuis deux jours, tu étais persuadée qu'elles avaient réussi à trouver du feu. Pourtant, lorsqu'elles t'aperçurent, ta marâtre et se filles coururent se jeter dans tes bras, et te couvrirent de baisers. Elles ne t'avaient jamais aussi bien accueillie, toi qui étais habituée aux grognements de dégoût et de dépit. « Depuis ton départ, chaque feu que l'on allume ne tient pas plus de quelques minutes. » « Et celui que l'on ramène de chez les voisins s'éteint avant même que l'on arrive à la maison. » Tu ne pouvais t'empêcher d'être emplie de mépris en les voyant t'accueillir si chaleureusement, alors que dès le lendemain elles s'empresseraient de reprendre leurs bonnes vieilles habitudes. Tu ne pouvais t'empêcher de souhaiter que le crâne les brûle toutes. Aussitôt, les yeux de ce dernier se fixèrent sur elle et ses filles. Elles eurent beau tenter de fuir, de se cacher, ils rependaient leurs flammes à travers toute la maison. Les hurlements de douleurs de ta marâtre et ses filles. Les craquements des poutres qui s'affaissaient petit à petit. Tu ne pouvais détourner tes yeux de ce macabre spectacle. Tu sentais des perles d'eau salée rouler le long de tes joues roses. Bientôt, tout dans la maison fut réduit en cendre. Tout, sauf toi. Les flammes te caressaient sans te faire de mal. Le brasier finit par s'éteindre. Tu hésitas un instant, te demandant si ce ne serait pas une meilleure idée de te débarrasser du crâne, avant de finalement l'enfouir au fond d'un sac qui avait plus ou moins résisté à l'incendie. Tu espérais que ça ne serait pas le cas, mais il pourrait toujours te servir à nouveau, un jour d'extrême urgence. Tu rajoutas les quelques robes et manteaux en meilleur état que tu trouvas, avant de partir définitivement.

