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FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po']


FORT FORT LOINTAIN



⊱ pseudonyme : Corleone
⊱ tête mise à prix : Tom Mison
⊱ crédits : Fassylover, teumbleurre
⊱ arrivé(e) le : 01/01/1970
⊱ tes licornes : Gracieux le drama king
⊱ schillings : 0

⊱ ta race : P'tit cookie sucré avec de véritables boutons en boule de gomme
⊱ allégeance : entartage prévu dans 5,4,3,2,1...

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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] EmptyVen 24 Avr - 23:13



Tibiscuit && Pauline
On va pas en faire une tartine!


La pâtisserie était calme. Trop calme. Il y avait quelques chose qui ne sentait pas bon et en poussant la porte de la réserve, quelques cartons de sucre et de gélatine dans les bras, Tibi eu un mauvais pressentiment. En général, il se trompait régulièrement sur ses pressentiments, mais cette fois, quelque chose clochait sévèrement. Repoussant la porte du pied, il posa sans bruit les cartons, les sens en éveil. Marchant lentement de la cuisine au comptoir, un rouleau à pâtisserie dans la main, il rasa les murs et à l’instant où il se penchait vers la salle principale, il reçut une serpillière volante sur la tête, dégoulinante sur sa veste.

-JE VOUS AI DEMANDE DE RANGER VOTRE CUISINE, cria une voix aigrie, qui fit frémir toute sa colonne vertébrale, lui faisant regretter d’en avoir une.
-Bertrade, commença-t-il posément en retirant la serpillière pour la jeter au sol…
-Oh je sais ce que vous allez me dire, hein, fit la dénommée Bertrade en apparaissant d’un coin, le doigt pointé vers le pâtissier. Que vous avez fermé tard, que vous étiez épuisé, que mamzelle Pauline avait besoin d’aide pour ranger – j’vois bien ce qu’il y a entre vous, hein ! – et vous vous êtes dit que c’était cette brave Bertrade qui allait le faire, comme d’habitude !
-M’enfin…
-Eh bien Bertrade en a sa claque ! Voilà ! Elle va prendre sa pause maintenant, et vous laisser tout nettoyer et tout préparer !
-Mais l’ouverture est dans vingt minutes !
-Débrouillez-vous ! Demandez à votre Pauline de vous aider, vous avez l’air si content quand elle le fait !
La bonne femme jeta seau et balais au milieu de la salle, marcha d’un pas décidé vers la cuisine, claquant la porte derrière elle.

Voilà ce qu’était Bertrade Suavegotta. La femme à tout faire du Muffin Man, que Tibi avait été obligé d’acheter en même temps que les murs vendus pour son agrandissement. Entre Bertrade et Marraine, le cœur de Tibi balançait vaguement, mais il fallait avouer que lorsqu’elle ne donnait pas des coups de chiffon aux clients pour nettoyer leur table quand ils mangeaient, quand elle ne lui donnait pas de coup de balais ou qu’elle ne se trompait pas volontairement de liste de courses, elle était assez utile, contrairement à Marraine et ses fesses.
Ramassant la serpillière d’une moue ennuyée, Tibi la jeta sur le seau à moitié renversé et s’assit sur une chaise, observant l’attirail de ménage. Bon. D’ici deux minutes environ, Bertrade reviendrait, car dans trois minutes, Pauline arriverait, et la mégère détestait plus que tout les laisser seuls, imaginant sans raison valable que les deux pâtissiers batifolaient dans l’arrière cuisine. Tibi préférait largement les filles qui s’habillaient normalement, mais Bertrade ne voulait rien entendre.  

