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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle.


FORT FORT LOINTAIN

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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 17:15







   


   
Belle Yeuxdevelours
histoire éternelle, qu'on ne croit jamais.

   
CONTE : Cette histoire légendaire ayant traversée les siècles, celle de la Belle et la Bête.   ÂGE : vingt-six printemps, elle est dans la fleur de l'âge. SENTIMENTALEMENT : en couple avec cette bête devenue homme, dont la demande en mariage tient toujours, et qu'elle hésite à accepter. Il suffirait d'un oui.  OCCUPATION : modiste, soit plus précisément créatrice de chapeaux en tout genre. Parfois traductrice à ses heures perdues, de petits romans qui ne rapportent pas grand chose. RACE : Simple jeune humaine, belle comme une rose.  CARACTÈRE : Frisant seulement les vingt six ans, Belle est pourtant cultivée et indépendante. Vivant sous l'impulsion, et audacieuse dans l'âme, elle a pourtant bon cœur et peut se montrer sensible. C'est une véritable curieuse, et encore l'adjectif est pauvre, ce qui peut presque être considéré comme un défaut à ce point présent. Affectueuse, elle a de l'amour à revendre, même si elle n'ose le confier à n'importe qui, car elle sait que la rêveuse passionnée de roman qu'elle ait pourrait parfois aller trop loin. Néanmoins, et cela se sent, c'est une véritable tête de mule, parfois quelque peu bavarde. Ai-je mentionné son petit coté romantique et tendre que lui ont transmis ses romans et sa pugnacité naturelle ? GROUPE : holding out for a hero. AVATAR : keira knightley. CRÉDITS : tumblr & voir dans le profil.
   
Sous ses airs presque doucereux et ses romans plein la tête, Belle est une véritable caractérielle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. ⊱ Ne supportant ni le mensonge, ni l'injustice, pourrait lutter sans cesse. ⊱ Cela vient certainement de son grand sens de la moral. ⊱ A toujours eu quelque chose de très maternel malgré elle, depuis son plus jeune âge. ⊱ Ne s'est jamais intéressée aux hommes avant la bête. ⊱ Peut citer par cœur et sans aucune faute des passages entiers de romans qu'elle a lu et relu. ⊱ A une admiration sans failles pour les belles choses, telles que les monuments, résidences, ou même vêtements. ⊱ Confectionne d'ailleurs des chapeaux dans son atelier, qu'elle crée avec grands soins et originalité. ⊱ Intellectuelle, possède une grande culture et aime d'ailleurs s'instruire par les livres mais aussi les récits oraux. ⊱ A beaucoup de mal à mettre des mots sur ce qu'elle ressent, car n'a jamais vraiment été sollicitée pour ses désirs, c'est d'ailleurs ce pourquoi elle rencontre tant de mal à comprendre ses sentiments envers la Bête. ⊱ Pourrait passer des journées à explorer les environs, que ce soit « son » château ou même le pays tout entier. ⊱ Lutte secrètement contre le pouvoir mis en place par la fée, qu'elle trouve illégitime et révoltant. ⊱ Reste pour autant quelqu'un de bienveillant, qui cherche à préserver les autres, et qui a parfois la faiblesse de se trouver trop bonne avec ceux qui ne le méritent pas. ⊱ Possède une beauté extraordinaire dont elle n'a pas complètement conscience. ⊱ A quelque chose d'un peu taquin malgré elle, qui peut plaire ou au contraire déplaire à certains.

TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? Qu'est-ce que je suis sensée en penser ? Ai-je vraiment l'air d'être ravie par cette nouvelle ? Évidement que non, et ça me révolte que certaines personnes puissent l'être. Tout est toujours une question de profit, mais dans ce cas là, il n'y a plus de morale nul part. Tout le monde s'entretue et celui qui gagne, aussi idiot puisse-t-il être, conquiert le trône. Non, je ne suis pas d'accord. Il est temps que les habitants ouvrent les yeux. Mais c'est comme parler à un mur... Non, je hais cette nouvelle régente.  T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ?  Cette question reflète très portrait ma réponse à la première. Non je ne suis pas contente, et j'espère de tout cœur que la situation finira par évoluer, même un peu. Je sais que je ne suis pas la seule à penser cela, nous pouvons changer les choses. TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? Oh je l'espère de tout cœur. La princesse est l'héritière légitime du royaume, et même si elle s'y trouvait perdue, elle aurait apprit à l'aimer ou aurait désigné quelqu'un de bon, je dirai même de meilleur, pour diriger le royaume. Quelqu'un d'autre que cette maudite fée. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Non seulement je n'en ai pas besoin, mais même si c'était le cas, je refuserai de le porter. Je n'ai pas besoin de sa mauvaise magie, qui je le sais, n'a que de sombres buts.
   CES HISTOIRES D'ANARCHIE, ÇA TE FAIT PAS PEUR ? Si. Je veux que les choses changent, évidement, mais je ne veux pas tomber dans l'anarchie pour autant. C'est une pente glissante, où il est difficile de faire les bons choix. Certains diront que c'est le prix à payer pour renverser le pouvoir, je répondrai que si l'on peut préserver un maximum de vies et de morceaux de ces dernières, alors tout irait pour le mieux.  LES LAMES DE CENDRES ET LEURS IDÉAUX, T'EN PENSES QUOI ? J'en suis. Je partage ces idéaux et les choses doivent changer. J'essaye cependant de préserver la vie, je suis trop bonne pour cela. Je veux le retour aux choses justes, et valables.
   
