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Un plan sans alliés, ça ne sert à rien (David Leféroce)


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Un plan sans alliés, ça ne sert à rien (David Leféroce) EmptyVen 25 Sep - 19:05



David & Baptiste
Un plan sans alliés, ça ne sert à rien

Depuis que j’avais rejoint les Lames de Cendres, j’allais de surprise en surprise. D’abord, la moitié du duo de Chasseur qui avait ruiné ma vie faisait partie de l’effectif. Ensuite, le fait que je sois un sorcier noir ne semblait pas gêner plus que cela (hormis Gretel, mais le sentiment était mutuel à ce niveau-là). Et enfin, rencontrer David. Ou Davy, si on restait en privée. Car oui, Davy Jones, l’un des noms de pirate les plus connus, faisait partie des lames de cendres. Plus pour servir ses propres intérêts qu’autre chose, mais je l’en blâmais pas, loin de là. Je savais très bien que si un jour cela m’est plus profitable, je retournerais ma veste envers les lames de cendres sans même hésiter une seconde.

Mais David…C’était probablement celui dont je me sentais le plus proche dans ce groupe de rebelle parfois un peu bizarre, il faut bien le dire. Lui aussi avait perdu des choses qui lui tenaient à cœur. Et c’est un bon compagnon de beuverie, il faut bien l’avouer. Je n’ai pas peur de montrer qui je suis, de laisser apparaitre le cache-œil noir que je dissimule à l’aide ma magie, habituellement. Pour tout dire, à force de trainer ensemble, il a fini par me confier son fils, Antoine, dans mon salon de tatouage. Je sais que ça lui permet de garder un œil sur lui sans vraiment le suivre. En soit, je ne suis pas du genre à jouer les baby-sitters, mais je dois admettre que le petit a un sang-froid digne de son père et un talent avec l’aiguille. Bon, pour le dessin c’est encore moi qui reste aux commandes, le petit a encore des progrès à faire dans ce domaine…

En tout cas, le fait est que si David me propose un verre à la Pomme Empoisonnée, je ne refuse que rarement. Qu’il y ait une raison pour ce verre…ou non. Le plus souvent, c’est simplement pour ne pas boire seul, et puis s’amuser à imaginer comment on pourrait mettre le bordel dans cette ville si on le voulait vraiment. Entre ses connaissances et mes illusions on pourrait faire beaucoup…Mais ce soir, je sentais qu’il y avait une raison derrière ce verre impromptu. C’est donc pour cela que je n’ai pas trainé après la fin de mon service au salon de tatouage, me rendant au bar en question dans les alentours de la ville et je m’installai. Je savais qu’il ne tarderait pas à arriver, mais j’ai tout de même commandé un premier verre de vin, observant la population alentours. J’en ai même oublié de retirer le sort qui dissimule l’état réel de mon œil…
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⊱ pseudonyme : Couyère.
⊱ tête mise à prix : Toby Stephens.
⊱ crédits : gritsou & belzébuth & tumblr
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Jeiran Aurorefauve.
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : Humain.
⊱ allégeance : On en reparlera quand il lui aura mis son pied dans la face.

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Un plan sans alliés, ça ne sert à rien (David Leféroce) EmptySam 17 Oct - 22:46



David & Baptiste
Un plan sans alliés, ça ne sert à rien

Lorsque David ferma la porte de la librairie, il avait la mine sombre et le regard déterminé que ses anciens camarades d’équipage connaissaient si bien – le regard qui voulait dire que la guerre était officiellement déclarée, ou, plus simplement, que le capitaine avait une idée derrière la tête. Ce qui, en général, revenait à peu près au même. Le capitaine avait une fâcheuse tendance à justement fâcher les gens et se faire une pelletée d’ennemis plus ou moins volontaires, ce qui avait toujours exaspéré son entourage qui l’acceptait avec résignation en cherchant le meilleur moyen de minimiser les dégâts – la vie de pirate était certes dangereuse, mais si on pouvait éviter les ennuis inutiles, c’était tout même plus indiqué pour survivre. Mais ce jour-là, David n’avait pas d’équipage à ses côtés. Il était seul. Ou presque. Son entrevue avec Baptiste en déciderait.

