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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy


FORT FORT LOINTAIN

Suzy Rubanrose
BICHON DE COMPETITION

Suzy Rubanrose

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⊱ pseudonyme : Jet
⊱ tête mise à prix : Alexandra Breckenridge
⊱ crédits : Songbird, Tumblr
⊱ arrivé(e) le : 25/02/2015
⊱ manuscrits : 119

⊱ tes licornes : le serpent et le blond au sang-chaud
⊱ schillings : 104

⊱ ton conte : Lambda
⊱ ta race : Bête Parlante
⊱ métier : Sans emploi
⊱ tes armes : Un charme certain, avouons-le. Et une dague.
⊱ allégeance : Rien à faire, laissez moi tranquille

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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy EmptyVen 21 Aoû - 22:25



Iseut & Suzy
I'm a b.i.t.c.h.


Le claquement de mes talons résonne dans toute la rue. Tous les gens sur Roméo Drive qui tendent l'oreille peuvent m'entendre arriver. Tant mieux, c'est exactement l'effet que je voulais produire. Oh bien sûr, je ne suis pas aussi radieuse qu'à l'accoutumée, tout ça parce qu'un sale nain s'est installé sur le trône et a décidé de faire péter la moitié de la ville. Il est bien évident que je ne suis pas assez sotte pour retourner au château dans ces conditions. Je vais simplement attendre que tout se calme, le seul problème étant que je suis forcée de survivre avec ce que j'ai réussi à grappiller jusque là, et autant dire que c'est pas vraiment fameux. Je pourrais très bien revendre les potions que j'ai volé à la Fabrique du Bonheur, mais encore une fois, je ne suis pas assez stupide pour me risquer sur le marché noir par les temps qui courent... C'est donc légèrement maquillée, coiffée aussi bien que possible avec des produits bas de gammes et habillée de la moins froissée de mes robes, des plus scintillants de mes bijoux et des seuls et uniques talons qu'il me reste que je me fraie un chemin vers ma destination. Plus je me rapproche, et plus je force sur le claquement de talons. Pas pour tous les bedeaux qui se retournent sur mon passage, mais pour elle. Je veux qu'elle me sente arriver. Je veux qu'elle est juste le temps de se dire "Tiens, j'ai l'impression qu'on va me tomber dessus." Oh oui, je vais te tomber dessus, et pas qu'un peu.

Je pousse nonchalamment la porte du magasin, prenant bien soin de faire des traces de doigts sur la devanture au passage, et fait une entrée bruyante et très remarquée je l'espère. Il ne me faut qu'un léger coup d'oeil pour voir que la boutique n'est pas très peuplée. En même temps, qui aurait envie de venir dans ce trou à rat ? Si je n'étais pas là dans un but précis, jamais je n'y aurais mis les pieds, c'est certain. Bon, je suppose qu'il faut également compter le fait que les gens se terrent chez eux depuis le fameux attentat qui a coûté la vie d'Elga, la jeune femme qui est restée bloquée. C'est vrai que cette boutique n'est pas la seule à être désertée, mais même en temps normal, je suis prête à parier que pas grand monde ne s'y masse. Alors ce que je fais là, si je déteste tant cet endroit ? Et bien c'est très simple, contrairement aux autres personnes de cette ville, je ne peux pas supporter de rester à ne rien faire. Déjà, parce que l'endroit où je loge est insalubre et qu'y dormir est déjà une torture alors y rester la journée, c'est au delà de mes forces, mais surtout, parce que j'ai besoin de me passer les nerfs. De toute la ville, je suis sûrement une de ceux qui ont le plus souffert ! Peut-être même celle qui a le plus souffert ! Enfin, après Hilda, celle qui s'est faite exploser. Il faut quand même réaliser qu'en plus d'avoir été traînée dans le sauvetage des habitants du port, j'ai été humiliée dans la Fabrique à cause de cette maudite potion, et que j'ai ruiné mes escarpins dans la gelée rose déclenchée par Cuchulainn, avant de me faire assommer sur la fin. Et ça, c'était en une seule journée !  Après, j'ai perdu mon emploi au château, enfin, j'ai prit un congé d'une durée indéterminée mais ça revient au même, et le pire du pire, c'est que j'ai laissé derrière moi toute ma garde-robe ! Me voilà obligée de vivre parmi la raclure de Ragtown, sans même une robe Versacherry pour me réconforter... Alors pour pouvoir survivre à tout ça sans vouloir tuer quelqu'un, il faut que je me défoule. Et j'ai la cible parfaite, juste là, devant mes yeux, dans sa boutique, qui ne s'attend pas du tout à ce que je lui réserve. Iseut Sautemouton.