PSEUDO : WEDNESDAY' PRÉNOM : Camille. ÂGE : 16 yo. COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? J'suis tombée par hasard sur ce forum de barge, en regardant les pubs bazzart. :mdl: ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? jo l'aime comme les licornes.  :own:  CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? clafoutis & vendeur de pommes mexicain. :mdl: UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? il pue, il pète, il prend son cul pour une trompette !  :sm:  

   
⊱ far far away ⊰
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 17:15



   
   


   
L'épopée de ta vie
pas trop chevaleresque mais si fort fort lointienne

   


la naissance d'une rose.



C'était la petite dernière de cette famille de déjà quatre enfants, dont on prédisposait la mère déjà fort malade de mourir pendant l'accouchement. Ce ne fut pas immédiatement le cas, car la douce dame eut le temps de serrer sa plus jeune fille dans ses bras, avant de pousser son dernier soupir. Ce fut à la fois le bonheur intense d'une naissance, et le désespoir d'une disparition pour la famille Yeuxdevelours, et l'arrivée de Belle ne fut saluée que par les hommes de la maison. En effet, ses deux grandes soeurs, déjà ridiculement égoïstes et superficielles, vinrent au chevet du nouveau-né avec une mine mauvaise et des grimaces hideuses. Ses deux frères l'admirèrent avec des yeux d'enfants ébahis, n'osant la toucher, et se ravirent sur la beauté de leur nouvelle soeur, en priant pour qu'elle soit moins agaçante que les deux autres. Quant au père, monsieur Maurice Yeuxdevelours, séchant les grosses larmes qui lui coulaient sur les joues : il prit tendrement la petite dans ses bras tout en la berçant, et déclara de sa voix doucement rocailleuse : « Voici donc la dernière de la famille, et sans doute le plus beau bébé qu'il m'est été donné de voir. Avec un sourire pareil, ma chère enfant, nous t'appellerons Belle. » Cette décision fut un véritable débat, que les filles s'empressèrent de rejeter, se mettant à geindre que l'on ne pouvait pas juger la beauté d'une personne quant à sa frimousse de nouveau né, et que l'enfant serait bien embêtée si elle se révélait être laide. Mais le père de famille ne les écouta pas, il savait au fond de lui que cette douce créature endormie au creux de ses bras serait sa fille adorée, aussi bonne et douce que sa mère, et aussi belle que les roses.

L'intuition du marchand fut la bonne. Belle grandit à une telle vitesse, qu'à peine eut-il finit de compter ses cheveux gris, qu'il la découvrait jeune femme éclose comme une fleur. Belle portait bien son prénom, au plus grand désespoir de ses soeurs qui jamais ne l'auraient avoué. Lorsque leurs corps se métamorphosèrent pour devenir ceux de femmes, tandis qu'elles ne pensaient qu'à trouver le prince parfait et riche, qui saurait les gâter et les traiter comme les princesses qu'elles n'étaient certainement pas ; la plus jeune soeur quant à elle ignorait les jeunes hommes de son village. C'était pour elle, que convoitait tous ses pauvres fous, en guettant à la fenêtre de sa chambre l'ombre de sa fine silhouette, le plus souvent la tête basse, car plongée dans ses romans. Lorsqu'ils l'apercevaient marchant dans le village, tous la suivaient du regard alors qu'elle ne quittait sa lecture des yeux, allant presque jusqu'à deviner ce que les passants lui diraient. Puis enfin, lorsqu'elle terminait son chapitre, un immense sourire lui apparaissait sur les lèvres, et elle saluait chaque personne qu'elle rencontrait de sa voix douce, et ceux qui osaient poser les yeux sur elle, se surprenaient à murmurer : « Attention messieurs, mettez un foulard, voilà la Belle, si fraiche, que rien qu'en posant vos yeux sur elle, vous risqueriez d'attraper un rhume... De coeur ! » Tous riaient jaune.

Mais Belle se fichait bien de ce que les autres pouvaient penser d'elle, et trottant à travers les rues, se rendant à son rendez-vous quotidien à la librairie, elle relisait sans cesse ses contes chevaleresques aux aventures plus gothiques, qui faisaient d'elle une femme cultivée, bien loin des faibles idéologies de Flora et Adélaïde, ses deux soeurs. Comme toujours, sortant de la boutique avec un ouvrage sous le bras, plus ou moins épais selon son humeur, elle croisait des yeux ses deux frères et quelques amis, s'amusant à chiper quelques bourses alors qu'elle lâchait un profond soupir et s'approchait d'un pas ferme. Ainsi, elle attrapait le pactole et le rendait à son propriétaire. « Avec un père malade et des affaires qui vont en dépérissant, pensez-vous que nous ayons besoin que vous vous retrouviez en prison, les garçons ? Théodore, Ludovic, je vous en prie. » Ainsi était le cruel pouvoir de cette délicieuse créature, car personne ne pouvait résister à sa voix doucereuse et à sa mine ferme. Belle avait du caractère, mais elle avait aussi de la sagesse, une sagesse qui manquait dans sa famille nombreuse. Tous les jours les briguands lui promettaient de se racheter, et le lendemain elle les reprenait encore à voler quelques pièces. Pourtant, elle n'abandonnait pas et répétait chaque jour sa leçon, à la façon d'une mère qui relève son enfant venant de tomber après quelques pas hésitants.