Davy Jones avait repris du service. Pas en tant que pirate, mais c’était tout comme – les rebelles partageaient avec lui certains idéaux, notamment l’idée fixe de renverser l’autorité établie et refuser de plier l’échine face à une force dominante qui cherchait à tous les écraser. David n’avait pas rejoint la rébellion par détestation pour Marraine, mais parce que sa seconde, Philomène, avait une dent contre la vieille et juré de lui faire la peau le jour où elle avait découvert l’existence du Charnel – par solidarité et parce qu’il s’ennuyait, David l’avait suivie. Et il ne regrettait absolument pas. Non seulement il avait retrouvé son fils et sa seconde, mais il avait retrouvé la flamme du danger et de l’action dont l’absence lui avait rongé les entrailles quatre longues années durant. Quel plaisir d’être de retour dans la partie. Ce n’était pas son combat, il le savait parfaitement – mais ça ne l’empêchait pas d’en profiter pour se remettre en jambes – et qui sait, contre ses services, ces rebelles pourraient un jour lui être utiles pour retrouver le Hollandais et aller en finir avec Alexandr Lerat. Son heure viendrait. Davy Jones le sentait. Et Davy Jones ne se trompait jamais.

Avant de se rendre à la Pomme Empoisonnée, il passa par le salon de tatouage saluer son fils qui rangeait la boutique. Baptiste avait déjà dû partir. Le fils et le père échangèrent un salut sans effusion avant de partager les dernières nouvelles. David avait encore du mal à s’habituer à la façon dont son fils avait grandi ces quatre dernières années – du haut de ses seize ans, c’était maintenant un homme, le dos droit et les épaules dégagées, les bras déjà forts et le regard inflexible de son père. Il travaillait dur, David le devinait – au salon aussi bien qu’aux côtés de Philomène chez les rebelles. Posant une main sur la nuque de son fils, David déclara :

« Il faut que je parte. Garde l’œil ouvert fils, le danger n’a jamais été aussi proche. »
« Je sais. Ne t’inquiète pas, nous sommes préparés. » répondit le garçon sans vantardise. David esquissa un bref sourire, il hocha la tête et quitta la boutique avec un bref salut de la main. Ni l’un ni l’autre n’étaient du genre démonstratif, mais David savait qu’il pouvait avoir confiance en son rejeton.

Quelques minutes plus tard, David poussait les portes de la Pomme Empoisonnée. Ses yeux bleus et verts scannèrent la salle à la recherche d’un visage familier, et lorsqu’il aperçut enfin Baptiste, il le rejoignit en faisant signe à la serveuse de lui apporter à boire. Sans plus de cérémonie, il prit place en face de son complice.

« Tu baisses ta garde, Diablotin. » lança-t-il directement en esquissant un geste vague pour désigner l’œil de Baptiste. « Une chance de tes ennemis ne soient pas dans les parages. »

Ces drôles de salutations exécutées, il se tut lorsque la serveuse approcha pour lui déposer son vin sur la table. Il la remercia d’un mouvement de tête et reporta aussitôt son attention sur Baptiste, ignorant le regard curieux qu’elle leur lança. Mais elle devait avoir de l’instinct, et avoir compris qu’il valait mieux de ne pas trop se poser de question à leur sujet.

« A la tienne, l’ami. A la tienne, à Tracassin, et à Marraine. » ajouta-t-il en levant son verre avant de le vider de quelques gorgées. Puis il reposa son verre sur la table et croisa les bras, darda son regard illuminé d’une lueur inquiétante dans celui de son complice. « J’ai besoin de ton aide. Les autres rebelles ne peuvent rien savoir de ce que je vais te dire. Tout doit rester autour de cette table, dans notre intérêt commun. »

Un seul instant à scruter le regard de Baptiste lui assura qu’il n’avait pas à douter de lui. David avait toujours été bon juge de caractère, mais surtout, Baptiste et lui étaient faits du même bois. Et ça, c’était bien plus précieux que n’importe quelle camaraderie ou vieille amitié. David reprit sans ambages, désireux de ne perdre ni son temps ni celui de Baptiste – il l’estimait trop pour ça.

« Tu as peut-être entendu l’histoire. La garde royale m’a arrêté et enfermé quelques jours il y a de ça quoi... deux semaines ? Une opération qui a mal tourné, probablement un mouchard dans nos rangs. J’ai été interrogé. D’une façon ou d’une autre, la capitaine de la garde connaît mon identité. Ou du moins, elle a tiré ses propres conclusions qui s’apparentent à des certitudes. Et elle est prête à me jeter dans les griffes de mon pire ennemi si je n’accepte pas son marché. »

Marquant une pause, David se pencha légèrement vers l’autre rebelle, ses yeux rivés dans les siens, le sondant en pesant chaque mot qui sortait de sa bouche.