-Oh et puis bouse, lâcha-t-il en se relevant ! J’ai des gâteaux à faire, la grosse finira son ménage elle-même, je la paye pas pour rien.
Il passa devant le mur des employés du mois, redressant celui du mois de novembre qui, comme tous les autres accrochés là, représentaient la tête de Pauline, et s’enferma dans sa cuisine, se lançant dans les premiers gâteaux du jour.
On pouvait difficilement dire que le cookie était d'une délicieuse humeur ces derniers temps et les coups qu'il donnait dans la pâte à tarte pouvaient laisser à penser qu'il avait appelé celle-là « La spéciale Marraine ». En réalité, il y voyait plutôt la tête d'un matou roux et si Bertrade était rentrée à cet instant – ce qui n'était étrangement pas le cas – elle l'aurait entendu marmonner des « inconsidéré ! Stupide… moi-même n'aurais pas fait cette bouserie...Si Shrek savait ça... ». Tibi cachait généralement bien ses ressentiments, mais Potté avait dépassé des bornes que lui-même n'aurait pas osé songer une seconde dépasser ! Enfin...peut-être une courte seconde, en effet. Mais il ne l'aurait jamais mis en pratique ! Faire sauter la salle de bal ! Et puis quoi d'autre ?!

Les chevaliers-flics épiaient sa boutique depuis qu'il était revenu de Saay, Pauline devait être aveugle et imbécile si elle ne voyait rien d'étrange...La réunion suite aux événements lui laissait un goût étrange dans la bouche, et en disparaissant, il avait l'amère impression que Potté s'était déchargé de tout son petit foutoir en lui refilant un bébé braillard dont il fallait changer la couche. Un plan foireux jusqu'au bout.

Il avait même songé à lâcher les affaires des Lames de Cendres un moment pour s'occuper de la Griffe marine, mais en entrant chaque matin dans sa pâtisserie, il songeait à tout ce qui s'était passé depuis qu'il avait repris l'affaire, à Marraine, à Shrek...et il soupirait, acceptant en lui-même de relancer les affaires. Avec ou sans Potté.

Le pâtissier écrasa violemment la pâte au moment où la porte claquait derrière lui. Sans se retourner, il voyait déjà la tête rabougrie de Bertrade.
-Oh et puis vous, allez vous faire voir à Afshin si j'y suis ! Je vous paye pas pour que vous ayez vos humeurs, je me fous de votre tyrannie de la serpillière ou bien de savoir si vous faites pas votre boulot parce que vous pensez à votre avenir sur votre canapé ou quoi que ce soit d'autre !

Il se retourna alors vivement pour lancer son morceau de pâte à tarte….. et découvrit Pauline d'Âne, tout de robe vêtue, qui manqua de se prendre le pâton en pleine tête.
-Pauline ! Mille pardons, je croyais que c'était l'autre….Confus, il s'empressa de récupérer la pâte, qui avait glissée sous les jupons de son employée. A quatre pattes, il le récupéra, se souciant peu de savoir si sa position était confortable ou non pour la jeune fille, et c'est à l'instant où il tentait se sortir de sous le premier jupon qu'il entendit un bruit de porte et reconnu les chaussures de Bertrade.

-AH ! JE LE SAVAIS !
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FORT FORT LOINTAIN

Pauline Dâne
TU CONNAIS LE GARDE-CHAMPÊTRE ?

Pauline Dâne

Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] Os9vr4

⊱ pseudonyme : MaquizZ
⊱ tête mise à prix : Anne Hathaway
⊱ crédits : Rosieslullaby
⊱ arrivé(e) le : 31/12/2014
⊱ manuscrits : 125

⊱ schillings : 246

⊱ ton conte : Peau d'Âne
⊱ ta race : Humaine
⊱ métier : Pâtissière
⊱ allégeance : m'en fous, on va dire pour, pour pas avoir de soucis

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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] EmptySam 30 Mai - 18:32



