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☾ you hunted me down like a wolf, a predator.


FORT FORT LOINTAIN

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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:08









Camil Oeilvif
Quel mot, quel hasard, quelle surprise, ma volonté a choisi la vie, pourtant elle me fait peur à moi et à beaucoup d’autres aussi.

CONTE : son existence est si invraisemblable que l'on pourrait croire qu'il est un conte de fées à lui tout seul, et pourtant, il n'est qu'un petit être sans importance du royaume. ÂGE : 27 belles années de sauvagerie. SENTIMENTALEMENT : bien que ce cher Camil ait déjà eu des entrevues amoureuses, il n'a jamais été réellement en couple, non pas que l'amour lui soit inconnu, disons juste qu'il profite encore un peu de son jeune âge avant de se marier avec une donzelle. OCCUPATION : rôdeur, traqueur ou encore écolo d'mes deux, il a pas mal d'occupations. Disons que celle qui lui ramène de l'argent reste la chasse, il répond à des demandes et ramène les bestioles à qui lui a demandé, il n'est pas très titillant. Connaissant assez bien la forêt, on peut parfois quémander son aide pour la traverser sans encombres. RACE : ce qu'il y a de plus ennuyeux sur ce royaume, un pauvre petit être humain. CARACTÈRE : dynamique, créatif, méfiant, perfectionniste, franc, émotif, expressif, bienveillant - en général -, casse-cou voire même inconscient, ouvert d'esprit, coriace, borné, rancunier, vulgaire sur les bords - quitte à être un foutu gueux hein. GROUPE : live and let die. AVATAR : Jack Huston. CRÉDITS : tumblr oh my tumblr.
 
joue de l'ocarina depuis qu'il est âgé de 12 ans tout au plus, c'est la seule chose qu'il a gardé de son existence passée. Il n'est de ce fait, pas rare de l'entendre jouer la nuit, perché sur une branche bien haute d'un arbre quelconque. Il n'est aussi pas très mauvais en chant, toutefois il use de ce petit talent seulement lorsqu'il se concentre sur quelque chose, pour exemple lorsqu'il se fait une flèche made in Camil. puisqu'il a été habitué dès ses 17 ans à la sylve, il n'a jamais eu ne serait-ce que l'idée de s'installer dans la capitale. Actuellement il vit même à l'intérieur de la forêt enchantée, ayant une sorte de petite maison, chaumière, cabane ou Merlin seul sait quoi exactement avec son éternel compagnon Cúchulainn - bon d'accord c'est une caverne aménagée, mais qu'on se le dise, bicoque ça fait beaucoup plus joli que trou dans la pierre. par extension, et bien que l'ironie du sort veuille qu'il chasse, il est très porté sur l'environnement naturel, les plantes n'ayant que très peu de secrets pour lui. A ce sujet, il est parfois possible de le croiser, la tête collée sur le tronc d'un arbre - comme s'il écoutait leurs plaintes ou leurs chants. si au départ il était très gauche, c'est grâce à son ami le loup qu'il est devenu ce qu'il est actuellement. Il s'est petit à petit allié avec dame agilité et autant dire les choses telles qu'elles sont, son corps il le connaît bien - très bien - en particulier ses jambes capable de lui faire faire des prouesses - sans pour autant aller dans le miracle non plus. son arme de prédilection est l'arc, pour en avoir un bon il a dû économiser plusieurs mois et faire des chasses assez complexes pour pouvoir s'acheter celui qu'il désirait. S'il n'est pas non plus totalement maladroit avec une dague entre les pattes, il est clairement plus à l'aise pour ce qui est de viser et décocher une flèche entre deux yeux, de surcroît le corps à corps l'effraie un peu plus - au moins, quand on vise du haut d'une pente, la cible prend un temps considérable avant de comprendre qui s'attaque à elle, et gagner quelques secondes est capital pour un rôdeur, moins on se fait voir, mieux c'est. très manuel et dynamique, il ne supporte pas passer une journée sans rien faire, pour lui se réveiller signifie découvrir un peu plus le monde et participer à son évolution. De fait, à moins qu'il soit malade ou blessé, il est toujours en constant mouvement - heureusement pour lui, son compagnon de route est du même gabarit ou presque, ils suivent le même chemin. n'a gardé de son "ancienne vie" qu'une petite alliance en argent que ses parents lui avaient offert pour son dixième anniversaire. Celle-ci gravée de divers signes dont il ne connaît pas les origines, c'est bien la seule chose de valeur qu'il a. venant d'un milieu plutôt pauvre, il n'a jamais concrètement appris à lire ni à écrire, alors se barrer à seize ans dans la forêt n'a fait que renforcer son illettrisme. Il sait lire quelques mots à la rigueur, néanmoins il n'arrive pas à coucher quelques mots sur du papier - que quelqu'un lui fasse une remarque et il s'énervera, là-dessus il dira que de toute manière la littérature c'est pour les riches, de plus il n'en est pas un alors à quoi bon ?   il a gardé beaucoup de réflexes animaux comme le fait de grogner lorsqu'il se sent en danger, énervé ou qu'il doit se battre, il sera du genre aussi à montrer ses crocs dans la même optique émotionnelle, en somme Camil dévoile pas mal d'habitudes sauvages qui peuvent très lourdement surprendre la première fois qu'on y fait face.
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Ayant été plutôt loin de la capitale ces dix dernières années, disons que Camil est un peu à côté de la plaque. Reclus dans la forêt enchanté avec son loup de compagnie - devenu homme - il ne s'est que très peu tenu au courant des actualités. C'est avec une certaine surprise qu'il a découvert toute cette mise en scène à propos de marraine, l'arrêté à propos du charnel et de ce fait, une totale modification au niveau de la population. Ce qu'il en a pensé ? En tant qu'habitant externe, il est resté plutôt neutre, jusqu'à ce qu'il découvre quelle partie du peuple a été touchée - et pour tout avouer, il ne peut que s'en ressentir mal à l'aise, souhaitant que tout le monde soit sur un même pied d'égalité. Camil, il se dit juste qu'elle est complètement timbrée et qu'elle doit cesser sa folie avant de faire sombrer Fort Fort Lointain. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ? Disons surtout qu'elle ne le concerne pas. Ne vivant même pas en ville, il n'est que très tardivement au courant des nouveautés qui titillent les langues des vipères, alors cet arrêté... Même le couronnement de l'usurpatrice lui est complètement passé au-dessus de la tête. Il ne dirait pas qu'il en est heureux, néanmoins il ne va pas s'en plaindre n'étant pas de cette communauté obligée de porter le bijou maudit - potion ou charme, peu importe réellement, il se porte c'est du pareil au même. Bien, mal, c'est l'affaire des citadins, pas des sauvages qui peuplent la forêt Enchantée. TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? S'ils font le bonheur du peuple, pourquoi pas après tout. N'étant pas directement touché par cette folie qui mène à des mouvements rebelles, et bien qu'il fréquente le marché noir, il se fout pas mal de qui dirige, qui s'occupe de ceci ou cela tant que les bois ne sont pas touchés. Paraît-il qu'ils étaient bien plus humains que cette maudite donzelle aux cheveux gris, ce qui est plutôt amusant en sachant que les ogres sont la pire espèce existante sur le royaume. Comme qui, il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture - ou son dos. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Humain jusqu'au bout des pieds, il n'est pas de ceux qui se coltinent nuit et jour le charme salvateur - bien que les parures soient fortes belles, là où il a élu domicile le paraître n'a que très peu d'importance alors.
ET NIVEAU MAGIE, ÇA DONNE QUOI ? Le néant complet, bien que la magie le fascine il n'a pas une once de fée ou de sorcière dans les veines.
 