Chapitre Trois

Cela faisait déjà plusieurs mois maintenant que tu habitais avec babushka. C'était une femme âgée d'une soixantaine d'année. Elle avait accepté de t'héberger si tu l'aidais à tenir son auberge. Tu n'avais pas grand chose à faire, ta tâche était d'accueillir les clients. Mais la plupart du temps tu te contentais de discuter avec eux au bar. La vie était plutôt monotone mais tu ne t'en plaignais pas ; c'était la première fois que tu avais l'impression d'être comme une véritable personne, et non un animal ou une esclave. Pourtant, tu ne pouvais t'empêcher de t'ennuyer. Et babushka s'en rendait bien compte. Un jour, elle finit par craquer. « Vassilissa, ma chérie, je n'en peux plus de voir déambuler ici avec cet air si mélancolique. Dis moi si quelque chose te ferait plaisir. » Un souvenir te revint soudain à l'esprit. L'image de ta mère, tissant du lin. Assise près de la fenêtre. Fredonnant une vieille mélodie. Tu te rappelait l'avoir observer de longues heures de tes yeux émerveillés, te demandant ce qui pouvait la fasciner à ce point. « Du lin. Achètes moi du beau lin babushka, c'est ce qui me ferait le plus plaisir. » Et elle t'en acheta. Tu te mis alors à filer toute la journée. Tu semblais exceller naturellement avec un fuseau et une quenouille entre les mains. Puis, une fois filé, babushka dut t'acheter un métier à tisser pour que tu puisses continuer ton ouvrage. Tes mains courraient le long des fils. Tu te surpris plusieurs fois à chantonner tandis que ton regard se perdait dans les paysages visibles depuis l'une des fenêtres. Tu comprenais ce que ta mère y trouvait de si plaisant. Les gestes étaient répétitifs, machinaux. L'esprit n'avait plus à se concentrer sur ce que les mains faisaient. Ainsi, tu pouvais te concentrer sur tes problèmes. Les meurtres que tu avais accidentellement commis te tiraillaient, et tu avais peur que quelqu'un ne remonte jusqu'à toi. Après tout, ton ancienne maison n'était qu'à une ou deux dizaines de kilomètres de ce village. Si l'un de tes voisins s'arrêtait ici, il aurait tôt fait de reconnaître et de faire le lien entre ton départ et la disparition de la marâtre et ses filles. Mais aucun voisin ne vint jamais. Heureusement pour toi. L'hiver passa, et tu avais tissé toute la toile. Fière de ton ouvrage, tu décidas d'en faire cadeau à celle qui t'avait si généreusement accueillie chez elle alors que tu errais dans les rues, sans le sou, avec nul part où aller. « Tiens babushka. Vends cette toile au marché, et garde la toile. » L'ancienne inspecta longuement le travail. Au fur et à mesure que ses doigts caressais l'ouvrage, ses yeux s'agrandissaient de plus en plus. Tu crus qu'ils allaient sortir de leurs orbites. « Ma chérie, tu n'y penses pas. Cette toile est digne du tsar lui même ! » C'est ainsi que la vieille et toi partîtes en direction du palais du tsar. Tu étais persuadée qu'il allait vous renvoyer dans votre village comme de vulgaires gueuses, mais l'enthousiasme de babushka t'avait poussée à accepter de l'accompagner. Une fois arrivées, babushka partit s'entretenir seule avec le tsar. Son grand âge lui donnait un air sage. Il la prendrait plus au sérieux que toi et ta petite vingtaine d'années. Elle revint après une heure de discussion avec le souverain et te raconta aussitôt l'affaire. Il avait apparemment été émerveillé par la qualité du lin. Il avait ordonné que tu lui fasses une douzaine de chemises. De tes propres mains. Aucun de ses couturiers n'avaient voulu toucher à un ouvrage si délicat. Tu ne pus t'empêcher de te sentir flattée qu'un homme de sa stature admira ton travail. Mais d'un autre côté, tu sentais la pression s'appesantir sur tes épaules. Tu n'avais jamais reçu telle responsabilité. À peine étais-tu rentrée que tu t'empressas de t'attaquer au travail. Tu te mis à coudre comme jamais. Nuit et jour. Tu ne t'arrêtais que pour manger ou dormir quelques heures. Babushka te fit même remarquer que jamais, de toute l'histoire de Yasen, quelqu'un n'avait cousu des chemises avec tant d'application et d'acharnement. Au terme de deux semaines, un envoyé du tsar vint récupérer les habits. « Sa seigneurie souhaiterait aussi rencontrer la couturière. » Tu revêtis les vêtements les plus présentables que tu possédais et suivit l'envoyé. Au moment d'entrer dans la grande salle du palais, tu tremblais comme une feuille. Tu avais l'impression de trembler autant que la première que tu avais vu Baba Yaga. Pourtant, ta vie n'était pas menacée. Du moins tu l'espérais. Le tsar ne voulait que te payer pour ton travail. Ou, dans le meilleur des cas, de proposer de devenir l'une de ses couturières personnelles. Les portes s'ouvrirent et tu fis ton entrée, les bras chargés des chemises. Dès que ses yeux se posèrent sur toi, le tsar se leva et s'approcha de toi. Tu n'osais plus bouger, persuadée d'avoir fait quelque chose qui lui avait déplu. Et qu'il allait ordonner que l'on te raccourcisse d'une tête. Pourtant, il se contenta de te retirer les vêtements pour les confier à l'un de ses serviteurs. « Me céderiez-vous l'honneur de connaître votre prénom, délicieuse damoiselle ? » Tu étais tellement surprise que, sur le coup, tu ne savais plus que dire. « Je m'appelle Vassilissa. Votre seigneurie. » Tu t'empressas de ponctuer ta réponse d'une révérence. Le tsar attrapa doucement l'une de tes mains. Un sourire ornait son visage. « Vassilissa. Des mains comme les vôtres ne sont pas faites pour se salir. Votre visage n'est pas fait pour appartenir au bas peuple. Vous méritez bien mieux que cette vie. Épousez-moi, et je vous promet que vous ne manquerez plus de rien. » Une telle proposition. Tu ne pus que répondre oui.