Pauline && Tibiscuit
Bertrade a des hallucinations


Tous les matins, c'était le même rituel pour Pauline avant de se rendre au travail. Après avoir rechigné plusieurs fois et s'être rendormie, elle n'avait plus beaucoup de temps pour elle ! Et la voici à courir pour se coiffer, du moins passer quelques coups de brosses et les remonter en un chignon lâche, très légèrement se maquiller pour avoir bonne mine, et pas avec trente six instruments de torture différents, comme tout ce que lui avait offert son parrain la fée. Elle regardait toujours d'un mauvais œil cet espèce de recourbe-cils avec lequel elle s'ôterait un œil, sans aucun doute. Puis elle n'avait pas le temps de tester, ni l'envie il faut bien l'avouer … Après ne plus à ressembler un yéti aux poils hirsutes, il fallait bien s'habiller. Et paradoxalement, si dans la vie de tous les jours, Po aimait la simplicité, elle adore travailler avec élégance. Après avoir pris le pli de mettre ses belles robes cachée dans sa maison à l'époque de la souillon. Difficile de se débarrasser de cette mauvaise habitude. Mais elle avait de la chance : à Muffin Man, elle avait un patron aussi complaisant qu'absent, une grande liberté de mouvement et de vêtement donc. Alors qu'elle vienne dans une longue robe rouge ou sa robe couleur soleil, ça ne faisait plus grand chose à personne à la boutique. Pour la peine, elle mettrait celle couleur du temps, pareil à un beau soleil de printemps et un ciel azur.

Avec tout cela, elle n'avait pas mangé ni pris le moindre petit-déjeuner. Pas le temps, et elle n'avait rien à grignoter. Comme à chaque fois que cela lui arrivait, elle se maudissait de grignoter ce qu'elle ramenait de Muffin Man et n'avoir plus rien de bon à manger. Elle était obligée de se rendre au Farbucks Coffee commander un moka avec supplément crème et deux muffins. Muffins qu'elle payait alors qu'elle les avait confectionnés ! Muffin Man était le fournisseur officiel de Farbucks, les ¾ des commandes partaient chez eux, donc cela enrageait la jeune femme de payer pour quelque chose qu'elle avait gratis d'habitude. Enfin, ce n'était pas tout cela, mais elle n'était pas à l'heure. Là voilà à marcher rapidement, sans renverser son moka et manger sans trop faire tomber de miettes sur elle. On ne sait jamais si le patron serait à la boutique, il valait mieux toujours arriver à l'heure, voire même en avance, histoire de faire bien ! D'ailleurs, c'était allumé, Bertrade devait déjà être là à nettoyer, et râler en même temps. Cette vieille à tout faire passer son temps à jacasser, faire des médisances et rabrouer Pauline de la saleté de sa cuisine, de ses robes trop imposantes et … de sa liaison avec Tibiscuit ! Cette vieille bique divaguait complètement, mais pour se venger, souvent la jeune femme partait sans nettoyer son plan de travail, laissant à Bertrade le soin de la maudire en solitaire. Alors qu'elle poussa la porte et entra, se dirigeant vers la cuisine, elle se fit incendier par son patron entrain de pétrir, dos à elle.

« Oh et puis vous, allez vous faire voir à Afshin si j'y suis ! Je vous paye pas pour que vous ayez vos humeurs, je me fous de votre tyrannie de la serpillière ou bien de savoir si vous faites pas votre boulot parce que vous pensez à votre avenir sur votre canapé ou quoi que ce soit d'autre ! »

Quoi ? Pauline resta un instant interloquée, se demandant bien ce qu'elle avait fait, et pourquoi il lui parler d'avenir sur un canapé. Elle allait répliquer quand il se retourna pour lui lancer sa pâte à tarte, mais elle recula juste à temps pour que celle-ci s'écrase devant elle et glisse sous ses jupes

« Pauline ! Mille pardons, je croyais que c'était l'autre…
Elle vous a encore fait des misères ? »

Pas besoin de dire son nom, Bertrade Suavegotta était l'autre employée et la pénible de coin ! Elle enlevait son manteau, laissant place à sa robe très scintillante, et pas du tout discrète pendant que Tibiscuit récupérait la tarte sous les jupes de la jeune femme. Vu d'extérieur, c'était assez étrange. Vu de Bertrade …

