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FORT FORT LOINTAIN A FERME SES PORTES.
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❆ you can run but you can't hide, try.


FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

Marie Lopaline

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 21:33







Marie Lopaline
l'Histoire n'est pas sienne, elle ne fait que la servir.

 
CONTE : paraîtrait qu'elle a été la gamine aux côtés du Casse-noisette, face au Roi des souris. des rêves, des poupées et une gamine, ça lui ressemble tellement peu. ÂGE : vingt-huit ans. SENTIMENTALEMENT : célibataire. jusque là, elle n'a jamais su trouver personne qui ne se mette pas en travers de sa carrière. ah, les Hommes, tous des boulets. OCCUPATION : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain. sa plus grande fierté. RACE : tout ce qu'il y a de plus humain, merci bien. CARACTÈRE : (+) attentionnée, affective, respectueuse, fidèle, brave, ambitieuse, compréhensive, agile, précise, déterminée, battante, forte, fière, sûre d'elle. (-) méprisante, cassante, impulsive, colérique, cynique, mauvaise perdante (mais elle sait faire disparaître les preuves au besoin), casse-cou, rancunière. néanmoins, s'il est question de son poste dans la garde royale, Marie renie jusqu'à son caractère. GROUPE : happy ending. AVATAR : jessica de gouw. CRÉDITS : ashlehallier (weheartit), MORIARTY.
 
l'incompréhension et l'échec l'énervent. elle pleure elle hurle elle frappe, mais elle n'abandonnera jamais avant de réussir. elle peut ne pas en dormir, même pour une petite chose. il peut être question de la vie de innocent ou d'un de ses amis, peu importe, Marie n'ira jamais à l'encontre des ordres. avoir des dettes, c'est impensable. plus vite elle s'en débarrassera, mieux ce sera. du coup, elle n'aime pas demander de l'aide : non seulement elle le vit comme une preuve de faiblesse, mais en plus elle se sent obligée de rendre le geste plus tard. un vrai fardeau. au contraire, elle sait se rendre serviable à la moindre occasion. que les gens lui doivent quelque chose, c'est plus intéressant que le contraire. ça peut toujours servir. Marie obéit aux ordres comme un bon petit soldat mais n'en est pas idiote pour autant. Un de ses actes peut facilement la hanter la nuit, après tout elle est humaine, lui torturer l'esprit et la marquer à jamais, mais elle n'hésitera pas une seconde à recommencer si l'ordre vient d'en haut. une tâche de naissance s'étend sur sa hanche droite et descend légèrement dans le bas de son dos. son père a la même, elle considère cette marque comme un compliment qui lui permet de se comparer à son géniteur, celui-ci étant une des personnes qu'elle admire le plus au monde. filez-lui un peu d'hydromel pour la tester et une fois bien lancée, travaillez-la au rhum, ça lui fait un effet potion de vérité, une vraie horreur - ou une bénédiction, selon les besoins. cependant, n'essayez même pas de lui parler travail, elle ne lâchera rien... et la bourrer est loin, bien loin de l'adoucir (au contraire) si elle est loin de se penser mieux que tout le monde, elle sait ce qu'elle vaut et elle n'hésite pas à faire remarquer à ceux qui se croient plus malins qu'elle a largement les capacités de leur botter le cul.   elle n'est pas bien farouche la petite, bien que loin d'être une fille facile pour autant; mais si vous lui tenez tête, la moitié du travail est fait. quand elle était petite, elle a gagné un prix dans un concours de cuisine, à St Pet au Bourg. ouaip, le prix du plat le plus dégueulasse, mais c'est un prix quand même. heureusement, avec le temps, elle s'est amélioré - si elle ne fait pas des merveilles, elle sait s'appliquer suffisamment pour contenter un estomac en crise. elle a beau être gradée dans la garde royale et ne pas se laisser faire, Marie prend le temps de s'occuper d'elle - les compliments, elle les ignore souvent, mais toujours en souriant. si elle l'admet pas, elle aime se faire jolie et plaire. botter les culs et être désirée, c'est genre le meilleur des deux mondes, m'voyez ?
TU PENSES QUOI DE LA NOUVELLE RÉGENTE ? On ne lui demande pas d'y penser, on ne lui demande que de la servir, et c'est ce qu'elle fait. Marie n'en pense que du bien, et quand bien même ce ne serait pas le cas, elle la servirait toujours avec autant de détermination. Si elle est bonne, si elle est mauvaise, ça ne la regarde pas vraiment, mais elle pense tout de même que cette idée de charnel, ça ne peut pas être mauvais. Si Marraine ne devait pas y être, elle ne serait pas sur son trône - et puis si toute la garde la soutient aussi fidèlement, un millier d'Hommes ne peut être dans le faux. T'ES CONTENT DE LA SITUATION ACTUELLE ? On peut dire que Marraine est arrivé au bon moment, ce coup d'état n'a été qu'une succession de bonnes choses. C'est beaucoup moins évident de s'imposer au sein de la garde royale, surtout pour une femme, quand les équipes sont établies depuis des années. Les souverains ont leurs habitudes et leurs habitués, vous savez. Un renouveau, c'est tout ce qu'il lui fallait pour faire les beaux yeux et écraser les autres jusqu'à se faire ne serait-ce qu'une petite réputation. Comment ne pas en être heureux ? TU PENSES QUE SHREK ET FIONA REVIENDRONT UN JOUR ? Non. Ils n'ont plus rien à faire ici; Marraine a prouvé sa supériorité une fois, la seconde ne sera pas meilleure pour eux. Et quand bien même ils voudraient revenir, Marie elle-même les attendra à l'entrée de la ville, son arbalète dans une main et leur vie dans l'autre. TU PORTES LE CHARNEL N°5 ? Aucun besoin, que Dieu l'en préserve, par pitié.
 