Chapitre Quatre

Les noces n'étaient prévues que dans une poignée de mois, pourtant tu avais déjà l'impression d'être traitée comme une tsarine. Le peuple semblait déjà t'apprécier, sûrement grâce à ton statut de roturière. Tu entendais à merveille avec tous les gens qui travaillaient au palais. Tu portais des tenues toutes plus riches et belles que les autres et le tsar te couvraient de cadeaux venus de tous les horizons dès qu'il revenait de voyage. Dans le fond, tu savais qu'il ne t'appréciait que pour des raisons charnelles, mais tu t'en fichais. Pour une fois dans ta garce de vie, tu n'avais à te préoccuper de rien. Même tes vieux démons semblaient avoir arrêté de venir te tourmenter. Tu savais que c'était un comportement assez matérialiste, et tu l'assumais complètement. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais comme on aurait pu s'y attendre, cet océan finit bientôt par s'évaporer. Un matin, un cri d'effroi retentit depuis la chambre du tsar. Une servante en sortit, le visage couvert de larmes. Il fallut plusieurs longues minutes durant lesquelles tout le château retint son souffle et personne n'osa entrer dans les appartements du seigneur pour faire reprendre à la servante un semblant de calme et lui faire avouer sa funeste découverte. Le tsar venait d'être assassiné. Poignardé en plein cœur. Un véritable bain de sang à en croire le témoignage. La nouvelle se rependit comme une traînée de poudre. Lorsque la nouvelle te parvint aux oreilles, il te sembla que ton cœur ne battait qu'un coup sur deux. Qui pouvait dont en vouloir à un régent aussi sage que lui au point de le tuer ? Qu'allait-il advenir de toi ? Serais-tu renvoyée de force du château ? Ou le meurtrier allait-il tenter de s'attaquer à toi à ton tour ? Les questions se bousculaient dans ta tête. Tu étais complètement perdue. C'est alors que l'autre nouvelle tomba. Comme un couperet. La nouvelle qui allait sûrement signer ton arrêt de mort. On venait de retrouver l'arme du crime, vulgairement caché sous le lit du seigneur. Il s'agissait du poignard que le chef de la garde avait offert à la future tsarine le jour de ses fiançailles. Mais bien sûr. Tu étais le coupable le plus évident de tout le palais. L'innocente pauvresse qui se révèle être une vile succube ; elle séduit le roi avant de l'assassiner pour hériter de sa fortune. Théorie complètement ridicule, étant donné que vous n'étiez pas encore mariés, et que tu n'aurais jamais hérité de ses biens. Et, surtout, théorie d'autant plus ridicule étant donné que tu étais totalement innocente. Mais ton plaidoyer n'importait que peu aux habitants du palais, ivres de colère d'apprendre que celle qu'ils affectionnaient tant les avait (visiblement) trahis et avait tué leur souverain bien aimé. Avant même de leur laisser ne serait-ce qu'une chance de t'attraper, tu courus te barricader dans ta chambre. Tu sortis ta poupée de sous ton oreiller et la serra fort contre ton cœur. « Poupée, je n'ai rien pour te nourrir et, je t'en supplie, écoute ma peine. Tous ces gens croient que j'ai tué le tsar. Protège moi, ils veulent ma peau. » À ta grande surprise, ce n'est pas l'habituelle voix douce et rassurante qui résonna dans ta tête, mais un ricanement perfide et moqueur. « En même temps, ils n'ont pas complètement tord. » Tu fixas la poupée, fronçant les sourcils. Comment ça ils n'avaient pas tord ? Tu n'avais pas touché à ta poupée depuis que tu avais emménagé au palais. Et, pour la dernière fois, tu n'étais pas allée te promener dans la chambre du tsar, au beau milieu de la nuit, pour lui planter un poignard dans le cœur. « Mais si, rappelle toi hier soir. Tu es revenue en pleurant après t'être disputé avec lui lors d'une réception. Tu t'es allongée sur le lit et tu as chuchoté que tu souhaitais plus que tout retrouver ta liberté. Et bien remercie-moi, à