PSEUDO : :potté: PRÉNOM : Lau. :aw:  ÂGE : 19 dents.  :hansel:  COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? longue histoire d'un coup de tête qui a fait fureur.  ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946 ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? je l'aime à la folie, ses membres aussi.  ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2735923281  :hanw:  CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ?  :omg:  UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? je vous aime.  :hansel:  :*-*:  ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946  :aw:  

⊱ far far away ⊰
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FORT FORT LOINTAIN

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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:08






L'épopée de ta vie
Reculer pour prendre de l’élan, pour pouvoir mieux sauter ; mais à trop reculer on finit par ne plus sauter.



Camil vit la nuit. Il écoute les créatures des ténèbres, prend un malin plaisir à apprécier les chants délicats des feuilles qui craquent dehors. Il n'arrive pas à dormir. Les yeux bien ouverts, à faire les cent pas dans sa petite chambre, c'est presque étonnant que ses parents ne soient pas levés - trop fatigués probablement, on aura beau dire ce que l'on veut, la vie d'un pêcheur n'est jamais de tout repos, autant que celui de tisserande. Alors que lui, ce jeune garçon, la chair et le sang de ce couple, se contente d'être ce qu'il fait le mieux, un enfant qui met sa main à la pâte quand on lui demande avec fermeté. Il a la main sur le coeur, un peu trop de gentillesse à revendre et une candeur laissant pantois n'importe qui. A Roncefolle, il est considéré comme celui qui se fera dévorer par un loup un jour ou un autre, cependant, le gamin serait assez bête pour tendre la main vers la bête sans se douter qu'elle pourrait le mordre. Inspirant profondément l'air frais qui passe à travers les fissures de la fenêtre vieillotte de la pièce, il pose avec une certaine lassitude ses bras tout en les croisant sur le bois grinçant. Du haut de ses seize ans, il ne se rend pas compte de l'existence qui l'entoure, ainsi que de la cruauté. Il faut dire qu'il s'ennuie par ici, que ses envies de voir un peu plus le royaume ne sont pas comblées. Son chemin est déjà tout fait de toute manière, il devra suivre la passion dévorante de son paternel pour les poissons, tout en ayant bien sûr la bonne idée de se marier entre-temps. Ah, grandir est un long chemin qui l'effraie autant qu'il le fascine. Baillant quelque peu, signe qu'enfin le sommeil daigne lui donner le coup de grâce, il sursaute toutefois à l'entente de griffes qui grattent contre le mur, exactement sous le soupirail, là où quelques planches pourrissent - combien de fois s'en est-il plaint à sa mère ? Assez pour qu'elle oublie de s'en occuper convenablement. Quelque chose pour rentrer, ça panique, ça respire si fortement que ça empêche Camil de réagir avec logique - la peur n'est pas présente. Il recule de quelques pas, fronce les sourcils tout en penchant sa tête sur le côté. Un museau fait son apparition, l'animal n'a de cesse de continuer son intrusion désespérée, il peut même l'entendre couiner, ce qui lui fend le coeur - assez pour qu'il se mette à genoux et pousse sur deux planches, les séparant pour qu'enfin le bestiau chassé - c'est ce qu'il en conclut - puisse trouver où se cacher. Un pelage blanc surplombe dorénavant l'espace, affalé et surtout harassé, c'est à la vue de sa queue touffue et de ses oreilles qu'il cesse de respirer. Un loup. Les villageois ont donc raison, il est assez bête pour laisser la mort s'inviter chez lui. Bouche à moitié ouverte, il fixe, presque admiratif, ce carnivore aux prunelles flambantes. Il n'a pas la force de hurler, encore moins le courage, il reste bêta comme il sait si bien le faire, sentant ses mains se crisper sur le sol froid. Un frisson lui traverse l'échine, faisant trembler son corps à l'instar d'un spasme incontrôlé. Est-ce qu'il va se faire dévorer tout cru ?