« Avant d’aller plus loin, il faut que je sache si je peux te faire confiance. Ca sera peut-être dangereux, et surtout, nous serons seuls. Les autres ne peuvent pas être impliqués. Comprends-tu ? »



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Un plan sans alliés, ça ne sert à rien (David Leféroce) EmptyMer 28 Oct - 11:53



David & Baptiste
Un plan sans alliés, ça ne sert à rien

Très vite, la voix de celui que j’attendais se fit entendre et je haussai un sourcil inquisiteur quant à ce qu’il voulait dire sur ma distraction. Je compris en voyant son geste et grogna avant de retirer l’enchantement de camouflage d’un vague geste de la main. J’avais tellement l’habitude de le porter que je l’en oubliais régulièrement. Cependant, il fallait moi aussi que je dise bonjour à cet ours mal léché de David.

"Mes arrières sont assurées, et les tiennes Leféroce ?"

Je lui offris alors un sourire, ce sourire qui avait tendance à taper sur les nerfs des gens, mais avec David, je savais que je ne risquais rien. On se comprenait tous les deux. La serveuse passa, lançant des regards intrigués vers eux. Il faut dire que quelques minutes plus tôt j’avais deux yeux, et non un seul. Mais elle ne posa pas de questions. Voilà pourquoi j’aimais cet endroit ; c’était un établissement où le personnel, même le plus curieux, ne posait jamais de question. Un genre de règle tacite qui fait loi dans cet endroit. Je trinquais avec David sans rien ajouter (il avait déjà tout dit le bougre) et je bus de mon vin, y allant plus doucement que mon camarade de beuverie du jour. Je sentais que la conversation qui allait suivre allait demander toute mon attention et mon intellect alors boire de trop avant même le début de la conversation était une mauvaise idée (ouais, je ne tenais pas très bien l’alcool et alors ?).

Finalement, David commença à parler, me demandant mon silence, même envers les autres Lames. Hm…Là il commençait à sérieusement m’intriguer et je me tournais un peu plus vers lui dans ma chaise, lui montrant qu’il avait toute mon attention. Mais qu’il ne s’inquiète pas, quand on est comme moi, on a tendance à savoir fermer son clapet sur des informations capitales. De plus, j’oserais dire que mentir est presque une seconde nature chez moi, cacher quoi que ce soit qu’il veuille me dire ce soir ne serait pas difficile. Aussi, je lui fis signe de continuer, sans un mot de plus.

Je hochais la tête par moment, l’écoutant attentivement pour le reste. Je ne pus retenir la grimace de dégoût quand il fit l’hypothèse d’un mouchard dans nos rangs. Je détestais les gens qui trahissaient une cause…Enfin, je dis ça, mais je me connais, si jamais une situation s’avérerait plus intéressante pour moi que les Lames de cendres, je les quitterais sans même me retourner…ou le pourrais-je encore ? La question n’était pas là pour le moment donc je le laissais continuer et d’un coup, la Capitaine de la Garde Royale me fit penser à Gretel, d’une façon étrange, mais elle cherchait autant à détruire ma vie que cette capitaine voulait détruire celle de David. Mais je me demandais tout de même comment elle avait réussi à savoir qu’il était le Fameux Davy Jones, ce pirate redoutable ?

J’ai eu envie de rire à sa question. Bien sûr qu’il peut compter sur moi. Dangereux ? Comme si les missions des Lames de Cendres de l’étaient pas à la base, je le savais en les rejoignant que je serais au cœur du danger et je m’en fichais bien. Seuls ? Que croyait-il ? Que ça m’effrayait ? J’ai toujours été seul, même quand j’ai cru ne plus l’être avant de perdre mon œil. Aussi je plantais mon regard dans le sien avant de lui répondre.

"On commence quand ?" j’affichais un sourire machiavélique en disant cela, puis je repris. "Je suppose que l’idée générale serait de faire en sorte que la Capitaine de la Garde te fiche la paix. Qu’as-tu en tête au juste ?"

Pas la tuer, cela serait bien trop clair et visible, tout comme je ne pouvais pas tuer Gretel pour le moment, parce que tous les éléments mèneraient vers moi et je ne le voulais pas.
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