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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings


FORT FORT LOINTAIN

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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyVen 2 Jan - 23:45



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?

Il était encore tôt dans la journée, l’heure de déjeuner est à peine passé, et pourtant Lancelot faisait déjà chemin à travers les rues de Fort Fort Lointain. Ces rues, il les connaissait presque par cœur après deux ans à y vivre, à les parcourir tous les jours pendant les patrouilles afin de protéger les habitants de la métropole. Il connaissait chaque coin et recoin de la ville, toutes les rues à vérifier plus que d’autres. Tous les endroits sensibles où une bagarre pourrait débuter et ainsi de suite. Ce n’était pas la plus palpitante des vies, c’était un fait. La palpitation était passée dans sa vie, aussi violente et féroce qu’un poison fulgurant, pour en ressortir aussi vite, bien que des années se soient écoulées entre les deux. Une part de sa vie qu’il ne regrettait nullement, mais qui laissait sa trace en lui et qu’il gardait tout au fond de ses pensées, pour ne pas risquer de partir trop loin dans sa mélancolie. Alors non, sa vie n’était pas palpitante, mais elle lui suffisait pour avoir une vie tranquille, une vie de lambda qui n’intéresse personne et qui se fait oublier s’il ne parle pas suffisamment. Cela lui convenait parfaitement.

Pour autant, il n’était pas isolé. Solitaire et réservé, oui, totalement et il n’essayait même pas de le cacher ou de le démentir. Mais pas isolé. Lancelot avait sympathisé, de manière purement professionnelle, et surtout superficielle, avec d’autres chevaliers-flics de la ville. Ils n’en n’étaient pas au point de s’inviter les uns chez les autres pour se faire un bon dîner entre pote, loin de là, mais ils discutaient lorsqu’ils se croisaient à la Tour d’Argent et qu’ils avaient quelques minutes devant eux, ou alors à la pause déjeuner. C’était de nouveaux compagnons d’armes, tout au plus. Pas des amis comme avaient pu l’être Arthur, Perceval, ou même Jeiran. Simples compagnons d’armes, certes, mais bien utiles quand il se rendait compte que son épée ne verrait pas passer la fin du mois sans finir en deux morceaux distincts…Il aimait bien le forgeron qui s’occupait de la plupart des armes des chevaliers-flics, pour l’utilisation qu’ils en faisaient, ça restait très bien. Sauf qu’à force de s’entrainer, de régler des conflits et de stopper des malfrats en ville, la sienne finissait par rendre l’âme et il se disait que tester une autre armurerie n’était peut-être pas une si mauvaise idée après tout. On lui avait conseillé, quand il a parlé de changer d’armurier, d’aller voir un certain Aurorefauve. Un vrai magicien de la forge à ce qu’il paraissait. Pour Lancelot, il ne croyait que ce qu’il voyait (et dans le cas présent testait, car une épée pouvait avoir l’air parfaite et se révéler d’une médiocrité effarante lors de son utilisation) alors il allait y aller, mais ne jugerait de la capacité du forgeron que par lui-même. D’où sa marche actuel vers l’adresse donnée par ses camarades de garnison.

Une fois arrivé, Lancelot ne repéra pas tout de suite la personne ne charge de l’armurerie.

"Bonjour." Il laissa un temps "Je viens pour passer commande."

En général, ça faisait sortir quiconque travaillait là pour faire son travail, justement…
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings 8pk6

⊱ pseudonyme : Zabolac.
⊱ tête mise à prix : Santiago Cabrera
⊱ crédits : LAURA et Tumblr.
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : David Leféroce.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain, même s'il a toujours rêvé d'être un nuage.
⊱ allégeance : Qui ça ?

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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyVen 9 Jan - 21:06



Jeiran & Lancelot
Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais : parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Précipitamment, Jeiran recula, évitant de justesse la gerbe de feu qui s’était échappée  du four et n’était pas passé loin de lui brûler une partie du visage. Un sourire aux lèvres, l’impertinent armurier qui venait de s’amuser à défier la fournaise tira du feu l’épée sur laquelle il travaillait et pour laquelle il venait de prendre tant de risques. Il jouait avec le feu, avec le danger, avec la vie, même dans les plus petites actions, même dans l’élaboration d’une simple arme pour un jeune comte. Jeiran n’était pas un soldat ni un homme de danger, mais lui aussi avait besoin de sa dose d’adrénaline, à sa façon. Le processus de création, même pour le plus simple des objets, n’avait chez lui, et ne devait jamais, rien de mécanique ni d’automatique : c’était une expérience, une aventure qu’il vivait de l’intérieur, de toute son âme qui s’éveillait et absorbait toute son attention. Il n’avait pas besoin de tuer des dragons ni de partir à la chasse aux sorcières pour avoir l’impression d’accomplir quelque chose d’extraordinaire. Rester dans son atelier en tête à tête avec son imagination lui suffisait amplement.

Reposant l’épée pour qu’elle refroidisse, Jeiran s’accorda quelques secondes de pause, le temps d’avaler quelques gorgées d’eau et de s’essuyer le front du revers de la manche. Il faisait chaud dans la partie forge de l’atelier où le four tournait maintenant à plein régime. L’inventeur avait profité d’un moment d’accalmie pour laisser Natalia à ses occupations administratives et avancer sur les travaux qu’il avait en cours. C’était une matinée calme, les clients ne se bousculaient pas au portillon, et Jeiran avait le temps de travailler en paix sans être interrompu toutes les cinq minutes. Il aimait son travail, il aimait discuter avec ses clients, mais de temps en temps se retrouver seul ne faisait pas de mal. Vêtu d’une chemise et d’un pantalon qui en avaient vu d’autres et d’un tablier de forgeron, il était dans son élément, dans son antre comme disait Hansel, comme un poisson dans l’eau au milieu de toute cette ferraille et de ces outils, sachant parfaitement où était quoi et la fonction exacte de tout ce qui se trouvait dans ce curieux pêle-mêle. Magicien mécanique dans ce pays des merveilles aux allures de caverne de fou, il allait et venait, bricolait, réparait, inventait. Il était chez lui, dans son modeste palais. Et il y était heureux. Heureux comme un pape.

Reprenant son épée et le marteau avec lequel il allait achever de dessiner sa forme, il fut interrompu au bout de quelques minutes par une voix qui venait de la salle d’à côté. Il s’arrêta, tendit l’oreille. Un client ?