PSEUDO : corbeau PRÉNOM : chloé. ÂGE : 18 :red: COMMENT T'ES ARRIVÉ(E) JUSQU'ICI ? en carpette à pattes. non j'déconne, j'ai des kk propulseurs. ET T'EN PENSES QUOI DE CE PETIT MARAIS ? :charming: CEY QUOUA LE MOT MAGIQUE ? validé.  :own: UN DERNIER PROUT, UNE CASSEDEDI ? #MARRAINERULES

⊱ far far away ⊰

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FORT FORT LOINTAIN

Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

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⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 21:34







L'épopée de ta vie
I take pleasure in my transformations.
I look quiet and consistent,
but few know how many women there are in me.



❆❆❆


Ton nom ? Lopaline. Marie. Ton âge ? Dix-sept ans, Monsieur.  Les yeux du capitaine se baladaient de la tête aux pieds de Marie, sans cligner des yeux un instant. Il la fit tourner une fois ou deux avant de lâcher un petit rire amusé. Une fillette dans la garde royale, on aura tout vu. Tu n'manques pas d'ambition gamine, mais tu f'rais mieux de retourner chez toi. L'homme en uniforme tourna les talons et s'en alla rire avec ses collègues. Marie serrait les dents sans broncher malgré l'humiliation qu'elle venait de vivre. Ça ne serait pas la dernière, elle le savait, et gueuler à tout va ne ferait qu'empirer la situation. Dans son rang, aucune femme. Rien d'autre que des gamins interloqués qui se penchent en avant pour la détailler, et elle qui s'efforce de fixer un point face à elle. Dans l'édition de La chevalerie pour les trolls de cette année, il était écrit en lettres capitales qu'une des qualités les plus recherchées était le self control, alors elle s'efforçait de ne pas broncher. Chacune des moqueries qui lui était adressée ne faisait que lui botter le cul pour aller plus loin. Statistiquement, moins de la moitié d'entre eux finiraient les trois années de formation. Parmi ceux-là, un tiers à peine fera partie de la garde royale, et Marie leur arrachera les doigts un par un avec les dents si c'est là le seul moyen d'y parvenir.
Plus petite, on lui a lu des histoires de femmes soldat, de femmes chevalier, c'était si peu commun et tellement admirable qu'elle ne pouvait qu'en avoir des étincelles dans les prunelles. La plupart du temps, celles-là étaient forcées par un père qui aurait voulu un fils plutôt qu'une fille. Elle, son père l'aurait préférée couturière ou cuisinière, danseuse à la rigueur. Il aurait voulu voir son imagination prendre le pas sur sa réalité, il aurait voulu voir des couleurs partout quand il entre dans sa chambre, il aurait voulu voir du bordel, du vivant, de l'enfant, mais elle était là. Parterre, en tailleur, au centre de son tapis et un livre dans la main. La lecture ne l'a jamais intéressé, mais le destin de ces l'intriguait trop pour les laisser passer. Elle en détaillait chaque dessin avant de s'imprégner de chacun des mots de leur vie. Et les uniformes, les épées, les victoires, ça n'a jamais eu autant de grâce qu'avec celles-là. Elle aussi, elle voulait que dans des années une gamine par là regarde sa photo et rêve un peu. Elle aussi, elle voulait des médailles sur un uniforme parfait. Elle aussi, elle voulait entendre le bruit de la lame fendant l'air, au bout de sa main. Savoir se défendre, se débrouiller. Ne pas avoir besoin des autres, pouvoir se débrouiller seule. Marie, c'est pas la damoiselle en détresse, Marie, elle voulait être l'héroïne du conte qu'elle a pas eu.