présent c'est fait. » Ton cœur manqua à nouveau un battement. Ce n'était pas possible. Elle ne pouvait pas avoir fait ça. Tu avais dû mal comprendre. Elle était censé te protéger, et ce n'était pas en faisant ça qu'elle parviendrait à son but. Visiblement, même l'amour maternel avait une date de péremption. « Poupée, ne me dit pas que c'est toi qui as tué le tsar. » Elle ricana à nouveau. Tu trouvais son rire de plus en plus agaçant. « Littéralement, non, je ne l'ai pas tué. » Tes épaules s'affaissèrent. Tu savais qu'elle ne pouvait t'avoir trahi comme ça. « J'ai fait en sorte que tu ai une crise de somnambulisme. Le coup a été porté de ta propre main. » Un mélange de dégoût et d'effroi se peignit sur ton visage. Finalement si, elle était capable d'une telle trahison. « Mortecouille ! Mais qu'est ce qu'il t'a pris de faire ça ? Je ne t'ai demandé que je sache, qu'est ce qu'il t'est passé par la tête ? » « Quelle belle façon de me remercier ! Si tu savais toute l'énergie que ça m'a demandé pour te soulever. » Mais tu ne l'écoutais pas. Tu te contrefoutais du fait que te lever lui demandait plus d'effort que de nettoyer la maison d'une sorcière. Tout ce que tu avais en tête, c'était qu'elle venait de pourrir ta vie. « J'espère que tu es contente ; tu viens de réduire à néant ma seule chance d'avoir une vie paisible et d'être heureuse. » « Heureuse ? Si tu savais ce qu'il avait prévu de te faire lors de votre lune de miel, tu n'aurais pas le même discours, crois moi ! » Ta main se resserrait sur la poupée. Tu ne savais pas si elle pouvait ressentir la douleur. Si c'était le cas, elle devait être en train de suffoquer. « Tu ne comprends pas ! Il était la seule personne qui voulait vraiment de moi. La seule personne à lui je n'imposais pas ma présence. » Des larmes de rage s'échappait de tes yeux pour terminer leur course sur tes joues, tandis que le ton condescendant de la poupée résonnait encore et toujours dans ta tête. « Pauvre petite. Réduite à faire la putain pour se sentir désirée. C'est à la fois risible et déchirant. » Tu ne pouvaient plus supporter ces mots. Peut-être parce que dans le fond ils ne n'étaient pas complètement faux. Mais la colère surplomba la raison. Tu jetas la poupée au sol et récupéras le crâne de Baba Yaga que tu cachais dans une boîte, sous ton lit, depuis ton arrivée. Tu braquas ses yeux sur la poupée. « Je suis sûre que tous les autres malheurs qui me sont arrivés te sont dus. Il est temps que tu payes pour m'avoir pourri la vie. » Le ton de la poupée se fit plus pressant, plus terrifié. « Non Vassilissa. Ne fait pas ça. Je te jure que je n'ai rien fait d'autre que de tuer le tsar. Rappelle toi chez Baba Yaga ; sans mon aide, elle t'aurait mangé. » Tes lèvres se contractèrent en un rictus mauvais. « Trop tard. » Et les yeux du crâne projetèrent leurs flammes sur la poupée dont les hurlements firent écho dans ta tête. De l'autre côté de la porte, la foule devenait de plus en plus hargneuse. Tu sentais qu'ils étaient à deux doigts de pénétrer la chambre. Il te vint alors une idée. Tu attrapas quelques vêtements qui traînaient sur une chaise, ainsi qu'une bourse de pièce d'or. Tu nouas plusieurs draps ensemble et les jeta par la fenêtre. Grâce à Merlin, tu n'habitais pas tout en haut du palais. Puis, tu retournas le crâne vers l'intérieur de ta chambre et la fit s'embraser avant de t'échapper par la fenêtre avec ta corde de substitution. Avec un peu de chance, ils penseront que tu te seras suicider en t'immolant vive et ne poursuivront par leur recherche. Tu te retrouvas une fois de plus à fuir, avec pour seul bagage un sac, sans nul part où aller. Après quelques jours de marche, tu finis par croiser un groupe de voyageurs qui acceptèrent de t'emmener avec eux en échange de quelques pièces d'or. Leur destination ? Fort Fort Lointain.