"Bonjour. Je viens pour passer commande." Entendit-il de l’autre côté. Il reposa son épée et s’essuya les mains sur une serviette posée là.
-J’arrive tout de suite ! lança-t-il avec bonne humeur, toujours content d’avoir de la compagnie. Jeiran n’était pas un solitaire, et accueillait toujours es visiteurs avec bonhomie et bonne humeur. Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’était l’identité de l’homme qui venait de passer les portes de sa boutique. Sourire aux lèvres, il sortit de la pièce pour rejoindre la boutique en elle-même, l’endroit où les clients arrivaient quand ils passaient la porte. Spontanément, il commença, avant même d’avoir vu son client : Me voilà cher monsieur. Alors dites-moi tout, de quoi avez-vous bes…

Il s’interrompit dès que ses yeux rencontrèrent ceux de l’homme. Des yeux qu’il connaissait bien, ainsi que ce visage, ces épaules, cette silhouette solide et bien campée, un rien sur la défensive. Même s’il ne l’avait pas recroisé en deux ans de vie à Fort Fort Lointain, Jeiran n’avait jamais oublié le chevalier qui venait, par un caprice du sort, frapper à sa porte. Un immense sourire illumina le visage de l’armurier.

-C’est pas vrai. Lance ! Mon ami, mon frère ! s’exclama-t-il, tout à sa joie de retrouver de manière aussi inattendue son ancien compagnon de voyage. Si je m’y attendais !

Ravi, Jeiran alla vers lui en riant et serra son vieil ami dans ses bras, heureux de rencontrer à nouveau ce visage familier, cet homme avec qui il avait partagé plus que quelques kilomètres en bonne compagnie avant son arrivée à Fort Fort Lointain. Les souvenirs du trajet qu’ils avaient parcouru ensemble lui revenaient en mémoire, leurs discussions sans fin, les silences de Lance qu’il comprenait autant que ses paroles, cette sensation de n’être plus seul, d’être, réellement, deux sur cette longue route même si ça n’avait été que pour quelques semaines. Toujours aussi radieux, l’inventeur consentit enfin à se détacher du chevalier et, laissant une main chaleureuse sur l’épaule de ce dernier, l’invita d’un geste à passer dans l’arrière-boutique.

-Allons derrière, nous y serons plus à notre aise. Ca alors, je n’en crois pas mes yeux ! Je ne sais pas si ce sont les dieux, le destin ou le hasard qui t’amènent ici, mais il va falloir que je songe à les remercier. Assieds-toi, je vais chercher de quoi fêter ça.

Il s’absenta un instant pour aller chercher deux verres et un très bon vin qu’il gardait pour les grandes occasions, et les servit tous les deux. Tout en versant le vin, il s’enquit :

-Dis-moi tout, qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu t’es finalement installé à Fort Fort Lointain, toi aussi ? Puis, un sourire flottant toujours sur ses lèvres, il ajouta : Je suis vraiment heureux de te voir, mon ami.
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyDim 11 Jan - 21:39



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?

En entendant la réponse du tenant de la boutique, Lancelot retira son chapeau mais le garda à la main. Ce chapeau qui lui permettait de dissimuler son visage quand il le désirait. Certains ne lui faisaient pas confiance pour cette même raison et peut-être avaient-ils raison, mais ce n'est pas cela qui ferait changer Lancelot d'avis. Il avait besoin de cet anonymat relatif que lui offrait son chapeau et sa barbe, cachant par-là même la cicatrice à sa lèvre supérieure qui ne serait que trop reconnaissable pour certains. Même sans parler de son identité, cette marque le ferait trop remarquer. Attendant le tenant, commerçant ou artisan qui travaillait là, le chevalier observait la boutique et les divers objets de présentation qui se trouvaient là. Il devait bien avouer que les épées présentées semblaient toutes de très bonnes manufacture.

La voix qui l'avait accueilli un peu plus tôt se fit ré-entendre et Lancelot tourna la tête vers l'homme qui venait de sortir de l'arrière boutique, se figeant sur place de surprise. Jeiran. Cette boule d'énergie et d'optimisme qui avait été son compagnon de route pendant quelques semaines alors qu'il faisait route vers Fort Fort Lointain. Le premier sur qui il a testé sa personnalité de Lance, avec succès s'il pouvait se permettre. Quelle surprise de le retrouver ici. Une excellente surprise d'ailleurs. Il ne l'avouerait probablement jamais, trop fier qu'il était, mais Lance était bien heureux de trouver un ami dans cette grande ville, un à qui il n'a pas à se sentir faux. Il est vrai qu'il ne lui raconte pas tout, il ne le peut pas, mais il se sent plus libre avec lui qu'avec la plupart des habitants de la capitale. Il n'hésita d'ailleurs pas à rendre son étreinte à son ami, lui donnant une chaleureuse tape dans le dos quand ils se séparèrent.

Suivant son ami à l'arrière de sa boutique, le chevalier pris place sur un des tabourets que lui indiquait Jeiran et reprit son observation de l'atelier. Un sourire grâçia son visage en observant cet endroit qui lui était à la fois familier et inconnu. Il avait déjà vu des forges, notamment à Camelot, il savait à quoi s'attendre dans l'idée générale. Cependant, chaque forge avait son aura et son style comme qui dirait. Celle de Jeiran lui ressemblait; à la fois organisée et partant dans tous les sens à la fois...Lancelot prit le verre qu'on lui tendait après avoir écouté son ami.

Les dieux, ha! Il n'y croyait plus depuis un bail et il ne s'en portait pas plus mal.

"Mets ça sur le compte du hasard. A moins que tu n'aies prier dernièrement, auquel cas rappelles-moi d'aller brûler un cierge." On sentait le sarcasme dans sa voix, bien loin de vouloir se moquer d'une quelconque croyance que pourrait avoir son hôte, mais ne pouvant s'empêcher de faire sentir son ressentiment envers ces soi-dusant dieux qui ne semblaient pas très promptes à l'aider. Enfin bref. "De même, ça fait plaisir de voir un visage familier dans cette ville. Et oui, ça fait deux ans que je suis dans la capitale. Je suis passé Chevalier-Flic. Quant à ce qui m'amène…" il dégraffa son épée de sa ceinture et la posa sur une table non loin "J’ai besoin d’une nouvelle épée. Ton armurerie m’a été conseillée. Je n’aurais jamais pensé…tu me disais être inventeur, je ne savais pas que forgeron entrait dans tes capacités"
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyDim 25 Jan - 0:31



Jeiran & Lancelot
Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais : parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Non, pas plus que Lancelot, Jeiran ne croyait aux dieux, au destin, ou même au hasard. En bon natif d’Afshin, il avait amené avec lui un lourd héritage culturel dans lequel philosophie et spiritualité ne faisaient qu’un. Pour Jeiran, tout arrivait pour une raison, fusse-t-elle la plus infime et la plus dérisoire des raisons ; pour autant tout n’était pas écrit par avance. Personne n’avait décrété à l’avance que Jeiran et Lance devaient être amenés à se revoir, mais maintenant qu’il l’avait en face de lui, l’inventeur était persuadé que leur histoire commune n’était pas faite pour s’arrêter là, après une rencontre par hasard dans son atelier. De même que Sinbad, Lance avait à nouveau été placé sur sa route. L’histoire n’était qu’un éternel recommencement, et celui qui la subissait devait savoir choisir ses opportunités. Maintenant que Jeiran avait retrouvé son vieil ami, il n’avait aucunement l’intention de le laisser partir.