Visiblement non. Il paraît touché, assez triste même. Les oreilles tombantes vers le bas, il se met à geindre sous la lune, assez pour que le jeune garçon l'entende, pas assez pour réveiller ses parents qui dorment dans la pièce à côté. Il va jusqu'à se rouler en boule dans un coin, devenant muet. « Tu n'as pas l'air d'aller bien... » Il ne faut jamais trop en demander à un mouflet, même si celui-ci approche de la quinzaine à grands pas, il reste dans ce lieu à nul autre pareil où l'enfance ne veut pas dire grand-chose, autant que le passage à l'âge adulte. Il valdingue entre les deux, pense tel un homme sage d'une centaine d'années, toutefois ses agissements quant à eux révèlent une bêtise digne d'un bambin de quatre ans tout au plus. Allons bon, là, sa réaction est tout sauf rationnelle - mais ça, c'est pas faute de lui répéter à chaque fois, Camil tu dois faire attention, Camil tu dois faire ceci, Camil tu dois faire cela. Faut jamais interdire quelque chose à quelqu'un, ça le pousse toujours à transgresser la règle. Le loup, muré dans son silence passe ses deux pattes avant sur son museau, lui donnant une impression qu'il cherche radicalement à se cacher de tout, même de la paire d'yeux qui le regarde, fascinée. Inspirant profondément, l'adolescent se racle la gorge bruyamment puis se rapproche, sans pour autant être à quelques centimètres de l'animal sauvage. Assis, celui-ci s'occupe cependant de combler le vide, et assez rapidement il se retrouve allongé à côté de son sauveur, posant même sa mâchoire sur ses genoux - soupirant à la manière d'un être dépité par sa malchance. « J'suppose que tu n'es pas là pour me croquer. » L'aurait-il confondu avec un chien ? Ravalant sa salive, il a l'espoir de pouvoir communiquer concrètement avec lui. Douce utopie que de croire qu'il serait une bête parlante. Un petit soupir, il rajoute pour lui-même. « Dommage que je ne parle pas le langage des loups... » Roulant des yeux, une de ses mains se glisse sur son pelage soyeux, si doux qu'on croirait une étoffe réservée aux rois. Petit sourire au visage, c'est en entendant un craquellement suspect qu'il se retourne - et se redresse - si brutalement qu'il heurte la poitrine de la bête velue d'un coup de pied. « Aïe. » Voix rocailleuse, venant du fin fond de la terre, Camil n'a pas eu le temps de voir qui parlait. Par automatisme, il repose toute son attention sur l'intrus au sol qui fait mine de ne rien avoir entendu. Il fronce les sourcils, doigts glissés sur ses genoux. « Pardon ? » Il doit fabuler. Ce doit être la fatigue, oui, rien d'autre. Secouant ses bouclettes brunes, il se recule de quelques pas, pinçant jusqu'à sa lèvre inférieure alors en pleine réflexion. Que faire ? Celui qui hurle au loup n'est jamais cru, pourtant, quand il l'est, le monstre carnivore se fait frapper à mort, on récupère sa peau pour en faire des vêtements, des bas de lit ou encore des trophées. Il ne voudrait pas qu'il se fasse assassiner sous ses yeux, quitte à ce qu'il se fasse dépecer, autant que ce ne soit pas devant lui. Et pourtant, il n'a même pas tenté de le mordre, ça lui ferait presque mal de se dire qu'il pourrait l'envoyer à la potence. « Je n'sais pas ce qui t'amène ici, mais je ne peux te garder chez nous, si père et mère te découvrent, je n'ose imaginer ce qu'ils te feront, ainsi qu'à moi. » Sans grande surprise, le loup cherche à l'attendrir en dilatant des pupilles, ses petites patounes tapotant sur le bois, il se rapproche jusqu'à taper le bout de son museau contre sa main, cherchant des caresses - voire l’aumône. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? Pourquoi pas un véritable défenseur des causes animales tiens ? Ce n'est pas ce qui manque dans les alentours, on raconte même qu'un vieux maboul a juré de protéger les bois et ses habitants, personne n'a jamais su son nom, toutefois paraît qu'on l'entend parfois réciter des prières et louanges à la gloire des buissons. Continuant de torturer ce petit lambeau de chair rosé, il serait un véritable coeur de pierre s'il n'était pas touché de plein fouet par sa situation - même s'il ne sait pas ce qui lui est arrivé, ça doit être tragique pour qu'il en arrive à demander la pitié d'un homme. « Ce n'est pas... » Froncement de sourcils. « Je peux rien pour toi, je... » Il peut pour lui, il le sait, il est capable du meilleur comme du pire, pouvant qui sait lui permettre même de respirer quelques jours de plus. Intense réflexion, perturbée par les petits coups d'un bout de nez froid et humide, il reste quelques minutes sans rien dire, créant probablement chez ce loup un vent de terreur lié au stress. « Bien, mais tu devras rester caché et être le plus silencieux possible. » Auquel cas ils tomberont, et à deux qui plus est.

☾ ☾ ☾

« Grimpe. Sur mon dos, grimpe. Vite, on a pas l'temps. » Lui faire confiance. Voilà son meilleur argument. Lui faire confiance. C'est tout ce qu'il a trouvé comme mots pour l'emmener dans sa folle fuite à travers les bois - ou ce qui semble l'être du moins. Le coeur battant la chamade contre son torse, il inspire profondément à la vue de l'extérieur de sa petite maison. A l'intérieur, ses parents ne se doutent de rien alors que des soldats fouillent de fond en comble le lieu de sa naissance - qui aurait pu être de sa mort, si les circonstances avaient été autres. Son estomac se serre, tout son être se crispe à la vue de ce paysage de presque carnage - qui pourrait le devenir complètement, s'ils découvrent qu'ils ont malgré eux, caché ce loup blanc tant envié pour son pelage. Lui-même lui avait affirmé, peu de temps après son arrivée, il avait découvert que l'animal savait causer, que de surcroît même il avait un prénom plus que singulier. Cúchulainn. Cette pauvre bête en recherche de salut, qui n'a trouvé rien de mieux que de secouer la ridicule existence trop paisible d'un adolescent en quête de rêvasseries. Sous leur poids les feuilles craquent ainsi que quelques branchages, il voudrait lui demander où ils vont aller. Mais, il se tait. Parce qu'il lui a dit, lui a affirmé en retour que oui, il lui fait confiance. Ridicule en tout point d'avoir la foi en un personnage aussi velu et avec de telles grandes dents - il pourrait se retourner contre lui -, toutefois et peu importe les dires, il a fait son choix et ceci depuis son arrivée. Ses doigts se resserrent autour de sa fourrure, il est l'heure de faire ses adieux. D'un seul coup, sans lui laisser le temps de réaliser que son passé lui tombe sous les pieds, le loup se décide à accélérer le pas, courant à l'instar d'une tempête qui se terminera d'ici peu. Ses yeux se ferment, son âme semble sortir de son corps quelques secondes alors que le vent glacial fait rougir ses joues. C'est déjà terminé. C'est une plaie qui doit se refermer. C'est le premier mensonge sur une longue liste qui ne cessera jamais de s'agrandir.