⊱ far far away ⊰


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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 17:19

omg je connais ni le conte (faut que j'aille voir tout ça), ni emma (elle est trop jolie ohmygad :rainbow:) mais ça promet, j'ai trop hâte de voir ce que ça va donner :bril: :potté: :potté: BIENVIENDUE ICI ET BON COURAGE POUR TA FICHE EN TOUT CAS I love you :*-*:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 17:26

EMMAAAAAAA :rainbow: Tellement biotifull :potté:
Bienvenue à toua très chèèèère, avec un conte qui promet dites donc :laugh: Hâte de lire ta fiche et fighting pour celle-ci :hero:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 17:52

Merci tous les deux  :bwag: I love you
Emma joue la Reine Rouge dans OUATIW :charming: et pour le conte, je crois que j'ai jamais rencontré quelqu'un qui le connaissait  :laugh:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 18:00

BABA YAGAAAAAAAAAAAAA. :hansel: :*-*: :aw: à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 2300028946 - oui pardon j'ai trop tiqué sur ça, sûrement à cause de Bartok. :laugh: :beuh: Je connais pas du tout ta donzelle non plus mais, OMG, je la croquerais bien. :bwag: :potté: :ivil: Allez bienvenue parmi nous ma belle et bonne chance pour ta fiche. :mex: :shrek: :prie: :pony:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 18:03

JON SNOOOOOOW :bwag:
Merci petit Poucet :leche: :coeur:  Bartok, j'aime tellement cette chauve souris :mdl:
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Gretel Denougatine
J'L'AI BOUFFE TA MAISON EN PAIN D'EPICE

Gretel Denougatine

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_m0bl3amXfb1r5tdn1

⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Natalie Portman
⊱ crédits : bazzart
⊱ arrivé(e) le : 24/09/2014
⊱ manuscrits : 994

⊱ tes licornes : Nina Têtedure, Odette Plumedeneige & Eleazar Coeurfané
⊱ schillings : 1174

⊱ ton conte : Hansel et Gretel
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Gérante de la confiserie "Miel & Epices"
⊱ tes armes : Aerien, son arc chéri, toujours là pour calmer ses nerfs ou botter les fesses des indésirables.
⊱ allégeance : Elle pose son cul où elle veut, même sur le trône je m'en fiche

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 51164-Christmas-Colored-Lights



à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 18:09

OMG VASSILISSA j'aimais tellement ce conte quand j'étais gamineuuuuh ! :red: :fire:

Bonne chance pour ta fiche ma belle ! :hug: :coeur:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 18:19

C'était mon conte préféré quand j'étais petite :charming:
Merci :uni:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 18:31

VASSILISSA :rainbow: :uni3: :nyan:
Oh mon dieu, ce conte ne me rajeunit pas du tout... :cry: :cry2: :kyu:
Mais quel excellent choix ! :own: :bril: :3:

En tout cas, bienvenue parmi nous belle demoiselle et bon courage pour cette fiche qui s'annonce prometteuse à souhait !!!!! :chica: :guh: :laugh: :hug:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_nctxg2rB1v1s3wy60o2_250

⊱ pseudonyme : Little-Chocobo
⊱ tête mise à prix : Thomas Brodie-Sangster
⊱ crédits : Elf (Ava)
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Alexei Trainesavate - Lancelot Dulac - Cheshire Beausourire - Poucette Toutepetite
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Sorcier blanc
⊱ allégeance : Mitigé

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_naxgfiVhg31rftd23o1_500



à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 20:17

Hiiiiiii Emma Rigby :bril:

Je suis tellement fan de ton choix d'avatar!