"Mets ça sur le compte du hasard. A moins que tu n'aies prier dernièrement, auquel cas rappelles-moi d'aller brûler un cierge." Lança Lance avec son humour pince-sans-rire habituel. Jeiran rit de bon cœur. Dieu que ça lui avait manqué, ces conversation entre l’ombre et la lumière, entre le yin et le yang. Comme un puzzle qui se mettait finalement en place, un peu par hasard, parce qu’un enfant s’est amusé à pousser la pièce au bon endroit sans le savoir. C’était à ça que ressemblait leur amitié. Quelque chose qui était arrivé sans le faire exprès, presque un accident de parcours. "Et oui, ça fait deux ans que je suis dans la capitale. Je suis passé Chevalier-Flic. Quant à ce qui m'amène…"

Jeiran venait de lever son verre à ses lèvres lorsque Lance posa son épée sur la table. Jeiran releva un regard curieux sur son ami. Chevalier-flic, hein ? Voilà qui lui ressemblait bien. Un sourire se dessina sous la moustache de l’inventeur. Et puis deux ans… deux ans qu’ils vivaient tous les deux dans la même ville sans être fichus de se croiser. La vie était faite d’une drôle de façon quand même. Combien de fois était-il peut-être passé à côté de son vieil ami sans même le remarquer, trop absorbé qu’il était par une pensée, une idée qui l’obsédait comme elles le faisaient souvent ? Jeiran reposa son verre, gardant le silence pour laisser Lance terminer, ne s’étonnant pas de ce qu’il n’élabore pas sur ces deux années. Un interrogatoire qu’il allait devoir mener plus tard, Lance n’était pas du genre à se raconter facilement mais Jeiran commençait à connaître les ficelles à tirer ! Il tendit la main pour attraper l’épée, qu’il sortit de son fourreau pour commencer à l’inspecter.

"J’ai besoin d’une nouvelle épée. Ton armurerie m’a été conseillée. Je n’aurais jamais pensé…tu me disais être inventeur, je ne savais pas que forgeron entrait dans tes capacités"
« Un inventeur, c’est beaucoup de choses mon cher ami. » sourit Jeiran en levant la lame à la lumière d’une bougie. « J’ai commencé comme armurier à quinze ans. Inventeur, c’est un peu une spécialisation. Elle est bien amochée ton épée, dis-moi, pas étonnant que tu en veuilles une nouvelle. » remarqua-t-il en faisant des moulinets avec, avant de la remettre dans son fourreau et de la rendre à son ami. Puis il attrapa un calepin sur lequel on pouvait voir, gribouillés à la va vite à la mine de charbon, les premiers croquis d’une de ses prochaines inventions, dont il ne se doutait pas encore de la révolution qu’elle allait engendrer : un pistolet. Il tourna négligemment la page pour en trouver une vierge, et à la va-vite, commence à dessiner. Jeiran était un visuel, il avait besoin de voir les choses devant lui ou sur le papier pour travailler correctement. C’était sûrement pour ça que Jahangir n’avait pas pu rester un prototype très longtemps : s’il ne l’avait pas mis tout de suite en forme, il aurait fini par exploser. Il avait déjà son idée pour l’épée de Lance, autant s’y mettre tout de suite.

« Pendant que je te fais ça, raconte-moi un peu. Deux ans, tu dis. Chevalier-flic, mes félicitations, je n’en attendais pas moins de toi. Mais encore ? » L’espace d’un instant, il releva les yeux pour scruter Lance du regard, cherchant dans celui impénétrable de son ami des réponses à ses questions muettes. « Je sais bien que tu es plutôt du genre secret, mais tout de même, on a un peu de temps à rattraper toi et moi. Qu’as-tu fait ces deux dernières années ? As-tu trouvé ce que tu cherchais pendant notre voyage ? »

Car tout voyageur qui s’aventure loin de chez lui cherche quelque chose, fut-ce seulement un havre de paix, une bulle d’oxygène. D’où Lance venait, ce qu’il était, Jeiran ne le savait que vaguement. Ce qu’il cherchait ? Il avait le sentiment qu’il aurait encore moins de réponses.
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyLun 26 Jan - 10:27



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?


Entendre rire Jeiran le surprit presque. Oh Lancelot le savait suffisamment amoureux de la vie pour ne pas hésiter à rire s'il trouvait quelque chose de drôle. Non c'était plus la notion même de quelque chose de drôle qui provoqua sa surprise. Le chevalier avait l'habitude que ses remarques en demi-teintes laissent les gens l'accompagnant perplexes. Etait-il sérieux? Ou plaisantait-il? Cet humour un peu particulier, un peu caustique à ses heures, qui ne recevait pas d'éloges et qui était le sien. Un humour né de tout ce qu'il a vécu, aussi bien les joies que les peines et aussi les traumatismes. Mais s'il était loin d'être à plaindre, il avaut perdu depuis longtemps la joie de rire. Il savait très bein trouver des choses drôles, mais c'est comme si la capacité à rire s'était envolée de son être sans jamais revenir. C'est pour cela que la remarque de Jeiran sur sa vieille épée le fit sourire, un sourire sincèrement amusé, mais pas rire.

Quant à son épée, il était evident qu'elle avait connu des jours meilleurs; en même temps, les seuls à posséder des épées en bon état durant longtemps étaient ceux qui ne s'en servaient pas (ce qui impliquait tout de même un manque de sérieux dans leur travail flagrant) et qui, surtout ne s'entraînaient jamais. Il y en avait peu de ce genre à la garnison, mais il en existait malgré tout. La plupart des gardes à la Tour d'Argent étaient de bons gars, volontaire avec qui Lancelot avait plaisir à travailler, pourtant certains ne pouvaient, parfois, pas se permettre de changer leur épée quand ils en avaient besoin...mais revenons à nos moutons.