Nombreux étaient ceux qui l'avaient demandé en mariage, et qui s'étaient cassé le nez devant la porte close qu'était son coeur. Elle n'était pas froide, et leur répondait toujours avec un sourire, mais c'était pourtant un refus qu'elle exprimait. La raison était éternellement la même : « Non, je suis navrée. Je veux rester fille et veiller sur mon père, ne m'en parlez plus. » Elle se sentait honteuse et ne pouvait plus ignorer toutes les remarques que la ville murmurait sur elle. Avait-on déjà vu ça, une jeune femme refusant les plus beaux partis parce qu'elle veut rester auprès de son père ? Dans ce petit village perdu, les nouvelles allaient vite, et rapidement la dernière des Yeuxdevelours devint l'impossible Belle, celle que tout le monde convoitait mais que personne ne pouvait avoir.



brutalement cueillie.



La nature était une maîtresse bien cruelle. Il avait suffi d'une tempête, une seule, pour que tout le navire de marchandises du père Yeuxdevelours, et donc ainsi toute sa fortune, se retrouve au fond de l'océan. Ce fut en larmes qu'il annonça à la famille la triste vérité : ils étaient ruinés. Les filles éclatèrent en sanglots, tombant aux pieds de leur père en se roulant sur le sol, hurlant leur désespoir. Les frères restèrent cois devant une telle nouvelle, se frottant les yeux comme s'ils ne pouvaient y croire. Quant à Belle, à l'écart dans un coin de la pièce, un livre posé sur ses genoux, elle se leva lentement pour rejoindre le fauteuil où son père s'était assit. Elle sécha ses larmes et vint l'entourer de ses bras, serrant son vieux crane aux cheveux blancs contre elle, pour l'apaiser. « Ne pleurez plus, père, nous trouverons une solution. » Elle murmura d'une voix douce dont ses deux frères s'imprégnèrent, comme pour se rassurer. Ce ne fut pas le cas des deux soeurs, qui lui jetèrent un regard mauvais. « De quelle solution parles-tu petite sotte ? Ne vois-tu pas que nous sommes ruinées ! » Le père leva les mains en signe de drapeau blanc, mettant fin aux piaillements de sa fille la plus âgée, tandis que cette dernière ajoutait que de toute façon, Belle avait toujours été la plus aimée, avant de se retirer d'un ton boudeur vers sa chambre. Petit à petit, dans un silence de mort, tout le monde quitta le salon, l'air songeur. Il ne resta bientôt plus que Belle et son père, alors qu'elle avait pris place sur le petit tabouret d'en face. « Belle, je m'en veux tell- » « Chut, cessez de vous faire du mal mon père, nous trouverons une solution demain matin, vous êtes trop faible. Voulez vous que je vous fasse la lecture avant que vous vous endormiez ? Cela apaisera peut-être vos peurs le temps d'une nuit. Oh je vous en prie, vous me faites de la peine. Après tout, cela n'est pas si grave. Nous vendrons la maison et nous travaillerons un peu, nous ne serons pas à la rue. Tout ira bien, reposez vous. » L'espace de cette tirade, Maurice cru entendre sa femme, qui jusqu'à présent avait toujours été la seule capable de le calmer dans les pires moments de sa vie. Il revit en cette jeune femme issue de sa propre chair, toutes les qualités de sa mère, mariée à son propre caractère bien trempé et s'en voulu immédiatement de retenir une si belle créature ainsi par son état. Seulement, épuisé par la journée, il se jeta dans les bras de Morphée.

Pourtant le lendemain, le vieil homme s'était levé de bonne heure. D'ailleurs si tôt que lorsque sa plus jeune fille ouvrit l'oeil, elle ne le trouva pas dans son lit. L'ayant veillé toute la nuit pour apaiser ses tourments, quelle angoisse ce fut pour elle de le voir disparu si tôt sans la moindre explication. Seulement un brouhaha à l'extérieur chassa vite ses craintes et elle descendit en chemise de nuit jusqu'à l'entrée, trouvant son père à cheval, entouré de ses enfants. « Père ? Mais que se passe-t-il ? Vous ne devriez guère monter. » Tous se tournèrent vers elle, et Ludovic vint joyeusement saisir les mains de sa plus jeune soeur, les yeux brillants d'un espoir nouveau. « Oh Belle, tu ne devineras jamais ! Père a eu l'idée pendant la nuit de monter un procès contre la compagnie du navire afin de récupérer au moins quelques fonds. Il se rend de ce pas en ville afin de prendre contact avec son avocat ! » Tous semblaient enchantés à cette idée, monsieur Yeuxdevelours le premier, seule la grimace légère de Belle se fit sentir, mais elle n'osa rien dire, de peur que d'entraver ce bonheur soudain auquel tous se raccrochaient. Mal à l'aise cependant, elle écouta les présents venus de la ville que les enfants demandaient chacun leur tour, avant que son père ne se penche à son tour vers elle. « Et vous ma douce, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? » Flora et Adélaïde avaient évidement demandées des tonnes de robes et de bijoux pour se parer et se montrer au maximum à leur public de charmeurs pas très glorieux, mais Belle n'avait que faire des parures et de ce qu'elle pouvait bien porter. Elle vint saisir les vieilles mains de son père, retenant le cheval. « Oh mon père, je crains tant pour vous que je n'ai pas le coeur à réfléchir au moindre présent... Mais, si vous en trouvez sur votre chemin, ramenez-moi une rose, car il n'en pousse pas par ici. » Les livres lui avaient confiés qu'il s'agissait là de la plus belle fleur qui puisse exister, car c'était celle que l'on offrait à la femme que l'on convoitait, et qui signifiait beaucoup. Elle en avait vu quelques croquis, mais s'était toujours demandé quelle odeur pouvait avoir ces pétales incroyables, dont le monde entier ventait les mérites. Les deux pies parées éclatèrent de rire face à cette demande incongrue, mais le père acquiesça d'un sourire entendu, et lança son cheval au trot en saluant une dernière fois ses enfants, sans savoir que ce voyage le traumatiserait suffisamment pour que plus jamais il n'accepte de bouger de chez lui après ça.