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche! :happy:

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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 21:41

J'aime tous tes choix, voilà, je suis fan :bwag: :kyu: :kyu:
J'ai hâte d'en savoir plus sur ta poupée, j'aime beaucoup le jeu de cette actrice :perv:
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour le reste de la fiche :rainbow: :potté:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyVen 31 Oct - 21:43

BIENVENUE BEAUTEEEEEEY :red: :red: :bril:
rien que de prendre un conte russe, je t'aime déjà :charming: courage pour ta fiche ! :hanw: :ivil: :mex:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptySam 1 Nov - 12:37

Merci tout le monde  :rainbow: :love:
Potté (Orlando colle tellement au Chat :bavee: ) Emma Rigby est une actrice tellement géniale, c'est dommage qu'il y ait si peu d'avatar d'elle  :kyu:
Charmant Les contes russes cey la vie à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 2735923281 Et moi aussi jôtem (parce que Nikolaj quoi) :charming:
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Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_n7g64c7ACY1s5lesdo2_250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_mvatuyZyXD1rm6tpco3_250



à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyLun 3 Nov - 10:23

haon je connais pas du tout la demoiselle, mais elle a l'air adorable :charming:
bienvenue et bon courage pour ta fiche :red:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyLun 3 Nov - 23:46

Merci Marie :coeur:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyMar 4 Nov - 18:43

    J'ai hâte de découvrir la suite !! ^-^
    Bienvenue ici et bonne chance pour la finition de ta fiche :3
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyMer 5 Nov - 1:07

Merci Diaval :leche:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko2_250

⊱ pseudonyme : elf
⊱ tête mise à prix : luke evans.
⊱ crédits : swan, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : poucet, cam et gil.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : pauvre mortel fragile.
⊱ allégeance : ni oui, ni non, tant qu'elle vient pas l'emmerder hein.

à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) Tumblr_nu0srp6YEl1rjl6wko6_250



à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptySam 8 Nov - 20:39

YOLO PETIT LAMA. :aw:
Sache que ça va faire plus d'une semaine que tu as commencé ta fiche et qu'il te reste donc moins d'une semaine pour la terminer ! :hanw: N'hésite pas à nous prévenir si tu as un souci, on pourra t'accorder un délai. :potté:
LOVKISKOEUR. à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 2832667894 :own:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptySam 15 Nov - 11:57

Attention à toi petit lama, tu as jusqu'à demain pour nous donner des nouvelles/finir ta fiche auquel cas ton compte sera supprimé et ta fiche archivée. :potté:
A tout bientôt. :cc:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyDim 16 Nov - 10:35

Je suis désolée du retard monstre qu'a pris ma fiche ! :kyu:  Disons que le karma a décidé de s'acharner sur moi ces derniers temps (pc de ma mère qui lâche, elle devait utiliser le mien ; mauvaise organisation pour faire mes devoirs ; le lycée qui nous rajoute des heures de cours sans prévenir) :nope:  Et maintenant je me dis que j'aurai tout simplement pu demander un délai :rouge:
Enfin bref, ma fiche est enfin terminée. :yay:  J'en suis pas complètement satisfaite, mais avec mon éternelle insatisfaction même si on me laissait encore un mois, je crois que le résultat serait le même :mdl:
J'espère qu'elle vous plaira en tout cas :charming:
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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyDim 16 Nov - 15:59




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

i'm a believer
Y'a pas de souci ma belle. :hansel: En tout cas l'attente a largement valu le coup, je trouve ta fiche absolument gé-niale, j'trouve que la deuxième personne est assez difficile à manier, disons que sur la longueur c'est pas rare que je m'en lasse, mais là je l'ai lu d'une traite - et avec graaaand plaisir. :own:  :aw: C'est super fluide, hyper plaisant, les termes utilisés sont géniaux, on voit que tu maîtrises le sujet Vassilissa que même.  à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) 2832667894 ET OMG LA POUPEE.  :beuh: J'suis tombée en amour avec, même si elle n'est plus. :laugh: Enfin, j'te valide avec grand plaisir, et je pense qu'entre gueux poissards de Yasen, on pourra s'trouver un truc sympathique.  :coeur:  :blob:

BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire.  :ivil: Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle.  :noes: Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier.  :shrek:

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre.  :nyan:  :rainbow:  :mex:

⊱ far far away ⊰

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à trop savoir, on vieillit vite (vassilissa) EmptyDim 16 Nov - 16:17

Waouh, merci beaucoup pour ces compliments  :bril: :coeur:
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