Marie, elle a la peau blanc porcelaine, les iris pâles comme s'ils n'étaient pas là, elle a les cheveux noir corbeau et du sucre dans la voix. Elle fait un peu tâche dans les rangs, et pourtant ça fait trois ans qu'elle est là. Marie, elle vient de Yasen et ça se voit, et ça s'entend. Elle a la glace dans les yeux, elle a l'hiver dans la gorge et même ses cheveux ils sentent la menthe. Elle a un peu l'allure d'une allumette craquée, elle est pas aussi grande ni costaud que les autres dans sa ligne, mais elle ne bronche pas, à se demander si elle cligne des yeux parfois. Elle a le dos bien droit, la main gauche délicatement posée sur le fourreau de son épée et la main droite sur le cœur. Aujourd'hui, leur éducation chevaleresque se finit, à tous, et Marie elle a le sourire facile quand c'est le même capitaine qu'il y a trois ans qui pose ses yeux froids sur elle. Un parchemin dans les mains, il appelle les étudiants les uns après les autres, et vient son tour. Marie Lopaline. Elle s'avance avec grâce et son genou se pose à terre. Pour quelle raison désires-tu entrer dans la chevalerie ? Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n'en es pas digne. Sa voix s'envole dans les airs, plus sûre d'elle qu'elle ne l'a jamais été. Tu défendras tous les faibles. Tu aimeras le pays où tu es né. Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole. Tu seras libéral et généreux. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal. Ce serment, Marie se le répète depuis trois ans. Chevalier. Ça y est, elle y est. L'épée est posée doucement, comme par peur de la casser, sur chacune de ses épaules et sur sa tête. Au nom de Dieu, de Sa Majesté Harold et de Son Altesse Lillian, je te fais chevalier. Sois vaillante, loyale et généreuse. Marie s'était relevé, penché en une courbette trop masculine pour elle et avait tourné le dos pour partir s'asseoir entre ses deux parents. La fierté se lisait sur leurs visages plus encore que sur celui de Marie, et tout autant que la déception de certains de ses camarades. Si tous étaient venus à bout de cette formation, seulement une poignée d'entre eux avait la chance de pouvoir choisir n'importe laquelle des divisions qui leur était proposées, les derniers au classement devraient se contenter des places restantes. Sans surprise, au tableau des répartitions, Marie Lopaline figurait sous la prestigieuse ligne de la Garde Royale.



❆❆❆


Bien qu'à Fort Fort Lointain depuis des années, Marie ne s'y était jamais fait. Le soleil tapait trop fort, tout était trop agressif, les couleurs, les bruits, les gens. Chez elle, le manteau neigeux offrait un peu d'isolation supplémentaire aux murs des maisons et les feux de cheminée rapprochaient les gens. Chez elle, le ciel est de la couleur de ses yeux, et la nuit le ciel est si dégagé qu'on pourrait plonger dans l'immensité du ciel. À tout moment pourraient en sortir mille créatures qui les éclabousseraient, mille astres qui leur péteraient à la gueule. Chez elle, on a pas besoin de palmiers pour border les routes, on a pas besoin de verdure à chaque coin de rue pour savoir que c'est vivant. Mais officiellement, c'est à Fort Fort Lointain que Lopaline officiait. C'est à Fort Fort Lointain qu'on lui a fait amener la lettre. Un papier aussi plan que celui-ci, une écriture aussi fine, il n'y a qu'à Yasen qu'on en voit. Même l'encre avait l'odeur de son pays, et ça lui arrachait des relents de nostalgie. Des fêtes, elle en voyait. Généralement, elles étaient tenues par le gratin de chaque région, et la présence de gardes était donc indispensable – mais cette fois, la lettre n'était pas adressée au Garde Lopaline, mais à Marie Lopaline, celle qu'elle avait laissé dormir sous un manteau neigeux il y a quelques années. Pas d'uniforme pour elle, ce soir-là, Marie pourra danser, manger et boire, entourée de ceux qu'elle a toujours connus. Sa famille est loin d'être la plus riche, mais le cabinet dentaire de son père et la touche raffinée de la boutique de fleurs de sa mère leur avait apporté une certaine réputation à St Pet au Bourg.

