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FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
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(les coucoustajine) en représentation dans ton chez toi


FORT FORT LOINTAIN

Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

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(les coucoustajine) en représentation dans ton chez toi EmptyDim 30 Aoû - 22:32

 
Les couscoustajine

Le soleil tapait fort – c'était une chance. Par chance, Shéhérazade était revenue dans sa contrée avant la fin de l'été, bien que celui-ci s'étende toute l'année à Afshin. Après des mois de marche, de voyage, des mois à dormir à la belle étoile et ne manger que quand elle avait de quoi, autant dire que la princesse était plus qu'heureuse de retrouver le confort du palais, tout comme ses tenues traditionnelles. À peine arrivée, Shéhérazade s'était rué sur un bain puis sur les tissus les plus fins d'Afshin, s'enroulant dedans comme avant – et enfin, elle se sentait elle-même, à la maison.
Son second réflexe fut bien évidemment d'aller danser, de faire tinter les clochettes en rythme avec les luth de la cour d'Afshin. À peine les premiers pas effectués, une idée des plus brillantes naquît dans l'esprit de la princesse, comme un pet entre les fesses d'un ogre. Après ces mois sans nouvelles de ses amis et l'annonce d'une fête à Fort Fort Lointain, Shéhérazade ressentit l'urgence de faire venir ses amis. Armée d'une plume des plus luxueuse chipée sur un homme mi-homme mi-canard (et re mi-homme derrière), Shéhérazade écrit de sa plus belle écriture sur les parchemins les plus beaux qu'elle avait trouvé à quelques uns de ses amis. Chaque lettre placée dans une enveloppe au blason d'Afshin et entourée d'un ruban de soie violette fut envoyé le jour-même par tapis volant, jusqu'à Fort Fort Lointain. Là, elle avait convié la crème d'Afshin. Jeiran, l'inventeur de génie qui avait ravi son sultan de mari et avec qui elle avait lié un début d'amitié, Aladin, qu'elle n'avait pas vu depuis beaucoup trop longtemps à son goût et qui essaierait probablement de lui refiler un tapis ou deux pour tapisser son plafond doré qui l'aveugle quand il reluque les servantes, Sinbad, qui lui avait apprit à jouer de la musique mais n'avait jamais eu l'occasion de pratiquer la danse à son tour, et Poucette, qui bien que n'étant pas d'Afshin avait adopté la contrée il y a longtemps.
Tout ce beau monde prévenu, Shéhérazade attendit une semaine durant, une semaine qui paraissait interminable et où elle s'assurait chaque jour que les chambres seraient préparées pour ses invités, que celle de Poucette aurait bien une clé pour la protéger d'Aladin, et que le coucous tajine serait suffisamment conséquent pour remplir les estomacs de la petite troupe.
Le jour J enfin arrivé, Shéhérazade enfila sa plus belle parure de bijoux, et un sari bleu azur qui faisait ressortir ses yeux et le hâle de sa peau encore plus qu'auparavant. Son bindi parfaitement tracé sur le front, Shéhérazade entendit les calèches et les tapis se poser devant le palais. Alors qu'on finissait dans les jardins d'installer les musiciens et de préparer les tenues traditionnelles pour ces danseurs en devenir, la princesse se précipitait à l'entrée, plus heureuse encore qu'un elfe devant un vodka martini mélangé au shaker (pas à la cuillère, manant !).
Je n'en pouvais plus de vous attendre; j'ai bien cru devenir folle cette dernière semaine ! Dans un élan de joie, Shéhérazade serra chacun de ses invités sans ses bras comme si elle ne les avait pas vus depuis vingt ans. Venez, entrez, faites comme chez vous ! Les domestiques sont en train de finir de tout installer dans les jardins, après quoi je pourrai vous apprendre à vous décoincer un peu du... de la... voilà voilà.
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FORT FORT LOINTAIN