Il fut en retard. Deux jours après la date dont il avait fixé le retour, il n'était toujours pas revenu. Et alors que les sœurs pies s'inquiétaient d'avantage pour leurs parures que pour leur père, que les garçons montaient sur les grands chevaux en parlant déjà de venger la mort de leur père : Belle se faisait un sang d'encre et se rongeaient les ongles au sang. De longues cernes creusant ses yeux, elle guettait l'horizon d'un air désespéré, en se demandant sans cesse comment elle pourrait vivre sans son père. Refusant de manger, et vivant de toute façon désormais que sur des morceaux de bois, un rien suffisait à la faire pâlir malgré Théodore qui faisait tout pour l'empêcher de tomber malade à son tour. Lorsqu'au troisième jour ils aperçurent alors un cheval blanc perçant l'épaisse forêt entourant la chaumière, ce fut une immense délivrance. Les cinq enfants se mirent à courir vers la monture, les larmes roulant sur leurs joues. Seulement Maurice Yeuxdevelours ne revenait pas victorieux. Il descendit de cheval et tendit une fleur d'un rouge intense à la cadette, les yeux brillants d'une lourde fatigue, et d'un horrible peur. Belle n'avait pas souvenir d'avoir vu une aussi belle fleur de toute sa vie, elle l'apporta à son nez pour en renifler délicatement le parfum, qui fit soudainement manquer un battement à son cœur. Elle n'eut cependant pas le temps de s'y intéresser d'avantage, car son père commença alors le récit de sa terrible aventure. Le pauvre Maurice n'avait non seulement pas trouvé d'avocat, ni même la moindre parure, mais avait aussi fait l'erreur de croiser le chemin d'une étrange et cruelle créature, qui lui avait donné le choix face au délit qu'il avait commit en cueillant l'une de ses roses : il le laissait rentrer chez lui, et quelques jours plus tard il devrait revenir soit seul, soit avec l'une de ses filles. « J'aurai dû m'en douter, c'est de sa faute à elle ! Se mit à hurler Adélaïde, pointant Belle du doigt d'un air grossier. Évidement il fallait qu'elle demande quelque chose de différent des autres, il fallait que mademoiselle demande une rose ! Elle n'aurait pas pu demander quelque chose de banal pour une fois. Eh bien vois-tu dans quelle situation tu nous mets, à cause de toi, papa va mourir ! » Elle éclata en sanglots, mais toute cette comédie sonnait fausse, l'on aurait plutôt dit qu'elle pleurait face à la frustration de la vie à venir. L'espoir était encore une fois vaincu, Belle ne pouvait s'y résoudre. « Non, père, vous ne mourrez pas je le refuse. J'irai. Puisque ce monstre le veut, alors j'irai. » « Ma fille... » « Adélaïde a raison. C'est ma faute, c'est à moi d'en payer le prix. J'irai voir cette bête, conduisez moi à elle. »

Il avait fallu attendre quelques jours de plus pour finir par le convaincre, mais le père avait finalement cédé devant la détermination de sa fille. Cela ne fit malheureusement de la peine qu'aux garçons, car les deux pestes se retrouvèrent ravies de voir leur soeur ainsi disparaître, constatant que désormais elles auraient tous les garçons de la ville à leurs pieds. Néanmoins, le jour du départ elles firent à demi les pauvrettes, versant des petites larmes de crocodile après s'être frotté le visage à l'oignon. Le cheval se mit à trotter vers la forêt, et Belle serra fortement la taille de son père afin de s'y accrocher, espérant ainsi chasser toute l'angoisse qui la dominait. Tâchant néanmoins de conserver sa dignité, elle se força à garder le menton haut même lorsqu'elle aperçu les immenses tours du château lugubre qu'on lui présentait, et où elle se retrouverait bientôt prisonnière. Mais le pire fut sans doute lorsqu'elle l'aperçut. Après avoir passé des nuits à tenter de l'imaginer, elle voyait enfin cette fameuse bête. Un frisson d'effroi la parcouru toute entière, pourtant ce fut un soulagement lorsque la créature, d'une voix rocailleuse comme elle n'en avait jamais entendu de telle délivra finalement le père de sa sentence. Elle se jeta dans les bras de ce dernier, les larmes roulant sur ses joues fanées. « Je vous aime, prenez soin de vous, promettez le moi. » « Je ne peux pas te laisser là, je t'en supplie, il est encore temps de renoncer. » « J'ai passé ma vie à prendre soin de vous, c'est à moi de le faire. Rentrez à la maison, ils ont besoin de vous. » Ses lèvres roses déposèrent un baiser sur le front du vieil homme, dont elle admira la silhouette s'enfuyant au loin. Elle était désormais seule avec la bête.

Pour la première fois de sa vie, elle avait des appartements. Mais pas quelque chose de simple que l'on voit tous les jours, non, de beaux, de vrais, luxueux à souhait, comme elle n'en avait jamais vu avant. Cela ne changeait en rien à toute la terreur qu'elle pouvait ressentir, ni même à cette peine lui contractant le ventre, qui lui donnait des nausées à chaque fois qu'elle apercevait de la nourriture, ou la faisait éclater en sanglot à chaque fois qu'elle regardait par la fenêtre. Seul le temps sut apaiser peu à peu sa peine, comme le sable lent s'écoulant dans un sablier. Elle oscillait toujours entre calme temporaire et tristesse déchirante et passait des journées entières enfermées dans sa chambre, à fatiguer son corps mince mais pas moins fort.