Je décide de ne pas lui tomber dessus tout de suite, ce n'est pas du tout mon genre de foncer dans le tas. Mon genre, c'est la finesse, la subtilité, tendre un piège à sa proie et la regarder se tortiller pour s'en échapper alors qu'elle vient de se jeter dedans. Oui, voilà ce que je vais faire. Viens à moi, Iseut, viens et regrette aussitôt de m'avoir adressé la parole. Laisse moi voir cette femme si parfaite se heurter à moi. Tout ce qu'il me reste maintenant, c'est de trouver quelque chose pour l'attirer mais ce ne sera pas bien difficile étant l'une des seules clientes de la boutique. Je me promène, faisant claquer mes chaussures à chaque pas, regardant les bijoux d'un air blasé, voir même hautain pour certaines pièces, et pousse de long et très audibles soupirs en roulant les yeux au ciel. Et oui, j'aime la stratégie et la finesse d'esprit, mais ça ne veut pas dire que tout ce que je fais doit être subtil. Quoi de mieux pour attirer la gérante d'un magasin que d'être cette cliente anonyme qui a l'air de trouver le moindre article à l'opposer de ce qu'elle veut ?
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FORT FORT LOINTAIN

Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy EmptyMar 1 Sep - 23:15



Suzy & Iseut
Pacify her, she's getting on my nerves


Le deuil a ce petit quelque chose de frustrant qu'il est souvent long, difficile et d'une indélicatesse crasse. Il ne vous consulte pas, vous presse et vous oppresse, pour mieux vous aliéner, vous posséder pour mieux vous déposséder de tout le reste. Il vous regarde tenir péniblement sur vos jambes tremblantes, lorgnant avec avidité le moment où vos genoux ploieront et où la colère, puis le désespoir, pourront prendre toute la place. Que plus rien ne comptera d'autre que les sentiments dévastateurs infligés par la perte de cet être cher, de ce bout d'âme que vous croyiez avoir remis entre les mains de la bonne personne.

Et en ce qui concerne la bergère, le deuil continue d'attendre patiemment son heure.
Le déni, premier stade, celui dans lequel Iseut reste coincée, bien lovée même.

Parce que la vie continue avec ou sans votre participation, parce qu'elle n'est pas le genre de femmes à subir, elle n'a pas encore eu la bonne conscience de se permettre une journée ou deux de roulage en boule sous canapé. En plus, c'est plein de poussière là-dessous et Iseut déteste la poussière ! Alors qu'importe qu'elle soit seule désormais, Adaé ayant décidé de ne pas rentrer à la Capitale - et qui l'en blâmerait ? -, la boutique ouvre chaque jour à neuf heures tapantes. Le ballet de de clients est moins fourni qu'à l'accoutumée, il faut l'avouer. Seuls les téméraires, les sans peur et bourrés de reproches, osent encore passer la porte, sourire suffisant aux lèvres et bourse pleine à la main. La bijoutière les accueille, les conseille, présente ses oeuvres, encaisse.