Lance hocha la tête pour montrer à Jeiran qu'il avait compris. Et comment qu'il comprenait; lui avait été élevé dès qu'il sut marcher à manier une épée, à se battre, à devenir le parfait chevalier. Il comprenait ce qu'une vocation voulait dire. En revanche ce qui le surprit plus fut ses prochaines questions. Ou plutôt la notion qu'il allait lui réaliser son épée là, tout de suite. Habitué qu'il était à passer commande avant de devoir attendre la création de la commande...mais tant mieux en un sens. Il réussi cependant à contrôler sa surprise avant que les yeux bruns ne rencontrent les yeux bleus, les scrutent même. Sauf qu'il n'avait pas grand chose à raconter. Pas depuis son arrivée à la Capitale, du moins c'est ce qu'il voulait faire croire. Sauf que Jeiran le connaissait mieux que la plupart des autres chevaliers-flic de la Tour d'Argent, bien qu'ayant passé moins de temps en sa compagnie qu'eux; la grosse différence etant que Lancelot a très vite considéré l'inventeur comme un ami non une simple connaissance ou même un collègue. Ce qui expliquait comment il arrivait si bien à le lire. Le chevalier retint de justesse le soupire qui lui vint. Il était content d'avoir quelqu'un qui puisse le comprendre à un tel niveau alors qu'il ne savait presque rien de lui - du vrai lui- mais en même temps...enfin passons. Quand Jeiran voulait des réponses, il les obtenait, pas la peine de batailler cent sept ans.

"Il n'y a pas grand chose à dire; c'est la routine du cheval au trot, boulot, dodo. Parfois une petite bière avec d'autres de la Tour d'Argent en fin de service. J'ai une vie très passionnante comme tu peux le voir."

Il savait que ce n'était pas ce qu'attendait Jeiran comme réponse, mais c'est tout ce qu'il pourrait lui donner. Car il se voyait mal lui parler d'Elwenn. Cela qurait engendrer de nouvelles questions sur le comment, quand et où il l'a connue avant Fort Fort Lointain, et si Lancelot pouvait nier avec un aplomb désarment, mentir en inventant une histoire n'entrait pas dans ses capacités et il connaissait suffisamment l'inventeur pour savoir qu'il verrait tout de suite qu'il y avait anguille sous roche alors autant taire cette information. Il passa alors à la réponse à la seconde question, celle qui, involontairement, le ramenait à Camelot, à ce pourquoi il était finalement venu à la capital avec cette fausse identité. Il eut un regard un peu vague durant quelques secondes et reprit la paroles.

"On peut dire ça." C'est tout ce qu'il recevrait, que ça lui plaise ou non "Et toi, ça fait combien de temps que tu es à la capitale? Et dis-moi, fournis-tu aussi la Garde Royale ou même le Prince? Je serais curieux de savoir si les hautes personnalités armées de la ville viennent te voir."

Il n'aurait peut-être pas le droit de répondre à cette question, mais ça se tentait quand même. Ça intriguait Lancelot; ses camarades de garnison semblaient bien connaître le travail de son ami alors que lui...donc oui, ça l'intriguait.
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptySam 31 Jan - 0:49



Jeiran & Lancelot
Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais : parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Quel mystère ce Lance. Jeiran avait beau le scruter sans la moindre gêne, sachant déjà qu’il n’était pas du genre à baisser les yeux, il était bien incapable de dire ce que le chevalier avait derrière la tête. Si ce n’était qu’il y en avait plus que ce qu’il ne voulait bien laisser paraître. C’avait été sa première impression de lui lorsqu’ils s’étaient rencontrés quelques années plus tôt, et c’était l’impression qui le tenaillait encore, alors qu’il le retrouvait de nouveau devant lui dans le confort de son atelier. Lance n’en imposait pas de la manière dont Ali Baba, par exemple, était capable de faire plier n’importe qui rien qu’en se redressant un peu, massif qu’il était. Lance avait une autre sorte de force, ce calme presque inquiétant, comme le volcan endormi avant l’éruption, imprévisible, destructrice. Montagne éternelle un jour, fournaise le lendemain, après des siècles de sommeil. Une véritable énigme. Et Jeiran suspectait fortement que le caractère de son ami n’était pas le seul à jouer dans cette impression qu’il dégageait : il était prêt à parier que Lance faisait partie de ces hommes qui portent un fardeau sur leur dos, un poids accroché à leurs épaules qu’ils traînent depuis si longtemps qu’ils ont peut-être même oublié qu’il était là. Qu’y avait-il donc dans le passé de Lance pour qu’il s’enferme comme une huître dès qu’il abordait le sujet ? Jeiran n’en saurait peut-être jamais rien, après tout. Et peut-être était-ce mieux ainsi. Pour lui, pour eux. Il était bien placé pour savoir quel désastre un secret néfaste pouvait engendrer. Il avait bien failli faire voler le monde de Sinbad en éclats quelques jours plus tôt… Et évidemment, Lance le savait aussi, ce poids du sceau du secret.
"Il n'y a pas grand chose à dire; c'est la routine du cheval au trot, boulot, dodo. Parfois une petite bière avec d'autres de la Tour d'Argent en fin de service. J'ai une vie très passionnante comme tu peux le voir."

Jeiran ne répondit pas, mais lui dédia un sourire entendu, une étincelle de compréhension dans le regard. Bien, s’il ne voulait rien dire, il ne l’y pousserait pas. Il avait bien compris son silence. Les silences étaient parfois tellement plus parlants que les plus beaux des discours. Sa mine de charbon courait toujours sur le papier, esquissant la garde de l’épée, le pommeau, et le début de la lame. Il y pensait à peine, laissant parler son imagination. A un moment, il cala la mine derrière son oreille, et utilisa son pouce pour étaler un peu la couleur, ajoutant les nuances et le relief qu’il imaginait déjà.

« Tu sais Lance, parfois, la simplicité de la vie est des plus appréciables. Même les choses les plus insignifiantes peuvent se révéler tout à fait passionnantes quand on les regarde sous le bon angle. » Il dédia un sourire complice à son ami. « Et puis, un peu de tranquillité après ce long voyage, ça ne peut pas faire de mal. »

Reprenant sa mine, il resta songeur quelques instants, puis sa main recommença à courir sur le papier, mais Lance n’en avait pas terminé avec ses questions, lui non plus.