Le rouge, l'orange, le rose et le doré, Marie le laissait aux autres femmes. Elle se plaisait bien mieux dans les teintes froides assorties à ses yeux. Une dernière fois avant de balayer la salle de bal du regard, elle ajustait l'avant de sa robe. Bleu nuit, des détails de la même tête parsemés dans ses cheveux bouclés pour l'occasion. Elle était belle, Marie, comme une princesse, comme une poupée, plus encore que quand elle était petite avec des joues rebondies. Mais ces premières heures de bal ne lui semblaient pas être comme un retour à la maison ; à la maison, y avait toujours ce truc en plus, ce truc qu'est toujours là mais qu'elle trouve pas, alors elle se tourne, elle se retourne, et comme un magicien il est là. Niki, c'est son pays enfermé dans un corps d'homme. Niki, il a prit de Yasen jusqu'à l'accent, Niki il sent la poudreuse et il a des perles givrées dans le sourire. Il est beau, Niki, il est grand, Niki. C'est lui, le héros de l'histoire. C'est lui, qui illumine, dans son beau costume blanc. C'est lui, le prince, même sans en porter le nom. C'est lui, le sauveur. C'est ses yeux la lumière et ses cheveux ondulés l'ombre du monde. La main de Niki se tend doucement vers elle, et Marie pose la sienne par-dessus. Il l'a déjà faite tourner, en bourrique, des milliers de fois, mais ça n'a jamais été aussi doux, Marie elle en oublie le temps. Personne n'est là pour écraser les pieds de l'autre, personne n'est là pour se battre en duel, y a que Niki, y a que Marie et leurs conneries de mômes qui s'écrasent sur leurs joues. C'est que des critiques qui éclosent comme des fleurs au printemps, c'est que des longues lettres qu'on relit plusieurs fois pour leur trouver un vrai sens.
Les filles ça parle trop et ça sait pas garder un secret d'toute façon., et Les filles c'est stupide. et ... Ben non tu viens pas parce que t'es une fille. et Va coiffer tes cheveux tu sais faire que ça. Niki, il était pire que le capitaine à son école. Niki, il savait que la critiquer, et pourtant il venait la chercher quand c'était pas elle qui allait à lui. Marie, elle voulait pas être qu'une fille. Marie, elle veut pas aller coiffer ses cheveux. Marie, elle veut venir, elle veut tout voir, elle veut tout savoir, elle veut se battre avec les garçons Marie, et tomber dans la boue en se bousculant avec eux, elle veut pas être stupide, Marie. Niki, il a sûrement aidé à la décider, c'est pas une vraie fille, elle, les poupées elle les casse en forçant trop sur leurs faux cheveux et puis elle aime mieux grimper aux arbres que dans les bras des garçons. Marie, elle veut être jolie, mais pas inutile.
Ça, elle l'avait déjà été. À chaque fois qu'elle croisait le regard de Niki, elle pouvait pas s'empêcher de repenser au gamin un peu étrange qui avait soigné son chien. Elle, elle puait le chien mouillé de l'avoir porté jusque là sous la pluie, dans la nuit. Elle aurait pu appeler n'importe qui, mais les Dragibus, ils étaient connus pour aimer les animaux, alors ça semblait le meilleur choix. Elle avait pas trop réfléchi, Marie, elle avait juste l'écho des pleurs de son chien qui lui cassait la tête, et tout ce qu'elle pouvait faire c'était renifler dans le dos du gamin et demander doucement s'il voulait de l'aide, si elle pouvait servir à quelque chose. Et il avait raison, Niki, les filles ça sert à rien, c'était pas elle l'héroïne, c'était même pas elle qui aidait. Niki, il s'aidait tout seul. Niki, il faisait pas de grands discours, il disait même pas un mot, et son chien il gambadait partout comme avant au bout de quelques jours. Elle voulait pas qu'on l'emmène à réparer, elle aussi, un jour. Elle veut pas être une poupée de chiffon, Marie, et quand elle regarde dans les yeux de son cavalier, elle voit bien qu'elle a réussi.
La musique on dirait qu'elle ne finit jamais, mais c'est peut-être juste ses yeux à lui qui arrêtent le temps pour rester là. Ils tournent presque naturellement, c'est fou comme ils vont bien ensemble, c'est fou comme elle sourit quand un compliment atteint son oreille, on dirait une tempête de neige ces deux-là, ils s'attirent autant qu'ils se repoussent c'est pire que des aimants. Mais faut toujours un gamin pour éclater les bulles pendant le spectacle, et la voix du Roi de Yasen s'élève bien haut, la musique à peine terminée et leurs mains tout juste éloignées. GARDES ! Veuillez nous débarrasser de cet individu, je le reconnais, il était présent ce jour tragique où nous avons perdu mon bien-aimé neveu. Quand elle reporte son attention sur Niki, il n'en reste plus qu'un pantin en bois, et on la tire de quelques pas en arrière pour qu'elle s'éloigne, avec les autres. Marie, elle a toujours été une amie fidèle, surtout pour Niki, mais elle renierait sa vie tout entière si on lui en donnait l'ordre. Dans sa tête, c'est là qu'elle est la tempête de neige. Elle a les pensées qui s'envolent et se retournent. Elle l'a entendue, l'histoire du Prince Cassenoisette, ça a fait le tour des pays jusqu'à Afshin et plus loin encore si c'est possible. Il est mort, le Prince. Il est mort, et, et –
Ses sourcils se froncent, son regard se durcit sans quitter Niki – ou ce qu'il en reste – du regard. Ça n'est pas être une fille, au fond, qui est nul, stupide, inutile, c'est juste Niki. C'est mentir, c'est se jouer des autres. C'est se faire passer pour ce qu'on est pas. C'est cacher des horreurs bien profond sous la neige. Un instant, elle tourne le regard vers les parents Dragibus, qui ouvrent même pas la bouche. On est quoi sinon rien, quand même nos parents ne sont pas là pour nous aider ? Un moins que rien, c'est qu'elle semblait lui hurler, une larmes givrée sur la joue.