Et sourit. Le sourire est important dans le commerce. Sans lui, votre entreprise ne fait pas long feu. Une mauvaise rumeur, la plus petite plainte, peut vous précipiter sur la liste noire de ces gros bonnets plus riches que patients. Alors oui, il faut sourire. Vous n'en avez pas envie ? Personne ne vous demande votre avis. Vous trouvez tous ces imbéciles heureux à gerber ? C'est votre problème, ma bonne dame. Faites ce pour quoi on va grassement vous payer. Soit, leur faire croire que rien n'a changé, que le nain et ses tracas ne sont qu'une chimère, que l'or compense toutes les pertes, qu'il n'est rien de mal en ce monde gouverné par un poseur de bombes. Oui, vous devez leur faire oublier. Les éblouir par vos joyaux, vos matériaux tous plus scintillants les uns que les autres. C'est votre travail.

Une corvée que la rebelle exécute sans broncher. Qui aurait cru qu'avec un tel caractère, elle puisse si bien dissimuler ses émotions, les plaies encore suintantes de cette journée de cavalcade et de feu d'artifice mortifères ? Il est de ces ressources que l'on ne se soupçonne pas, qu'on n'avait même jamais imaginé avoir besoin de déployer. Elle ne va pas s'en plaindre : cela ne lui demande aucune énergie. Beaucoup moins que de lever le poing et de hurler à la révolte. En somme, la chose a quelque chose de reposant.

D'ailleurs, en s'y prenant bien, elle peut continuer longtemps dans cet esprit-là. Même son client actuel, particulièrement tatillon sur la taille du diamant, ne parvient pas à faire naître une once d'agacement. Le bruit de son indécision n'écorche pas ses oreilles, contrairement aux échos d'agacement qui lui parviennent, à quelques pas d'eux.

" Messire, permettez-moi de vous laisser, le temps de votre réflexion. " l'interrompt-elle dans ses pensées, ses prunelles dérivant un instant sur la silhouette féminine qui va et vient. L'homme esquisse un vague geste de la main tout à fait dénigrant. "Va donc, gueuse" semble-t-il lui signifier, louchant toujours sur les gemmes miroitantes. Iseut retient un soupir et s'autorise un tic de la lèvre grimaçant tandis qu'elle s'éloigne. " Bonjour ! Dites-moi tout ! En quoi puis-je vous être utile ? " lance-t-elle à la cliente, avec une jovialité toute professionnelle. C'est alors qu'elle remarque ces longues mèches rousses, ce regard perçant et presque ... Teigneux ? Non, elle doit faire erreur. Ou alors, elle a simplement à faire à une dame de mauvaise humeur naturelle. Qu'importe. Cette femme lui dit quelque chose. Peut-être est-elle déjà venue ici ? Où ce sont-elles croisées au marché ? La seconde hypothèse lui paraît bien improbable, à en juger par les vêtements griffés que porte son interlocutrice et ses chaussures hors de prix - celles qui ont annoncé son entrée bien avant le carillon, avec leur clac clac clac agaçant. Le sourire de la joaillère redouble de gaieté. " Avec votre teint, une émeraude siérait à merveille ! D'ailleurs, je viens de terminer un collier dans ses tons hier à peine ... "

Mais par Merlin ! Pourquoi cette bonne femme la dévisage-t-elle de la sorte ? On dirait que sa voix lui brûle jusque dans le corsage ! Difficile de ne pas perdre de sa contenance polie face à une telle attitude.
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Suzy Rubanrose
BICHON DE COMPETITION

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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy EmptySam 5 Sep - 15:45



Iseut & Suzy
I'm a b.i.t.c.h.