"Et toi, ça fait combien de temps que tu es à la capitale? Et dis-moi, fournis-tu aussi la Garde Royale ou même le Prince? Je serais curieux de savoir si les hautes personnalités armées de la ville viennent te voir."
« Petit curieux va ! » s’exclama joyeusement Jeiran. « Enfin, je ne crois pas être particulièrement lié par le secret. Je ne fournis pas officiellement la Garde Royale pour tout te dire, mais c’est vrai qu’il y en a pas mal qui viennent me voir pour divers travaux. » Et il ajouta sur le ton de la conspiration : « Même le prince Charmant est déjà venu ici. Il m’a passé commande pour une armure, et ma foi, je crois qu’il en est plutôt content pour l’instant. Je n’ai pas à me plaindre, les affaires marchent très bien ! »

Il conclut sa phrase en même temps qu’il finissait l’entrelacement sur la garde de la future épée, et une idée germa dans son esprit. Ses yeux s’illuminèrent et son sourire s’élargit. Il avait typiquement l’expression d’un homme qui vient d’avoir un plan, génial selon lui, mais sûrement néfaste pour les autres. Une vraie tête de farceur qui s’apprête à frapper un grand coup. Il posa son calepin et sa mine de charbon sur la table et invita Lance à le suivre d’un mouvement de tête. Parler de la Garde et du Prince lui avait donné une idée. Depuis le temps qu’il travaillait sur ce projet, qu’il avait fait un nombre incalculable de calculs et de croquis, de prototypes et autres expériences, il était particulièrement curieux de montrer à un œil extérieur sa toute dernière invention, selon lui révolutionnaire : l’arme à feu. Même Natalia n’avait même pas vu les plans avant de partir.

« Lance, mon ami, tu vas avoir l’honneur d’être le premier à contempler ma toute dernière invention. En toute modestie, je crois qu’elle va révolutionner l’art de la guerre – enfin, si on peut appeler ça un art. » Jeiran ouvrit un coffre et en tira une large boîte qu’il posa sur le dessus du coffre, avant de l’ouvrir, les yeux pétillants d’excitation. Il n’était pas guerrier, certainement pas, et d’ailleurs ne savait même pas se battre correctement, même s’il se défendait un minimum avec une épée, mais lorsque le prince lui avait proposé d’imaginer une nouvelle sorte d’arme pour les forces de Fort Fort Lointain, son imagination s’était emballée. Et il était à peu près sûr que le Prince n’avait jamais pensé se retrouver avec une trouvaille pareille sur les bras. La boîte, une fois ouverte, dévoila un pistolet à la crosse boisée et au canon aussi long que l’avant-bras de son créateur. Il s’assura que la sécurité était bien en place, et tendit l’objet à son ami.

« Tiens, prends, et observe. Essaye de ne pas toucher le petit cran qui est là… » Après tout ce serait dommage de se blesser sottement. « Et dis-moi ce que tu penses que c’est. »

Et ainsi, Lance se retrouva malgré lui le premier cobaye de Jeiran et de son esprit du diable…
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptySam 31 Jan - 22:28



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?


Ce n'était pas faux. Un peu de calme après la vie qu'il avait mené auprès d'Arthur, de Guenièvre, de la table ronde...Ce n'était pas de refus. Cela lui permettait de profiter un peu plus de la vie. Ah! A qui essayait-il de faire croire cela? Il n'avait presque pas de vie en dehors de son travail. Quelques bières bues avec des collègues en fin de service. Wouhou. Glorieuse vie sociale que cela. En même temps, il a toujours vécu isolé du monde, durant son apprentissage et par la suite il faisait partie de la Table Ronde, où il retrouvait un semblant de famille, une famille de guerre, dans ce groupe soudé qui l'avait accepté. Ils passaient le plus clair de leur temps ensemble. Alors pourquoi serait-il allé chercher d'autres personnes? Maintenant était une autre histoire. Pourtant il ne cherchait pas plus la compagnie de gens qu'avant, il restait dans son coin...Hormis pour Jeiran.

Il faut dire qu'ils se connaissaient d'avant. Pas de beaucoup mais tout de même. L'inventeur avait aussi cette facon de le comprendre sans qu'il ait besoin de prononcer un mot et ça l'arrangeait tout aussi bien. Il acquiesça donc à ses paroles d'un signe de tête avant de poser ses propres questions. Il eut un nouveau sourire à la réflexion de son ami et lâcha un petit:

"Je pourrais te retourner le compliment"

D'un air amusé qui se serait très bien accompagné d'un léger rire, si Lancelot le pratiquait encore. Il écouta avec attention et respect l'autre homme lui parler de ses affaires. Si même le Prince venait passer commande chez lui, Lancelot voulait bien croire que ses affaires marchaient bien ! Il posa un regard impressionné sur la boutique, se demandant quelles autres surprises cet endroit regorgeait. Il allait d’ailleurs poser la question en plaisantant, parce qu’il voulait le savoir c’est vrai, mais il comprenait aussi qu’un inventeur veuille garder la plupart de ses inventions à venir secrètes…

Cependant, le regard et le sourire que fit Jeiran par la suite ne le rassura pas. Un visage aussi facétieux…qu’avait-il en tête au juste ? Il avait déjà vu ce regard chez lui durant leurs voyages et en général, cela équivalait à une nouvelle invention, ou alors, à une idée ou plan qu’il pensait génial et qui avait tendance à effrayer Lancelot de par leur audace et/ou dangerosité. Alors il l’observa calmement poser sa mine de charbon, son calepin et finalement, le suivit, un sourcil haussé d’interrogation. Ses paroles n’apportaient que plus de mystère et aucune réponse pour le moment, il devrait attendre le moment fatidique pour savoir le fin mot de cette histoire. Il n’hésita pas, cependant, à y aller de son commentaire.

"Je suis honoré Jeiran. Même si je me demande bien ce que ton esprit a encore bien pu inventer. Et la guerre EST un art. Si on en respecte les règles…"

C’est vrai que ce dont ils entendaient parler en tant que guerre n’était en rien la guerre comme lui avait appris à la faire. Aucun honneur, aucune règle, rien. Uniquement de la barbarie qui caractérise les génocides et les attaques en fourbe. Ses pensées furent vite déroutées par l’objet que son ami lui présenta. Il était…Etrange, pour dire le moins. Lancelot fit ce qu’on lui demanda et observa l’objet, délicatement, sous toutes les coutures. Et sincèrement, ça ne lui rappelait rien de connu. Ca ne ressemblait absolument à rien de ce qu’il avait pu voir sur les champs de batailles, pourtant dieu sait qu’il en a fait. Secouant la tête de négation, il tendit l’objet à son propriétaire légitime.