Aladin Graindsable
FAIS TON GREUH

Aladin Graindsable

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⊱ pseudonyme : BIB L'EPONGE ou lalelis
⊱ tête mise à prix : Luke Pasqualino, el BG
⊱ crédits : (c) elf (ava) beylin (signa)
⊱ arrivé(e) le : 18/08/2015
⊱ manuscrits : 33

⊱ tes licornes : Mowgli le flic trop BG
⊱ schillings : 60

⊱ ton conte : Aladin, ou la lampe magique
⊱ ta race : Humain même si je suis bô comme un dieu
⊱ métier : Vendeur de trucs que tu sais pas d'où ils sortent mais que t'es content que je les vende
⊱ tes armes : Une dague planquée dans ma pompe droite parce qu'on est jamais trop prudent...
⊱ allégeance : Je n'aime que moi, la Marraine, elle me passe au dessus du citron

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(les coucoustajine) en représentation dans ton chez toi EmptyDim 30 Aoû - 23:26


 
Les couscoustajine

J'ai chaud putain. Faut croire que ça fait vraiment un bon moment que j'ai pas mis les pieds à Afshin parce que j'me suis accoutumé au climat plutôt cool de Fort Fort Lointain. Quand j'pense que j'm'y gelais les miches sévère quand j'suis arrivé là bas, ça me fait milite de la peine de me dire que maintenant mon propre chez moi me fait suer. Mais je suis pas de retour pour des cacahuètes, j'ai pas fait tout le voyage jusqu'ici juste pour admirer et éventuellement piquer les diamants et rubis incrustés dans les murs du château. BON OK ! Je suis peut être un peu venu pour ça. Mais c'est surtout parce que j'ai reçu une lettre de Shéhérazade et que quand Shéhé me demande de ramener mon cul à Afshin sans délais, je le fais sans poser de questions.  

Quand j'ai vu qu'elle m'invitait au palais, j'ai pris tous mes tapis pour les mettre dans mon sac à marchandise (il est très grand mon sac comme ma lampe...), dégagé la gueuse qui pionçait encore dans mon taplumard (c'est un tapis/plumard, une de mes inventions, ça fait un tabac en ce moment dans les souks d'Afshin) et zouh, j'suis parti. J'avais un méga trajet à faire quand même du coup j'ai fait du stop de calèche en calèche pour arriver chez Shéhé. En plus, j'voulais trop arriver le premier parce que je savais que Jei était invité aussi et j'avais trop envie de le faire rager après. Bon. Finalement, j'suis arrivé en même temps que tout le monde, c'est un peu moins cool mais c'est marrant de voir au même endroit Poucette, l'ancienne meuf de Jei (j'suis sûr c'était sa meuf, je paris un tapis là dessus. Bon pas THE tapis mais celui qui est invendable avec le trou au milieu), le tonton Sinbad, Papa Jei et.. et c'est tout. Bon, pour Jei et Sinbad, j'comprends pourquoi ils sont là parce que ici c'est aussi leur pays mais la Poupou... qu'est ce qu'elle fout ici ? Pas que ça me fasse chier hein ! J'aime bien mater son décolleté, ses fesses et tout mais je pige pas trop... HAAAAAAAN MAIS OUI ! Elle a vécu ici elle aussi ! Ça explique surement la présence de ses boobs ici. Tout s'explique.

Debout devant le grand château du sultan d'Afshin, je commence à zyeuter les émeraudes qu'il y a sur la porte quand soudain, elle s'ouvre et laisse apparaître Shéhé, toujours aussi jolie en tenue traditionnelle. J'me dis vite fait que j'dois avoir l'air d'un beau pouilleux avec mes fringues sale (mais beau quand même, faut pas déconner non plus ho !) mais en vrai.. J'm'en fous. T'façon, je suis toujours beau alors bon, si je sens un peu le prout d'ogre, mon visage de BG rattrapera le coup, c'est clair. Quand Shéhé arrive vers nous pour nous accueillir, je la vois qui fonce dans les bras de chacun de nous et quand c'est enfin mon tour, je la serre très fort contre moi parce qu'elle m'a vachement manqué et que je l'aime beaucoup. Elle nous invite à entrer dans le château et nous dit de faire comme chez nous. Je rigole en l'entendant dire ça et réponds en marchant à côté de Jei :

"J'veux pas t'affoler, mais j'aime bien voler les diamants dans les murs de ma maison !"