« AH ! JE LE SAVAIS ! Hurla la vieille, croyant les prendre sur le fait.
Vous saviez quoi ? Qu'une pâte à tarte pouvait atterrir sous des jupes ? Ou que vous êtes cinglée ?
Je sais ce que je vois ! Et je n'aime pas qu'on fricote au travail. »

Et sans demander son reste, Bertrade repartit l'air de rien, tandis que Tibiscuit se relevait et Pauline mettait son long tablier. Ce serait bête de tâcher la robe, et elle soupira.

« Il n'y a pas une maison pour gens séniles dans le coin ? Je pense sincèrement qu'elle perd la boule. En attendant, j'ai le droit de lui lancer de la pâte à tarte, moi aussi ? »

Elle demandait ça avec un air presque naïf, mais elle jubilait intérieurement de pouvoir jeter de la nourriture sur sa vieille ennemie, et pourtant sa principale collègue. Il faut bien s'occuper comme on peut ! En tout cas, son plan de travail était tout propre, c'était toujours ça de gagner, elle pouvait activement se mettre à travailler, sans oublier de mettre deux-trois trucs de côté pour ce soir et demain matin. Seulement voilà, quand Bertrade rangeait, elle rangeait tout, et Po n'avait plus rien à porter de main, la farine n'était pas dans le placard du bas, à tous les coups, la vieille l'avait mis en haut. Mais avec un tel habit, il lui fallait un assistant. Et quoi de plus normal que de demander à son patron.

« J'ai besoin que vous me teniez l'escabeau. La farine est en haut, et je n'ai vraiment pas confiance en ces trois marches. »

La logique aurait voulu qu'elle reste en bas et qu'il monte, mais la jeune femme n'en faisait qu'à sa tête, et lorsqu'elle avait décidé de monter sur un escabeau, elle le faisait. Seulement, c'était soit la vétusté du machin, soit elle avait vraiment pris du poids, mais alors qu'elle s'emparait du pot de farine, elle sentit la marche craquer sous son pied et tomber en arrière … dans les bras de Tibiscuit. Un peu de farine s'était échappé du pot, donnant une allure rocambolesque de la pâtissière à la grosse robe dans les bras de son boss avec un halo de farine. Et forcément, c'est là que Bertrade arriva, en soupirant.

« Il y a des hôtels pour ça ! Et pas avec la nourriture ! Je nettoie pas vos cochonneries hors mariage ! »
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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] EmptyMer 1 Juil - 18:26



Pauline && Tibiscuit
Bertrade a des hallucinations


Sous la robe énorme de Pauline – quelle idée aussi de se balader comme ça dans une boutique ?  Tibi releva le nez pour apercevoir Bertrade qui le montrait du doigt.
-Je sais ce que je vois ! Et je n'aime pas qu'on fricote au travail.
-Ma parole vous êtes pas nette, vous, fit-il en se relevant péniblement. Il n'y a rien entre mademoiselle Pauline et moi, c'est d'un ridicule !

Le nez froncé de bouderie, Bertrade ne répondit rien et tourna les talons pour finir de récurer le sol de la boutique.
-On ouvre dans 7 minutes ! Je ne veux pas de retard, lui cria le pâtissier de la cuisine, agacé.
-Il n'y a pas une maison pour gens séniles dans le coin ? Je pense sincèrement qu'elle perd la boule. En attendant, j'ai le droit de lui lancer de la pâte à tarte, moi aussi ?
-Non, alors non ! Vous n'allez pas non plus vous y mettre, soupira-t-il ! J'ai déjà assez d'une folle ici, je ne veux pas que mes deux employées s'écharpent devant moi. Il attrapa un autre pâton qu'il pétri violemment, calmant ses nerfs sur la pauvre pâte qui n'avait rien demandé. Et puis imaginez...Après elle croira tout ce qu'elle voudra si vous prenez ma défense. Cette bonne femme est ridicule, dommage qu'elle soit utile pour le ménage.