"Honnêtement, tu me demande l’impossible. Je n’ai absolument aucune idée de ce que cela peut-être. Une arme, si tu me dis que ça a sa place dans une guerre, mais quant à ce que c’est sensé faire…Aucune idée. Un peu de lumière pour la lanterne éteinte ?"
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings 8pk6

⊱ pseudonyme : Zabolac.
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyMar 3 Fév - 20:11



Jeiran & Lancelot
Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais : parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Les idées de Jeiran rencontraient souvent deux types de réaction, pas forcément opposées les unes aux autres d’ailleurs : l’émerveillement et la frayeur. Tant qu’elles restaient sur le papier, on s’amusait de la folle imagination de cet original dont le cerveau ne semblait pas connaître de limite dès qu’il s’agissait de trouver une idée inédite pour résoudre tel ou tel problème. Lorsque les idées passaient du papier à la pratique, en revanche, c’était une autre histoire. C’était le souci avec beaucoup des nouvelles connaissances de Jeiran : malgré sa réputation, on continuait de prendre la légende comme une légende, et on ne s’attendait guère à ce qu’il soit à la hauteur des exploits qu’on lui attribuait. Grave erreur, car le jeune homme n’aimait rien tant que de prouver à son entourage qu’ils avaient tort. Et il y arrivait plutôt bien, à sa manière. Qu’il déclenche des catastrophes au passage n’était qu’un détail secondaire. Les pistolets faisaient partie de ces prouesses auxquelles on ne s’attendait pas alors qu’elles ne constituaient que la suite logique d’une chaîne infernale.

"Je suis honoré Jeiran. Même si je me demande bien ce que ton esprit a encore bien pu inventer. Et la guerre EST un art. Si on en respecte les règles…"

Jeiran avait levé les yeux au ciel. Les règles, les règles, elles étaient faites pour être contournées, les règles ! Il n’en serait certainement pas là où il en était aujourd’hui s’il les avait respectées, ces fichues règles ! Et pour tout dire, il avait un peu de mal à considérer comme un art celui où on demandait à de braves hommes d’en tuer d’autres ; une nécessité politique peut-être, un art, certainement pas. L’art militaire était encore la plus belle excuse qu’on avait inventée pour convaincre ces pauvres gars d’aller se sacrifier pour une ‘belle’ cause. Mais cela, il se garda bien de le dire à son ami, conscient que la discussion serait bien moins amusante qu’elle ne l’était à présent. C’est donc sans répondre et le sourire aux lèvres que Jeiran observa Lance regarder le pistolet sous toutes les coutures, les bras croisés et l’épaule appuyée contre le mur. Le pauvre chevalier. Il avait l’air d’une princesse découvrant une hache de bûcheron. Jeiran se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas rire, attendant patiemment que Lance ait fini son examen.

"Honnêtement, tu me demande l’impossible. Je n’ai absolument aucune idée de ce que cela peut-être. Une arme, si tu me dis que ça a sa place dans une guerre, mais quant à ce que c’est sensé faire…Aucune idée. Un peu de lumière pour la lanterne éteinte ?" finit-il par demande en s’avouant vaincu. Un immense sourire éclaira le visage de Jeiran, qui reprit le pistolet dans sa main droite et passa son bras gauche autour des épaules de Lance.
« Lance, mon cher Lance. Prépare-toi à devenir un témoin de l’Histoire. C’est un privilège, mon ami, prépare-toi à rallumer ta lanterne. » s’exclama Jeiran en l’entraînant vers la cour à l’arrière de la boutique. Lâchant sa victime du jour, il poussa un tonneau vide contre le mur de la cour, et posa dessus une bouteille de vin à moitié vidé. Puis il revint vers Lance de l’autre côté du patio, lui adressa un clin d’œil complice, et se retournant, fit cliquer la sécurité pour l’enlever, sortit de sa poche une bille de plomb qu’il glissa dans le canon après y avoir versé un peu de poudre. Il plaça son doigt sur la gâchette, pendant que son pouce venait enclencher le chien. Concentré, il planta bien ses deux pieds dans le sol, le dos droit, leva lentement le bras tendu, ferma un œil pour mieux viser… Et pressa la gâchette.

*PAN !*

La détonation avait résonné avec la force d’une explosion, se faisait certainement entendre jusqu’à l’autre bout de la rue. Et à peine Jeiran avait-il appuyé sur la détente, que la bouteille explosa en mille morceaux, déversant son reste de vin sur le tonneau. Pulvérisée. Jeiran baissa le bras et éclata d’un rire triomphal, les yeux brillant d’une excitation rarement aussi intensément vécue.

« HAHA ! Ca marche encore mieux que ce que j’espérais ! Regarde ça Lance ! » Se tournant vers son ami, il remarqua la tête de dix pieds de long qu’il tirait, et en rit de bon cœur. « On dirait que tu viens de voir un fantôme ! Ne fais pas cette tête va, je ne t'ai quand même pas fichu la trouille, si ? »
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyMer 4 Fév - 18:06



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?


Vu le sourire extatique qui prit place sur le visage de Jeiran, le fait que Lancelot n’ait pas trouvé de quoi s’agissait son invention lui faisait plaisir. C’était tout l’inventeur cela ; être content pour des choses qui en auraient vexé d’autres. En même temps, il devait se douter que les gens ne vivaient pas dans son esprit et donc ne pouvait voir à quoi servait une nouvelle invention, surtout une comme celle-ci, ne ressemblant à rien de connu ; une véritable invention, de celle que l’on veut faire et qui nous permette de faire avancer le monde. L’armurier s’attendait, même, très probablement à la réponse que lui donna le chevalier. En tout cas, ça n’aurait en rien étonné Lancelot.

Un sourire amusé aux paroles plus qu’enthousiaste que lui offrit Jeiran, le chevalier suivit son hôte au travers de sa boutique pour atteindre un petit patio attenant à une cours intérieur. Il déposa la bouteille de vin, encore à moitié pleine, sur un tonneau et prépara sa démonstration. Car bien évidemment il allait faire une démonstration de son invention. Pour être honnête, Lancelot doutait que ça soit très révolutionnaire en termes de dégâts si l’on pouvait l’utiliser dans un espace aussi réduit. Un boulet de canon ferait probablement plus de dégâts que cet engin, mais il ne fallait pas qu’il sous-estime son ami pur autant. Il était un inventeur, il était là pour découvrir des choses qui sont, pour l’instant du moins, encore de l’ordre de la sorcellerie pour eux, commun des mortels. Lancelot observa attentivement l’inventeur préparer sa démonstration et les étapes lui rappelait quelque chose, mais quoi… ? C’est vrai qu’hormis l’épée, il n’était plus très aux faits de ce qu’il se faisait pour la guerre, il n’avait pas été dans une depuis…Des années. Tandis qu’il cherchait dans son esprit où il avait vu des gestes semblables, Jeiran termina se préparer l’arme, la leva à hauteur d’épaule et…