Il n'a pas fallu bien longtemps à Sautemouton pour venir s'occuper de moi, lâchant les clients avec qui elle était il y a quelques secondes. Parfait. Non seulement c'est une preuve de manque de professionnalisme que de délaisser des clients au profit d'autres mais en plus de ça, elle semble faire partie de ces commerçants qui ne peuvent s'empêcher de vous coller dans toute la boutique pour vous aider alors que vous vous en sortez très bien tout seul, encore plus pénible à s'en débarrasser que de la varicelle. Décidément, ma vieille, tu accumules les bons points dis moi ! Peut-être que je me suis trompée sur ton compte. Peut-être que tu n'es pas aussi parfaite que ce que je pensais. Ou alors tu es juste incroyablement mauvaise dans ton métier et tout juste bonne à séduire les hommes des autres.

Quoi qu'il en soit, je me vois obligée de supporter son sourire niais alors qu'elle m'aborde, pleine d'une assurance qui me débecte. Et en plus de ça, elle frappe en plein dans le mille. Qu'est-ce que j'avais dit ? Le stéréotype de la commerçante qui ne peut s'empêcher de vous coller. Si je m'écoutais, je tournerais les talons et partirais de cette boutique plus vite qu'un missile lancé à pleine vitesse... Mais après tout, je suis là pour m'amuser un peu, n'est-ce pas ? Alors autant ravalé mon envie de partir de ce trou à rat et rentrer dans le petit jeu de Mme. Je-suis-belle-et-je-sais-faire-mumuse-avec-des-perles.

Je prends donc le collier qu'elle me présente en prenant bien soin de la regarder de mon air le plus blasé, un peu comme lorsqu'on se réveille et qu'on doit supporter, encore ensommeillé, la vision d'un ciel pluvieux au milieu de l'hiver un Dimanche dans les bas-fonds de Ragtown. Oui, Iseut, je te méprise, toi et tes bijoux en toc, mais à en juger par ton air imbécile, je présume que tu n'as pas bien saisi pourquoi tu as droit à un tel traitement, toi qui n'a strictement rien fait. Je suppose que tu n'as pas non plus fait le lien avec la Fabrique du Bonheur et notre cher, séduisant, et totalement sous mon charme  Cuchulainn. Oh, mais ça alors, ça change tout, je pense que je vais m'amuser bien plus que ce que je pensais ! Mais commençons par le commencement et mettons-nous dans l'ambiance.

"Oui, enfin, jusque là je m'en sortais très bien toute seule, vous auriez pu me dispenser de vos services. Et surtout si c'est pour me présenter ça. D'accord, les émeraudes me vont au teint, mais c'est quoi cette armature ? Du sternum de moineau ? J'ai l'air de quelqu'un qui porte un animal mort en guise de collier ?" Oui, c'est violent, non ce n'est pas fini. Je m'éloigne d'elle, en faisant un vague signe de la main vers le collier comme je le ferais pour repousser une mouche, et je me dirige vers une autre portion du magasin. "Non, si vous tenez vraiment à m'être d'une quelconque utilité, présentez-moi vos pièces les plus chères, je suis sûre que c'est dans mes frais." Un petit rire, très léger, mais qui veut absolument tout dire : ton magasin vaut moins cher que mes chaussures et rien de ce qui s'y trouve n'est à ma hauteur. "De toute façon, ce n'est pas moi qui règle. Vous voyez, une femme comme moi a beaucoup de prétendant, et il se trouve que l'un d'entre eux a décidé de se démarqué en m'offrant le bijou de mon choix. Un ramoneur, apparemment veuf d'une mégère insupportable, le pauvre chéri. Et ça me touche, voyez vous ? Il a dû économiser longtemps pour réunir une telle somme. Et il n'en avait même pas besoin, il s'est très bien démarqué hier soir, si vous voyez ce que je veux dire..."