La carcasse de cerf est trainée au sol, dans la caverne il est possible d'y entendre quelques gouttes qui tombent de manière irrégulière ainsi qu'un estomac trop vide qui gronde de façon bien plus conséquente qu'un orage qui se prépare. A peine quelques semaines loin de la civilisation et le voilà déjà perdu, à fixer le loup géant à la fourrure claire ramener le gibier dans un grognement significatif. Il a faim. Mais c'est répugnant. Il n'aime pas la chair froide, encore moins quand il sait qu'avant qu'il revienne la bête était encore vivante. Déglutissant difficilement, même sa salive paraît avoir un goût incroyable. C'est fou comme avoir un ventre semblable au néant ravive les saveurs dans une bouche. Il se remémore les soupes de sa mère qui n'étaient pas incroyables, néanmoins elles suffisaient, ou encore quand son père ramenait un morceau de choix qu'il faisait cuire. Il se fait du mal le pauvre garçon, passant une main sur le bout de son corps braillard il ne cesse de grimacer. Non, non c'est dégoûtant, il pourrait attraper une maladie si ses doigts farfouillent dedans. Puis tout ce sang. Ce n'est pas pour lui. Cependant il ne devrait pas faire le difficile, Cúchulainn lui fait très bien comprendre ceci en lui jetant un regard tantôt suppliant tantôt rageur. Qu'il avale quelque chose le petit prince, auquel cas il périra. Entendant le monstre de poils renifler, celui-ci se rapproche de lui pour le pousser vers le cadavre encore chaud. Pour peu il en pleurerait, néanmoins il ravale toute sa peine, préférant de loin serrer ses poings en zieutant les prunelles vitreuses du roi de la forêt. « J'n'en veux pas. » Un aboiement canin lui est offert comme réponse. Il est vrai qu'après l'avoir emmené dans un tel trou, il ferait mieux de le garder en vie - ce serait un début au moins, selon son compagnon il aurait même de la chance de ne pas être trépassé à cause du froid. Secouant sa tignasse à peine longue, son estomac se compresse rien qu'à la simple idée de devoir planter les dents dans ce cadavre - et encore ce n'est pas le pire, il faudrait songer à le vider, dans son village il avait l'habitude de voir le chasseur faire cette pratique ignoble, toutefois il ne s'attardait pas très longtemps sur les us et coutumes de comment bien étriper un daim. Pour l'aider à se décider Cúchulainn arrache la cuisse de sa victime, dans un déchirement à refiler des frissons au sauvage encore peu habitué à sa condition. Les muscles, le liquide qui dégouline, cette odeur, c'est insupportable - mais si tentant à la fois. « Avale, n'réfléchi pas trop et prends c'que j'te donne. » Lui lançant une oeillade suppliante, il ne se prend en retour qu'un air hautain qui lui fait froid dans le dos. Poussant un profond soupir, ses doigts tremblants passent sur le membre arraché, est-ce qu'il va oser le faire ? Faut croire que oui, il arrache sous la peau de la chair vraisemblablement tendre qui coule lentement entre ses doigts. Un haut-le-coeur lui taraude gentiment l'oesophage, sa tête se tourne pour ne pas avoir à affronter cette image, il se retient de lâcher le lambeau ensanglanté, à la réalité son ami le sent si bien au bord du gouffre qu'un petit coup de truffe sur son avant-bras suffit à lui faire abandonner cette idée. C'est abominable. C'est de quoi combler sa maigreur aussi - pour qu'à son tour il devienne un animal sauvage. « J'peux pas. » Ultime demande qu'il le laisse tranquille, il y croit l'espace de quelques secondes jusqu'à ce que le ton grimpe délibérément à cause de l'autre. « AVALE ! » C'est pour son bien qu'il doit penser, sans aucun doute, Camil le sait plus que n'importe qui il ne veut pas lui faire le moindre mal - juste qu'il arrête de faire des chichis. Sursautant sous la violence de sa parole, ses paupières se ferment pour qu'il puisse s'imaginer tout et n'importe quoi, c'est maintenant qu'il se rend compte de la puissance de l'esprit. Les odeurs changent ainsi que les textures, ça paraît plus délicat, moins détestable, même ses narines ne veulent pas se mêler à l'informe bribe de viande qu'il rapproche de son visage. Ne plus penser. Ne plus respirer. Ne plus savoir qui il est, voilà le secret pour se lancer dans l'existence si singulière des barbares solitaires. Il mâche, menace de vomir mais se contient à la dernière seconde pour laisser le mets glisser à l'intérieur de son organe vrombissant. Une bouchée qui se transforme en une deuxième, une troisième, une quatrième jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Le sang s'éparpille sur son visage, goutte même un peu sur le sol froid, sa respiration saccadée trahie sa bonne volonté à grailler ce qui lui est offert, sans même comprendre pourquoi il agit ainsi, sa langue passe sur ses dents qui étaient encore à peu près blanches le matin même. Dorénavant écarlates elles laissent dans ses papilles une amertume ferreuse pas si ragoutant que cela finalement. Papillonnant des cils pour avoir droit à un horizon inchangé, il questionne Cúchulainn par le biais de ses iris verts, comme s'il attendait l'accord d'un alpha dans cette meute qui se veut duo. Un sourire s'inscrit sur les lippes du loup, satisfait d'avoir engendré la première phase de transformation. C'est pas sa progéniture, il ne devrait pas agir comme il le fait, après tout qui sait, Oeilvif pourrait se retourner contre lui en le menaçant avec ses propres armes - qu'il croit. Plus personne n'existe ici, aucun patronyme n'est nommé, c'est la loi du plus fort qui prône, soit tu manges le royaume, soit c'est lui qui s'occupe de toi lui avait-on affirmé un jour lorsqu'il était plus jeune. Le faible déguste pendant que le plus puissant écrase sa patte vengeresse sur autrui, faisant tomber les têtes à outrance pour un plaisir nul autre que la survie. Camil recommence son macabre manège sans culpabilité aucune, se sentant presque pousser des crocs dans la gueule.