Il n'en faut pas énormément pour passer du rêve au cauchemar. Marie, elle aurait voulu lui dégueuler sa haine au visage et lui planter son épée dans la peau, elle aurait voulu marquer sa peau avec la lame autant de fois qu'il y a eu de jours où il lui a menti, mais il s'était enfui après avoir été jeté dehors. Elle n'était pas partie longtemps après lui, mais était revenue aussitôt son uniforme enfilé. À quoi bon agir comme une fille de chez elle si elle ne retrouvait pas de quoi appeler cette endroit la maison ? Comme si c'était là la demande la plus importante de sa vie, Marie avait traversé la salle de bal, bousculant s'il le fallait les couples qui dansaient comme si de rien n'était. Elle avait posé un genou à terre, devant Alexandr, la main sur le cœur et la tête baissée. C'est comme ça que l'on s'adresse à son roi. Votre Majesté, je vous prie de bien vouloir me laisser m'occuper du compte de ce moins qu'homme qu'est Niki. Il serait regrettable qu'un tel individu vienne vous importuner à l'avenir, quand bien même il n'est plus qu'un pantin de bois. Et cette fois, sa voix n'avait plus rien de la neige, elle n'avait que le piquant d'une stalactite qui s'éclate.
❆❆❆

La plupart des gens se sentent vite perdus quand ils ne trouvent pas quelqu'un, il est question de minutes, d'heures tout au plus avant de se sentir pris d'un début de panique. Marie, elle, savait qu'elle trouverait. Il n'était pas question que ça se passe autrement, de toute façon ; elle évite de penser à un possible échec, persévère et cherche encore. Elle y a passé quatre ans, à galoper d'un bout de Fort Fort Lointain jusqu'à l'autre bout de Yasen, à explorer chaque mètre carré des deux contrées, à demander çà et là si personne ne l'a vu, mais non. Il avait disparu, envolé. Il a toujours été un peu magicien, Niki, mais elle refusait de le laisser filer. Pas cette fois-ci.
Officiellement, la mission accordée à Marie était de trouver et tuer Niki Cassenoisette. Officieusement et pour la première, probablement dernière, fois de sa vie, Marie ne comptait pas exactement remplir son devoir. Retrouver son pantin, oui. Le tuer, elle s'en savait incapable. Elle le haïssait, oh oui. Dans sa têt elle n'avait que eu l'embarras du choix pour imaginer de quelle manière elle voudrait lui faire payer. Une flèche d'arbalète entre les yeux, un coup d'épée dans le cœur, un regard meurtrier, un discours brisé prêt à le tuer. Le choix, elle n'avait que ça, mais elle avait besoin avant tout de savoir. Savoir pourquoi, savoir quand, savoir comment. Marie elle veut bien comprendre, mais encore faut-il bien vouloir lui expliquer.
Quatre ans, c'est long comme une toute petite vie, quatre ans, c'est plus que ce qu'il faut pour se fatiguer et se décourager, quatre ans, il en faut bien moins pour se laisser mourir. Les traces de son cheval s'enfonçaient de plus en plus profondément dans la neige, s'imprimaient dans la terre de Yasen comme si elles comptaient rester là pour toujours. Et puis, il est réapparu. Non loin d'un arbre, le pauvre pantin à la peinture qui vieillit mal. Elle l'avait imaginé, pensé, repensé, détesté et haït et maudit ce faux prince. Mais plus encore que le mensonge, Marie détestait devoir quelque chose à quelqu'un. Elle ne s'est pas approché à plus de vingt-cinq mètres de lui – elle aurait pu y choper des échardes – et sans le quitter des yeux, sa main a plongé dans une des poches de son uniforme. Elle a détaché son arbalète de l'attache fixée à son cheval, a tendu le bras et a visé. Elle y est resté un moment, l’œil rivé sur sa cible. Bien plus que d'habitude – en combat loyal, elle y aurait déjà perdu la vie trois ou quatre fois. Elle a inspiré un grand coup, n'a pas hésité à prendre son temps pour se calmer. Et puis son doigt s'est appuyé sur l'arme, la flèche est partie. Elle n'a pas attendu de la voir atteindre l'arbre quelle visait, à hauteur du pauvre jouet, avant de faire prendre à son destrier la direction opposée comme si elle n'avait rien vu. Sa mission principale était de trouver Cassenoisette et de s'en occuper, sa mission permanente d'arrêter quiconque n'a pas son charnel. La prochaine fois qu'elle le verrait, Niki aurait le pendentif au cou, c'était sûr – elle l'y menait après tout. Sa dette payée, elle repartait à Fort Fort Lointain en priant pour que même lui ne sache pas qui venait lui rendre sa vie.