La seule chose qui l'aidait à tenir était aussi ironiquement que cela puisse paraître, son ravisseur lui-même. C'était d'ailleurs très étrange, de constater que La Bête pouvait passer d'un intérêt tout particulier pour son invitée, puis tout à coup à des colères noires qui la terrifiait. Mais là encore, le temps pansa peu à peu les blessures. Il y avait seulement une condition. Chaque soir, à l'heure fixée, la Belle devait manger en la compagnie de son hôte, et à chaque fin de repas, soudainement, la Bête lui demandait sa main. Et à chaque fois, elle refusait. « Ma laideur vous effraie-t-elle ? » lui demanda-t-il un jour, avec une voix plus différente que celle habituelle, ou alors était-ce cette question inattendue qui la lui faisait paraître ainsi. « Je ne sais pas mentir, la bête. » Avait répondu la jeune femme, d'un ton sec, tout en repoussant son assiette. Certains jours étaient meilleurs que d'autres, et Belle avait de plus en plus de mal à supporter l'absence de sa famille, malgré le cadeau splendide que lui avait fait son hôte, en lui offrant un accès illimité à une bibliothèque des plus colossales, comme extraordinaire.

Une sorte d'habitude s'était installée entre les deux opposés. La journée, Belle était autorisée à se promener dans le château, et avait appris à satisfaire sa curiosité en découvrant ces pièces immenses à l'architecture gigantesque qu'elle ne pensait même pas possible. Elle promenait ses doigts fins sur les statues de pierre, toutes taillées fièrement et à la perfection, qui la fascinait en un sens. Elle avait aussi le droit à parures comme elle n'en avait jamais vu, qui feraient pâlir de jalousie ses sœurs, dignes de rois et de reines. La propriété semblait être sienne alors qu'elle se promenait dans les jardins et découvraient les boutons de ses roses maudites, contre lesquelles elle avait échangé sa vie. Elle n'osait pas les toucher, fulminait secrètement, tâchant de se remémorer la beauté de celle que l'on lui avait offert. Elle avait beau aller chaque jour un peu plus loin, elle avait l'impression qu'elle n'aurait jamais fini d'explorer cet immense château. Chaque jour elle découvrait de nouvelles choses, de nouvelles pièces, de nouveaux meubles et s'amusait à citer leur nom, car la journée la compagnie se faisait rare. Seulement l'habitude fut brisée le soir où la Bête, sans paraître le moindre du monde surpris, ne demanda pas à Belle de l'épouser. Surprise de le voir lui souhaiter bonne nuit sans rien de plus, il lui confia qu'il n'en voyait plus vraiment l'intérêt, puisqu'elle refusait toujours. C'est là qu'elle comprit alors : elle pouvait refuser autant qu'elle le voudrait, il ne s'y opposerait pas. Ses demandes répétées n'étaient pas de l'incompréhension ni même du rentre-dedans, mais un infime espoir. Et dans cette conversation, la Bête la surpris à nouveau, lorsqu'il lui permit de revoir son père. C'était sa chance, Belle sautait sur l'occasion.


la chute des pétales.


Et c'était toute parue d'or qu'elle était revenue auprès de son père malade, avec un délai de huit jours, et pas un de plus. S'étonnant toujours de cette douce magie qui l'avait apportée jusqu'à la ferme familiale, ce ne fut cependant pas ce qui intéressa le plus ses sœurs. Lorsqu'elles l’aperçurent, toute resplendissante dans ses parures et ses bijoux incomparables, elles tombèrent vertes de jalousie. Belle ne leur accorda qu'un bref bonjour, soulevant sa robe pour monter quatre à quatre les marches de l'escalier tortueux sans risquer de trépasser. Elle découvrit des yeux la pauvreté dans laquelle la famille était tombée, sous le poids des dettes et de la santé d'un père mourant. Au premier étage, elle tomba sur ses frères qui arrondirent les yeux comme quatre billes en la découvrant ainsi vêtue, ainsi revenue, comme un fantôme revient des profondeurs. Ils allèrent pour la serrer dans leurs bras, mais la douce n'avait plus qu'une idée en tête. « Où est père ? » Elle demanda, morte d'inquiétude, tandis que le plus vieux prenait alors une mine plus grave, désignant la porte d'une chambre plongée dans le noir. Ravalant sa frayeur, elle tourna la poignée en cherchant  à tâtons les rideaux d'une fenêtre, qu'elle ouvrit d'un geste presque brusque sous l'inquiétude. Un gémissement grave s'échappa du lit qu'elle découvrait maintenant, et Belle se retourna. « B-Belle ? » Fit la voix brisée du vieil homme, qui n'osait se redresser comme s'il avait peur d'être à nouveau en proie à des hallucinations. « Oui père, c'est bien moi. » Il se frotta les yeux, ne pouvant la croire, mais devant se rendre à l'évidence, la fille vit dans les yeux de celui qui lui avait donné la vie, des larmes épuisées. Elle se précipita à son chevet, attrapant l'une de ses mains qu'elle serra doucement, les yeux humides elle aussi. « Le monstre t'a donc laissé partir ? Comment cela est-il possible ? Oh Belle, je me mourrais sans toi... » Son visage était abîmé par les rides et les crampes qui l'accablaient, elle attrapa le chiffon dans le seau d'eau fraîche près d'elle, et vint lui tamponner le front. « Oui père, c'est incroyable mais… Il m'a laissé venir. Je crois en vérité, qu'il est bien plus cruel pour lui même que pour les autres être humains, et il y a quelque chose de si triste dans ses yeux, que je crois que je serai presque heureuse si je pouvais lui faire oublier sa laideur. » Apaisé par la présence de sa fille, le vieux Maurice se laissa aller à fermer les yeux, bercé par sa voix douce. Mais il les rouvrit soudainement. « Tu parles comme si tu supportais cette situation. » Il murmura d'un ton grave, soudainement plus inquiet. Mais elle semblait étrangement ailleurs, et continuait d'éponger. « Mais il le faut… Vous savez, parfois, il a une démarche royale, d'autres il boite presque. Le monde semble l'accabler, mais il ne m’apparaît désormais que dans les moments où je ne crains rien. Il y a peut-être quelque chose de bon chez cette bête, malgré tout. » Maurice l'arrêta dans sa réflexion, posant une main sur la sienne en inspirant gravement. « Je retrouve dans ta mine songeuse la même attitude que j'avais jadis en pensant à ta mère... Ne me dis pas que tu l'aimes ? » Elle écarquilla les yeux sous l'émotion, avant de secouer la tête, laissant tomber le chiffon dans le seau en se redressant un peu pour poser sa joue contre la tête de son père. « Non mon père, je l'aime bien, c'est différent. »