Second petit rire. Celui plus franc que l'autre, en revanche. Est-ce que je suis au courant de la relation d'Iseut avec ce fameux ramoneur ? Oui. Est-ce que j'en profite pour la mettre hors d'elle ? Possiblement. Est-ce que j'entretiens vraiment une liaison avec lui ? Non. Mais elle n'a vraiment pas besoin de le savoir.
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Iseut Sautemouton
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Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
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⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy EmptyDim 20 Sep - 15:18



Suzy & Iseut
Pacify her, she's getting on my nerves


Qu'est-ce qui cloche avec cette fille ? ne cesse de se demander la bergère, quelque peu décontenancée par l'attitude de la cliente. Tandis qu'elle ouvre la vitrine et présente à la rousse ledit collier, elle ne peut rater sa mine peu amène et d'un tel désintérêt à la limite de l'impolitesse. Pourtant, c'est une pièce tout à fait sublime, un montage subtile d'or, de diamants roses et de gemmes d'émeraude qui, sans être clinquant, sait attirer le rayonnement chatoyant de n'importe quelle lumière de la journée. Surtout, Iseut a l'habitude des belles dames, ces quasi jumelles de naissance ou ces voisines de palier, toutes engoncées dans leurs toilettes de superbes factures et pour qui elle n'est qu'une gueuse parmi d'autres. Si cette dernière n'est peut-être pas la pire - croit-elle encore -, jusqu'ici elle n'avait jamais eu l'impression qu'il y avait quelque chose de ... Personnel ? Oui, voilà, à en juger par les narines frémissantes de dégoût de son interlocutrice, il lui semble que c'est bien après la commerçante qu'elle en a, davantage que contre ses oeuvres, bien que la réplique concernant celle qu'elle lui présente soit des plus violentes.

Puis, la voilà qui s'éloigne en dédaignant sa proposition, réclamant non pas une pièce d'esthète mais bien une se démarquant par sa valeur pécuniaire. Le déglutition d'Iseut se fait pénible. Patience est mère de vertu. Reste professionnelle s'admoneste-t-elle, ravalant son agacement au profit d'un sourire poli. Qu'importe que le rire de la jeune femme résonne à ses oreilles tel le crissement d'une roue mal huilée ou que le bruit de ses talons hors de prix lui agresse jusqu'aux pigments de sa peau; elle se doit de se contenir, au nom de la bonne marche de ses affaires. " Naturellement. Suivez-moi. " répond-elle tranquillement tout en s'approchant d'un nouvel étal de vitrines. Elle entreprend d'en extirper un des plateaux où reposent bagues, boucles d'oreille, bracelets et autres tours de cou au prix tous plus exorbitants les uns que les autres. La rousse en a profité pour continuer sa logorrhée et discourir à propos des nombreux hommes soucieux de combler ses désirs. Lesquels, la rebelle s'en moque autant que de la dernière fête du solstice et quelque chose lui dit que, de toutes les manières, l'autre vantarde n'est cure de son intérêt à ce sujet. Quoi que ... " Un ramoneur, apparemment veuf d'une mégère insupportable, le pauvre chéri. Et ça me touche, voyez vous ? Il a dû économiser longtemps pour réunir une telle somme. Et il n'en avait même pas besoin, il s'est très bien démarqué hier soir, si vous voyez ce que je veux dire... " Manquant de laisser tomber un des anneaux d'argent surmonté d'un solitaire gigantesque qu'elle s'apprêtait à lui décrire, la blonde relève soudainement la tête. Cette fois, sa curiosité a été piquée au vif, mais pas seulement. Elle jugerait que ses entrailles se sont mises à gronder, à l'image du hurlement d'une bête affamée venant de rencontrer son premier repas depuis des lustres. Une colère naissante s'infiltre dans ses veines et son avant-bras brisé dissimulé sous ses bandages se rappelle aussitôt à elle. La douleur peut naître de tant de choses.