Il court, il grimpe, il saute, il marche, il se cache, la forêt Enchantée répond à ses demandes. Elle n'a plus aucun secret pour lui. Elle, qui pourtant, des années auparavant lui refilait la chair de poule, elle qui pourtant semblait indomptable. Il connaît ses moindres recoins, sait se diriger, trouver une nouvelle compagnie en cette entité qui ne saurait parler - elle murmure seulement. Capuchon mis sur sa tête, ses cheveux longs tombent presque naturellement sur ses épaules, ils ne sont pas totalement propres, ils ne sont pas souillés non plus. La terre froide sur ses bottes témoigne d'une longue matinée passée à répondre à des demandes, tantôt de la chasse, tantôt pour rediriger quelqu'un dans les sentiers battus. Il pense à elle, frôle du bout des doigts les arbres, respecte ce qu'elle lui donne et a abandonné tout hypothétique idée de revenir concrètement à la civilisation. Le sifflement de sa respiration s'atténue peu à peu alors que son chemin est déjà tout fait, il retourne chez lui - ou ce qui semble être un chez lui. Ce n'est pas tant une bâtisse, ce n'est pas non plus un beau château, c'est un trou forgé par les méfaits du temps et un aménagement intérieur essayant de le rendre aussi habitable que possible. Ce lieu le protège du froid, de la pluie, de la neige, même si la pierre ne vaut pas la chaleur du bois, c'est un départ à tout, et à force de traîner dans la boue, on s'y acoquine. Ses sourcils se froncent à la vue d'une silhouette conséquente, qui, à priori, à l'époque l'aurait poussé à fuir le plus loin possible. Une tête de plus, des cheveux longs et blonds comme de l'or tirés en une natte, une carrure de cavalier noir mêlée à des vêtements mornes. Arc tendu, flèche prête à partir, il se glisse aussi discrètement que possible dans son dos, et au moment où la pointe de l'arme touche sa peau hâlée, il frémit. Ce n'est pas le premier homme qu'il menace de tuer, ce ne sera pas le dernier. « Vous feriez mieux de partir, et vite. » On ne touche pas à son sanctuaire. A leur sanctuaire. Son sac à puces n'est pas dans les parages, ce qui a le mérite de le déstabiliser un peu. D'habitude, lorsqu'un étranger s'approche un peu trop de leur nid, il sort la gueule ouverte et les canines prêtes à croquer dans la chair. Là, il se retrouve seul. Peut-être devrait-il l'appeler ? Est-ce qu'il dort à l'intérieur de cette immense ouverture un peu cachée par des feuillages ? Il fronce les sourcils, l'estomac noué, se doutant pertinemment qu'il pourrait se retourner et lui briser le cou d'un mouvement de main. Toutefois, si l'un a la force l'autre a l'agilité, et, avec un peu de chance, il se pourrait qu'il s'en sorte vivant - pas entier certes, mais vivant. Un petit rire débarquant du fond de la terre vient à titiller agréablement ses tympans, il pourrait le reconnaître entre mille. Le gloussement d'une bête parlante ne s'oublie jamais, surtout pas quand on a côtoyé cette dite créature pendant près de dix bonnes années. Pauvre Camil se voyait déjà refroidi par cet homme inconnu, d'un seul coup, il se met à douter, et ça l'énerve plus qu'autre chose. Sourcils de plus en plus froncés, il ne dévoile pas encore sa mine déconfite. Il attend une réponse. « Tu es sûr ? » Il est perdu. Il le reconnaît. Son prénom, bien sûr qu'il lui vient naturellement à l'esprit. Mais, serait-ce vraiment lui ? Cúchulainn au pelage neigeux ? Ce compagnon de misère, qui, en plus de l'avoir arraché de chez lui, lui a appris tout ce qu'il sait actuellement - ou presque ? Comment pourrait-il avoir forme humaine ? Maintenant, ça le dépasse complètement. C'est pas pour autant qu'il baisse sa garde, bien au contraire, il est encore plus crispé. Serait-ce un charlatan voulant le dépouiller ? S'étant renseigner à un point tel qu'il a pris le timbre de voix de son ami ? Bon sang, c'est saugrenu, tellement tiré par les cheveux qu'il n'arrive pas à croire une seule seconde à sa propre divagation. Aurait-il donc, de ce fait, demandé l'aide d'une sorcière pour qu'il puisse s'intégrer à la perfection dans cette société bourgeoise ? Pourquoi l'aurait-il fait ? Après tout, ils vivent dans la demeure même de la nature, ça ne serait pas logique. Cúchulainn, ce chien galeux ne trouverait pas son bonheur en tant que mortel. Bouche ouverte, ses mots peinent à passer la barrière de sa gorge, ils tremblent un peu, et c'est faiblement qu'il rétorque - après un long instant de silence. « ... Pardon ? » Bien sûr que si, bien sûr que non. Il ne sait plus où donner de la tête, il ne sait plus sur quel pied danser avec exactitude. Pourquoi faut-il qu'il réfléchisse trop, si bien que ça lui donne déjà un début de migraine ? Ses traits s'adoucissent, un sourire taquin prend place sur sa bouille de bambin fraîchement arrivé à l'âge adulte. « Sac à puces ? » Parce que l'attache se voit énormément à travers des surnoms, et que le sien même s'il n'est pas très flatteur, vaut tout l'or du monde. Son prénom, après tout, il ne le dit en entier que lorsqu'il est hors de ses gonds, qu'il souhaite le tuer après lui avoir fait dévorer un tas considérable de boue. D'ailleurs, il se souvient encore du jour où il a eu la bonne idée de se dévoiler à lui. A l'entente de sa nomination, il a eu comme seul réflexe de lui dire à tes souhaits, ce qui en plus de l'avoir fait rire n'a pas énormément plu à la bête sauvage qu'il est - ou plutôt était ? « Vraiment ? J'dois perdre la raison. » S'il ne s'en est pas déjà complètement défait évidemment. Faut dire que passer un temps considérable parmi les fougères, ça a le mérite de laver le peu de bienséance qu'il restait dans un crâne encore naïf. C'est juste que sa réalité est tout autre, qu'il ne se plairait pas enfermé dans un châtelet aux reflets lugubres, il s'est fait à cette idée que le bonheur peut se trouver juste sous le nez, celui-ci d'ailleurs très peu attentif ne le remarque très tardivement. Et il doit probablement remercier Cúchulainn pour ça.