La semaine passa à une telle vitesse, qu'elle ne compta même plus les jours. La Belle passait ses journées à s'occuper de son père, qui presque miraculeusement, reprenait des couleurs grâce à la présence de sa plus jeune fille. Elle aidait également à la ferme, et ne rechignait jamais à la tâche, se plaisant à vrai dire également dans la vie simple qu'on lui offrait. Elle redécouvrait ses frères changés, devenus plus responsables et ayant cessés leurs activités illicites. Elle était fière d'eux comme jamais, et ne manquait jamais de leur dire. Les sourires immenses sur les lèvres de ses sœurs avaient quelque chose de mauvais, mais elle ne pensait pas que ce seraient ces dernières qui ainsi la trahiraient. En effet, ce fut au seuil du huitième jour que Flora et Adélaïde pénétrèrent dans sa chambre, avec leurs éternels faux sourires, et qu'elles tombèrent soudainement aux pieds de leur plus jeune sœur. « Oh Belle, ne me dis pas que tu vas partir ? » Demanda Flora, en pleurs. « Pas maintenant, tu ne peux pas ! Père va de mieux en mieux grâce à ta présence, la ferme tourne, sans parler du bonheur que tu nous apporte à tous... » Belle n'avait pas souvenir d'avoir déjà entendu l'une de ses sœurs lui parler ainsi de toute sa vie. « Je t'en pris, reste avec nous quelques jours de plus, poursuivit Adélaïde, la Bête ne t'en voudra pas puisque comme tu le dis, elle est si bonne. Comment pourrait-on te reprocher quoique ce soit ? » Ainsi était l'une des plus grandes faiblesses de Belle, car devant ses mines larmoyantes et ses supplications, elle ne sut comment dire non, et laissa tomber sa valise, s'était décidée à rester seulement quelques jours de plus pour veiller encore un peu sur son père et habituer ses sœurs à l'idée de son départ.

Seulement la nuit du dixième jour la réveilla en sueur, comme tordue de douleur, sans qu'elle ne puisse l'expliquer. Avait-elle abandonné la Bête ? Non, comment avait-elle pu ? Elle s'en voulait soudainement comme jamais par un tel geste, alors que les trois heures du matin sonnaient à l'horloge familiale. Dans un empressement qui lui laissa les cheveux libres et rebelles, elle s'habilla et attrapa la bague que lui avait donné son ravisseur. La priant d'une voix suppliante de la ramener au château, elle laissa ainsi ses bijoux qu'elle avait emporté avec elle. Sans dire au revoir à quiconque, elle se téléporta jusqu'à sa chambre princière, regardant partout autour d'elle en ignorant les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Elle avait un mauvais pressentiment, comme un coup de poignard sur une extrémité de son cœur, qui lui rappelait qu'elle avait faillit à sa promesse et que quelque chose de grave était arrivé par sa faute. La Belle se mit à courir, découvrant la beauté grave et obscure du château la nuit, mais aussi et surtout, le jardin couvert du rouge des roses, que seule la nuit savait révéler. Cette vision la fit souffrir, et paniquer un peu plus, car malgré leur beauté indéniable, de ces fleurs se dégageaient ce soir un sentiment menaçant, car jamais leur couleur rouge ne s'était autant rapproché de celle du sang. « La Bête ? La Bête ! » Appela-t-elle, regardant tout autour d'elle, le souffle entrecoupé. Elle l'aperçu alors, tout son corps allongé dans le bosquet de fleurs, et se pressa avant de se laisser tomber à genoux auprès d'elle. Les larmes déferlaient sur ses joues sans qu'elle ne trouve plus la force de les arrêter désormais, et d'une voix tremblante, elle attrapa entre ses doigts le visage bien laid de son ravisseur sans le moindre dégoût sur le sien, secouant la tête de gauche à droit, ne pouvant croire que cela se terminait ainsi. « Oh la Bête, trouverez vous la force de me pardonner ? J'ai faillis à ma promesse, et mes mots sont trop faibles pour exprimer tout mon regret… Mais je suis là maintenant, restez avec moi. » C'est d'une voix faible, mourante, que la créature lui répondit : « La Belle, vous avez rompu votre serment de me revenir. Un monde où vous n'êtes pas ne vaut pas la peine d'être encore parcouru. Je vous aime. Je ne pensais pas pouvoir aimer un jour, et vous m'avez prouvé le contraire. Je meurs, mais je meurs heureux, car je sais que le bonheur n'aurait jamais pu m'être accordé sans vous avoir rencontrée. Pardonnez-moi pour mon attitude odieuse à votre égard. Je ne mérite pas votre amitié. » C'était faux. Celui qu'on traitait de monstre méritait en vérité toutes les amitiés du monde, car la personne qui méritait toutes les hontes à cet instant était bien la jeune femme, qui se confondait en excuses d'une voix rayée et entrecoupée de petits sanglots. Tout était de sa faute, elle ne pouvait se résoudre à le voir mourir. « Je ne connais rien des choses de l'amour, je ne prétend pas savoir aimer, mais je crois que mon cœur est prêt à vous accueillir en son sein. La Bête, je veux essayer de vous aimer plus ardemment que je ne vous aime déjà... Alors donnez-moi une chance. » Elle prononça la dernière phrase comme dans un murmure, les yeux presque mi-clos tandis que ceux de son ravisseur s'étaient fermés pour toujours. Observant son corps inanimé qui lui fit l'effet d'une mort intérieure, elle se releva lentement, les cheveux lui tombant sur son visage humide, et sa robe déchirée sous toute la passion qu'elle avait mit à courir à sa rencontre. Mais n'en ayant que peu à faire, elle se retourna simplement pour cueillir l'une de ces roses tant désirées, ces roses maudites qui les avaient réunis comme les avaient séparés.