Désormais la joaillère se souvient. Parce qu'évoquer un ramoneur lui rappelle la dernière fois où elle a vu Tristan, le jour de l'explosion de la Fabrique du Bonheur, les traits de la cliente se superposent à ceux de la jeune femme que Lainn a secouru dans l'usine. Celle qui a embrassé l'homme-loup une fois l'usage de ses jambes retrouvé avant de se carapater hors du bâtiment. " Je pense comprendre où vous voulez en venir, oui. " déclare-t-elle, toujours sur le même ton, un faux sourire connivent se dessinant sur ses lèvres pourtant crispées. " Certains sont prêts à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Surtout lorsque cela les amuse tant. " Son teint d'albâtre contraste avec ses prunelles brûlantes. Entre ses doigts, la bague laisse place à un tour de cou sculpté en silhouette de serpent. Sans cesser de fixer sa cliente, elle ramène le coussin sur lequel il repose à hauteur de leurs regards, le bijou s'insinuant entre elles. " Que pensez-vous de celui-ci ? Il vaut la petite fortune que vous souhaitez, en plus de, je trouve, vous êtes parfaitement accordé. On pourrait croire qu'il a été forgé pour vous, ne trouvez-vous pas ? Le seul ennui est que cette forme de collier a très mauvaise réputation ... " Ses paupières se plissent. Encore maîtresse d'elle-même, Iseut est capable d'user des mêmes non-dits et faux-semblants que son interlocutrice. Certainement pour peu de temps encore, mais puisqu'elle le peut, alors autant jouer le jeu. " Paraît-il que portées la nuit, les vipères ont tendance à vouloir étrangler leurs congénères. "

Inutile d'être particulièrement observateur pour voir que ses doigts tremblent autour du petit oreiller. Par contraste, le tissu semble ô combien plus paisible que sa porteuse. Sa phrase s'est finie sur une inflexion presque menaçante, à tel point que l'homme indécis a redressé un oeil curieux vers les deux femmes. A-t-il à faire à un simple échange commercial ou à deux futures némésis au prélude de leur dispute ? Préférant probablement rester dans le doute, la cloche teinte tandis que la porte se referme doucement derrière lui.
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Suzy Rubanrose
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Pacify her, she's getting on my nerves ~ Iseut&Suzy EmptyLun 5 Oct - 23:29



Iseut & Suzy
I'm a b.i.t.c.h.


Tout le monde connaît cette sensation étrange, cet espèce d'ennui morbide que rien ne peut satisfaire, comme lorsqu'on mange un gâteau qui n'arrive pas à vous satisfaire sans que l'on sache pourquoi puisqu'il semble indiscutablement délicieux. Et bien, jusqu'à présent, c'était le sentiment qui m'habitait, sans que j'en ai vraiment conscience. Lancer mes piques à Iseut sans même tenter de les dissimuler est pourtant quelque chose qui aurait dû me combler en soi, mais ce n'est que lorsque la bergère se décide à entrer à son tour dans la valse des sous-entendus que je réalise à quel point j'attendais ce moment. Il semblerait que ma petite allusion à son ex-mari, ou mari, qu'importe, est réveillée en elle quelque chose que moi-même je n'avais pas soupçonné. Serait-ce de la mesquinerie que je perçois dans tes paroles, ma chère Mme. Parfaite ?

Si la jeune femme tente tant bien que mal de sauver les apparences, je dois bien admettre qu'elle n'y va pas de main morte sur les railleries, pour mon plus grand bonheur. Oui, car comme elle l'a si bien soulevé, cette situation m'amuse beaucoup ; et si elle n'a pas l'air de mon avis, c'est encre mieux, car il n'y a rien de plus jouissif que de faire enrager quelqu'un tout en sachant pertinemment qu'il ne peut rien contre vous. Et Merlin sait mieux que tous que tout ce que la bijoutière pourra me dire sera en vain, parce qu'en ce qui concerne les joutes verbales, je suis la reine alors qu'elle patauge au niveau de l'apprentie. Tous les avantages sont de mon côté : elle ne sait strictement rien de moi et je ne suis même pas sûre qu'elle se souvienne de ce qui s'est passé à la Fabrique du Bonheur, alors que je sais absolument tout ce qu'il y a à savoir sur elle. Et dans l'art de la mesquinerie féminine, c'est bien en touchant les cordes sensibles que l'on gagne, pas avec les maigres tentatives d'insultes que me sert Iseut.