Il fit quelques fond de tartes, alluma le four, nettoya la place pour éviter que la vieille ne continue de pester, se débrouilla pour ne pas s'empêtrer dans la robe de Pauline et manquant de tomber une troisième fois à cause du panier de robe, soupira longuement avant de se retourner vers elle. Il fallait mettre un terme à cette habitude, on ne pouvait décemment travailler dans une telle tenue ! C'était...antipratique ! Et elle avait l'air d'une meringue, alors qu'elle avait un visage de biche effrayée par la réalité du monde...Avait-elle une marraine ? Certainement une de chez Leroyal ou la Delacitrouille… c'était bien leur genre d'habiller les filles en princesses échappées de contes-reality.

-Pauline, il faut que je vous dise, commença-t-il, mais la jeune fille n'avait pas entendu un traître mot de son appel et s'embarrassait avec un escabeau sorti des entrailles de la boutique.
- J'ai besoin que vous me teniez l'escabeau. La farine est en haut, et je n'ai vraiment pas confiance en ces trois marches. 
-Bon. Mais après il faut que nous parlions. Vous ne voulez pas que j'y aille ? Si Bertrade rentre, elle va croire que je regarde sur votre jupe infernale...Et puis faites attention à une marche, je crois qu'elle est….
Il n'eut pas le temps de terminer, il entendit un craquement et Pauline s'affala de tout son long sur lui, le faisant s'écraser par terre, étouffé dans les jupes de la jeune femme. Il essaya de se dépatouiller des métrages immenses de tissu, étouffant dessous lorsqu'il entendit la voix aigre de la dernière personne qui pouvait les surprendre sans une telle posture.

-Il y a des hôtels pour ça ! Et pas avec la nourriture ! Je nettoie pas vos cochonneries hors mariage ! 

Cette fois, c'était la pincée de sucre qui gâchait une tarte. Embarrassé par les froufrous de Pauline, Tibi essaya de respirer et sans lâcher la jeune femme, il extirpa sa tête des rubans et dégagea sa tête, rouge sous la chaleur des jupons, mais surtout par l'agacement de la vieille bique.
-Cette fois ça suffit, ronchonna-t-il ! Eh bien pour que vous arrêtiez de râler, voilà : je vais épouser mademoiselle Dane ! Voilà ! Pouvons-nous travailler normalement, maintenant ? Il poussa – non sans ménagement – son employée et se releva péniblement, essuyant toute la farine qui maculait sa veste et blanchissait ses cheveux.
-Maintenant que c'est officiel, vous allez nous foutre la paix pour que le magasin ouvre ! Exaspéré, il tendit la main pour relever Pauline, et l'épousseta avec tout autant de délicatesse qu'avec Bertrade.

Sous le coup de la colère passagère, le pâtissier n'avait évidemment pas vraiment réfléchi aux conséquences de ses paroles en l'air – uniquement lancées pour calmer la grosse Bertrade. L'idée seule d'une possible relation avec Pauline relevait du ridicule et de l'inutile. Il ne voulait pas finir étouffé dans des robes en cupcake.
Sans plus jeter un œil aux deux femmes, il pesta à nouveau et retourna à ses fourneaux. Pour un peu, il se demandait si Bertrade n'était pas Marraine déguisée qui prenait un malin plaisir à le rendre chèvre.

Mais Bertrade était restée sur le seuil de la cuisine, la serpillière à la main, les yeux écarquillés.
-Eh ben quoi, lança Tibiscuit exaspéré ?
-Enfin, vous vous décidez, soupira-t-elle d'un air satisfait. Mais bon, ça va pas être facile la vie à deux…c'est pas comme si vous partiez tous les deux jours on sait pas où...Et comptez pas sur moi pour faire le ménage chez vous ! Déjà ue c'était l'horreur ici le jour de Snowel, avec la bombe et tout ! C'était bien le moment d'aller voir un fournisseur !

