Dernier d’une fratrie de quatre garçons, Perceval a néanmoins vécu comme un enfant unique la plupart de sa vie. Son père et ses trois frères étaient tous chevaliers et sont morts au combat ou au cours de quêtes (un de ses frères a été victime d’une certaine dragonne…) avant qu’il n’atteigne l’adolescence. Sa mère a donc essayé de l’élever à l’écart du monde de la chevalerie.
Pour un temps, Perceval était heureux de sa vie dans une maison perdue au fin fond de nulle part avec sa mère et quelques serviteurs. Il étudiait avec sa mère le matin, passait l’après-midi à explorer la forêt alentour et, plus tard, à chasser.
Hélas pour sa mère, Perceval avait envie d’être chevalier comme ses frères et son père avant lui. Après plusieurs mois à convaincre sa mère, Perceval finit par partir du domaine familial pour réaliser son rêve.
Peu de temps après son adoubement, alors que Perceval a à peine vingt ans, il entre au service du roi Harold et de la reine Lillian et travaille au château de Fort Fort Lointain. Il y reste plusieurs années avant de prendre la décision de partir.
En effet, notre cher Perceval est avide de voyages et de découvertes. Il n’oublie pas sa jeunesse passée dans les bois à s’imaginer vivre de grandes aventures et réaliser des exploits dont on parlerait encore dans plusieurs générations.
Cela fait donc plus d’une demi-douzaine d’années que Perceval voyage au gré de ses envies à travers les différentes contrées de Fort Fort Lointain. Il envoie régulièrement des cartes postales à sa mère pour la tenir au courant de ses pérégrinations ; ça va faire bientôt quatre ans qu’il ne l’a pas revue.
Perceval est complètement heureux dans ce mode de vie : il rencontre des gens, mange à sa fin, fait des petits boulots pour se remplir les poches de temps en temps, et peut voyager où il veut, quand il veut. Il vit un peu en dehors de la réalité, dans son propre monde, ce qui peut parfois être rafraîchissant pour ceux qu’il rencontre, et ne se préoccupe pas trop des affaires politiques.