Souriant de toutes mes dents, je m'empare du collier qu'elle me tend qui, non content d'être hors de prix, me va à ravir. Ce n'est pas la pièce que j'aurais choisi par défaut, évidemment, mais je suis certaine que la jeune femme ne s'attendait pas du tout à ce qu'il me plaise, surtout après les remarques acerbes qu'elle m'a asséné. "Oh, vous savez, je n'ai que faire de ce que peuvent dire et penser les gens, tout ce qui m'importe, c'est de savoir un bijou hors de prix à mon cou, surtout s'il me va aussi bien." J'attache le collier à mon cou en quelques instants d'une main d'experte, et me retourne vers la bijoutière que j'avais quitté des yeux. "Et puis, quoi de mieux pour attirer la gente masculine qu'un bijou qui vous fait paraître dangereuse ?" Je sens un sourire en coin poindre, et je me fais une joie de lui jeter au visage avec toute la désinvolture dont je suis capable. "La plupart des hommes sera beaucoup plus tenté par gagner le coeur d'une vipère après un bon combat plutôt que celui d'un agneau qui est trop doux pour être d'une quelconque valeur..."

Bon, il est temps pour moi de mettre un terme à cette charmante discussion, bien que je m'amuse comme une folle. Je sais que, poussée trop loin, Iseut serrait capable de me casser en deux, et ce n'est absolument pas le but recherché. Je me dirige vers le comptoir sur lequel je dépose une somme légèrement supérieure au prix du collier et me dirige vers la porte en jetant un dernier regard inquisiteur à la boutique. "Gardez la monnaie, vous en avez manifestement plus besoin que moi. Oh, j'oubliais, souhaitez moi bonne chance ! Je pars pour un rendez-vous galant. Enfin, non pas que j'ai besoin de chance, ça fait un moment que j'ai séduit Cuchulainn, mais j'aime bien toujours mettre le paquet pour lui !"

Dernier petit rire, et me voilà retournée dans la rue, claquant mes talons aussi fort que possible.

Viens me chercher, Iseut, je sais que tu en as envie.
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Iseut Sautemouton
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Iseut Sautemouton

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Suzy & Iseut
Pacify her, she's getting on my nerves


La bergère ne saurait dire si elle a déjà eu à faire à ce genre de femmes. Oui, probablement. Avec toutes les pintades rôties aux grosses parures et aux belles étoffes, il devait bien y avoir, dans le lot, un semblant de portrait comparable à celui de la femme qui lui fait face. Néanmoins, elle n'en a aucune certitude puisque leur courroux n'était pas dirigé contre elle. Oh leur mari, la maîtresse, la domestique, le jardinier ... Ces dames avaient toujours à disposition de leur langue venimeuse le bouc émissaire de leur mauvaise humeur ! Iseut les écoutait d'une oreille distraite, se contentant de sourire ou d'acquiescer tout en roulant des yeux intérieurement. Sauf que là, cela lui est totalement impossible. Elle sait que le sourire pernicieux de la rousse lui est adressé personnellement. Et en réponse à l'équation qui veut que toute action a une réaction plus ou moins adéquate, la vilénie de son interlocutrice s'est faite sienne.

Elle l'observe se parer du collier, sa posture altière et suffisante trahie jusque dans le pincement de ses doigts tandis qu'elle réunit les attaches. A chaque mot supplémentaire, la boule acide au creux du ventre de la joaillère grossit, fait se froncer un peu plus ses sourcils et trembler ses doigts. La sensation et capiteuse, elle a comme un goût de fer. Celui du sang qu'elle rêve soudain de voir jaillir de ces lippes malicieuses. Ses ongles crissent sur la vitrine comme elle s'oblige à conserver sa contenance, à retenir son poing d'aller s'écraser sur ce petit nez qui n'a jamais dû souffrir de la moindre escarmouche.