❆❆❆


Les femmes plus faibles que les hommes, c'est une idée ancrée dans le crâne de chacun depuis toujours. On vous le dit et le répète : les hommes sont plus forts, plus musclés. Il arrive même dans quelques sociétés très conservatrices que la femme ne puisse pas parler sans la permission de son mari. La femme reste en cuisine, la femme élève les enfants. L'homme soulève les cartons des déménagements et boit de l'hydromel le reste du temps. L'homme part en mer, l'homme part en voyage d'affaires. L'homme se bat, l'homme lutte, la femme laisse faire. Certaines en viennent en penser que c'est dans l'ordre des choses, d'autres en vomiraient d'entendre ça mais obéissent sans broncher.
Au fond de la grande cour, ils sont tous à terre. Ils ont tous croisé le fer jusqu'à s'écrouler ensemble au centre de la zone d'entraînement. Voyez-les, vos hommes. Contemplez-les, vos hommes. Avachis les uns contre les autres, on ne dirait pas mieux qu'un tas de viande à peine vivant. Acclamez-les, vos hommes. Bénissez-les, vos hommes. Si ce doit être ça, l'élite de la race humaine, si ce doit être comme ça que finit le sexe fort, l'humanité s'éteindra bien vite.
Marie saute par-dessus la barrière qui la sépare d'eux et s'avance jusqu'à être à un mètre tout au plus du plus proche. Quarante minutes pour les plus braves. Elle, elle ne sort pas son arme de son fourreau. Aucun capitaine n'a à devoir justifier sa position. Aucun d'entre eux, ceux de son grade, n'a à être douté. Chaque montée en grade est étudiée longuement, et un titre comme celui-ci n'est pas attribué à quelqu'un dont on est pas sûr des capacités. Quarante minutes, messieurs. Je vois vos sourires, mais il n'y a pas de quoi se réjouir. Elle en désigne un du doigt, Ta défense est minable. Un second d'un geste de la tête, Ton temps de réaction digne de celui d'un vieillard tout au plus. Un dernier, plus au fond, en fixant son regard dessus, Et toi, quel est le problème avec tes pieds ? Elle leur fait face à tous sans craindre aucun de leurs regards accusateurs et méprisants. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, Marie n'est pas qu'une femme, et il en faudra bien plus pour l'insulter. Marie n'a volé sa place à aucun d'eux, et tout aussi compliqué que ce soit à accepter pour eux, elle les surpasse sans problème. Des supérieurs, elle en a aussi, et femme ou homme elle ne se permettra jamais de remettre en question leurs capacités. S'il y a une chose qu'elle tolère encore moins que le reste, c'est qu'on remette en doute sa légitimité à commander ceux-là. Sauf erreur de ma part, vous avez tous été étudiants à Worcestershire, me tromperai-je ? Les plus audacieux crachent une remarque inaudible, d'autres acquiescent en silence. Certains d'entre vous pourraient rire des différences de niveau à observer entre chacun d'entre vous. Vous savez ce qui ne me fait pas rire ? Un Tout ? fut tenté sans qu'elle trouve