Une forte détonation retentit dans la cour, faisant sursauter Lancelot comme il n’avait jamais sursauté encore. Lui qui était pourtant connu pour son calme presque olympien et son self-control, en cet instant il fut démuni des deux alors que le chevalier imprimait dans son esprit ce qu’il venait de se produire. Une forte détonation et…La bouteille en miettes, explosées comme les murs d’un château sous les coups de canon…Mais c’est bien sûr, le chargement d’un canon. Voilà à quoi les gestes de Jeiran lui rappelaient précédemment. Bon sang, il s’était largement fourvoyé en imaginant une arme ne faisant que peu de dégâts…Avec une arme aussi puissante qu’un canon (enfin, cela restait à prouver mais cela semblait bien parti) à sa main, n’importe quel homme pouvait anéantir une petite armée à lui tout seul. C’était…A vrai dire, Lancelot était en conflit quant à ce qu’il pensait de cette invention, alors que sa respiration tentait de revenir à la normale et que son visage n’avait pas encore retrouvé ses couleurs. D’un côté, c’était tout bonnement terrifiant, une telle puissance aussi facilement maniable, mais en même temps, son esprit de militaire lui susurrait que cette arme serait un atout majeur dans une guerre, à bientôt remplacer les épées même, s’il était honnête avec lui-même. Ce fut le rire de son ami qui le tira de sa trance, bien qu’il ait du mal à partager l’enthousiasme de son hôte du jour.

"Si tu veux une réponse honnête, tu viens de me terrifier. Ton invention est terrifiante, je tiens à te le dire tout de suite…" ça pouvait sembler pessimiste dit comme ça, assez peu encourageant même, sauf qu’il n’avait pas terminé "mais c’est aussi terrifiant que prodigieux. Je ne dis pas que je serais le premier à vouloir l’utiliser, désolé, je suis encore de la vieille école, celle qui ne garde que l’épée comme arme loyale. Mais…Si on pense aux possibilités que cela peut engendrer." Il se secoua, tentant de reprendre définitivement sa contenance face à la démonstration de l’invention "Jeiran, mon ami, tu es un génie, cela n’est même pas à remettre en cause. Je te dis bravo, bien que j’émette quelques réserves quant à ton invention."

C’était tout Lancelot cela, incapable d’être complètement et entièrement enthousiaste pour quelque chose ou quelqu’un…Il a toujours été élevé dans la retenue, puis a vécu, chez Arthur, en devant constamment se gendarmer autour de Guenièvre. Il est difficile aujourd’hui pour lui de ne penser qu’avec son cœur sans que sa raison et son cerveau n’y mettent du leur…
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyMar 17 Fév - 22:28



Jeiran & Lancelot
Et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais : parce que c'était lui, parce que c'était moi.

Ah ça, il en était fier de ses pistolets, Jeiran. Une invention pourtant étonnante aux yeux de ceux qui connaissaient Jeiran et découvriraient plus tard qu’il était à l’origine de ce nouveau phénomène technique. Après tout, l’inventeur n’avait jamais du genre bagarreur, et encore moins porté sur la guerre et les ‘arts’ qui l’accompagnaient. Jeiran était un pacifiste qui avait bien du mal à supporter la vue du sang, répugnait à toute forme de conflit, et levait les yeux au ciel dès que des gouvernements avaient la bonne idée d’entrer en guerre ; des boucheries inutiles qui ne méritaient pas son attention. La violence était un concept qui lui était étranger, à lui, le grand gamin qui bricolait pour le plaisir et avait de temps en temps des traits de génie qui lui valaient une solide réputation de par le monde, et tout ce qu’il connaissait de l’art de manier une épée, c’était de quoi tester celles qu’il fabriquait. Alors inventer une arme aussi violente qui pouvait donner la mort aussi facilement, bien sûr que ça pouvait surprendre de sa part. Pourtant, pour lui, la logique était là. Jeiran était un curieux qui s’intéressait à tout, et un jour où il assistait à une démonstration de tir au canon, il s’était demandé s’il était possible d’inventer quelque chose de plus petit et maniable… la commande de Charmant était juste tombée à point nommé pour lui permettre de mettre cette vieille idée en pratique. Ce qu’on ne faisait de cette idée, ça ne le concernait pas. Il pouvait penser à mille usages autres que meurtriers pour ses armes à feu, qu’y pouvait-il si d’autres préféraient faire couler le sang ? Jeiran haussait les épaules et se lavait les mains de cette responsabilité. Il n’avait pas à se sentir coupable de la bêtise des autres. Un raisonnement absurde peut-être, égoïste et inconséquent, sûrement. Mais Jeiran refusait de le voir. Son enthousiasme et son besoin de créer étaient plus forts que ces considérations éthiques, et le magnifique égoïste qu’il pouvait être parfois se fichait pas mal des conséquences. Une attitude qui, un jour, lui coûterait certainement cher. Mais pour l’heure, il jubilait devant la tête de Lance qui, lui, voyait déjà toutes les implications de cette invention du diable.

"Si tu veux une réponse honnête, tu viens de me terrifier. Ton invention est terrifiante, je tiens à te le dire tout de suite…" Jeiran leva les yeux au ciel, exaspéré. Tout de suite les grands mots. Il s’y attendait un peu de la part de Lance, mais tout de même, l’esprit impatient de l’inventeur attendait juste qu’on reconnaisse ses mérites. "mais c’est aussi terrifiant que prodigieux. Je ne dis pas que je serais le premier à vouloir l’utiliser, désolé, je suis encore de la vieille école, celle qui ne garde que l’épée comme arme loyale. Mais…Si on pense aux possibilités que cela peut engendrer."

Jeiran laissa échapper un rire. Sacré Lance. C’est vrai qu’il était de la vieille école celui-là, en bon chevalier qu’il était. Pas comme Jeiran qui se moquait bien du code de l’honneur du combattant, partant du principe que de toute façon, ils allaient s’entretuer, le moyen employé n’avait que peu d’importance non ?

"Jeiran, mon ami, tu es un génie, cela n’est même pas à remettre en cause. Je te dis bravo, bien que j’émette quelques réserves quant à ton invention."

Jeiran sourit et s’inclina, faussement modeste, devant son public d’une personne. Pauvre génie aveugle, qui refusait déjà de voir ce que son ami pointait si bien du doigt. Perdu dans son monde de mécanique et de création, il refusait de voir ce qu’il se passait autour de lui, l’agitation, les tensions, la révolte qui gronde, les colères qui s’embrasent et menaçaient d’incendier la ville d’un instant à l’autre. Il ne les entendait pas, ces grondements de fureur, il ne sentait pas encore l’odeur de la fumée et de la poudre, il ne voyait pas encore ni le sang ni la souffrance, et ne ressentait pas encore la détresse et le regret. Bienheureux les ignorants, et à ce moment-là, Jeiran en était l’un des plus beaux exemples. Entraînant son ami par l’épaule, ils rentrèrent à l’intérieur de la boutique et Jeiran rangea le précieux pistolet dans sa boîte, avant de remettre le tout dans son coffre et refermer le verrou.