la belle et la bête.


Seulement, lorsqu'elle se retourna, un cri d'effroi lui échappa. Là, allongé dans ce nid de fleurs, ne se trouvaient plus l'épais corps d'une bête, mais bien celui d'un jeune homme endormi. Il n'avait d'ailleurs plus rien à voir avec le monstre, si ce n'était ce costume préféré par la Bête, que Belle l'avait tant vu porter. Elle eut pourtant du mal à faire le lien, et elle le regarda ouvrir les yeux – certainement réveillé par son cri – et se rapprocher d'elle. « Belle... Comment ne m'aimez-vous point alors que vous avez brisé le charme qui m'enfermait ? Votre chagrin était une preuve d'amour, parce qu'il était sincère. Je vous suis redevable à jamais. Devenez la maîtresse de cette maison. Restez avec moi pour toujours. Laissez-moi une chance de connaître l'homme meilleur que vous avez fait de moi. » La magie aurait du cesser de l'étonner depuis ce temps, mais pourtant elle se retrouvait là encore toute émue devant ce miracle qui avait fait de son hôte un jeune homme d'une beauté étrange dont il lui faudrait sans doute encore du temps pour accepter. Si émue, qu'elle ne sut que répondre – malgré son répondant pourtant toujours piquant – elle envoya voler toutes ses pensées pour se jeter dans les bras de cet inconnu plus si étranger que cela. « Vous laisser une chance… murmura-t-elle alors qu'elle le sentait doucement la presser contre lui. Je ne demande que cela. » Et ainsi continue et n'est pas prête de se terminer, la douce et passionnelle histoire, de la Belle et la Bête.

   

   
⊱ far far away ⊰

   

   
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 17:28

Ohoh, Belle. (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2832667894
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. :coeur: :hansel:
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Clémence Vertfeuille
MA-QUI ? MA QUE PASA ?

Clémence Vertfeuille

⊱ pseudonyme : Marlou
⊱ tête mise à prix : troian bellisario
⊱ crédits : le staff trop cool (avatar) + tumblr pour les gifs + signa de endless love
⊱ arrivé(e) le : 19/04/2015
⊱ manuscrits : 423

⊱ schillings : 675

⊱ ton conte : lambda-dibouh
⊱ ta race : fée un jour, fée toujours
⊱ métier : botaniste et jardinière bénévole
⊱ tes armes : baguette + magie + maladresse
⊱ allégeance : ni oui, ni non; bof, c'est pas le plus important

(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. Tumblr_nc38qykfu81t9v6qqo4_250



(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 18:02

Quel choix de scénario et d'avatar :ivil: Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fichette :leche: :aw:
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http://graphin-suit.tumblr.com/

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Cúchulainn Forgéteinte
C'PAS MOI M'SIEUR SEGUIN JE JURE

Cúchulainn Forgéteinte

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : travis fimmel.
⊱ crédits : prout (ava.)
⊱ arrivé(e) le : 04/01/2015
⊱ manuscrits : 392

⊱ tes licornes : shéhérazade, marie, barthélemy
⊱ schillings : 310

⊱ ton conte : cúchulainn, le chien du forgeron.
⊱ ta race : bête parlante. un énorme loup blanc.
⊱ métier : combattant dans un des recoins du marché noir. celui sur lequel on mise généralement.
⊱ tes armes : une hache, camil, un bouclier. sa bestialité.
⊱ allégeance : il n'a jamais aimé les fées, celle-ci ne fait pas exception.

(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. Tumblr_nlp1fpXKUg1rwt5lho3_r1_250



(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 18:02

bon choix de scénario :perv:
bienvenue et bon courage pour ta fiche jolie I love you
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Iseut Sautemouton
TU SAIS OU J'VAIS LES RENTRER MES MOUTONS ?!