C'est une blagounette, j'vais pas lui voler ses diamants ! Juste un rubis ou deux, pour faire un peu de déco dans ma cabane... On passe à côté d'un attroupement de serveuses super bien gaulées et je pousse un sifflement d'admiration en matant leurs boules. Bah dis donc, toujours aussi bonnasses les meufs d'Afshin. C'est bon de retourner à la maison. Surtout pour les yeux. Je donne un petit coup de coude à Sin et Jei et leur désigne du menton une nana avec des eins énormes et leur dis :

"Un tapis qu'elle fait plus que du 85D"

Rapidos, je jette un coup d’œil en direction de Shéhé et Poupou qui avancent devant et fronce les sourcils en mode concentration de l'extrême. Est ce que par hasard...

"En fait, un tapis qu'elle fait juste un bonnet de moins que Poupou. Quoi que... Poupou doit faire du 90Z avec la paire de nungas nungas qu'elle se trimballe..."

Aaaah la vache.. cruel dilemme. J'espère que je vais pas perdre un tapis.
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FORT FORT LOINTAIN



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⊱ pseudonyme : Chris
⊱ tête mise à prix : Christina Hendricks
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Wolfran Loupnoir - Alexei Trainesavate - Lancelot Dulac - Cheshire Beausourire
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humaine
⊱ allégeance : Ma foi, si elle revient au pouvoir, coussi-coussa

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(les coucoustajine) en représentation dans ton chez toi EmptyLun 31 Aoû - 0:18


 
Les couscoustajine

Retourner à Afshin. Ca faisait combien de temps que je n’y ai pas été ? Beaucoup trop longtemps visiblement, pour que Shéhérazade ne m’envoie une lettre pour me demander de rappliquer sans délai au palais…Mais je n’allais pas me faire prier, j’avais besoin d’un peu de vacances et aller voir ma Shéhé ne pouvait qu’être une bonne idée. Je pourrais lui raconter les derniers potins comme ça, et puis…Simplement profiter de la voir ça fait tellement longtemps. Ca pouvait sembler bizarre, une fille comme moi, blanche comme un cul et rousse comme les braises, me considérer presque comme une expatriée d’Afshin. Pourtant, cette contrée, c’est ma patrie d’adoption. J’y avais fait de merveilleuses rencontres et je gardais un tel souvenir de là-bas et tout m’y plaît, la culture, le climat, les gens…Mais j’avais voulu me civiliser avec ceux qui venait plus de par chez moi. Bon, je ne vais pas mentir, j’ai beau adorer Afshin, je ne suis pas certaine que je pourrais y revivre en temps plein. A ma retraite peut-être, quand je serais vieille et défraichie. Ouais, peut-être.

Mais passons. Vu les noms sur l’invitation, je préparais un rapide sac de voyage, enfilant une tenue d’Afshin pratique pour le voyage, d’un vert foncé magnifique, et je filais en direction de l’atelier de Jeiran, où je le trouvais déjà dehors, ses bagages près. Bien, il avait eu la même idée que moi, plus vite on partirait, plus vite on arriverait ! Surtout qu’il y avait bien une semaine de voyage et que la faire seule allait être d’un ennui mortel. Alors pouvoir la faire avec Jeiran…Ca me rappelait le bon vieux temps, quand on voyageait tous les deux à travers tout le pays pour ses inventions, pour travailler, pour simplement…Se sentir libre, complètement et terriblement libre. Des fois, cette vie de nomade me manquait, et puis le fait que je voulais fonder une famille me revenait, me rappelant pourquoi s’installer et se sédentariser était mieux à présent.