« Ravi que la démonstration t’ait plu, même si j’entends bien tes… réticences. » déclara Jeiran en se relevant avant de l’inviter à le suivre dans la pièce qu’ils avaient quittée quelques instants plus tôt. Attrapant sa mine de charbon et son calepin, il le rouvrit à la page où il avait commencé le croquis de l’épée de Lance, et s’assit sur son tabouret pour reprendre là où il s’était arrêté. Un coup ici, un trait là, une courbure… l’objet prenait forme sur le papier, petit à petit. « Mais comme je ne suis pas chevalier, juste un inventeur issu des classes sociales les plus basses, tu me pardonneras si je ne fais pas grand cas de ce ‘sens de l’honneur’ auquel tu es si attaché. Mais je respecte ton opinion. » conclut-il. Après tout, ce n’était pas lui qui allait les utiliser, ces armes à feu, mais bien les gardes du château et l’armée de Fort Fort Lointain. Des hommes de guerre qui sauraient quoi en faire, paraissait-il. Jeiran n’y croyait que moyennement, mais enfin. Il balaya définitivement ce débat de son esprit pour se concentrer sur les finitions de son dessin, ajoutant une ombre çà et là, esquissa un motif sur la garde. Puis, quand il fut satisfait du résultat au bout de quelques minutes passées en silence, il tourna enfin le carnet vers Lance pour lui permettre d’admirer le résultat. « Et voilà mon ami. » s’exclama-t-il joyeusement. « J’ai remarqué que ton ancienne épée était un peu courte pour toi, donc j’ai allongé la lame… tu auras plus de portée et de souplesse. La garde recouvrira mieux ta main, je sais que tu es souple du poignet, ça ne devrait pas te gêner au combat. Forcément, elle sera un peu plus lourd que l’ancienne, mais je te fais confiance pour supporter ça. Repasse me voir la semaine prochaine, ce sera prêt. » Jeiran sourit, laissant le temps à Lance d’admirer le résultat et d’imaginer. Puis, il posa la main sur l’épaule de son camarade, une étincelle de joie visible dans ses yeux sombres. « Je suis content de te revoir, mon vieux. Vraiment. »

Après tout, on disait qu’il fallait garder ses ennemis près de soi, mais un ami, c’était tout aussi crucial… non ?
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Jeiran ⊱ Old faces, new beginnings EmptyMer 18 Fév - 9:40



Jeiran & Lancelot
Tiens, vous ici? Qui l'eut cru?


Aussi sceptique qu’il était que Jeiran ait réellement compris les implications de sa dernière invention, Lancelot ne dit rien pourtant, le laissant tranquille. Cependant, il releva le fait qu’il parle de classe sociale. Lui n’était pas un noble d’origine. Il était certes chevalier, mais il n’est pas fils de noble ou issu des classes aisées. Il n’a jamais manqué de rien sans pour autant vivre dans l’opulence en grandissant. Il avait d’ailleurs toujours été mal à l’aise chez Arthur, avec tous les servants et les domestiques toujours autour d’eux dans le château…

"L’honneur est quelque chose qui peut s’apprendre Jeiran ; Je suis moi-même issu de classe sociales. Ma…mère m’a élevée seule, et nous étions loin de vivre dans un château. Mais je comprends ce que tu veux dire. J’ai connu des chevaliers qui respectaient bien moins le code de l’honneur que tu ne penses le faire…"

Un demi compliment au milieu de tout ça ; voilà qui était une bonne idée. Le chevalier suivit Jeiran en silence, comme tel était son habitude. Il repensait surtout au fait qu’il venait de partager quelque chose qui risquait de soulever plus de questions qu’autre chose. Parler de Vivianne…Il savait qu’elle n’était pas sa véritable mère, mais elle était ce qui s’en rapprochait le plus. Même si la dénommer ainsi alors que lui l’a toujours appelé Vivianne…C’était quelque chose qu’il n’avait pas l’habitude de faire. Mais utiliser son nom serait dangereux pour sa couverture à Fort Fort Lointain. Autant dire qu’il a failli faire une jolie gaffe. Jeiran le mettait en confiance, avec son attitude ouverte et ce qu’ils avaient partagés avant d’arriver à la cité royale, c’était un fait. Il devrait faire attention d’ailleurs.

De retour dans l’atelier de l’inventeur, Lancelot patienta en silence que son ami ait terminé le dessin qu’il produisait sur son calepin. Sa nouvelle épée à ce qu’il pouvait voir quand il lui tendit le dit calepin, que le chevalier prit dans ses mains presque religieusement, prenant soin à ne pas toucher les traits noirs. Il observa le résultat, écoutant avec attention – sans en avoir l’air – les explications et améliorations que son ami allait apporter à cette épée. Lancelot ne put qu’être soufflé par cela. D’une part, il avait tout à fait compris quel genre d’épée il lui fallait selon le peut qu’il avait pu voir de sa technique, mais en plus il pensait aussi à renforcer sa protection. Cet homme était véritablement un génie et il comprenait mieux pourquoi on lui avait conseillé d’aller le voir pour sa nouvelle épée. Cependant, sur le papier c’était bien beau, maintenant il fallait le voir en réalité.

Il releva la tête du dessin quand il sentit la main de Jeiran se poser sur son épaule, et un sourire sincère gracia son visage, alors qu’il rendait le calepin à son propriétaire.

"Ca me fait plaisir aussi. C’est important d’avoir des gens en qui on peut avoir confiance là où on vit…" il laissa un léger silence s’installer avant d’aller récupérer sa vieille épée, qu’il devrait encore utiliser en attendant que la nouvelle soit prête. D’ailleurs…"Je passerais donc la semaine prochaine pour récupérer mon épée. Sur le papier, elle semble parfaite…Mais j’attends de l’avoir en main et de pouvoir la tester avant de valider ou non ton titre de bon armurier..." il eut un sourire taquin sur le visage "Car tu es un génie, tu me l’as démontré, maintenant, fais de même avec cette épée…"

Il n’y avait pas vraiment de doute dans son esprit, mais il voulait le taquiner un peu avant de le laisser travailler. Il remit son chapeau et sa ceinture d’armes et sortit de l’échoppe, un léger sourire sur le visage. Bien, la vie ici sera probablement bien moins monotone qu’il n’avait pu l’imaginer avec Jeiran aux alentours…

RP Terminé
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