« Ah, j'ai toujours l'espoir que tu m'appelles par mon nom un jour. » Il ne s'est donc pas trompé. Baissant son arc derechef, il pince sa lèvre inférieure dans un ultime tic d'incompréhension. C'est vrai que c'est à ne plus trouver le fil conducteur dans cette histoire. Pourquoi aurait-il craché sur son existence de loup pour se faire à une autre ? Quand bien même il a entendu parler de ce nouvel arrêté en ville, il a cette sensation de ne plus si bien connaître cet homme à la natte justement tressée. « C'est pas vrai ? Bon sang, quelqu'un t'aurais donc jeté un sort ? » Une mauvaise farce, ou bien il ne serait d'ailleurs que peu étonnant que son bon ami ait eu l'éclair de génie d'aller enquiquiner une sorcière noire d'une manière ou d'une autre, il lui manque une certaine finesse. Si encore il savait s'entendre avec la gente féminine de son espèce, mais non, même en compagnie des louves il reste un intraitable rustre doublé d'une tête de mule - que de beaux animaux en un seul être, il devrait s'estimer heureux d'être tant unique. Le plus étrange dans tout cela, c'est que cette hypothèse ne lui paraît pas improbable, il aurait donc insulté une magicienne des ténèbres, et, blessée de cette injure, celle-ci lui a permis d'avoir une seconde peau - sûrement dans l'espoir qu'il ne tienne pas longtemps ainsi. Penchant sa tête sur le côté, il ne peut s'empêcher et ce malgré son silence, d'ajouter une pique digne de l'homme qu'il est devenu, forgé un peu plus grâce à ce dos qu'il regarde, taillé dans la pierre. « Un jour peut-être, lorsque ma langue cessera d'fourcher d'ssus. » Surplombé d'un rire sincère, tantôt enfantin, tantôt présupposé à peu près adulte. Il s'attend à un immense récit comme il était capable de lui en conter dix ans plus tôt, lorsque n'arrivant à dormir, il lui imageait son existence de louveteau jusqu'à devenir la grosse bête qu'il est maintenant. Sa voix rauque résonnait à l'intérieur de cette grotte insalubre, toutefois et grâce aux souvenirs de Cúchulainn, il avait fini par se donner le courage d'exister plus longtemps. Ah, s'il ne savait pas parler, il ne serait certainement pas vêtu d'une telle manière, il serait peut-être même pourquoi pas gentilhomme ayant eu de la chance et gagnant des schillings à en perdre toute notion de bien ou de mal. A plusieurs reprises il lui est arrivé de se demander ce qu'aurait été son présent, sans bien sûr que son fichu interlocuteur se soit incrusté dans sa vie à l'instar d'une lame, elle l'a transpercé de part en part, il devrait être en train de se vider de son sang. Ce qu'il a fait au lieu de se plaindre, c'est qu'il s'est accommodé de cette ferraille émoussée, jusqu'à la rendre partie entière avec son corps. Et depuis, il se balade avec, ne se résignant pas à l'arracher. Passant une main sur le haut de son crâne pour le gratter un peu, le nouvel humain qui ne semble pas trouver ses mots, tourne à peine son visage pour laisser à Camil la véritable surprise. Au moins, il n'a pas tant changé. Ses grands yeux bleus dignes des océans les plus purs sont encore là, son sourire malicieux, ses sourcils toujours stoïques ne laissant passer aucune émotion trop flagrante, l'humain ne fait plus qu'un avec l'animal et bien que sa barbe soit un peu perturbante, elle lui va plutôt bien - mais l'heure n'est pas aux compliments. « Eeeeeeh comment te dire. C'est par un sort que j'étais loup, pour être franc, mh. » C'est une blague ? Oui, ce doit être ça, il veut rigoler, il veut se moquer. Pas vrai ? Comme si de rien n'était, il continue son chemin, ajoutant pour empirer un peu plus son cas. « C'est Cúchulainn. » Crispé, il reste là, ses bottes allant jusqu'à s'enfoncer dans le sol. Il regarde l'entrée de cette cachette mêlée à l'habitation, son coeur craquelle, lui qui déjà n'était pas bien résistant. La douleur est telle qu'il en grimace, il a pas la force de pleurer, il comprend déjà plus grand-chose à ce qu'il vient de lui dire. Des questions, des réponses, il a simplement l'envie de lui décocher une flèche en pleine figure. Il aurait dû le faire, il regrette, il déteste. Second mensonge. C'est Cúchulainn, le chien du forgeron, le créateur d'illusions, le distributeur de tourments.


La lune le regarde, elle l'écoute jouer de son ocarina. Perché dans les hauteurs d'un arbre qui ne paraît pas bien vieux, Camil une jambe pendue dans les airs se concentre sur son morceau. Comme s'il y jouait son existence, comme si quelque part, son minable petit fil de vie était relié à cet astre aussi immense que le royaume de Fort Fort Lointain lui-même. Aujourd'hui elle est si proche qu'il se sentirait capable de tendre la main pour la frôler, caresser ses crevasses opalines et s'imprégner de sa lumière spectrale. Il inspire profondément, relâchant l'air dans l'instrument, à ne pas en douter, ceux qui vivent dans la capitale peuvent l'entendre, il suffit seulement de tendre l'oreille. Sourire en coin de lèvres, il se laisse aller, oublie les mensonges, son passé, son présent, ainsi que son futur qui ne l'intéresse que trop peu, il revient dans un lieu où seules les chimères ont droit de passage. La réalité, il lui arrive de la fuir comme de l'accepter telle qu'elle est, parmi les sauvages il est arrivé à se créer toute une bulle d'aise qui le tient assez loin des problèmes du peuple, y compris ce nouvel arrêté qui aura signé une tâche indélébile que la relation qu'il tient avec son compagnon de galère. Grimaçant seulement à cette pensée, il la chasse d'un coup de pied en laissant ses épaules se dandiner un peu sous les notes qui, frivolement, claquent sous le vent hivernale qui vient se glisser sous son capuchon véronèse. Sa botte crasseuse cogne un peu contre le tronc de l'arbre, il frémit, et seuls ses doigts lui donnent un semblant de souffle. Ils bougent, comme s'ils étaient faits pour jouer, ils se prélassent, se tordent, se manipulent avec une précision déconcertante. Un souvenir, une mélodie, un autre monde qui s'ouvre à lui. Il s'étale des minutes durant, certainement des heures, il ne saurait le dire. Ce qu'il y a de bien avec la nuit, c'est que le temps passe différemment, il semble s'étirer en long, en large et en travers, si bien que les heures n'ont plus aucune importance. Elle fait peur, ça oui, elle est le cauchemar des mouflets en culottes courtes, l'horreur des optimistes et la bête noire des souverains. Parce que c'est la nuit que les âmes s'éveillent, écoutent ceux qui ronflent en paix pour mieux occuper les rues étroites. Son oratorio s'achève, sa longue léthargie dégagée lui permet de reprendre en main ses muscles qui se réchauffent progressivement. Gardant une mine réjouie bien que mélancolique, c'est en descendant de son perchoir à oiseaux qu'il butte contre quelqu'un de justesse et se rattrapant avant de tomber comme une masse de guerrier à son arbre, il retient une petite injure entre ses dents sifflantes. Et la seule chose qu'il remarque en levant ses prunelles claires vers l'inconnu, c'est sa tignasse blanche comme neige et son teint diaphane digne d'un descendant lunaire. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ici ? Qu'il se dit le plus naturellement possible, on n'a jamais vu un personnage pareil à l’orée des bois - il doit rêver c'est ça, même s'il semble bien réel.