Le pâtissier préféra enterrer la remarque de la femme de ménage et ne répondit rien, se contentant d'écraser un nouveau morceau de pâte en forme de tête de Bertrade. Il mettait chacune de ses affaires des Lames de Cendres sur le compte de fournisseurs, mais il savait qu'un jour où l'autre, il deviendrait plus difficile de ne pas éveiller de soupçons. Et pour le moment, Pauline restait discrète.
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Pauline Dâne
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Pauline Dâne

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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] EmptyLun 14 Sep - 15:39



Pauline && Tibiscuit
Bertrade a des hallucinations


« Non, alors non ! Vous n'allez pas non plus vous y mettre, soupira-t-il ! J'ai déjà assez d'une folle ici, je ne veux pas que mes deux employées s'écharpent devant moi. Et puis imaginez...Après elle croira tout ce qu'elle voudra si vous prenez ma défense. Cette bonne femme est ridicule, dommage qu'elle soit utile pour le ménage. »

Pauline haussa les épaules, son patron avait raison, mais c'était bien dommage qu'elle ne puisse pas aussi malmener un peu Bertrade. Bon d'accord, elle le faisait déjà lorsqu'elle ne nettoyait pas son coin et partait le grand sourire aux lèvres alors que la vieille bique devait récurer derrière elle. Cela paraissait bien peu par rapport à lui lancer une bonne pâte à tarte bien collante en plein visage … Mais l'heure n'était plus à la vieille peau mais bien au travail. La jeune femme adorait cette atmosphère de pâtisserie, s'y sentait à sa place, avec ces odeurs sucrées, tout comme cette manie de continuer de travailler en jolie robe. Pas de sa faute, à l'époque elle ne pouvait mettre ses jolies tenues que le dimanche, son jour de repos. Et si dans la vie de tous les jours, elle se défendait d'être coquette, c'était tout autre chose au travail : sans doute la seule personne à partir travailler en robe de bal mais se promener dans la ville avec la plus simple des tenues, c'est pour vous dire la drôlerie de la chose … Ah mais pour travailler, il fallait de la farine. Cette manie de la mettre en hauteur, qui faisait une telle chose ? La voici à grimper sur l'escabeau pour atteindre le gros paquet quand, soudain … crac ! Quelle drôle de scène devait voir Bertrade, monsieur Pâtacookie sortant la tête des jupons, et Pauline la main sur la bouche pour s'empêcher de rire. Ce n'était pas leur journée, décidément ! Mais les meilleures plaisanteries sont souvent les plus courtes, ce fut sans doute la goutte d'eau car Pauline cessa de rire aussitôt la phrase suivant prononcée :

« Cette fois ça suffit ! Eh bien pour que vous arrêtiez de râler, voilà : je vais épouser mademoiselle Dâne ! Voilà ! Pouvons-nous travailler normalement, maintenant ? »

Cela jeta un froid dans la pièce : ni Bertrade ni la pâtissière ne se remettaient de cette phrase choc. Il l'aida à se relever puis Tibiscuit se remit au travail, laissant Pauline à finir de s'épousseter, les grandes robes sont assez difficiles à nettoyer, puis de prendre les quelques douceurs déjà prêtes pour les déposer sur le comptoir et en déposer certains dans des boîtes pour que des livreurs les emmènent en ville. Tout en comptant les gâteaux pour avoir le nombre exact dans chaque boîte, Pauline repensa à cette histoire de mariage et sourit d'amusant : même si c'était dit sous le coup de la colère, cela fera taire la vieille bique ! Non mais franchement, elle et Tibiscuit, puis quoi encore ?  Mais apparemment Bertrade continuait à ressasser cette histoire, et il était difficile de ne pas entendre ce qu'elle disait.