Nous arrivons enfin au palais d’Afshin et je n’en peux plus, j’ai tellement hâte de revoir Shéhé et de la serrer dans mes bras que je bondis presque de mon cheval et me dirige vers les portes du palais après avoir récupérer mon sac. Je vois que Ali est arrivé lui aussi, ainsi que Sinbad. Bien, on est arrivé tous sensiblement en même temps ce qui est une bonne chose. Les portes s’ouvrent devant nous et Shéhé nous accueille, toujours aussi rayonnante. Ah ! ce qu’il est bon de la revoir. Je la serre fort contre moi et reste à son niveau pendant que l’on marche vers…Je ne sais pas où dans le palais mais je m’en fiche, je suis et je verrais bien où on arrive. C’est ça aussi le jeu.

J’ai beau discuter avec Shéhé, Ali est loin d’être discret et je lève les yeux au ciel, jetant un rapide coup d’œil à la jeune femme dont il parlait. Je ne pensais pas faire de commentaires, mais quand la mention de mon propre tour de poitrine arrive sur le tapis – jeu de mots volontaire pour le coup – je me dis que je ne vais pas me retenir de lui casser un peu son délire.

"A dire vrai Ali, elle faisait plus du 95C si tu veux tout savoir. Quant à moi…laissons un peu de suspense !" je lui fis un clin d’œil et retournai à ma conversation avec Shéhérazade.

J’avais suffisamment de personnes commentant sur ma poitrine pour ne plus m’en offusquer. Surtout que c’est vrai, j’en avais une sacré paire…que voulez-vous, j’ai eu du bol à la loterie génétique. Quand Shéhé a parlé de nous apprendre à nous « décoincer », je crus faire une crise cardiaque. Elle parlait vraiment de ce à quoi je pensais ?

"Shéhé, dis-moi que tu comptes faire ce que je pense que tu comptes faire ? S’il te plaiiiiit…"

Parce que si elle voulait donner des cours de danse j‘allais être aux anges. C’était elle qui m’avait appris à danser et m’avait donné le virus de cette danse quand une musique adaptée faisait son apparition. Cependant, je préférais toujours chanter, ça ne changeait pas.
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⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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(les coucoustajine) en représentation dans ton chez toi EmptyLun 31 Aoû - 12:46


 
Les couscoustajine

« Prépare tes bagages, on part en voyage ! »

Telles avaient été les paroles de Jeiran quand Poucette avait franchi les portes de son atelier, tenant à la main la même invitation que lui-même avait reçu quelques heures plus tôt. Le temps de fermer boutique et de laisser des instructions à Ali et Selim pour surveiller son commerce, et il avait aussitôt bondit sur son armoire pour préparer un sac sommaire où il avait fourré pêle-mêle quelques vêtements, un calepin, un compas, et quelques babioles sur lesquelles il ne pouvait s’empêcher de travailler même en voyage. Les chevaux étaient déjà prêts lorsqu’il sortit, accompagné de sa fidèle amie (ou nourrice, selon les mauvaises langues), elle vêtue d’un beau sari vert sombre, lui ayant revêtu un de ses vieux habits de nomade, bleu foncé et blanc pour se protéger de la chaleur et du soleil. Depuis le temps qu’il n’était pas rentré au pays, Jeiran était impatient d’arriver, et les jours passés sur la route durent paraître bien longs à Poucette qui devait supporter son impatience – heureusement elle pouvait compter sur les innombrables anecdotes qu’ils avaient à se remémorer pour égayer le trajet.