utile de le relever. Si vous êtes ici, c'est que vous avez été les meilleurs de votre promotion. Et en vous voyant, je préfère ne pas imaginer ce qu'étaient les plus mauvais. Sans les quitter des yeux tour à tour, Marie faisait les cent pas, les bras croisés sur la poitrine. Vous avez été choisi pour protéger les personnalités les plus haut placé du pays. Laissez-moi le dire plus clairement : si cela implique de devoir tuer quelqu'un de votre famille ou de vous battre seul contre quarante hommes, on attend pas de vous une seule hésitation. Est-ce bien clair ? Elle n'attendait pas de réponse particulière, mais un Son gueux doigt au moins être un troll pour la supporter celle-là, c'est quoi son problème ? Retourne faire le ragoût ! pas assez discret dans son dos l'arrêta dans sa marche. Elle tourna les talons, fit face à la face de troll affalée au sol et lui fit signe de se relever. Mon problème, c'est que l'on remette entre vos mains la sécurité du pays. Toi, attaque-moi. Pardon ? Tu penses que tu vaux mieux que moi, non ? Attaque-moi. Montre-moi pourquoi je ne devrais pas te commander. Prouve-moi qu'un autre devrait prendre ma place. L'entraînement est déjà fini, tout le monde est fatigué, j'ai pas à faire ça. L'entraînement sera fini quand je le dirai. Si le palais se fait un jour attaquer, laisse-moi te dire que personne n'attendra que tu te repose avant de revenir se battre. Maintenant cesse de faire ta précieuse et attaque-moi. Après un soupir de résignation et porté par les encouragements de ses camarades, le soldat qui avait été assigné à son unité à son grand dam attaqua Marie épée en main, qui n'eût qu'à se décaler sur sa gauche et lever la jambe pour lui mettre un coup à la nuque, baissant à nouveau sa jambe pour le mettre à terre. En se baissant au-dessus, elle saisit son épée et la pointa vers sa gorge. Moins de deux minutes et tu serais mort. Son regard se releva vers les autres et elle laissa tomber l'arme blanche à ses pieds. Nul besoin de rigoler – aucun de vous ne vaut mieux que celui-ci. Si d'autres veulent me prouver que j'ai tort, je les attendrai ici demain. Sans prêter plus d'attention à ce qui se voulait être l'élite du pays, Marie tourna les talons et s'en alla comme elle était arrivé. Des meilleurs qu'elle, il y en a des calèches entières. Marie est loin d'être au fond du panier mais elle reste aussi loin d'être tout en haut, elle est bien loin de pouvoir écraser tout le monde. Mais s'il y a quelque chose qu'elle peut piétiner, c'est ceux qui lui disent que sa place n'est pas ici. Il faut bien plus d'une femme pour prouver à tout un monde que leur réalité n'est pas la bonne, qu'elle vaut bien mieux que la plupart de ses hommes, ne serait-ce que par ses principes, mais Marie peut être fière. Elle ne s'écrasera pas, Marie ne sera pas écrasée et si elle finit dans une flaque de sang, elle en aura été sûre : elle n'était pas inutile.