Illusion ou non, l'homme sauvage ne peut retenir un froncement de sourcils ainsi qu'une parole aussi anodine que peu utile. « C'est pas sûr de s'aventurer dans les bois la nuit vous savez. » Et quelle mise en garde. Il ferait mieux de grogner tiens, ça serait probablement plus utile que de causer. Il en profite en même temps pour reposer correctement son capuchon sur son crâne, il ne sait pas vraiment s'il attend une réponse - au moins, s'il n'a que du vent, il saura qu'il fabule autant que son loup géant sous champignons hallucinogènes. Le jeune garçon se retourne, il croise ses iris embués de larmes nostalgiques - et il a déjà perdu Camil rien que par ce simple geste. Pourquoi pleurer alors que tout est propice à continuer à rire ? Le pisteur aurait-il donc perdu toute vraisemblance avec l'humanité ? Non, peut-être pas à ce point. Il serait plus juste d'affirmer qu'il s'est endurci pour ne plus terminer comme cet inconnu - et voilà donc deux entités qui se croisent, le soleil et la lune, l'eau et le feu, le mortel et la bête. « Oui, je sais. » Le concerné par cette réponse est de plus en plus perplexe, le bout de son nez se plisse - pour peu il sortirait les dents. Restant de marbre face à un tel aura, il inspire profondément pour se donner de la contenance, à la réalité ce doit bien être la première fois qu'Oeilvif se sent profondément pouilleux devant une autre âme de son espèce. Une sensation l'envahie, celle de se faire scinder jusqu'au plus profond de ce qu'il est, le voyageur pâle peut voir en lui comme on peut remarquer une bouche sur une figure. Il n'aime pas ça. Il recule d'un pas, méfiant tout en étant profondément touché sans connaître les origines de cette compassion. « C'est bien beau d'savoir, encore faut-il s'en rendre compte. » Sans même apporter plus d'attention à la tête qu'il peut tirer, un sourire rassurant étire ses lèvres, en quoi est-ce qu'il peut bien le toucher ? C'est vrai ça, il se pourrait que ce soit une embuscade, qu'il souhaite lui trancher la gorge. Non, même Camil n'arrive pas à s'en persuader, il n'a pas la carrure pour un bandit - de plus il ne sent pas mauvais, et ce n'est pas une nouveauté que de savoir l'odeur que dégagent les gueux pillards. « Si vous pleurez d'vant la lune, celle-ci rira d'vous. Ravalez donc vos larmes. » Un pas en avant, puis un second, il passe une main fébrile sur le tronc de l'arbre l'ayant accueilli dans ses hauteurs quelques minutes plus tôt. Son bras s'y accroche si bien qu'on pourrait croire qu'il se prépare à l'enlacer. Pinçant sa lèvre inférieure, petit à petit son expression se transforme en une malice insoupçonnée surtout devant quelqu'un qu'il ne connaît pas - citadin de surcroît. Le garçon chimère inspire, détourne son regard sur la lune qui surveille ses bambins. « Non, elle ne rit pas de moi. Peut-être rit-elle de mon sort, oui, mais elle aussi a de la peine. » Vraiment ? Est-il possible qu'un rond lumineux puisse souffrir ? Il sait pertinemment que l'immensité du ciel se moque d'eux avec une certaine nonchalance, toutefois l'agonie, est-ce raisonnable qu'une telle entité souffre ? Pas vraiment. Surtout quand on sait que le royaume qu'elle apprécie court à sa perte. Fronçant les sourcils, peu convaincu de sa parole, ses doigts se mettent à pianoter sur la surface striée en bois, pendant que l'autre se redresse avec une grâce digne de la plus haute bourgeoisie, il en profite même pour épousseter son joli veston argenté - ajoutant à ceci une courbette probablement pour rendre honneur au musicien débutant. « Merci pour la musique. » Retournement de situation, il lui offre comme unique vision son dos quelque peu cambré mais raide à la fois. Trop sûr de lui au goût du rôdeur, peu importe la mouche qui le pique ses pas guident son squelette vers cet autre qui fuit. Curieux, intéressé, il a tapé dans le mille pour qu'il le suive. « Qui êtes-vous exactement pour dire des choses pareilles ? » Sans excuse, sans pardon, sans désolé, sans rien qui pourrait le faire culpabiliser. Quand bien même son rang serait plus élevé que le sien, la hiérarchie a pris un tournant tout autre dans la tête du sauvageon. Ils sont tous similaires, les hommes, fabriqués selon un schéma bien précis, détruits pour être reconstruits et vice-versa. La richesse ne fait rien, certainement pas l'intelligence ou la gentillesse - paraîtrait même qu'elle ne fait que pourrir ceux qu'elle ensorcelle. « Pierrot Lalune. » Tout en continuant sa marche qui ressemblerait plutôt à une danse, il se soulève dans les airs, ce n'est pas tant qu'il sautille, plutôt qu'on ne sait plus quand commence la terre et où se termine le ciel. Pierrot, Pierrot, rien de bien étonnant néanmoins c'est son nom de famille qui lui tiraille l'estomac. Lalune, serait-il la création d'un amour entre cet astre et une pauvre femme ? Selon les souffles de la forêt, ils existent quelque part les lorialets, les mouflets de la lune qui se baladent dans les buissons, qui gloussent jusqu'à plus soif et se nourrissent des rayons opalins de cette mère insaisissable. Que ce doit être plaisant d'en être un, ne plus tellement vieillir, se contenter exclusivement de la présence de la nuit. Un peu songeur, à la fois idéalisant, il secoue sa longue tignasse avant de s'arrêter dans son élan. Qu'est-ce qu'il fiche nom d'un chien ? Il a déjà dépassé l'ultime limite, s'approchant trop à son goût du château de la capitale. Il y jette une oeillade discrète, se demandant inconsciemment comment la vie dans un château se déroule et si ce n'est pas ennuyeux. Le moment n'est pas propice au doute, pas après dix années à se battre pour survivre contre la nature. « J'vois. Content d'avoir pu lui rendre honneur alors. » Le Pierrot lui adresse un hochement de tête satisfait et un petit sourire en coin de lèvres tout juste visible en guise de réponse. L'un retourne à sa bestialité, l'autre dans son humanité, deux sphères qui ne peuvent cohabiter, seulement se croiser et lorsqu'elles se frôlent, il n'en résulte qu'une étincelle signe d'une renaissance à venir. Nul doute qu'ils se consumeront sous cette même lune un autre soir, une autre nuit, une autre vie.  
 