"Et puis, quoi de mieux pour attirer la gente masculine qu'un bijou qui vous fait paraître dangereuse ?" Le coin de sa lèvre supérieur se retrousse légèrement sous son regard embrasé. " Je crains que vous n'ayez pas la moindre idée de ce qu'est le véritable danger. " réplique-t-elle, un ersatz de grondement résonnant derrière le calme apparent. "La plupart des hommes sera beaucoup plus tenté par gagner le coeur d'une vipère après un bon combat plutôt que celui d'un agneau qui est trop doux pour être d'une quelconque valeur..." ajoute la rousse du tac au tac, pour le plus grand scepticisme de la rebelle. Quel pathétisme fulgurant. Quelle insulte, également ! Certes, elle fut une bergère de porcelaine, naïve et, avouons-le, plutôt insipide. Quelques deux décennies ont passé depuis. Elle en a suffisamment vu, entendu et subi depuis pour s'être éloignée de cette douce image. Une bile menaçante lui remonte dans la gorge. Instinctivement, sa main se porte dans son dos, là où une dague y repose à toute heure du jour. En ces temps troublés, nul n'est à l'abri de rien, surtout pas les commerçants dont les marchandises sont devenues de plus en plus précieuses. Et bien que cette femme ne soit pas là pour la voler, elle en a la certitude, elle n'hésite pas un instant : le pommeau heurte le haut de la vitrine, dévoilant l'arme dans toute sa largeur, crispée entre ses phalanges blanchies. " Vous feriez mieux de partir. Maintenant. " L'avertissement est limpide et plutôt prévisible. Son petit doigt lui murmure que son interlocutrice sait à qui elle est venue chercher des poux et qu'elle n'est pas suffisamment téméraire - ni équipée - pour aller plus loin dans son défi.

Le tintement des schillings tombant sur le comptoir précède de peu celui de la cloche de la porte. Il ne vient même pas à l'esprit de la blonde de vérifier qu'elle n'a pas été trompée : déjà, la voilà qui contourne le comptoir et se lance à la poursuite de la vipère. La porte manque de se dégonder, se fracassant sur son battant alors qu'elle débarque sur le trottoir, les derniers mots de la rousse imprimés à ses tympans. Le nom de l'homme-loup a été, pour une raison inconnue, l'affront de trop. Outre le fait qu'elle ne lui ait toujours pas pardonné de l'avoir empêché de sauver Olga de la Fabrique, il y a autre chose ... Autre chose que la bergère n'assume pas. Dont elle ne parle pas. Mais qui a suffi à faire céder son ultime barrière. " REVIENS ME DIRE ÇA EN FACE, ESPÈCE DE COUARDE ! " lance-t-elle au derrière de la femme, laquelle s'éloigne à petits pas pressés. Des regards choqués se tournent vers la bijoutière. Tout à coup, elle paraît bien moins aimable. Un cercle prudent se forme autour d'elle. Elle s'apprête à reprendre sa course face à l'indifférence de son ennemie, avant qu'une charrette débarquant à toute bringue ne lui bouche la vue. Quelques secondes qui suffiront à la rousse pour s'échapper malgré les enjambées effectuées par Iseut. " JE TE RETROUVERAI, SALE PUTAIN ! ET TU PAIERAS POUR TON VENIN ! " vocifère-t-elle de plus belle, continuant insulte sur insulte, moulinant des bras, même après un brusque demi-tour.

Le corps rendu fébrile par la colère, l'amertume dégueulant de sa bouche aux mâchoires crispées, elle ne cesse de réitérer ses promesses de vengeance jusqu'à son retour dans le magasin, indifférente à l'attroupement qui n'a rien raté du spectacle. Inconsciente qu'elle a offert à l'autre femme un cadeau encore plus précieux que n'importe quelle pièce d'orfèvre.

Rp terminé  :killer:
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