Bravant la chaleur et les tempêtes de sable, les deux compagnons avaient atteint Afshin et la capitale sans encombre. Un large sourire ne quittait plus le visage de Jeiran, qui s’émerveillait de retrouver son cher pays tel qu’il l’avait quitté quelques années plus tôt. Peut-être même pourrait-il faire un détour pour aller rendre visite à sa mère Kimia, après la fête donnée par la princesse Shéhérazade. Mais avant ça, il lui fallait aller saluer le sultan (qui allait sacrément bouder si son ami l’ignorait, déjà qu’il ne donnait pas beaucoup de nouvelles) et surtout payer ses hommages à la ravissante princesse qui les avait convoqués pour ces réjouissances. Jeiran gardait un souvenir des plus agréables de la belle Shéhérazade, avec qui il n’avait hélas guère eu le temps de tisser de liens avant de partir pour Fort Fort Lointain, mais cette fête serait l’occasion de rattraper le temps perdu.
Ils n’arrivèrent pas seuls. Dans la cour, Aladin regardait autour de lui d’un air curieux, et Sinbad donnait ses instructions au palefrenier qui s’occupait de sa monture. Tout sourire, l’inventeur alla droit vers les nouveaux arrivés et ouvrit grand les bras pour y accueillir Sinbad.

« Mon frère ! » lança-t-il avec cette joie rayonnante qu’on lui connaissait si bien. « Heureux de voir que tu as pu faire le trajet. Afshin aurait paru bien triste sans toi. » Puis, il alla vers la princesse qui les attendait, accepta bien volontiers son embrassade, et lui saisit délicatement les deux mains, pour y déposa un léger baiser. « Princesse, c’est un plaisir et un honneur que de vous revoir. »

Suivant la princesse et les autres invités, Jeiran caressait le palais des yeux, remarquant chaque minuscule changement effectué depuis son départ, remarquant qu’on avait enfin installé le modèle de fontaine qu’il avait proposé quelques années plus tôt. Le plafond avait été refait aussi, et Jeiran se demanda s’il ne serait pas possible d’y faire des trous pour y aménager des mécanismes automates qui feraient voler des oiseaux et des guirlandes de fleurs au-dessus de la tête des passants – oui mais la dernière fois qu’il avait testé ce prototype, quelqu’un s’était pris un pigeon en bois sur la tête et ça n’avait pas très bien fini pour lui. Il ne fut tiré de sa rêverie que par le coup de coude d’Aladin, que sa remarque sur la taille de bonnet de la servante laissa indifférent (ce pigeon automatisé monopolisait son attention), jusqu’à ce qu’il ne mentionne Poucette. Celle-ci l’envoya sur les roses – Jeiran n’en attendait pas moins d’elle – mais l’inventeur profita qu’elle avait le dos tourné pour pincer Aladin au niveau des côtes, l’air réprobateur.

« Tiens-toi un peu tranquille, sale gosse. T’as de la chance qu’elle ne t’ait pas noyé dans cette fontaine, mais quelqu’un d’autre pourrait bien en avoir envie. » menaça-t-il avant de secouer la tête d’un air désespéré en direction de Sinbad. Personne n’enquiquinait Poucette devant lui. Non mais.

Les invités suivirent la princesse dans les jardins du palais, aussi luxuriants et colorés que dans ses souvenirs. Curieux, Jeiran observa les musiciens, et la façon dont le parc avait été agencé pour l’occasion. Haussant un sourcil (mi-interrogatif, mi-appréciateur) en constatant que des danseuses en sari avaient été convoquées, Jeiran réfléchit quelques instants… avant d’avoir une illumination. Et, comme pour faire écho à l’excitation de Poucette, il commença de rire.

« Messieurs… » lança-t-il en posant une main sur l’épaule de Sinbad, une autre sur celle d’Aladin (sa bonne humeur lui ayant même fait oublié l’incident du bonnet) « … je crois qu’on est bons pour une petite séance de danse du ventre. Et quelque chose me dit que nous n’en serons pas les spectateurs. »

Puis, croisant les regards de Poucette et Shéhérazade, l’inventeur, qui n’avait peur de rien et surtout pas du ridicule, ajouta d’un air malicieux :

« On commence quand ? »
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