C'est vrai qu'il partait souvent à droite à gauche, parfois plusieurs jours, mais personne ici ne lui poserait de questions sur ses agissements, même si Pauline se disait qu'il n'y avait pas forcément toujours des fournisseurs derrière ses absences. Après, il faisait ce qu'il voulait, il était assez grand – du moins sous sa forme humaine – pour faire sa vie comme il l'entendait. Et puis peu importe, chacun faisait ce qu'ils voulaient.

La journée aurait pu continuer ainsi normalement, chacun affairé à ses petites affaires, après cette drôle d'annonce, Bertrade ne sachant plus si elle devait ou non faire des remarques à Pauline sur sa façon de travailler, ce qui était assez amusant. Comme souvent, le patron s'était absenté un instant, mais alors qu'on venait chercher des muffins pour les emmener en ville, le livreur ne trouvait plus sa plume et Pauline s'excusa deux secondes, pour chercher de quoi écrire. Mais c'était une pâtisserie, pas une librairie, on pouvait trouver dix rouleaux dans un tiroir, mais rien pour signer. Pour une fois, Bertrade n'eut pas une idée bête : « Allez dans le bureau du chef, il doit avoir, lui. »

Elle n'allait tout de même pas entré comme ça. Il était peut être déjà rentré, ou même, on n'entrait pas dans le bureau de son patron comme dans un moulin ! Elle cogna une fois, deux fois, trois fois … et finalement ouvrit doucement et passa la tête. Personne. Bon, puis après tout, elle venait prendre juste un truc et allait ressortir. Mais bon sang, pas la moindre trace d'un bout de plume sur ce bureau. Elle ouvrit un tiroir, puis un autre … le dernier opposa une résistance et sans réfléchir, Pauline tira dessus de toutes ses forces, jusqu'à ce que la poignée reste entre ses mains, qu'elle tombe à la renverse et que tout le tiroir se vida sur le sol. Mince, paniqua la jeune femme qui aurait bien pu fuir sans demander son reste. C'est ce qu'elle allait faire d'ailleurs, tout en se relevant, mais la porte s'ouvrit en trombe et Tibiscuit l'observa fixement, jusqu'à ce qu'elle devienne rouge comme une pivoine.

« Je cherchais une plume … » articula t'elle d'une petite voix.

Apparemment, elle avait fait une bêtise …
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Coups d'balais sur les tartes [Tibi + Po'] EmptyJeu 8 Oct - 21:06



Pauline && Tibiscuit
"Bossez avec des femmes, qu'ils disaient!"


Il n'était pas rare que le pâtissier réfléchisse après avoir parlé, mais s'il regrettait généralement peu ces petites sautes de réflexions, cette fois, il se mordit la langue d'avoir lancé cette fausse rumeur, certain que Bertrade n'allait pas tarder à commérer autour d'elle. Bientôt, il lui faudrait faire une lettre ouverte en place publique pour rassurer ses clientes régulières.
Agacé par l'attitude de Bertrade, les robes de Pauline, la farine qui jonchait le sol et le semblant de guerre des poudres qui régnait ici, le cookie prépara rapidement une tarte – à défaut d'en coller une à Bertrade – et s'enfuit dans son bureau, avant de sortir par une porte arrière pour rejoindre le moulin et rester seul un moment.

Assis sur le muret, il observait la légère fumée s'échapper de la cheminée. Il avait eu peut-être tort de s'énerver ainsi sur Pauline. C'était une chic fille, un peu étrange, mais bonne travailleuse, consciencieuse et, il ne pouvait le nier, il était content de son travail et son humeur toujours égale. Pauline était dans un monde étrange qu'il n'avait jamais réussi à trouver sur une carte, mais ils parvenaient généralement à se comprendre professionnellement. Sur le sujet de la vie privée, il ne préférait même pas songer la vie que devait supporter un éventuel fiancé. Mais il devait l'admettre, Pauline et lui passaient de bons moments au Muffin Man. La mettre dans ce pétrin si Bertrade parlait pouvait lui porter préjudice, et il s'en mangerait les mains.
En quelques minutes, le cookie avait pris la décision de mettre fin à cette rumeur, avant que l'autre vieille bique ne la clame dans toute la capitale.