   

⊱ far far away ⊰


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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 21:35

Je t'aime :aw: :own:
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 21:49

    Ah que reuh' bienvenue <3
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 22:02

:*-*:
LADY OSCAR, LADY OSCAR. ELLE EST HABILLÉE COMME UN GARÇON. LADY OSCAR, LADY OSCAR, ON PARLE D'ELLE DANS TOUTES LES CHANSONS; LADY OSCAR, LADY OSCAR, PERSONNE N'OUBLIERA JAMAIS TON NOM. :own: :aw: :string: :tombe: :frfr: :bed: :bed: :uni2: :hug: :nyan:
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Marie Lopaline
LADY, LADY OSCAR

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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
⊱ arrivé(e) le : 13/09/2014
⊱ manuscrits : 474

⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
⊱ schillings : 438

⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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❆ you can run but you can't hide, try. EmptySam 13 Sep - 23:14

dragée, vous êtes trop bonne ma dame :aw:
diaval, merci l'oiseau :laugh:
niki, tu veux être mon andré ? :*-*:
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyDim 14 Sep - 7:00

MAIS C'EST QUOI CES DOUBLEMENTS DE PERSONNALITÉS LA ? ❆ you can run but you can't hide, try. 2735923281 ❆ you can run but you can't hide, try. 2735923281 ❆ you can run but you can't hide, try. 2735923281 ❆ you can run but you can't hide, try. 2735923281
cey pas bon pour mon potit cœur :kyu:
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyDim 14 Sep - 8:48

:*-*: :kyu: ❆ you can run but you can't hide, try. 2300028946 ❆ you can run but you can't hide, try. 2832667894

si déjà tu fais garde du corps pour plumosucre, tu pourrais aussi faire gaffe à mon royal popotin hein :uou: :laugh:
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyDim 14 Sep - 9:37

T'es prête à courir ? :laugh:
1 ... 2 ... *part à fond la caisse* TROUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA :bwag:
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Marie Lopaline
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⊱ pseudonyme : songbird
⊱ tête mise à prix : jessica de gouw
⊱ crédits : caf-pow. (ava)
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⊱ tes licornes : princesse shéhérazade, beasthélemy, cúchulainn le maudit.
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⊱ ton conte : le prince casse-noisette et le roi souris
⊱ ta race : humaine, dieu merci.
⊱ métier : capitaine dans la garde royale, à fort fort lointain.
⊱ tes armes : une épée à la taille, une arbalète à la main. plus récemment, une arme à feu.
⊱ allégeance : pour, bien entendu.

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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyDim 14 Sep - 13:24

hansel, pardon potit chat d'amour, je viendrai te faire des bisous pour me faire pardonner :*-*:
charmant, je ne suis payée que pour protéger dame Plumosucre, mon bon prince, je vous tuerai s'il faut, ça ne me pose aucun problème. veillez vous-même sur votre cul. (bisous bisous :charming:I love you)
olga, REVIENS PAR LA TOI ! :was::was: T'ES PARTI AVANT LE TROIS C'EST PAS JEU WOH.
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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyLun 15 Sep - 9:05




fécilitations
t'as poussé ton premier greuuuh !

BRAVO A TOI PETIT OGRE, TU REJOINS LES

happy ending

DAT HURTS. DAT HURTS. :cry: :kyu: :boude: jsaioklsjalskja, tu sais ce que je pense, et ce gif résume bien tout. :*-*:

BRAVISSIMO, tu as passé la première étape du beau monde de Fort Fort Lointain. Tu croyais que ça allait s'arrêter là hein ? Et ben tu rêves, une fois n'est pas coutume de te faire subir les pires tortures, je vais te rassurer en t'affirmant que cette fois-ci ce sera différent, une partie de plaisir même après la longue écriture de ton histoire.  :ivil: Déjà, tu vas me recenser ta belle tronche et ton petit conte, si conte il y a btw. Ensuite, tu vas pouvoir te glisser dans la partie administrative de ton damoiseau/damoiselle/travelo qui s'passe da ! Et hm, que je réfléchisse. AH OUI, te lier avec les autres ça peut être pas mal je pense, surtout si ton voisin s'avère être un âne qui parle.  :noes: Du reste, techniquement tu devrais plus trop te prendre la tête, pas besoin de te lier le lieu des scénarios et tout l'toutim, c'est pas sorcier.  :shrek:

SUR CE. Le staff de FFL te souhaite un très bon amusement dans le royaume, de t'éclater bien comme il faut et de respecter autrui même si c'est un ogre.  :nyan:  :rainbow:  :mex:

⊱ far far away ⊰

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❆ you can run but you can't hide, try. EmptyLun 15 Sep - 15:46

merci, jotem. :*-*:
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