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Miroir, miroir... ■ Arsène


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Miroir, miroir... ■ Arsène EmptyDim 26 Oct - 4:12



Arsène & Agnès
Bien trop de choix


À chaque fois qu'elle entrait dans cette boutique, Agnès n'avait pas assez de yeux pour tout regarder. Elle adorait y aller. Elle se disait : « mais avec quoi je vais repartir ? ». Parce que oui, elle comptait bien repartir avec des achats. Elle n'était pas du genre à entrer dans une boutique sans ne rien avoir acheté. Il était vrai qu'elle entrait rarement dans une seulement par-hasard. Elle y allait avec un but précis. Elle préférait se promener au hasard dans les bois ou sur les chemins que dans les boutiques. Elle préférait se renseigner avant sur celles-ci question de ne pas entrer dans une qui aurait mauvaise réputation. Ce serait vraiment terrible pour la sienne. Bien qu'elle était toujours tentée d'entrer dans une question de voir pourquoi la réputation était si mauvaise. Elle se laissait tenter de temps à autre, ne pouvant résister, comme bien souvent, à sa curiosité ; cette dernière lui avait même été presque mortelle dans une autre version d'elle-même qu'elle était loin de connaître. La boutique en question était Versachery. Des bonheurs de tissus de toutes sortes, de vêtements, de bijoux et d'accessoires. Elle était une cliente assez régulière et si elle n'était pas toujours des plus appréciée par son comportement assez exigeant, elle était tout de même aimée parce qu'elle payait et ce, jamais sans qu'il n'y ait le moindre problème. Elle était difficile, mais elle avait les moyens de l'être.

Elle regardait les tissus, ne sachant lequel choisir. Elle se voyait dans bien des tissus pour une future robe ; parce qu'elle se faisait tout faire sur mesure et non pas déjà fait. Peut-être que cela allait se terminer en plusieurs robes. Ce n'était pas comme si elle n'en n'avait pas les moyens, enfin que son mari n'avait pas les moyens parce qu'elle toute seule n'avait pas le moindre schillings. Heureusement que Barbe Bleue ne regardait pas les dépenses de sa femme. Elle aurait été bien triste sinon. Riche ne voulait pas nécessairement dire généreux. Elle ne savait pas trop s'il l'était avec les autres, mais l'important c'était avec elle. Les autres... elle s'en fichait bien souvent. Elle était plutôt égoïste comme personne. Elle le savait et l'assumait. Elle demanda à voir les nouveautés. Parce qu'elle ne comptait pas se procurer ce qu'il y avait de plus ancien. Il serait fort probable qu'elle l'aurait déjà sous une forme ou une autre. Elle ne voulait pas se répéter dans ce qu'elle portait. On le lui amena, et elle commença à les regarder, les toucher, à les juger, tout simplement. Ils étaient là pour ça. Sous quelles formes allaient-ils finir ? Elle n'en savait rien, mais ça ne devrait pas tarder.

Elle ne se doutait pas qu'elle était en train de se faire regarder autrement que pour ce qu'elle achetait. Enfin, si, c'était pour cette raison en réalité... mais pas à cause de ses choix, plutôt parce qu'elle dépensait sans compter. Elle aimait s'afficher et le montrer, on ne pouvait pas vraiment en vouloir aux autres de vouloir lui prendre un peu de sa fortune. L'afficher était plus fort qu'elle, elle avait toujours été comme ça. Devant un miroir, entortillant un nouveau morceau de tissu autour d'elle pour voir s'il lui allait bien au teint, la rousse se sentait bien. Comme à chaque fois qu'elle faisait ce genre d'activité.
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Miroir, miroir... ■ Arsène EmptyDim 26 Oct - 10:33

Il y avait des lieux parfaits pour chasser l’argent, les belles parures, les choses qu’on peut revendre au marché noir sans difficulté pour obtenir un peu de sous et vivre correctement. A vrai dire, Arsène connaissait sans peine ces endroits, et s’en servait comme lieu de « chasse » (bien que ce fût Actéon, son frère, qui soit le vrai chasseur). Néanmoins, il se servait rarement de l’argent à des fins personnelles. Il en avait suffisamment pour ne pas trop dépendre de ses frères, et avoir une maison correcte.
Malgré le fait qu’il avait vécu durant des années comme un seigneur, il n’avait jamais oublié l’époque où il dormait dans un lit de deux personnes avec ses quatre frères. De fait, sa modestie lui faisait honneur en ces cas là, et l’argent n’était pas pour lui, aussi primordial que certains...
Survivre, l’était, par contre. Et faire survivre les autres aussi.
Mais il est vrai, qu’il aimait à collectionner quelques objets d’arts délicats et raffinés, pendant quelques jours, avant de s’en débarrasser.
Que ça soit sous le Cambrioleur Loupiotte – vraiment, il haïssait ce nom… - ou juste sous son métier de voleur, il aimait à vaquer dans le quartier de Roméo Drive, a la recherche de « proies » facile à emplumer, ou qui relevaient parfois de défis. Arsène était joueur : Il aimait les défis, et se savait suffisamment doué et entraîné, pour les relever, avec, ou sans mal. Et bien souvent, il parvenait à son but.