Mais l'éloignement de Tibiscuit n'était pas uniquement du à son agacement. Depuis de longs mois, la cave du moulin, dont il gardait jalousement l'unique exemplaire de la clef, cachait quelques menus matériels pour les Lames de Cendre. De vieilles armes comme des petites dagues ou des épées volées sur des soldats lors des batailles passées, mais aussi des frondes, des lances-pierre, et autres menus objets pouvant organiser une petite défense. Quelques fioles traînaient, dont il ne se rappelait plus la contenance, et plus loin, des caisses de contrebande, destinées à la Griffe Marine.
Depuis le bal, il n'était pas retourné dans la cave, inquiet de voir débarquer des chevaliers-flics toutes les minutes. Mais les suspicions s'étaient tournées vers d'autres pauvres hères, et le pâtissier rouvrait enfin sa petite cachette au trésor.

Il récupéra trois petits paquets qu'il devait emmener à la Sirène Amputée le soir-même, et remonta, veillant à remettre un peu de poussière sur la trappe de la cave. Vu ce qu'il trimballait, il n'avait aucune envie de criser l'une des deux employées, pour qu'elles lui demandent ce qu'il ramenait. Si Bertrade était la pire, Pauline n'était pas spécialement curieuse, mais il voulait éviter des questions inutiles. Ni l'une, ni l'autre ne se doutait de son implication dans ce trafic de contrebande, et il n'avait aucune envie que cela se sache. Pauline n'allait sûrement pas vouloir se battre en robe arc-en-ciel, de toute manière, ni Bertrade avec son balais...Le pâtissier avait toujours eu à cœur de séparer ces deux mondes, jugeant dangereuse l'illégalité dans laquelle il se lançait à corps perdu. C'était son problème, sa vie, et non celle de ses employées et de son établissement.
Il avait parfois réfléchi à la succession s'il lui arrivait un pépin plus grave, mais dans toute son inconscience, avait laissé tomber.

Il rejoignit enfin la boutique, passant dans son bureau, mais une surprise toute en volume pailleté l'attendait, la dernière qu'il aurait pu imaginer. Pauline, un brin échevelée, des documents en main, le fixait, rouge de confusion. Et plus précisément, ce qu'elle tenait dans la main provenait d'un tiroir dont lui seul avait la clef. Des lettres de Potté ou de Denougatine au sujet des Lames de Cendres, des documents signés Septmer pour la Griffe Marine, et d'autres feuillets encore plus sensibles.

-Je cherchais une plume, fit-elle d'une voix d'enfant.
-C'est l'évidence-même, répondit-il un peu froidement. Chercher dans un tiroir fermé à clef...Vous allez reposer ça, oublier ce que vous avez pu y lire. Ces affaires concernent le Muffin Man, elles ne vous apporteront rien de bon, voire que du mauvais.

Dans un sourire un peu forcé mais poli, il prit les derniers papiers des mains de la jeune femme, ramassa rapidement les autres qu'il fourra dans le tiroir à la serrure explosée – elle en avait, de la force ! - et la poussa gentiment dehors, refermant son bureau derrière lui.

-Tenez, voilà votre plume, ajouta-t-il en lui tendant l'objet convoité. Et je vous attends en cuisine, nous avons des commandes à livrer au château aujourd'hui et je ne veux pas rester seul avec la mégère.

Les clients rêvaient parfois de travailler au Muffin Man, mais souvent, Tibiscuit se retenait de leur demander s'ils voulaient vraiment passer leur journée avec deux femmes...

***FIN***
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