⊱ far far away ⊰


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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:09

:mex: ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946 :blob: :potté: :): :hansel: :coeur:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:19

:bwag: :bwag: :bwag: :bwag: :bwag: :bwag: :bwag:
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Barthélemy Lacoulée
A L'EAU, A L'HUILE

Barthélemy Lacoulée

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aneurin barnard
⊱ crédits : Insuline, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 19/10/2014
⊱ manuscrits : 361

⊱ tes licornes : shéhérazade la mytho, marie la catin, cúchulainn le sauvage
⊱ schillings : 640

⊱ ton conte : le joueur de flûte d'hamelin
⊱ ta race : humain
⊱ métier : flûtiste à la cour de marraine, assassin personnel du tsar de yasen au passage, mais ça a jamais été génial sur les cv.
⊱ tes armes : une flûte enchantée et un sourire ravageur. poucet tous les troisièmes mercredi du mois quand charmant porte des chaussettes roses.
⊱ allégeance : si elle servait à quelque chose de bien, ça se saurait, mais on n'y peut pas grand chose.

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. Tumblr_inline_ngr0resfnT1swj1mx



☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:24

jtm tellement que j'en souffre. :*-*:





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Taran Longvoyage
J'AI PAS TOUT COMPRIS MAIS JE SUIS GENTIL

Taran Longvoyage

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⊱ pseudonyme : Jet
⊱ âge : 30
⊱ tête mise à prix : Alexander Ludwig
⊱ crédits : Shiya, Tumblr
⊱ arrivé(e) le : 12/12/2014
⊱ manuscrits : 121

⊱ tes licornes : Kaa Envoûtoeil, Suzy Rubanrose
⊱ schillings : 311

⊱ ton conte : Les Chroniques de Prydain
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Cocher
⊱ tes armes : Mon épée, Dyrnwyn
⊱ allégeance : Qu'elle aille crever

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. R0dk



☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 0:40

:leche: :leche: :leche: :leche: :leche: :leche: :leche: :leche: :leche:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 2:27

COUCOU :guh:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 2:36

HEY COUCOU VOUS. :hansel: :guh: :*-*:
J'vous croque avec amour mes lamas. :own: :aw: :potté: :string: :blob: :kikou: :rainbow: :nyan: :pedo: :hug: :bed: :omg: :red:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 12:10

tu me joueras de l'ocarina, dis ? :*-*:
rebienvenue, ya evil thang :ivil: PIS TEY BONNE, QUOI. :uou: :charming:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 12:27

Tout ce que tu veux mon chou, rien n'est trop beau pour toi. :*-*:
PIS WOH, c'est quoi ce surnom. :perv: Merci darling.  :hansel:  ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 12:30

HAAAAAAANW, GUEUSE. TAS MIS GLANDALF DANS TA SIGN EN PLUS. :was: :was: :tombe:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 12:44

Il fallait bien. :frfr: :charming:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 13:02

menecomprendriendutout ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2735923281 ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946
bienvenue ou RE :cc: :pony:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 15:25

OMG ON DIRAIT LE FRÈRE DE JACK SPARROW :tombe:
Vous inquiétez pas pour ma santé mentale je sais pas pourquoi je dis ça
ReuhWelcoommeee M. Jemetdesimagesmagnifiquesdansmafichedeprésentation

(Au fait, il faut mettre la journée d'hier sur le calendrier comme étant la journée des licornes :pony: :pony: :pony: Parce qu'être faible en groupe c'est encore plus merveilleux)
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 15:49

HAHA, ma petite perle de lait faut rien comprendre, j'ai été faible pour la quatrième fois. :potté: Merci en tout cas. :coeur:
ET BLANCHE LA PLUS BELLE, JE SUIS TELLEMENT D'ACCORD. :mdl: Il a un air Deppien c'est très perturbant. :*-*: Merci bien. ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2832667894 :aw: ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 15:50

:*-*: :*-*: :*-*:
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Svetlana Plumenfeu
TU CONNAIS LE GARDE-CHAMPÊTRE ?

Svetlana Plumenfeu

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 222779phoenix

⊱ pseudonyme : Poison Ivy
⊱ tête mise à prix : Tamzin gorgeous Merchant
⊱ crédits : Maquizz (avatar) wich witch (codes), K.S. (texte), nicolebonnet (gif)
⊱ arrivé(e) le : 01/12/2014
⊱ manuscrits : 137

⊱ tes licornes : Tokoyo Coeurdacier the badass
⊱ schillings : 226

⊱ ton conte : L'Oiseau de Feu
⊱ ta race : bête parlante, oiseau de feu
⊱ métier : ballerine
⊱ tes armes : sa voix enchanteresse, sa grâce, sa candeur
⊱ allégeance : jolem

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. Tumblr_nwui6mfSHI1qazd6do6_250



☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyDim 4 Jan - 19:26

:bwag: :bwag: :bwag: :bwag:
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☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyLun 5 Jan - 11:02

pierrot, :hansel: ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2735923281 ☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 2300028946
svet, merci petit piou :ivil: :coeur:
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Shéhérazade Fildor
CAY LA DANSE DU BIBOUDE

Shéhérazade Fildor

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. 289254tumblrniuza7qYnz1qiyullo4250

⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : aishwarya rai
⊱ crédits : avatar, moua. gifs, tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 29/08/2014
⊱ manuscrits : 470

⊱ tes licornes : marie la catin, barthélemy l'assassin, cúchulainn le loup.
⊱ schillings : 851

⊱ ton conte : les mille et une nuits
⊱ ta race : humaine
⊱ métier : diseuse de bonne aventure; arnaqueuse de première. reine d'afshin.
⊱ tes armes : une dague en permanence sur elle. quand elle est à afshin, elle a parfois un sabre.
⊱ allégeance : sans avis.

☾ you hunted me down like a wolf, a predator. Tumblr_npxrx5TOZ51s9wolfo1_250



☾ you hunted me down like a wolf, a predator. EmptyLun 5 Jan - 23:41




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

live and let die

jotem, d'amour, très fort, beaucoup, j'te fais des bisous partout et je t'enferme dans la caverne.
tu sais déjà c'que j'en pense mais bb camil est juste le plus chaton des chatons, mon ptiot sauvageon d'amour et j'ai hâte de te voir nous inonder une fois de plus d'un milliard de feels, jusqu'à ce qu'on en puisse plus. :aw:


BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire.   Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle.   Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier.  

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre.      

⊱ far far away ⊰

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