C’était pour une simple raison de repérage, que le jeune homme s’était retrouvé dans ce superbe magasin qu’était le Versarchery, là où les dames les plus raffinées aimaient à s’adonner au léchage de tissu, au sens figuré du terme. (Sinon cela donnerait des choses comme "Il a quel goût le tien ?" "Celui de la soie..." "Bwaaah..." "Ouais hein", en plus raffiné bien sûr.)
Certaines ne se contentait pas de baver sur les tissus – toujours au sens figuré -, elles possédaient suffisamment d’argent pour obtenir ce qu’elles désiraient, et parfois en se pavanant avec un orgueil suffisant pour qu’Arsène les pointe du doigt mentalement, et les prenne pour cible.
Arsène, dans toute son humble-attitude, détestait les personnes trop égocentriques et narcissiques. Il admettait que Galilée, son petit frère astronome, l’était bien souvent, mais c’était encore un jeune oisillon, même s’il avait déjà vingt quatre ans…Hum oui, tout bien réfléchi, il faudra que son aîné lui passe un savon un de ces jours…

Il était vêtu d’une ravissante parure produit par son frère tailleur – enfin styliste, au point où il en est… -, faites de soie, et de velours divers, de couleur marron somptueux, et d’une ceinture de cuir, et de bottes décontracté, mais s’alliant avec le reste des vêtements.
Il voulait plaire, c’était son but, et surtout, il ne voulait pas rayonner moins que tout ce qui rayonnait dans ce magasin.
De fait, il s’était habillé de façon à pouvoir se faire remarquer, tout en se mélangeant avec les autres parures sûrement riches également.
Et il observait, comme un charognard attendant que sa proie soit bien prête comme il faut….Mais avec un peu plus de tenue et d’élégance…

Et justement, il y avait cette rousse, selon lui maquillé à l’excès, qui paraissait tout à fait bien sur elle, un peu trop bien sur elle, même. A sa démarche, à sa posture, à sa façon de marcher, d’observer les tissus, Arsène n’avait pas besoin de demander à Galilée – qui était très bon en ce qui concernait l’observation – pour déduire qu’elle était une dame, une grande, et qui sûrement possédait assez d’argent pour se permettre quelques petits caprices en venant dans ce magasin.
Arsène faisait semblant de contempler des tissus de façon à ce qu’on l’imagine sans peine vouloir l’offrir à une dulcinée, une amante, quelque chose du même genre. Et tout en semblant intéressé par des bouts de tissus, il l’observait, cette dame. Elle semblait hésiter, mais sûrement ne voulait-elle que le meilleur. Peut-être pour paraître au mieux envers les autres personnes, où pour être sûr d’obtenir une très belle robe, à ses yeux.
Mais le fait qu’elle choisisse les derniers tissus du moment – Jean-Paul rabâchait souvent à Arsène des cours sur quelle était la nouvelle mode dans le monde du stylisme, des tissus, alors il s’y connaissait -, lui faisait préférer l'option de choisir le meilleur pour paraître au mieux.

Il l’observa quelques instants, puis se décida à apparaître en scène. Non pas pour la dérober tout de suite. Bien qu’il était un voleur particulièrement discret, il était tout à fait possible de se faire prendre dans un décor comme celui-ci, surtout avec une personne qui ne le connaît pas, et qui ne lui fait pas confiance.
D’abord, la mettre en confiance et se présenter en ami. C'était la première règle pour ce genre de cas…
Il s’approcha donc doucement, et observa les tissus que la dame avait devant elle, pour ensuite, en désigner un de la main,  – et pas du doigt, car tout le monde le sais c’est malpoli – l’attrapant légèrement pour le mettre en valeur.

- Je trouve, que celui-ci est non seulement du dernier cri, mais je pense qu’il irait parfaitement avec vos yeux.

Un fin sourire venait de s’esquisser sur les lèvres d’Arsène, tandis qu’il tourna sa tête vers le visage de la demoiselle.
Il se voulait charmeur, mais aussi « professionnel ». Et espérait bien que cela marche.
Si la dame réagissait correctement, il allait pouvoir continuer son plan.
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