Iseut Sautemouton

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⊱ pseudonyme : Lady Furiosa
⊱ tête mise à prix : Katheryn Winnick
⊱ crédits : elf & tumblr ♥
⊱ arrivé(e) le : 27/12/2014
⊱ manuscrits : 510

⊱ tes licornes : Belle Yeuxdevelours & Raiponce Cheveuxdor
⊱ schillings : 671

⊱ ton conte : La bergère et le ramoneur
⊱ ta race : Statuette de porcelaine vivante
⊱ métier : Bijoutière ¤ Propriétaire de sa propre boutique, on commence à connaître son nom à Fort Fort Lointain ¤ Seconde au sein des Lames de Cendres
⊱ tes armes : Un bâton de bergère & une épée nommée Sybelle (fabriquée par son bestah 4eva, Jeiran) : elle manie le premier mieux que la seconde mais elle maîtrise pô mal quand même.
⊱ allégeance : Jolèmpa. Même que je rêve d'arracher ses petites ailes d'usurpatrice.

(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. Tumblr_nrjscwzawK1rjjr2to6_250



(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 19:12

Bienvenue par ici ! Excellent choix de scénario :bril: :iseut:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 21:01

Coucou, toi :pierre: Je vais te mpotter rapidement pour un lien :guh:
Bonne chance pour ta fiche et très bon choix de scénario :hanw:
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Eleazar Coeurfané
AU NOM DE LA ROSE

Eleazar Coeurfané

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⊱ pseudonyme : Chameau
⊱ tête mise à prix : Henry Cavill
⊱ arrivé(e) le : 26/03/2015
⊱ manuscrits : 345

⊱ tes licornes : Gretel Denougatine, Nina Têtedure & Odette Plumedeneige
⊱ schillings : 518

⊱ ton conte : La Belle & la Bête
⊱ ta race : Humain
⊱ métier : Horticulteur pour sa variété de roses unique
⊱ allégeance : sa place n'est pas légitime, mais j'attend que la situation se règle d'elle-même

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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 7 Mai - 23:17

Oui oui, très bon choix de scénario, en effet... :hm:
MOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
BIENVENUE PAR ICI PETITE FAIBLE :belle: :bwag: :red: :own: :bril: :pierre: (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2735923281 :*-*: :hansel: (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2832667894 :bril:
Tu sais déjà ce que je pense de ta petite boubouille et j'ai hâte de voir ce que tu va faire de cette petite demoiselle :bril: :hansel:
Bonne chance pour ta fichouille, et viens vite que je te fasse des beybey :bed: :belle: :red: :fire: :bwag: :love: :love:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyVen 8 Mai - 10:33

Merci à tous pour vos messages, vous êtes tous adorables, je vais me plaire ici ! :bwag: :stringg: :own: :coeur:

Dracula Dentspointues a écrit:
Coucou, toi :pierre: Je vais te mpotter rapidement pour un lien :guh:
Bonne chance pour ta fiche et très bon choix de scénario :hanw:

Toi déjà, ton avatar + ton personnage, je t'aime d'amour passionné tu sais. :tombe:
J'attend ton mp, joli vampire. :frfr: :coeur:


Eleazar Coeurfané a écrit:
Oui oui, très bon choix de scénario, en effet... :hm:
MOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
BIENVENUE PAR ICI PETITE FAIBLE :belle: :bwag: :red: :own: :bril: :pierre: (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2735923281 :*-*: :hansel: (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2832667894 :bril:
Tu sais déjà ce que je pense de ta petite boubouille et j'ai hâte de voir ce que tu va faire de cette petite demoiselle :bril: :hansel:
Bonne chance pour ta fichouille, et viens vite que je te fasse des beybey :bed: :belle: :red: :fire: :bwag: :love: :love:

ohlala, mais quel bon choix, faut vraiment féliciter le créateur du scénario hein... :hm:
JE SUIS FAAAAIBLE SI JE VEUX D'ACCORD ? (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2735923281 TON SCENARIO EST UNE BOMBE, QU'EST CE QUE J'Y PEUX ?! :potté:
J'espère que ça va te plaire en tout cas, et j'attend tous tes bébés avec impatience. (belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. 2832667894 :v:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyVen 8 Mai - 12:23

BELLE I love you :bril:
bienvenue dans le coin et bon courage pour ta fiche :hansel:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyVen 8 Mai - 12:46

Beeeeelle :red:

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. Bon sang j'ai tellement hâte de lire vos rp à toi et Eleazar :bril:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyVen 8 Mai - 16:13

Bienvenue parmi nous :pierre: !
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyVen 8 Mai - 16:51

Bienvenuuue la très attendue :*-*: :coeur:
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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 14 Mai - 20:13




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

holding out for a hero

C'était trop mignoooon la fin  :own: J'aime énormément ta plume, jolie et fluide. Tu racontes parfaitement ce beau conte et tu t'es bien approprié le personnage  :v: Je suis sûre qu'Eleazar approuve donc pas besoin d'attendre son avis ?!  :beuh:  :beuh: Sinon il y avait deux trois fautes mais presque rien, pas de quoi titiller. Juste le "très portrait" que t'as du confondre avec "trait pour trait" :mdl: Sur ce, bienvenue parmi nous :coeur:  :*-*: ps, et n'oublie pas de finir de remplir ton profil :):  

BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire.  :ivil: Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle.  :noes: Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier.  :shrek:

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre.  :nyan:  :rainbow:  :mex:

⊱ far far away ⊰

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(belle) c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle. EmptyJeu 14 Mai - 20:32

Merci à tous, et toi aussi Potté, désolée pour les deux trois fautes, et en effet je dois confondre au niveau de l'expression. Arrow *va chercher le Larousse* :mdl:
Merci pour les compliments, et pour le profil, c'est fait. I love you
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